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Que représentera pour vous la venue du Royaume de Dieu ?La Tour de Garde 1964 | 15 avril
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Jéhovah Dieu. Alors vous comprendrez pleinement la signification sublime de ces paroles chantées par la multitude des anges lors de la naissance humaine du Fils de Dieu : “Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et sur la terre paix chez les hommes de bonne volonté.” (Luc 2:13, 14, MN ; És. 61:1, 2). Puisse la venue du Royaume de Dieu et du Christ représenter pour vous la paix !
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Les Amalécites : une leçon pour les adversaires de DieuLa Tour de Garde 1964 | 15 avril
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Les Amalécites : une leçon pour les adversaires de Dieu
LES Amalécites étaient un groupe de maraudeurs nomades des temps anciens. À l’époque de la sortie des Israélites hors d’Égypte, ils étaient rassemblés autour de Kadès-Barnéa, dans le désert du Négeb, au sud de la Palestine. Partant de ce centre, ils avaient établi leurs camps partout, dans la péninsule du Sinaï et le nord de l’Arabie. La plupart du temps, ils vivaient de pillage, dépouillant leurs voisins, plus paisibles.
Pourquoi les Amalécites offrent-ils de l’intérêt pour nous ? Parce qu’ils allaient devenir les ennemis invétérés de Dieu et de son peuple élu de ce temps-là, l’ancien Israël. La manière dont Dieu traita les Amalécites intéresse tout le monde, hommes et nations, car elle sert à montrer le traitement que Dieu infligera à ses ennemis actuels.
L’origine des Amalécites est incertaine. Dans Genèse 36:12, Amalek est présenté comme le petit-fils d’Ésaü. Toutefois, certaines autorités font une distinction entre cet Amalek, descendant d’Ésaü, et les Amalécites trouvés dans le Négeb et la région du Sinaï car Genèse 14:7 (Da), à une époque antérieure à celle d’Ésaü, parle de “toute la contrée des Amalécites”. De même, dans Nombres 24:20, il est dit à propos d’Amalek : “Amalek est la première des nations”, ce qui indiquerait qu’un autre peuple d’Amalécites aurait vécu avant les Amalécites, descendants d’Ésaü. D’autres jugent inutile cette distinction entre les deux Amaleks : ils croient que les deux premières allusions à Amalek ont été faites plus tard par l’écrivain pour le profit de ceux qui vivaient au temps de la rédaction des livres de la Genèse et des Nombres.
La première rencontre entre Amalécites et Israélites eut lieu aussitôt après la sortie d’Égypte, à Rephidim, près du mont Sinaï. Là, les Amalécites vinrent combattre Israël, le harcelant par derrière, coupant la route à ceux qui, faibles et harassés, se traînaient. Josué commandait les forces israélites dans le combat pendant que Moïse élevait la main qui tenait la verge sous les yeux du peuple pour montrer que Jéhovah était avec eux. En la circonstance, Israël remporta la victoire. Les Amalécites furent complètement battus. — Ex. 17:8-13 ; Deut. 25:17, 18.
À cause de leur hostilité, implacable et insensée, à l’égard du peuple de Dieu, et comme ils n’avaient “aucune crainte de Dieu”, les Amalécites tombèrent sous le coup d’une malédiction définitive. Puisqu’ils agissaient en opposition avec le dessein du Souverain de l’univers, Jéhovah, ce dernier décréta leur complète extermination au temps marqué. — Ex. 17:14-16 ; Nomb. 24:20 ; Deut. 25:18, 19 ; I Sam. 15:2, 3.
Pendant le reste de l’année qu’il passa au Sinaï et, plus tard, au cours de son voyage en direction de la frontière méridionale de la Palestine, Israël ne fut plus inquiété. Mais, quand il arriva à Kadès, il se heurta de nouveau à Amalek. Les Israélites avaient l’intention de pénétrer en Palestine par le sud, à l’ouest de la mer Morte. Ils envoyèrent des espions pour reconnaître le pays et voir s’ils pouvaient y entrer en partant de cet endroit. À leur retour, les espions racontèrent que les Amalécites habitaient la contrée du midi de la Palestine, avec les Héthiens, les Jébusiens, les Amoréens et les Cananéens (Nomb. 13:29 ; 14:25). Ils découragèrent le peuple pour l’amener à se révolter contre Moïse. Aussi Jéhovah déclara-t-il qu’ils n’entreraient pas en Terre promise. Néanmoins, toujours est-il que contrairement à la volonté de Jéhovah et à l’ordre de Moïse les Israélites décidèrent de poursuivre leur marche en avant. Alors, les Amalécites et les Cananéens descendirent et les battirent. — Nomb. 14:39-45.
La Bible rapporte une autre rencontre qui eut lieu plus tard, pendant la période des juges, quand Israël était établi en Palestine. Pour attaquer le territoire israélite, les Amalécites s’assemblèrent avec Églon, roi de Moab, et les Ammonites, et remportèrent la victoire. Plus tard, quand, sous le commandement de Éhud, Israël battit Moab, il est possible que les Amalécites aient souffert, eux aussi, de la défaite. — Juges 3:12-30.
Quelques générations plus tard, les Amalécites appliquaient toujours leur vieille tactique de harcèlement à l’égard des paisibles agriculteurs quand, d’intelligence avec les Madianites, ils opprimèrent l’Israël du Nord. Au moment des récoltes, les maraudeurs amalécites descendaient et pillaient le pays, de sorte que les malheureux Israélites, très appauvris, se décourageaient. Cependant, Jéhovah suscita Gédéon, qui infligea une défaite écrasante aux ennemis coalisés. — Juges 6:3-6, 33 ; 7:12–8:21.
Au temps du roi Saül, on voyait des bandes amalécites rôder dans le désert, à des centaines de kilomètres de la frontière égyptienne, à Havila, ce nom pouvant désigner aussi le nord de l’Arabie centrale. À ce moment-là, Jéhovah donna à Saül l’ordre de frapper les Amalécites à cause de “ce qu’Amalek fit à Israël, lorsqu’il lui ferma le chemin à sa sortie d’Égypte”. Le roi Saül les écrasa mais, agissant d’une manière insensée, il épargna Agag, leur roi, ainsi que les meilleures bêtes des troupeaux. Samuel le blâma pour cet acte de désobéissance et mit Agag en pièces. — I Sam. 15:1-33.
Il semble que le restant des Amalécites aient continué d’habiter le désert, près de la frontière méridionale de la Palestine puisque David les trouva dans cette région (I Sam. 27:8 ; 30:1). Les Amalécites, voleurs de grand chemin, après s’être emparés de la ville de Tziklag, l’avaient brûlée et avaient emmené les captifs, y compris les deux femmes de David. Ce dernier les poursuivit et leur infligea une défaite si écrasante qu’aucun d’eux n’échappa, à l’exception de 400 de leurs hommes qui réussirent à s’enfuir montés sur des chameaux. Les Amalécites ne se relevèrent jamais de ce désastre. — I Sam. 30:1-20.
La ruine d’Amalek fut précipitée aux jours du roi Ézéchias, quand une bande de 500 hommes, d’entre les fils de Siméon, battirent “le reste des réchappés d’Amalek”, s’emparant de leur forteresse sur la montagne de Séir. — I Chron. 4:43.
Il est probable que la dernière allusion à cette nation fut faite à propos de Haman, fils d’un Agaguite, qui fut exécuté ainsi que ses fils aux jours de la reine Esther et du roi Assuérus de Perse (Esther 3:1 ; 7:10 ; 9:10). L’historien juif Josèphe les présente comme Amalécites, sans en être sûr. En tout cas, depuis ce temps-là, aucune autre allusion à Amalek n’est faite ni dans la Bible ni dans l’histoire profane. Les Amalécites disparaissent en tant que nation, en harmonie avec le décret de Jéhovah, juste châtiment infligé à cette tribu barbare du Négeb, que Psaume 83:7 83:6, NW classe parmi les ennemis invétérés de Dieu et de son peuple.
On peut donc faire remonter l’inimitié des Amalécites à l’égard des Israélites au temps où Israël, venant d’échapper aux terreurs de l’Égypte, se frayait à grand peine un chemin dans le désert, et la suivre, au cours de nombreux siècles. Elle fit une profonde et durable impression sur les Israélites.
La complète extermination des Amalécites devrait servir de continuel avertissement aux adversaires des desseins et du peuple de Jéhovah. Aujourd’hui, à la fin du monde, les hommes et les nations qui s’opposent à Dieu et à son peuple subiront un sort semblable à celui d’Amalek, car ils “sauront [qu’il est] Jéhovah”. — Ézéch. 38:16-23, AC.
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Soyez déterminé à posséder les trésors qui en valent la peineLa Tour de Garde 1964 | 15 avril
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Soyez déterminé à posséder les trésors qui en valent la peine
Quels sont les trésors durables qui valent la peine d’être recherchés ? Comment peut-on les acquérir et les garder ?
DANS toutes les parties de la terre, les hommes courent après les richesses matérielles ; oui, ils sont déterminés à posséder les trésors ou biens matériels de la vie présente. Ils mesurent le bonheur en billets de banque, nouvelles voitures et maisons. On jauge le succès et la sécurité par les richesses. Pourtant, jamais encore les hommes n’ont été aussi malheureux et ne se sont sentis aussi menacés. On présente la religion comme le moyen de faire régner la paix et la sécurité ; et beaucoup s’attachent avec zèle à ce qu’ils considèrent comme une bonne religion, mais c’est pour être finalement frustrés dans leur attente car ils ne trouvent pas le trésor durable qui rassasie l’âme. Pourquoi ? La majorité des humains rechercheraient-ils la mauvaise sorte de trésor ? Quel est le véritable trésor qui vaut la peine d’être recherché et apporte la paix, la sécurité et, surtout, la bénédiction et la faveur du Dieu de l’univers ? Pour être à même de rechercher ce trésor digne de nos efforts et qui conduit à la vie, il nous sera utile d’examiner l’histoire d’un peuple qui était en relations d’alliance avec le Dieu Très-Haut. Puis, nous examinerons notre conduite à la lumière de ce récit.
EXEMPLE DU PASSÉ
La nation juive alla en captivité en l’année 607 av. J.-C. et, pendant soixante-dix ans, servit sous le joug rude de Babylone. Or, le temps vint pour les Israélites d’être affranchis de l’esclavage, de quitter le pays de la captivité pour retourner à Jérusalem reconstruire le temple en vue de la restauration du culte de Jéhovah. Était-ce là une tâche facile ? Non ; pour quitter la terre d’exil, il fallait avoir foi en Jéhovah. À l’époque, la plupart des Israélites, nés à Babylone, avaient obéi à l’ordre de Jéhovah tel que Jérémie l’a consigné par écrit, dans Jérémie 29:5-7 (AC) : “Bâtissez des maisons et habitez-les ; plantez des jardins et mangez-en les fruits. Prenez des femmes, et ayez des fils et des filles. (...) Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité.” Pour beaucoup, Babylone était la seule patrie qu’ils connaissaient, l’unique lieu de sécurité du point de vue matériel. Aussi la question qui se posait était-elle celle-ci : Répondraient-ils à l’invitation de retourner à Jérusalem dans l’intérêt de l’adoration de Jéhovah ? Abandonneraient-ils maisons, amis et biens matériels
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