BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Ami
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • confier à ces trois hommes pour le servir. — Marc 9:1—10; 14:32, 33; Luc 8:51.

      Bien que, comme Jésus, les chrétiens fassent preuve d’amour envers les hommes en général, ils ne témoignent l’amour qui découle de l’amitié qu’à ceux qui sont amis de Dieu. Cela est tout à fait juste, comme le montre bien cette question qui fut posée au roi Josaphat: “Fallait-​il porter secours au méchant, et aimerais-​tu ceux qui haïssent Jéhovah?” (II Chron. 19:2). Quiconque veut être ami du monde se constitue ennemi de Dieu. — Jacq. 4:4.

      De tous les exemples d’amitié entre humains rapportés dans les Écritures hébraïques, le plus remarquable est celui de David et Jonathan. Bien qu’il fût l’héritier naturel au trône de Saül, son père, Jonathan ne conçut pas de haine pour David et ne le considéra pas comme un rival, mais reconnut que la faveur divine reposait sur lui. C’est ainsi que “l’âme de Jonathan se lia à l’âme de David, et Jonathan se mit à l’aimer comme sa propre âme”. (I Sam. 18:1.) Quand Jonathan fut tué dans une bataille, David se lamenta sur la perte de son ami en disant: “Je suis dans l’angoisse pour toi, mon frère Jonathan, tu étais pour moi plein de charme. Ton amour était pour moi plus merveilleux que l’amour des femmes.” (II Sam. 1:26). Cette amitié fut possible parce que David et Jonathan firent passer la fidélité à Jéhovah Dieu avant toute autre chose.

  • Ami, II
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMI, II

      {Article non traduit.}

  • Ami de Dieu
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMI DE DIEU

      Entre autres bénédictions divines, Abraham eut le privilège et l’honneur d’être appelé “ami de Jéhovah”. Ce fut en raison de sa foi remarquable qu’il démontra on ne peut mieux en se montrant disposé à offrir en sacrifice son fils Isaac. — És. 41:8; II Chron. 20:7; Jacq. 2:21-23.

      Dans son illustration de l’intendant fidèle, Jésus Christ montra qu’en faisant un bon usage de nos “richesses injustes” nous avons la possibilité de devenir amis de Jéhovah Dieu et de son Fils, qui pourront nous recevoir “dans les demeures éternelles”. (Luc 16:1-13.) En fait, Jésus appela ses disciples ses amis, et ils étaient aussi les amis de son Père (Jean 15:13-15; 14:21). En Psaume 15:1-5, nous trouvons les conditions requises pour être l’hôte de la tente de Jéhovah, donc un de ses amis. En revanche, l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu (Jacq. 4:4; I Jean 2:15-17). L’humanité en général est éloignée de Dieu, en inimitié contre lui. Cependant, il est possible de se réconcilier avec lui, mais seulement par l’entremise de Jésus Christ et grâce au ministère de la réconciliation que Dieu a confié aux ambassadeurs de son Fils. À la fin, seuls les amis de Dieu recevront la vie éternelle. — II Cor. 5:18-20; Rév. 21:3, 4; Ps. 37:29.

  • Ami de l’époux
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMI DE L’ÉPOUX

      Dans les temps anciens, un homme d’entre les relations intimes du futur époux agissait comme son représentant légal et jouait un rôle très important dans la conclusion de son mariage. Parfois c’était lui qui arrangeait le mariage avec les parents de l’épouse, apportant au père le prix de l’épouse et offrant à celle-ci des présents. On considérait que c’était lui qui unissait l’époux et l’épouse. Le cortège nuptial se rendait dans la maison de l’époux ou de son père, où allait avoir lieu le festin de mariage. L’époux et l’épouse étaient alors réunis, et le mariage réalisé. Quand, au cours du festin, il entendait l’époux parler à l’épouse, l’ami était heureux, car il avait alors le sentiment d’avoir mené à bien sa mission. Jean le Baptiste, qui prépara la voie au Messie, présenta les premiers membres de “l’épouse” à Jésus Christ, le futur “époux”. — II Cor. 11:2; Éph. 5:22-27; Rév. 21:2, 9.

  • Ami (compagnon) du Roi
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMI (COMPAGNON) DU ROI

      Quand elle utilise cette expression, la Bible ne donne pas au mot ami ou compagnon une signification différente de celle qu’il a habituellement. Elle ne définit pas non plus les fonctions particulières de l’ami du roi, comme si cette expression était un titre officiel. Cependant, si l’on en juge d’après les coutumes d’autres pays, cette expression désignait peut-être un fonctionnaire de cour qui était le confident, l’ami et le compagnon personnel du roi à qui celui-ci confiait parfois l’exécution d’ordres confidentiels. — Gen. 26:26; voir aussi II Samuel 15:37; 16:17; I Rois 4:5.

  • Amittaï
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMITTAÏ

      {Article non traduit.}

  • Ammah
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMMAH

      {Article non traduit.}

  • Ammiel
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMMIEL

      {Article non traduit.}

  • Ammihud
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMMIHUD

      {Article non traduit.}

  • Amminadab
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMMINADAB

      {Article non traduit.}

  • Ammischaddaï
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMMISCHADDAÏ

      {Article non traduit.}

  • Ammizabad
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMMIZABAD

      {Article non traduit.}

  • Ammon
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMMON

      (parent).

      Fils de Lot et de sa fille cadette, ancêtre des Ammonites (Gen. 19:38). Comme sa sœur aînée, la fille cadette de Lot eut des relations avec son père pendant qu’ils habitaient une caverne dans une région montagneuse. Pour cela, les deux filles avaient auparavant fait boire une grande quantité de vin à leur père (Gen. 19:30-36). Sa mère avait donné à Ammon le nom de Ben-Ammi, qui signifiait littéralement “fils de mon peuple”, c’est-à-dire ‘fils de ma parenté’ et non pas d’étrangers comme les Sodomites. De toute évidence, ce nom avait un rapport avec l’inquiétude que sa sœur aînée avait exprimée en disant que ni l’une ni l’autre ne pourraient se marier avec un homme de leur peuple ou de leur parenté dans le pays où elles habitaient.

      “Ammon” est aussi utilisé en Psaume 83:7 pour désigner la nation formée par ses descendants. Toutefois, ces derniers sont habituellement appelés “fils d’Ammon”. Cette expression, qui signifie littéralement pour un Hébreu “fils de mon parent”, rappelait aux Israélites les liens de parenté qui existaient entre eux et les Ammonites, liens dont Jéhovah lui-​même tint compte. En effet, il ordonna à son peuple de ne pas molester les fils d’Ammon et de ne pas entrer en conflit avec eux parce qu’ils étaient fils de Lot, le neveu d’Abraham. — Deut. 2:19.

  • Ammonim
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMMONIM

      {Article non traduit.}

  • Ammonites
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMMONITES

      Descendants d’Ammon, le fils que Lot eut de la plus jeune de ses deux filles (Gen. 19:36-38). C’étaient des proches parents des Moabites, descendants de Moab, l’autre fils de Lot, avec qui ils sont souvent associés dans la Bible ainsi que dans l’histoire profane ancienne. La Bible nous apprend que les Ammonites avaient aussi des liens de parenté, mais moins étroits, avec les Israélites, ce qui est corroboré par le fait que la langue ammonite était un dialecte ou une variante de l’hébreu. Pourtant, à quelques exceptions près, les Ammonites manifestèrent une violente animosité envers la nation d’Israël.

      LEUR TERRITOIRE

      Sans doute par égard pour leur fidèle ancêtre Lot, Jéhovah Dieu permit aux Ammonites de prendre possession du territoire qu’occupaient auparavant les Réphaïm, un peuple de haute taille que les Ammonites appelaient Zamzummim (Deut. 2:17-21). Ce territoire, qui s’étendait à l’est du cours inférieur du Jourdain, touchait même, à une certaine époque, celui des Moabites sur le plateau à l’est de la mer Morte. Cependant, un certain temps avant l’entrée d’Israël en Canaan, les Amorites dépossédèrent les Ammonites d’une partie de leurs terres et les repoussèrent au nord et à l’est, enfonçant ainsi un coin entre eux et Moab (qui subit lui aussi la perte d’une portion considérable de son territoire) (Nomb. 21:26; Josué 12:2; Juges 11:13, 22). Après cela, les fils d’Ammon occupèrent généralement un territoire à l’est du cours supérieur du Jabboc, vers le désert (Nomb. 21:24; Josué 12:2). Ils établirent leur capitale à Rabbah (aujourd’hui Amman) sur le cours supérieur du Jabboc (Deut. 3:11). Des archéologues ont découvert d’anciens sites ammonites et des forts frontaliers dans cette région.

      Comme Dieu leur en avait donné l’ordre, les Israélites veillèrent à ne pas empiéter sur le territoire des Ammonites lorsqu’ils conquirent celui de leurs voisins, les Amorites (Deut. 2:37; Josué 13:8-10). Par conséquent, lorsque nous lisons en Josué 13:25 que la tribu de Gad reçut en héritage “la moitié du pays des fils d’Ammon”, il s’agit de toute évidence de la portion de territoire que les Amorites avaient déjà enlevée aux Ammonites et qui était vraisemblablement située entre le Jourdain et le haut Jabboc.

      CONFLITS AVEC ISRAËL

      Bien que les Ammonites se soient joints aux Moabites pour engager le cupide prophète Balaam afin qu’il maudisse Israël, ils n’entreprirent sur le moment aucune action militaire contre cette nation (Deut. 23:3, 4). Ce n’est que pendant le règne du roi Églon de Moab que les Ammonites et les Amalécites s’allièrent aux Moabites pour attaquer Israël et s’avancer à l’ouest jusqu’à Jéricho, sur la rive occidentale du Jourdain (Juges 3:12-14). Après que le juge Ehud eut repoussé les envahisseurs (vv. 3:26-30), les Ammonites ne constituèrent plus une menace majeure pour Israël jusqu’aux jours de Jephté. À cette époque, les Israélites ayant recommencé à servir les dieux des nations, il s’ensuivit une période de dix-huit ans d’oppression. Les Ammonites pressaient Israël à l’est, tandis que les Philistins les menaçaient à l’ouest. Les armées ammonites ne se contentèrent pas de terroriser les Israélites qui habitaient Galaad, mais elles firent aussi des incursions à l’ouest du Jourdain pour harceler les tribus de Benjamin, de Juda et d’Éphraïm (10:6-10). Enfin purifiés du faux culte, les Israélites se rassemblèrent sous l’autorité de Jephté et, après que ce dernier eut réfuté l’accusation des Ammonites qui prétendaient que les Israélites avaient usurpé leurs droits territoriaux, ils infligèrent aux Ammonites une sévère défaite. — 10:16 à 11:33; voir JEPHTÉ.

      D’après la Septante, un mois environ après que Saül eut été désigné pour devenir roi d’Israël, Nahasch, le roi d’Ammon, assiégea la ville de Jabesch en Galaad et demanda sa reddition, exigeant cruellement en échange de la paix que les hommes de Jabesch se laissent crever l’œil droit. Dès qu’il apprit la nouvelle du siège, Saül démontra ses qualités de roi. Il rassembla les troupes israélites, les disposa pour la bataille et vainquit les Ammonites (I Sam. 11:1-4, 11-15). Une déclaration ultérieure de Samuel révèle qu’en fin de compte ce fut la menace croissante des Ammonites sous l’autorité de Nahasch qui détermina les Israélites à demander un roi. — I Sam. 12:12.

      Durant le règne de David

      Les Ammonites furent également battus à plusieurs reprises par David qui leur prit des dépouilles ou leur imposa un tribut (I Chron. 18:11). II Samuel 8:11, 12 résume une partie des conquêtes de David, mais ce résumé n’est peut-être pas dans l’ordre chronologique, comparé aux récits qui le précèdent et qui le suivent. Ainsi, II Samuel 10:1, 2 laisse entendre que des rapports relativement paisibles existèrent entre Ammon et Israël durant le règne de David, jusqu’à la mort de Nahasch. Mais Hanum, le fils et successeur de Nahasch, irrita David en humiliant les messagers que ce dernier lui avait envoyés comme consolateurs. Lorsqu’ils se rendirent compte de la gravité de l’affront qu’ils lui avaient fait, les Ammonites engagèrent des mercenaires syriens et préparèrent une offensive contre Israël, mais Joab, le général israélite, et son frère Abischaï déjouèrent leurs manœuvres et les défirent. — II Sam. 10:1-14; I Chron. 19:6-15;

      Au printemps suivant, les troupes de David vinrent mettre le siège devant Rabbah, la capitale d’Ammon. Une tentative de sortie désespérée des Ammonites assiégés entraîna la mort d’Urie, le Hittite (II Sam. 11:1, 17, 24, 26, 27). C’est David qui acheva la conquête de la capitale ammonite. — II Sam. 12:26-29; voir RABBAH.

      La façon dont la Bible Segond et la version Darby traduisent II Samuel 12:31 laissa croire à certains que David fit cruellement scier, découper à coups de hache et brûler à mort les Ammonites vaincus. Toutefois, des traductions plus récentes (Dh, TOB, Os, MN) rendent le sens exact en montrant que les Ammonites furent condamnés à des travaux forcés qui consistaient à scier, à manier la hache et à faire des briques. Cette façon de comprendre le texte est justifiée par le fait qu’il est maintenant reconnu que le terme hébreu rendu par “four à briques” dans certaines traductions désigne en réalité un moule en bois dans lequel l’argile était modelée en forme de briques.

      Après la scission du royaume

      Les Ammonites reprirent leur indépendance vis-à-vis des rois davidiques et, durant le règne de Josaphat (936-​911 avant notre ère), ils déclenchèrent avec les Moabites et les habitants de la région montagneuse de Séir une offensive combinée contre Juda qui s’acheva par une défaite écrasante pour les alliés (II Chron. 20:1-4, 10-26). Les inscriptions de l’empereur assyrien Salmanasar III, qui régna au temps de Jéhu, roi d’Israël (905-​876 avant notre ère), indiquent que les armées de “Baasa, fils de Rehob, d’Ammon”, faisaient partie de la coalition de rois qui s’opposa à l’Assyrie lors de la bataille de Qarqar. Parmi les conspirateurs qui assassinèrent le roi Joas de Juda (898-​858), il y avait un serviteur ammonite du nom de Zabad (II Chron. 24:22, 26). Sous le puissant gouvernement d’Ozias (829-​777), Ammon dut de nouveau livrer le tribut à Juda (II Chron. 26:8), et Jotham, fils d’Ozias, renouvela cette imposition en exigeant des Ammonites cent talents d’argent, dix mille cors (environ 2 200 000 litres) de blé et dix mille d’orge (II Chron. 27:5). Si les Ammonites furent capables de payer cet énorme tribut pendant trois années consécutives, c’est probablement grâce à la situation favorable de leur territoire, le long d’une des principales routes commerciales qui allait d’Arabie à Damas, et grâce à la relative fertilité de la vallée de Jabboc, le blé et l’orge étant encore les principaux produits de cette région.

      De toute évidence, l’intervention accrue de la puissance assyrienne en Palestine durant le règne d’Achaz (761-​745), successeur de Jotham, permit aux Ammonites de se libérer de la domination judéenne, mais seulement pour passer sous celle de l’Assyrie. En effet, les annales de Tiglath-Piléser III indiquent que “Sanipu de Bît-Ammon [la maison d’Ammon]” payait un tribut à l’Assyrie, tout comme Achaz de Juda et Salamanu de Moab. Le prisme de Sennachérib, qui raconte son invasion de Juda au temps d’Ézéchias, nous révèle qu’Ammon apportait des présents à l’envahisseur assyrien. Quant à Ésar-Haddon, fils de Sennachérib et contemporain de Manassé, il inclut “Puduil, roi de Beth-Ammon”, parmi ceux qui procurèrent des matériaux pour la construction de la ville de Ninive.

      Il est probable qu’après la déportation des habitants du royaume septentrional d’Israël par Tiglath-Piléser et les rois assyriens qui lui succédèrent (II Rois 15:29; 17:6), les Ammonites occupèrent le territoire de la tribu de Gad pour lequel ils avaient combattu vainement contre Jephté (comparez avec Psaume 83:4-8). C’est pourquoi, dans le message prophétique qu’il adressa par l’intermédiaire de Jérémie, Jéhovah tança les Ammonites parce qu’ils s’étaient approprié l’héritage des Gadites et il les avertit de la désolation prochaine d’Ammon et de son dieu Malcam (Milcom) (Jér. 49:1-5). Mais les Ammonites allèrent plus loin encore en envoyant des bandes de maraudeurs harceler Juda sous le règne de Jéhoïakim, durant les dernières années du royaume judéen. — II Rois 24:2, 3.

      L’INVASION BABYLONIENNE

      Quand les Babyloniens conquirent Juda (607 avant notre ère), des Juifs s’enfuirent chez les fils d’Ammon, en Moab et en Édom, mais ils revinrent quand ils apprirent que Guédaliah avait été préposé sur le pays (Jér. 40:11, 12). Cependant, le roi ammonite Baalis conspira avec Ismaël, chef des forces militaires judéennes, pour assassiner Guédaliah (II Rois 25:23; Jér. 40:14; 41:1-3). Ensuite Ismaël se réfugia au pays d’Ammon. — Jér. 41:10-15.

      Ammon pouvait bien se réjouir de la chute de Jérusalem; le jour où Jéhovah devant ‘demander des comptes’ aux Ammonites circoncis arriva finalement à cause de leurs cœurs incirconcis (Jér. 9:25, 26; Ézéch. 25:1-10). Comme les prophéties de Jérémie, d’Ézéchiel et d’Amos l’avaient annoncé, les Ammonites commencèrent à boire la coupe de la colère de Jéhovah quand ils subirent l’épée, la famine, la peste et la dévastation de leur pays. — Jér. 25:17, 21; 27:1-8; Ézéch. 25:1-10; Amos 1:13-15.

      Ammon ne se soumit pas de bon gré au joug babylonien. C’est ce qu’indique le récit d’Ézéchiel qui nous montre le roi de Babylone (Nébucadnezzar arrêté au carrefour de deux chemin et recourant à la divination pour décider s’il va marcher contre Rabbah des fils d’Ammon ou contre Juda (Ézéch. 21:19-23, 28-32). Bien que, d’après le sort, Jérusalem fût la première à être attaquée par Nébucadnezzar, l’historien juif Josèphe relate que dans la cinquième année qui suivit la destruction de Jérusalem, Nébucadnezzar reprit le combat contre la basse Syrie, Ammon et Moab avant d’attaquer l’Égypte (Histoire ancienne des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, liv. X, chap. XI, par. 8). Les découvertes archéologiques fournissent la preuve que le pays d’Ammon est bien devenu “un lieu de repos pour le petit bétail” et Rabbah “un lieu de pâturage pour les chameaux”. (Ézéch. 25:5.) Elles ont révélé en effet que “la Transjordanie fut considérablement dépeuplée avant le milieu du sixième siècle avant notre ère et que le pays d’Ammon ne fut pratiquement plus habité par des sédentaires jusqu’au troisième siècle”. (The Interpreter’s Dictionary of the Bible, édition de 1962, t. I, p. 112.) Ainsi, les Orientaux, conducteurs de chameaux, purent prendre possession du pays et y dresser leurs tentes. — Ézéch. 25:4

      Il est probable que Cyrus, le conquérant de Babylone, permit aux exilés ammonites, comme à ceux des autres nations, de rentrer dans leur pays en accomplissement de Jérémie 49:6.

      MARIAGES AVEC LES ISRAÉLITES

      Après le retour des Juifs de l’exil (537), un Ammonite nommé Tobiah joua un rôle prépondérant parmi ceux qui tentèrent d’empêcher la reconstruction des murs de Jérusalem (Néh. 4:3, 7, 8). Malgré cela, quelque temps plus tard, il eut l’impudence d’utiliser une salle à manger à l’intérieur des murs du temple jusqu’à ce que Néhémie, indigné, jette dehors son mobilier (Néh. 13:4-8). En outre, beaucoup d’anciens exilés juifs avaient pris des femmes originaires d’Ammon, et d’autres pays. Mais ils furent sévèrement repris, si bien que la plupart décidèrent de renvoyer ces femmes étrangères. — Esdras 9:1, 2; 10:10-19, 44; Néh. 13:23-27.

      Après que Tobiah eut été expulsé de l’enceinte du temple, on lut au peuple et on appliqua la loi de Jéhovah consigné en Deutéronome 23:3-6, laquelle loi interdisait aux Ammonites et aux Moabites d’entrer dans la congrégation d’Israël (Néh. 13:1-3). On considère généralement que cette restriction, qui fut imposée environ mille ans plus tôt parce que les Ammonites et les Moabites avaient refusé d’aider les Israélites quand ceux-ci se dirigeaient vers la Terre promise, interdisait à ces peuples de devenir des membres à part entière de la nation d’Israël avec tous les droits et les privilèges qui s’y rattachaient. Mais cela ne signifiait pas nécessairement que des individus ammonites et moabites ne pouvaient pas se joindre aux Israélites ou résider parmi eux et, de ce fait, profiter des bénédictions divines dont jouissait le peuple de Dieu. Nous en avons pour preuves la présence de Zélec, l’Ammonite, parmi les hommes puissants de David (II Sam. 23:37) ainsi que le cas de Ruth la Moabite. — Ruth 1:4, 16-18

      En ce qui concerne Ruth, son mariage avec Boaz montre que les femmes de ces nations pouvaient être épousées par les Juifs si elles adoptaient le culte du vrai Dieu. Comme les termes “Ammonite” et “Moabite” sont au masculin dans le texte hébreu de Deutéronome 23:3-6, le Talmud juif soutient que seuls les Ammonites et les Moabites mâles étaient exclus d’Israël. Cependant, la fermeté avec laquelle Esdras enjoignit aux Juifs de renvoyer leurs épouses étrangères et l’attitude similaire de Néhémie, dont il est question plus haut, indiquent que les femmes ammonites et moabites ne pouvaient être admises au sein d’Israël que si elles adoptaient le vrai culte.

      Bien que des documents historiques, dont le livre apocryphe de I Maccabées (5:6), montrent qu’Ammon continua à être un territoire distinct jusqu’au deuxième siècle avant notre ère, au siècle suivant la région était englobée dans le royaume nabathéen et, au troisième siècle de notre ère, l’histoire ne fait plus mention des Ammonites en tant que peuple, ceux-ci ayant sans aucun doute été absorbés par les tribus arabes. Comme Sophonie l’avait prophétisé, les fils d’Ammon étaient devenus “comme Gomorrhe, (...) une solitude désolée”. — Soph. 2:8-10.

  • Amnistie
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMNISTIE

      En Esther 2:18, nous lisons qu’après avoir choisi Esther comme reine, Assuérus, le roi de Perse, fit un grand banquet en son honneur et qu’en cette occasion il accorda “une amnistie pour les districts juridictionnels” de son empire. Le terme hébreu utilisé ici, hanâḫâh, ne figure qu’une seule fois dans les Écritures. Il est traduit diversement par “relâche” (Li), ‘diminuer les impôts’ (Sy), “un jour férié” (Augrain) ou “un jour de repos”. (Jé.) Les commentateurs suggèrent que cette libération ou amnistie pouvait comprendre une réduction des tributs ou du service militaire, la libération de prisonniers ou encore une combinaison de ces choses.

      Ailleurs, les Écritures utilisent un autre mot hébreu (shemittâh) pour parler d’une remise de cette ou d’une interruption dans le travail (Deut. 15:1, 2, 9; 31:10; voir ANNÉE SABBATIQUE). En ce qui concerne la libération des prisonniers, il convient de noter que sous le règne de Xerxès le Grand, que l’on croit être l’Assuérus du livre d’Esther, il se produisit un certain nombre de révoltes. Une inscription trouvée à Persépolis et attribuée à Xerxès déclare: “Après que je fus devenu roi, certains de ces pays (...) se révoltèrent, mais j’écrasai ces nations (...) et je les ramenai à leur statut antérieur.” À n’en pas douter, la répression de ces insurrections fit des prisonniers politiques et, à l’occasion des fêtes en l’honneur du couronnement d’Esther, Assuérus a bien pu passer sur les accusations portées contre ces hommes et leur accorder une amnistie ou libération ‘comparez avec Matthieu 27:15). Toutefois, la nature exacte de cette amnistie reste indéterminée.

  • Amnon
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMNON

      (fidèle).

      Fils premier-né de David, né à Hébron, que lui donna Ahinoam, la Jizréelite (II Sam. 3:2; I Chron. 3:1). Amnon conçut un désir si passionné pour la belle Tamar, la soeur d’Absalom, qu’il languissait d’amour. Sur le conseil de son cousin Jonadab, il feignit d’être malade et persuada le roi David de lui envoyer Tamar pour qu’elle prépare “le pain de consolation” en sa présence. Il profita de l’occasion pour la violer, malgré ses supplications et ses efforts pour le raisonner. L’exemple d’Amnon montre bien à quel point l’amour érotique peut être égoïste, car une fois son désir satisfait, il fit chasser Tamar de chez lui comme quelqu’un qui lui répugnait, dont la seule présence lui donnait le sentiment d’être impur. — II Sam. 13:1-9.

      À la suite de cela, Absalom, le frère de Tamar, nourrit de la haine contre Amnon et, deux ans plus tard, au cours d’une fête organisée pour la tonte des moutons, il ordonna à ses serviteurs d’assassiner Amnon lorsqu’il serait mis “en gaieté par le vin”. (II Sam. 13:20-29.) Étant donné qu’Amnon, fils aîné de David, était l’héritier présomptif du trône, Absalom a pu penser que la mort de son frère l’avantagerait et augmenterait d’autant ses chances d’obtenir la royauté. Quoi qu’il en soit, cet événement marqua le début de la réalisation de la prophétie que Nathan avait prononcée après que David eut péché avec la femme d’Urie. — II Sam. 12:10; voir ABSALOM.

  • Amoc
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMOC

      {Article non traduit.}

  • Amon
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AMON

      (maître-ouvrier ou bâtisseur).

      1. Roi de Juda et fils du mauvais roi Manassé. Ayant commencé à régner à l’âge de vingt-deux ans (661 avant notre ère), il marcha dans la voie idolâtrique qu’avait suivie son père dans les premières années de son règne. Il ne fait aucun doute que les mauvaises conditions dont parle Sophonie 1:4 et 3:2-4 se développaient alors. Amon fut assassiné par ses propres serviteurs après deux ans de règne (659). Le “peuple du pays [ʽam hâʼârets]” mit à mort les conspirateurs, plaça son fils Josias sur le trône et ensevelit Amon “dans le jardin d’Uzza”. (II Rois 21:19-26; II Chron. 33:20-25.) Il figure dans la généalogie de Jésus. — Mat. 1:10.

      2. Dieu local de la ville de Thèbes ou No-Amon, qui fut élevé au rang de “roi des dieux” sous le nom d’Amon-Râ et dont le grand prêtre devint le chef de toutes les prêtrises égyptiennes. Le nom égyptien de ce dieu semble signifier “le caché”. Amon est généralement représenté sous la forme d’un homme portant une couronne surmontée de deux grandes plumes parallèles. Comme beaucoup d’autres divinités égyptiennes, on le voit souvent tenant dans sa main la croix ansée, le “signe de vie”. Amon, sa femme Mout et leur fils Khonsou formaient la trinité thébaine.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager