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Sauvegardés par la foi et l’espéranceLa Tour de Garde 1975 | 1er mai
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d’aboutir à une meilleure résurrection.” — Héb. 11:35.
24. Qu’est-ce que Jésus a pu endurer grâce à sa foi ?
24 C’est parce qu’il avait une foi inébranlable dans le pouvoir de Jéhovah de ressusciter et de récompenser ses serviteurs que Jésus Christ put rester parfaitement intègre. Songez un peu à tout ce qu’il a dû endurer. Il a été insulté, giflé, frappé à coups de poing, on lui a craché dessus, il a été fouetté et enfin cloué à un poteau, où il mourut comme un criminel de la pire espèce. Pourtant il ne chancela jamais ; il ne perdit jamais de vue la récompense. Quel exemple pour nous, nous permettant d’affermir notre foi ! Comme nous pouvons le lire dans Hébreux 12:2, 3, “en vue de la joie qui lui était proposée, il endura un poteau de supplice, méprisant la honte, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Oui, considérez-le bien, celui qui a enduré de tels propos hostiles de la part des pécheurs, ce qui était contre leurs propres intérêts, afin de ne pas vous lasser et de ne pas défaillir dans vos âmes”.
25. Quels bienfaits retire celui qui vit en sachant que tout ne finit pas avec cette vie ?
25 Non, tout ne finit pas avec cette vie. Si nous vivons conformément à cette espérance, nous rejetterons le mode de vie vain et vide de sens des gens matérialistes. Même la perspective de mourir ne pourra nous priver de la joie que nous procure la vie présente ni nous faire envisager l’avenir avec désespoir et incertitude. Grâce soit rendue à Dieu de ce qu’il a donné à ceux qui recherchent sincèrement la vérité d’avoir une espérance et une foi solides !
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Ayons un mode de vie satisfaisantLa Tour de Garde 1975 | 1er mai
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Ayons un mode de vie satisfaisant
1. Pourquoi des millions de gens ne retirent-ils pas une réelle satisfaction de la vie qu’ils mènent ?
DES millions d’habitants sur la terre mènent une vie qui ne leur procure aucune satisfaction véritable. Beaucoup sont esclaves de fausses doctrines religieuses concernant la mort et la condition des morts. D’autres cèdent au désespoir. Des millions de gens ont donc besoin d’être libérés, afin de mener une vie qui soit réellement satisfaisante. Considérez les exemples suivants :
2-4. Comment les croyances concernant les morts ont-elles affecté les membres des religions non chrétiennes ?
2 Des millions de personnes dans presque toute l’Asie et dans certaines régions d’Afrique croient qu’elles doivent vénérer leurs ancêtres. Devant des plaques commémorant leurs morts, elles brûlent de l’encens, prient, disposent des fleurs et offrent même des aliments. Pourquoi ? C’est qu’on leur a appris que cette vénération aide les morts à jouir d’une existence agréable dans l’autre vie et les empêche de devenir des esprits ennemis.
3 C’est surtout pour le deuil et l’enterrement que les survivants dépensent beaucoup d’argent pour aider leurs morts. Dans certains pays d’Orient, des maisons de papier et d’autres objets en papier d’une valeur de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers de francs sont brûlés pour aider l’esprit des morts.
4 La croyance au purgatoire est à la base de cette pratique. Les gens croient que lorsque quelqu’un meurt son esprit erre au purgatoire pendant deux années et qu’il a besoin d’être aidé pour entrer au ciel. Les offrandes d’articles fabriqués en papier sont destinées à montrer que le mort a mené une vie honnête et qu’il possède tout ce qu’il lui faut pour l’au-delà. Grâce à de tels efforts de leur part, bien des Orientaux pensent que l’esprit du mort sera libéré plus tôt du purgatoire.
5. Qu’ont fait de nombreux membres de la chrétienté dans l’espoir de réduire le temps qu’eux-mêmes ou ceux qu’ils aiment passeront au purgatoire ?
5 En va-t-il autrement au sein de la chrétienté ? Pas tellement ! Dans les pays catholiques, depuis des siècles les riches comme les pauvres versent des sommes plus ou moins importantes à l’Église dans l’espoir de réduire le temps que leurs chers disparus passeront au purgatoire. Pourtant, un tel lieu n’est même pas mentionné dans la Bible ! À propos de ces pratiques, Corliss Lamont écrit dans son livre L’illusion de l’immortalité (angl.) :
“Depuis le haut moyen âge, l’Église catholique a soutiré, rien que par la vente d’indulgences, des sommes énormes aussi bien aux riches qu’aux pauvres. Ces indulgences, accordées en échange d’argent, d’aumônes ou d’autres formes d’offrandes, sont censées épargner à l’âme du donateur ou à celle d’un parent ou d’un ami décédé le châtiment en entier ou en partie, qu’elle devait subir au purgatoire. (...) En Russie, l’Église orthodoxe a accumulé d’énormes richesses par des intercessions analogues en faveur des morts. Outre les ouvriers et les paysans dont le désir d’atténuer les rétributions divines a fourni à l’Église des revenus réguliers, bien des membres de la noblesse et de la bourgeoisie ont doté des monastères et des églises, à condition que des prières soient offertes quotidiennement pour leur âme.” — Pages 17, 18.
6. Que croient beaucoup de gens à propos de l’influence des morts sur les vivants ?
6 Une autre croyance très répandue est que les vivants ont besoin d’être sauvegardés des morts. Dans de nombreux pays d’Afrique, lorsqu’une famille est frappée par la maladie, qu’un enfant meurt, qu’une affaire fait faillite ou qu’un autre malheur survient, les gens courent consulter le sorcier. Le plus souvent, celui-ci leur dit qu’ils ont offusqué un membre décédé de leur famille. Il consulte l’oracle et prescrit certains sacrifices. Bien entendu, il faut payer grassement ses services, et par-dessus le marché, il reçoit la viande de l’animal offert en sacrifice !
7, 8. Que révèle la Bible sur la condition des morts ?
7 La vérité de la Parole de Dieu nous affranchit de ces mensonges. La Bible enseigne clairement que l’âme meurt et qu’il n’y a aucune existence consciente après la mort (Ézéch. 18:4, 20). Il n’y a donc aucune raison de craindre les morts, dont il est dit dans Ecclésiaste 9:6: “Leur amour et leur haine et leur jalousie ont déjà péri, et ils n’ont plus de portion, jusqu’à des temps indéfinis, dans tout ce qui doit se faire sous le soleil.”
8 Pour la même raison, les morts ne peuvent être secourus par les vivants. Ils sont retournés à la poussière inanimée (Gen. 3:19 ; Ps. 104:29). Étant sans vie et inconscients, ils ne peuvent se trouver dans un lieu de supplices permanents ou temporaires. Dans Romains 6:7, la Parole de Dieu déclare on ne peut plus clairement : “Celui qui est mort se trouve quitte de son péché.” Cela ne serait pas vrai si quelqu’un continuait d’être puni de ses péchés après sa mort. Bien loin d’être quitte, il serait toujours obligé de payer pour ses péchés.
9, 10. Que reconnaissent des théologiens de la chrétienté à propos de l’âme humaine, de l’enfer et du purgatoire ?
9 Les théologiens de la chrétienté savent ce que la Bible enseigne au sujet de la condition des morts. Dans leurs publications, ils admettent que les Écritures n’enseignent pas l’immortalité de l’âme humaine et que cette doctrine et d’autres encore viennent de la philosophie grecque païenne. Le professeur Douglas Holden a écrit : “La théologie chrétienne est tellement mêlée à la philosophie grecque qu’elle a produit des hommes qui sont pour neuf dixièmes de formation grecque, et un dixième de formation chrétienne.” (Death Shall Have no Dominion, p. 14). Quant au théologien Oscar Cullmann, il a dit au sujet de la doctrine de l’âme immortelle qu’elle est “un des plus graves malentendus concernant le christianisme”. — Immortalité de l’âme ou Résurrection des morts ?, p. 17
10 À propos des tourments éternels dans un enfer de feu, le périodique catholique Commonweal (15 janvier 1971, p. 370)
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