BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • La maîtrise de soi nous protège du malheur
    La Tour de Garde 1977 | 15 mars
    • viennent de sa sagesse divine, ‘avec la tentation, il ménagera aussi l’issue, afin qu’il puisse l’endurer’. — I Cor. 10:13.

      Si le chrétien ne se tourne pas vers Dieu en ayant vraiment dans le cœur les pensées qu’il exprime dans sa prière, alors cet autre principe ne manquera pas de se vérifier : “Chacun est éprouvé quand il se laisse entraîner et séduire par son propre désir. Puis le désir, lorsqu’il a été fécondé, enfante le péché.” (Jacq. 1:14, 15). Celui qui est tenté va se laisser entraîner au point de rejeter toute précaution et tout principe. Il s’adonnera au péché ‘comme un taureau qui vient à l’abattage’. (Prov. 7:22.) C’est exactement ce que le Diable souhaite (I Pierre 5:8). Mais Dieu se tiendra auprès du chrétien qui le prie au moment de l’épreuve et il lui donnera la force qui résulte de la maîtrise de soi.

      En une certaine occasion, Dieu a évité le malheur à David en l’aidant à retrouver sa maîtrise de soi. Pour cela, il se servit d’un instrument humain, en l’occurrence une femme, pour l’inciter à s’écarter de la mauvaise voie dans laquelle il s’était engagé. David et ses hommes avaient été bannis par le roi Saül et ils étaient devenus les gardiens des bergers et des troupeaux d’un homme riche du nom de Nabal. Sa femme s’appelait Abigaïl. Un jour, David envoya ses hommes réclamer des vivres à Nabal. Mais celui-ci les accueillit par des cris et des injures. David, que la méchanceté et la folie de Nabal avaient mis en colère, partit exterminer toute sa maisonnée. En chemin, il rencontra Abigaïl qui lui demanda de remettre l’affaire entre les mains de Jéhovah au lieu de se venger lui-​même.

      David comprit dans quelle situation sa colère allait l’entraîner et il répondit à la jeune femme : ‘Béni soit Jéhovah, Dieu d’Israël, qui t’a envoyée à ma rencontre en ce jour ! Et béni soit ton bon sens et bénie sois-​tu, toi qui m’as retenu en ce jour de me charger d’une dette de sang !” — I Sam. 25:2-35.

      Pensez au malheur que David aurait amené sur lui si Dieu ne l’avait pas aidé à redevenir maître de lui avant de se lancer dans le massacre de la maisonnée de Nabal ! Nous vivons une époque corrompue, et la maîtrise de soi est tout aussi vitale aujourd’hui pour les chrétiens. Les jeunes gens qui s’efforcent de se conformer aux règles du christianisme sont confrontés tous les jours à des personnes qui pratiquent le mal. Ces dernières n’ont aucune maîtrise de soi et elles poussent les jeunes chrétiens à s’adonner à la drogue, à l’immoralité sexuelle, à la rébellion, au vandalisme ou à la violence. Qu’il soit jeune ou âgé, un chrétien qui perd sa maîtrise de soi peut commettre une action qui gâchera toute sa vie ou causera un tort irréparable à son prochain. En un instant il peut ternir toute sa vie de chrétien et marquer sa conscience de façon indélébile.

      Tout comme les autres fruits de l’esprit, la maîtrise de soi se cultive en étudiant la Parole de Dieu et en la mettant en pratique. Cette qualité nous permet de rester raisonnables et de pratiquer les autres vertus chrétiennes. Par “le désir de la chair, le désir des yeux et l’exhibition de ses ressources”, le monde nous incite à revêtir ‘la vieille personnalité qui est le reflet de notre conduite passée et qui se corrompt selon les désirs trompeurs’ de cette vieille personnalité (I Jean 2:16 ; Éph. 4:22). Pour toutes ces raisons, les vrais chrétiens comprennent qu’il est important de cultiver la maîtrise de soi afin de se protéger efficacement.

  • Rejetterez-vous l’ambition ?
    La Tour de Garde 1977 | 15 mars
    • Rejetterez-​vous l’ambition ?

      Êtes-​vous doué pour diriger ? si c’est le cas, vous pouvez être très utile à d’autres. Ceux qui savent organiser les choses avec douceur et efficacité sont très appréciés.

      Toutefois, savoir diriger peut être une bénédiction, mais aussi une malédiction si cette capacité est pervertie par l’ambition. On définit l’ambition comme “un désir ardent et excessif d’obtenir la réussite sociale, l’honneur, la supériorité, le pouvoir ou les biens”.

      Le désir d’être le premier est très puissant. Même des personnes qui ont une conduite exemplaire succombent à l’ambition. Par exemple, à propos des chefs religieux de son temps, Jésus déclara : “Prenez garde aux scribes qui veulent circuler en longues robes, et qui aiment les salutations sur les places de marché, et les premiers sièges dans les synagogues, et les places les plus en vue dans les repas du soir.” (Luc 20:46). Même les disciples de Jésus se sont laissé vaincre par l’ambition. À ce sujet, nous lisons : “Et ils vinrent à Capernaüm. Et quand il fut dans la maison, il leur posa cette question : ‘De quoi discutiez-​vous en chemin ?’ Mais ils se taisaient, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.” — Marc 9:33, 34 ; Luc 22:24.

      LES MAUVAIS FRUITS DE L’AMBITION

      Pour montrer jusqu’où peut conduire l’ambition, on peut citer le cas de Joab, chef de l’armée israélite. Pour devenir et rester le chef de l’armée de David, Joab tua en secret Abner et Amasa, ses rivaux. (II Sam. 3:26, 27 ; 20:8-10, 23). De plus, quand le roi devint vieux et malade, Joab conspira avec Adonijah, fils de David, qui voulait usurper le trône (I Rois 1:18, 19). Quand ce complot échoua et que Salomon fut fait roi, Joab abandonna Adonijah. Cet intrigant ambitieux n’en tira toutefois aucun avantage, car il mourut dans le déshonneur. Il fut mis à mort au début du règne de Salomon. — I Rois 2:5, 6, 29-34.

      Vous avez certainement déjà vu des hommes ambitieux atteindre de hautes positions de responsabilité. Mais procurent-​ils vraiment des bienfaits à leur prochain ? Vous serez probablement d’accord avec ce que déclara un rédacteur de la Bible, savoir : “Il existe quelque chose de funeste que j’ai vu sous le soleil, comme lorsque sort une erreur à cause de l’homme au pouvoir ; la sottise a été placée dans beaucoup de hautes situations, mais les riches continuent à demeurer dans l’abaissement. J’ai vu des serviteurs sur des chevaux, mais des princes marchant sur la terre comme des serviteurs.” — Eccl. 10:5-7.

      Les mauvais fruits qu’a produits la mauvaise gestion des affaires humaines par des hommes ambitieux sont bien décrits dans Ecclésiaste 4:1, où nous lisons : “Et moi, je suis retourné pour voir tous les actes d’oppression qui se font sous le soleil, et voici, les larmes de ceux qui étaient opprimés, mais ils n’avaient pas de consolateur ; et du côté de leurs oppresseurs il y avait la force, de sorte qu’ils n’avaient pas de consolateur.” N’est-​ce pas là la situation que nous connaissons maintenant ?

      AYONS UN BON POINT DE VUE

      Que pensez-​vous du désir d’accéder à la première place, de se montrer supérieur ou d’exercer l’autorité ? La Bible peut vous aider à acquérir un bon point de vue sur cette question. De quelle façon ?

      Premièrement, les Écritures montrent que ceux qui, par ambition, recherchent la première place, perdent leur temps. Le rédacteur divinement inspiré dont nous avons déjà parlé, déclare ceci : “Et moi, j’ai vu tout le dur travail et toute l’habileté dans le travail ; que c’est l’acte de rivalité de l’un contre l’autre ; cela aussi est vanité et poursuite du vent.” (Eccl. 4:4). Ainsi, n’est-​il pas sage de rejeter une telle ligne de conduite ? Vous avez sans doute déjà remarqué que ce genre de personnes, qui sont toujours sous tension, ont souvent des ennuis cardiaques. L’Ecclésiaste nous donne vraiment un sage conseil quand il nous dit : “Mieux vaut une poignée de repos qu’une double poignée de dur travail et de poursuite du vent.” — Eccl. 4:6.

      Quiconque recherche toujours la première place, court de grands risques sur le plan spirituel. Dieu déclare en effet : “La fatuité, et l’orgueil, (...) je les ai haïs.” (Prov. 8:13). L’ambitieux se fait du tort, mais il fait aussi du mal à ceux qui le côtoient. Ainsi, Jacques, rédacteur biblique, donna le conseil suivant aux chrétiens du premier siècle : “Si une jalousie et une ambition égoïste habitent dans vos cœurs, voyez si ce que vous prétendez être sage n’est pas faux et ne méprise pas la vérité. Ce n’est pas la sagesse qui vient d’en haut ; elle est terrestre, sensuelle, démoniaque. Car avec la jalousie et l’ambition vient le désordre et le mal de toutes sortes.” — Jacq. 3:14-16, Nouvelle Bible anglaise.

      Le fait que dix des apôtres de Jésus “commencèrent à s’indigner contre Jacques et Jean”, quand ceux-ci cherchèrent à avoir les places les plus en vue aux côtés de Jésus dans le Royaume céleste de Dieu, montre bien le “désordre” que peut provoquer l’ambition (Marc 10:41). Plus tard, des hommes ambitieux causèrent des divisions dans la congrégation chrétienne. En définitive, cela provoqua une apostasie générale parmi les chrétiens (Actes 20:29, 30 ; II Pierre 2:1-3). Voulez-​vous avoir, vous aussi, cet état d’esprit qui a déjà fait tant de mal ?

      LA CAUSE PROFONDE DE L’AMBITION

      Pourquoi tant de gens deviennent-​ils ambitieux ? Comme c’est “un désir excessif” de supériorité, l’ambition est une forme de convoitise. Jésus a dit : “Car c’est de l’intérieur, du cœur des hommes, que sortent les raisonnements mauvais : (...) convoitise, (...) œil envieux, (...) arrogance.” (Marc 7:21, 22). L’apôtre Paul nous éclaire davantage sur la cause du problème en disant : “Je suis charnel, vendu sous le péché. (...) Je vois dans mes membres une autre loi qui fait la guerre contre la loi de mon esprit et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres.” — Rom. 7:14, 23.

      À la base de l’ambition se trouve le péché héréditaire qui pousse les hommes à développer un point de vue égoïste, ce qui les fait devenir hautains. — Rom. 3:23 ; 5:12.

      ENCOURAGEZ-​VOUS LES AUTRES À DEVENIR AMBITIEUX ?

      Il est possible que vous ne soyez pas ambitieux. Mais vous pourriez encourager d’autres personnes à le devenir. De quelle façon ?

      Examinez le récit biblique au sujet d’Adam et Ève. Celle-ci connaissait le commandement de Dieu qui interdisait de manger de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais. De toute évidence, elle ne s’est pas sentie frustrée par l’interdiction divine. Quand le serpent l’a questionnée, elle ne s’est pas plainte de son sort. Non, elle lui a répondu en répétant le commandement de Dieu, savoir : “Du fruit des arbres du jardin nous pouvons manger. Mais pour ce qui est de manger du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : ‘Vous ne devez pas en manger, non, vous ne devez pas y toucher, pour que vous ne mouriez pas.” — Gen. 3:2, 3.

      C’est alors que Satan le Diable, parlant par l’intermédiaire du serpent, sema adroitement l’ambition dans l’esprit d’Ève, en lui disant : “Assurément vous ne mourrez pas. Car Dieu sait que, le jour même où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront à coup sûr et qu’à coup sûr vous serez comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais.” — Gen. 3:4, 5.

      Voilà qui était très séduisant pour Ève. Elle pourrait être “comme Dieu” et décider pour elle-​même ce qui était bon et mauvais plutôt que d’écouter les décisions de Dieu. Où cette ambition qui devait rendre Ève complètement indépendante de la direction de Dieu, la conduisit-​elle ? Nous lisons : “Alors la femme vit que l’arbre était bon pour la nourriture et que c’était quelque chose d’enviable pour les yeux, oui, que l’arbre était désirable à regarder. Elle se mit donc à prendre de son fruit et à en manger. Ensuite elle en donna aussi à son mari, quand il fut avec elle, et il se mit à en manger.” — Gen. 3:6.

      À cause de cette ambition égoïste, Adam et Ève, ainsi que toute leur descendance, devinrent esclaves de la mort. — Gen. 3:19 ; Rom. 5:12.

      Et vous ? Probablement, vous ne pousserez jamais directement quelqu’un à violer la loi de Dieu. Cependant, vous pourriez susciter l’ambition chez d’autres personnes. Il va de soi que l’on a de l’affection pour les membres de sa famille, ses proches et ses amis. Mais les chrétiens qui désirent plaire à Dieu se garderont de grossir exagérément les capacités de ceux qu’ils aiment. Pareille attitude pourrait les inciter à se faire une trop haute opinion d’eux-​mêmes et à devenir ambitieux.

      Par exemple, que se passerait-​il si on laissait entendre avec insistance à un membre de sa famille ou à un frère qu’on aime bien qu’il est tout à fait capable d’assumer la fonction d’ancien dans la congrégation chrétienne ? Quel malheur si ce frère devenait hautain et exigeait que les autres partagent l’opinion qu’il se fait de sa personne et reconnaissent ses capacités ! C’est donc avec juste raison que les Écritures nous avertissent en ces mots : “L’homme valide qui flatte son compagnon tend un filet pour ses pas.” (Prov. 29:5). En effet, plutôt que de lui faciliter la tâche, les flatteries entraveraient les efforts de ce chrétien pour ‘aspirer à une charge de surveillant’. (I Tim. 3:1.) Les Écritures exigent que les surveillants soient “pleins de bon sens”, ce qui signifie qu’ils ‘ne doivent pas s’estimer plus qu’il ne faut s’estimer’. — I Tim. 3:2 ; Rom. 12:3.

      QUE POUVEZ-​VOUS FAIRE ?

      À cause de leur imperfection héréditaire, les humains sont-​ils incapables d’échapper à l’ambition ? Absolument pas, car les Écritures exhortent les personnes qui craignent Dieu à résister à ces tendances pécheresses (Rom. 6:12). Pour rejeter l’ambition, il faut exercer la maîtrise de soi. Ce n’est donc pas une chose impossible à faire. Il vous sera particulièrement utile de cultiver l’attitude d’esprit décrite en Philippiens 2:3, 4, où nous lisons : “Ne faites rien par esprit de rivalité, rien par vanité, mais, avec humilité d’esprit, considérez les autres comme supérieurs à vous, veillant non seulement par intérêt personnel à vos affaires à vous, mais encore, par intérêt personnel, à celles des autres.”

      Ainsi, l’ambition est condamnée par les Écritures. Elle est profondément enracinée dans la nature imparfaite de l’homme et dans l’esprit arrogant de ce monde. La Bible n’encourage pas à cultiver l’ambition ni l’orgueil, mais plutôt à servir humblement son prochain. Les chrétiens qui ‘aspirent à une charge de surveillant’ sont exhortés à manifester cet état d’esprit. — I Tim. 3:1 ; I Pierre 5:1-3.

      Parmi les nombreux bienfaits que reçoit quiconque tient compte de ce conseil des Écritures, il y a celui dont parle l’Ecclésiaste (5:12), qui déclare : “Doux est le sommeil de celui qui sert, que ce soit peu ou beaucoup qu’il mange.” De plus, ceux qui fréquentent une telle personne ne lui manifestent pas leur mécontentement, mais leur amour. Et, ce qui est plus important encore, “celui qui sert” obtient la faveur de Jéhovah Dieu. N’avons-​nous donc pas de solides raisons de rejeter l’ambition ?

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager