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Les dangers de l’alcoolRéveillez-vous ! 1971 | 22 octobre
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chose de mal ? Au contraire, elle est un instrument merveilleux, mais vous pourriez en faire un objet mauvais si vous l’utilisiez pour commettre un crime, étrangler quelqu’un par exemple. Une chose bonne en soi peut devenir mauvaise si l’on en use mal. C’est le cas des boissons alcooliques.
La Parole de Dieu ne condamne pas la consommation de boissons alcooliques, mais l’abus de ces boissons. Elle dit : “Ne vous abusez pas. Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni hommes réservés pour des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes, ni voleurs, ni gens avides, ni ivrognes, (...) n’hériteront le royaume de Dieu.” — I Cor. 6:9, 10.
Et pourtant, ce même chapitre de la Bible montre que de telles personnes peuvent changer de conduite. Nous lisons en effet dans le onzième verset 1Co 6:11 : “Et cependant c’est là ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été bien lavés.” Un ivrogne peut donc changer ; l’alcoolisme est guérissable. Évidemment, plus longtemps on s’adonne à la boisson, plus il est difficile de changer.
Le meilleur conseil
Celui qui constate qu’il supporte mal l’alcool a intérêt à s’en abstenir complètement. C’est là le meilleur conseil qu’on puisse lui donner. S’il manque de maîtrise de soi, mieux vaut ne même pas en prendre un verre, car le premier prépare souvent la voie au second.
Certains, qui boivent plusieurs verres par jour, pensent que parce qu’ils ne s’enivrent pas ils ne courent aucun danger. Si on leur disait qu’ils sont en passe de devenir alcooliques ou qu’ils le sont déjà dans une certaine mesure, ils s’en indigneraient. Ils diraient probablement que boire quelques petits verres par jour ce n’est pas être alcoolique et qu’ils peuvent arrêter le jour où ils décident de le faire.
Dans ce cas, il existe une épreuve très simple à laquelle ils peuvent se soumettre. Ils devraient voir s’ils peuvent cesser de boire complètement pendant une période assez prolongée, au moins un mois ou deux, sans que cela provoque chez eux des troubles mentaux et affectifs. S’ils en sont incapables, ou s’ils constatent qu’ils ont du mal à attendre le jour où ils pourront recommencer à boire, c’est là un signe incontestable qu’ils sont déjà asservis à la boisson.
Certains diront probablement qu’ils n’ont pas besoin de se soumettre à une telle épreuve parce qu’ils ne sont pas alcooliques. Il s’agit là toutefois d’un prétexte pour continuer de boire parce qu’ils ne veulent pas reconnaître qu’ils sont déjà fort avancés sur la pente de l’alcoolisme.
Il est certain cependant que celui qui ne veut pas ou ne peut pas se passer de boire pendant une assez longue période de temps, est déjà esclave de la boisson. Il a donc intérêt à l’admettre honnêtement et à ne pas continuer de s’abuser. S’il n’agit pas ainsi, il est fort probable qu’il finira par devenir un alcoolique invétéré et par gâcher complètement sa vie.
Comment aider autrui
Que pouvez-vous faire pour aider ceux qui ont tendance à boire ? Il existe plusieurs moyens.
Si vous recevez des invités, par exemple, leur offrez-vous uniquement des boissons alcooliques ? Pourquoi ne pas servir aussi une boisson non alcoolique ? Vous ferez ainsi preuve d’égards envers ceux qui boivent de l’alcool uniquement parce qu’ils se trouvent en société et se sentent obligés d’en prendre. Si vous savez que l’un de vos invités boit trop volontiers, mieux vaut ne pas offrir d’alcool du tout.
Lorsqu’un mari ou une femme devient alcoolique, c’est souvent à cause de querelles ou de rapports tendus entre les époux. L’autre conjoint pourrait peut-être aider celui qui s’est mis à boire en faisant preuve de plus de sollicitude et de bonté, en se souciant davantage de ses désirs. C’est ce qui est arrivé plus d’une fois, comme en témoigne le cas d’une jeune Chilienne, mère de trois enfants, dont le mari était alcoolique. À cause de son vice, cet homme perdit son emploi. La famille dut déménager et vivre dans un logement minable. Les enfants étaient mal nourris parce que leur père dépensait son salaire pour s’acheter de l’alcool. Leur mère devait travailler pour subvenir à leurs besoins. Aigrie par cette vie, elle se montrait souvent très désagréable envers son mari, le disputant et l’accablant d’injures, réaction naturelle lorsqu’on a affaire à un alcoolique.
Un jour, un témoin de Jéhovah rendit visite à cette femme ; elle s’intéressa au message biblique et manifesta le désir d’en savoir davantage sur les desseins de Dieu révélés par la Bible. Grâce à son étude de la Parole de Dieu, elle apprit également comment une femme chrétienne doit se comporter à l’égard de son mari, même si celui-ci est alcoolique. Comme ses connaissances augmentaient, elle se mit à prier Dieu, lui demandant de l’aider à être une meilleure épouse, afin d’aider à son tour son mari. — I Pierre 3:1-4.
Son mari remarqua le changement qui se produisait en elle et en fut frappé. Il commença à consommer moins d’alcool et finit par cesser de boire complètement, refusant de se joindre à ses “amis” dans leurs soûleries. À partir de ce moment-là, il dépensait son argent judicieusement et prenait soin de sa famille. La paix et l’harmonie revinrent dans ce foyer. Cet homme déclara par la suite que s’il était revenu à la raison, c’était à cause du grand changement dans le comportement de sa femme par suite de son étude de la Bible. Il remarqua qu’elle le traitait avec plus d’égards et de gentillesse malgré son ivrognerie. Finalement, lui aussi se mit à étudier la Bible, car il voulait continuer d’améliorer sa vie de famille.
Ce fut donc le mode de vie tout entier de cet homme qui changea. On a constaté d’ailleurs que c’est un tel changement qui aide le plus les alcooliques. Le Dr Benjamin Kissin de New York déclara à ce propos : “Nous essayons de changer leur mode de vie.” Son œuvre a prouvé qu’il s’agit là du moyen le plus efficace de guérir un alcoolique, et la Bible montre que c’est une chose possible puisqu’elle donne ce conseil : “Dépouillez l’ancienne personnalité avec ses pratiques, et revêtez la nouvelle personnalité, qui, par la connaissance exacte, est renouvelée.” — Col. 3:9, 10.
Lorsqu’on est animé d’un mobile puissant, on peut acquérir la détermination nécessaire pour combattre l’alcoolisme. Or, les mobiles les plus puissants sont ceux que donne la Bible, la Parole de Dieu. “La parole de Dieu est vivante et exerce un pouvoir et elle est plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants.” (Héb. 4:12). Elle fournira le meilleur mobile qui soit à quiconque désire se libérer de l’alcoolisme.
Que penser donc des boissons alcooliques ? Nous avons vu qu’elles peuvent être agréables lorsqu’elles sont prises avec modération. Si l’on ne fait pas preuve de maîtrise de soi cependant, elles constituent l’un des plus grands fléaux qui affligent l’humanité.
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L’époque de la nidification du chardonneretRéveillez-vous ! 1971 | 22 octobre
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L’époque de la nidification du chardonneret
Pour la plupart des oiseaux l’époque de la nidification est le printemps, mais il n’en va pas ainsi pour le chardonneret américain. Cet individualiste ne commence à construire son nid qu’en juillet, août ou même septembre. Même ses proches parents, les moineaux et d’autres espèces analogues, ne l’imitent pas sous ce rapport. Pourquoi donc le chardonneret attend-il les mois d’été pour faire son nid ? Peut-être parce que ses petits se nourrissent en grande partie de graines partiellement digérées que leurs parents régurgitent directement dans leur bec. Or, au printemps, ces graines sont beaucoup moins abondantes.
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