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    • Nous trouvons en Hébreux 11:17 un autre exemple qui illustre la nécessité de tenir compte du temps des verbes grecs en traduction. Malheureusement, certaines versions méconnaissent cette valeur particulière des temps. Ainsi, au sujet d’Abraham, la Bible de Crampon met: “Celui qui avait reçu les promesses (...) offrit ce fils unique.” Ici, le verbe grec traduit par “offrir” est à l’imparfait, et, dès lors, il peut exprimer une intention qui ne s’est pas concrétisée ou une tentative infructueuse. Compte tenu de ce qui s’est réellement passé, il est donc préférable de rendre le verbe en question par “tenta d’offrir”. Pareillement, en Luc 1:59, l’imparfait est employé dans le récit relatif au jour de la circoncision du fils de Zacharie et d’Élisabeth. Par conséquent, au lieu de la traduction: “Ils le nommaient Zacharie, d’après le nom de son père” (AC), ce passage devrait être rendu: “Ils allaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.” (MN). D’ailleurs, cette leçon s’accorde avec ce qui se passa ensuite: Le petit enfant fut appelé Jean, conformément aux instructions de l’ange Gabriel. — Luc 1:13.

      Il y aurait encore beaucoup à dire sur la nécessité de prendre en considération le génie de la langue grecque sous ses multiples facettes pour rendre, dans une traduction de la Bible, toutes les nuances ténues exprimées par les rédacteurs inspirés des Écritures grecques chrétiennes.

      TRANSCRIPTION

      Nous voulons parler de la notation des mots grecs en lettres de notre alphabet. Les règles de transcription que nous avons suivies dans cette publication ressemblent à celles qui ont été utilisées dans de nombreux autres ouvrages de référence consacrés à la Bible. En ce qui concerne les consonnes, il s’agit d’une translittération pure et simple, qui fait correspondre b à β, g à γ, etc. Pour ce qui est des voyelles, α se transcrit par a, ε par é ou e, η par ê, ι par i ou ï, ο par o, υ par u et ω par ô.

      Les diphtongues

      Les règles de transcription exposées ci-dessus s’appliquent aussi aux diphtongues grecques (aï pour αι, éi pour ει, ou pour ου, éu pour ευ, oï pour οι, etc.), même en cas de diérèse. Dans certaines diphtongues, ᾳ, ῃ, ῳ, dites “fausses diphtongues”, une seconde voyelle (un petit iota [ι] appelé iota souscrit) figure au-dessous de la première voyelle, qui est toujours longue.

      Les accents

      Il y a trois accents en grec, qui ressemblent aux accents français sans toutefois jouer le même rôle. Il s’agit de l’accent aigu (΄), de l’accent grave (`) et de l’accent circonflexe ( ͏̑), qui sont placés sur les voyelles des syllabes accentuées. Toutefois, dans le présent ouvrage, ces accents qui ne modifient pas la prononciation des voyelles n’ont pas été indiqués.

      Autres signes: les esprits

      Lorsqu’un mot grec commence par une voyelle, celle-ci doit porter un signe qu’on appelle esprit. Cet esprit peut être “doux” (ʼ) ou “rude” (ʽ). On peut faire abstraction de l’esprit doux (ʼ) dans la transcription. En revanche, quand apparaît l’esprit “rude” (ʽ), lequel marque une aspiration, on doit ajouter un h avant la voyelle initiale. En grec, si la première lettre du mot est une capitale, l’esprit se place à gauche de l’initiale. Dans ce cas, ʼI devient I, tandis que ʽI devient Hi. Par contre, quand le mot commence par une minuscule, l’esprit surmonte soit l’initiale, soit la deuxième voyelle dans la plupart des diphtongues. Ainsi, αἰών est transcrit par aiôn, ἁγνός par hagnos et αἱρέομαι par haïréomaï.

      De plus, la lettre Rhô (ρ), translittérée par r, porte toujours un esprit “rude” (ʽ) au début d’un mot. Aussi ῥαββί est-​il transcrit rhabbi. Il arrive que cette lettre soit redoublée au milieu d’un mot et que le deuxième rhô porte un esprit “rude”. Dans ce cas, on ajoutera également la lettre h, de sorte que ἄῤῥητοζ deviendra arrhêtos.

  • Grèce, Grecs
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    • GRÈCE, GRECS

      Ces mots sont dérivés de Graïkoï, nom d’une tribu du nord-ouest de la Grèce. Les Italiens appliquèrent ce nom (Græci en latin) aux habitants de la Grèce en général. D’ailleurs, Aristote lui-​même en vint à faire, dans ses écrits, un emploi analogue de ce terme.

      Un autre nom ancien, celui des “Ioniens”, figure dès le VIIIe  siècle avant notre ère dans les inscriptions cunéiformes assyriennes, ainsi que dans les récits perses et égyptiens. Ce terme vient de Javan (héb. Yâwân), nom d’un fils de Japhet et petit-fils de Noé. Javan fut l’ancêtre des premiers occupants japhétiques de la Grèce et des îles des alentours. Il fut aussi, sans aucun doute, celui des premiers habitants de Chypre, de

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