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L’évolution peut-elle résoudre les vrais problèmes de notre temps ?Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
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animal. (...) L’homme est un animal moral.
La nature morale de l’homme enferme les évolutionnistes dans un dilemme embarrassant. Ils affirment que l’homme a évolué à partir des animaux, mais disent néanmoins qu’il a des qualités morales que l’animal ne possède pas. D’où l’homme tient-il ses “attributs essentiels” ? Ils doivent bien venir de quelque part ! Un évolutionniste réputé avoua : “L’homme ne peut être un Melchisédek moral ‘sans généalogie’.”
Il y a quelques années, tentant de sortir de ce dilemme, Sir John Arthur Thompson, évolutionniste, reconnut : “À propos des choses qui concernent l’homme, l’évolutionniste retombe, trop souvent dans le créationnisme en s’efforçant de faire naître les facultés à partir du néant.” Les évolutionnistes feront l’impossible pour rejeter Dieu de toute explication de la nature morale de l’homme. L’auteur de Genèse africaine (angl.) illustre cela quand, parlant du “gardien des espèces”, il écrit :
“Qui est-il ? Nous ne le savons pas, et nous ne le saurons jamais. Il est une présence, c’est tout (...). Sa présence est attestée par tout ce qui a jamais existé et par tout ce qui viendra jamais à exister. Tout comme son commandement est indiscutable, son identité est inconnaissable. Mais sa préoccupation la plus ancienne est l’ordre.”
Cette expression “gardien des espèces” et beaucoup d’autres du même genre et aussi vagues ne sont-elles pas tout simplement des substituts de “Dieu” ? En refusant de reconnaître la main du Tout-Puissant dans la constitution physique et morale de l’homme, l’évolutionniste déifie sa propre théorie. Mais, comme nous l’avons vu, ce dieu des évolutionnistes est trompeur.
L’évolution n’a pas réussi à relever le défi que sont les vrais problèmes de notre temps, qu’ils soient d’ordre social, technique ou moral. Dans certains cas, elle en a créé ou elle a aggravé ceux qui existaient déjà. Mais que peut-on dire de la Bible : Vous aidera-t-elle réellement à résoudre les vrais problèmes de notre temps ?
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La Bible répond-elle aux questions sur la vie ?Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
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La Bible répond-elle aux questions sur la vie ?
EN EFFET, la Bible répond aux questions sur la vie et nous aide à résoudre les problèmes qu’elle pose. Comment ?
En tout premier lieu, elle nous fait connaître la source de la vie. Le psalmiste déclare : “Ô Jéhovah, (...) auprès de toi est la source de la vie.” (Ps. 36:5, 9, [6, 10]). Jéhovah Dieu donne la vie. Celui qui croit à la Bible n’est pas enfermé dans le dilemme des évolutionnistes. Il n’est pas non plus obligé de reconnaître que la vie vient toujours d’une source vivante tout en prétendant qu’à l’origine la vie est sortie du néant.
Celui qui croit à la Bible sait qui est à l’origine de l’harmonie et de la grande beauté visibles dans l’univers et sur la terre. Il sait que c’est Jéhovah, Dieu d’amour et bon, qui a fait les choses ainsi.
Pourquoi certains animaux sont carnassiers
Mais certains objecteront que l’harmonie et la beauté ne sont qu’imaginaires et non réelles. Par exemple, Bertrand Russel déclara un jour :
“Je ne vois pas où se trouvent cette prétendue ‘beauté’ et cette prétendue ‘harmonie’. Dans le règne animal, les animaux s’entretuent sans pitié.
Il est vrai que certains animaux en mangent d’autres. Mais contrairement aux hommes, ils ne tuent pas par sport ni au cours de guerres meurtrières. Ils tuent généralement pour se nourrir. Les lions affamés eux-mêmes ne se précipitent pas dans les troupeaux pour tuer “sans pitié”, ils ne prennent que ce dont ils ont besoin.
Il faut aussi se rappeler que la prétendue agressivité des animaux n’est pas aussi générale que le veut la croyance populaire. Dans un commentaire sur le livre Geographical Ecology, le périodique Scientific American (juillet 1973) disait.
“Dans la diversité des milieux naturels, le mélange des espèces est très grand. La lutte pour les moyens d’existence doit passer avant la compétition agressive ; les animaux n’ont certainement aucune raison de se combattre à moins qu’il ne s’agisse d’acquérir quelques ressources courantes. C’est la raison principale pour laquelle l’attitude agressive (...) est ‘loin d’être universelle dans le règne animal’.”
Les écologistes parlent de “l’équilibre de la nature”. Ils sont impressionnés par le cycle général de la vie, par son ordre et par sa continuation. Toutefois, cela ne signifie pas que chaque aspect de ce cycle est beau.
Par exemple, peu de gens nieront que le lion majestueux a une beauté évidente. Cependant, sa tanière peut dégager une odeur nauséabonde, et ses excréments ne sont guère “beaux”. De même, nous n’aimons peut-être pas voir un lion tuer un zèbre. Mais c’est ainsi qu’il se nourrit. De plus, il contribue à limiter le nombre des zèbres. Si ces derniers pouvaient se reproduire sans la moindre limitation, ils mourraient de toute façon, mais de faim. Cela serait-il “beau” ? Par conséquent, actuellement, en tuant des zèbres les lions participent à un cycle nécessaire.
Mais pourquoi disons-nous “actuellement” ?
Parce que c’est ce qu’indique la Bible. Le premier chapitre de la Genèse révèle quel genre de nourriture Dieu avait prévu pour les animaux à l’origine ; nous lisons : “Et à toute bête sauvage de la terre, et à toute créature volante des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi vie d’âme, j’ai donné toute végétation verte pour nourriture.” (Gen. 1:30). Au commencement, Dieu avait donc prévu la végétation, et non la chair, comme nourriture pour les animaux. N’est-il pas logique de penser que Dieu veillera à réaliser son dessein originel concernant les animaux ?
En réponse, lisons en quels termes la Bible décrit les conditions qui existeront bientôt dans l’ordre nouveau promis par Dieu :
“Et le loup résidera temporairement avec l’agneau mâle, et le léopard se couchera avec le chevreau, et le veau, et le jeune lion à crinière, et l’animal bien nourri, tous ensemble ; et un petit garçon sera leur conducteur. Et la vache et l’ourse paîtront ; ensemble se coucheront leurs petits. Et même le lion mangera de la paille comme le taureau. Et le nourrisson jouera sur le trou du cobra ; et sur la lucarne du serpent venimeux l’enfant sevré mettra sa main. On ne fera aucun mal et on ne causera aucun ravage dans toute ma montagne sainte, car la terre sera assurément remplie de la connaissance de Jéhovah comme les eaux couvrent la mer.” — És. 11:6-9.
Bien que cela puisse paraître difficile à croire pour beaucoup, il est de fait que même à notre époque des animaux généralement considérés comme des ennemis peuvent, dans certaines circonstances, se côtoyer paisiblement. En 1968, un fait de ce genre, ayant eu lieu à Bonn, en Allemagne, a été rapporté en ces termes dans le New York Times :
“La police bavaroise a rapporté qu’hier une lionne s’est couchée au milieu de moutons dans une prairie surplombant l’Inn, près de Mühldorf.
“L’animal, qui s’était échappé d’un cirque ambulant, a gambadé au milieu des moutons en semblant prendre plaisir à bondir par-dessus leurs dos. Les employés du cirque ont laissé la lionne se reposer un moment au milieu des moutons avant de la ramener dans sa cage.”
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