plus de bébés naissent par césarienne”, et ceci malgré les avertissements répétés des autorités médicales contre cette mode qui se répand. En 1975, 10,4 pour cent des enfants venaient au monde par cette méthode; cette proportion est passée à 17 pour cent en 1980 et tourne autour de 20 pour cent à l’heure actuelle. Selon le docteur Norbert Gleicher, auteur d’un récent article dans le JAMA (Journal de l’Association des médecins américains), environ un tiers de ces opérations ne sont pratiquées que parce que la femme a déjà eu un enfant par cette méthode. Mais, pour lui, l’axiome selon lequel il faut pratiquer une césarienne (pour les naissances qui suivent après une telle opération) est dépassé; il précise que “60 pour cent des femmes opteraient pour la méthode naturelle si on leur en donnait la possibilité”. Ce médecin recommande aussi qu’on fasse une enquête dans les hôpitaux où cette opération est trop souvent pratiquée.

Des images des cellules vivantes

● Reprenant un article paru dans le périodique Science, l’International Herald Tribune, quotidien de langue anglaise édité à Paris, explique qu’il est maintenant devenu possible d’observer une cellule vivante grâce à un appareil utilisant un flash à rayons X de grande longueur d’onde. Les premiers travaux ont porté sur l’observation de plaquettes sanguines. Ces rayons tuent la cellule observée, mais “révèlent aussi des détails qu’on n’avait pas remarqués auparavant sur des plaquettes fixes ou séchées. (...) Les plaquettes sanguines ont été choisies pour ces premières observations à cause du grand rôle qu’elles jouent dans la guérison et sans doute aussi dans l’athérosclérose”.

Pénurie de bébés

● Selon le Daily Telegraph de Londres, “l’année dernière le nombre de bébés susceptibles d’être adoptés a diminué de plus de 160 000 à cause de l’avortement, ce qui réduit leur nombre à presque rien. (...) Les couples sans enfant doivent maintenant attendre des années s’ils veulent en adopter un; de plus, dans la majorité des cas, ce ne sera pas un nouveau-né”. Pour aggraver encore la situation, de plus en plus de femmes non mariées gardent leurs enfants plutôt que de les donner à adopter. L’article conclut: “Devant cette pénurie, on ne pourra éviter, à moins que la loi ne l’interdise, que ne se développe la maternité par procuration qui exercera un attrait de plus en plus grand sur les couples qui désespèrent d’avoir un enfant.”

Plus dangereuse que la rage

● Le quotidien français La Montagne attire l’attention de ses lecteurs sur une maladie qui “tue beaucoup plus souvent que la rage”, l’échinococcose. “Caresser simplement son chien ou toucher un cadavre de renard et porter ensuite la main à la bouche, manger des myrtilles et des fraises des bois, ces gestes peuvent être suffisants pour attraper la redoutable échinococcose. Les œufs invisibles de ce ténia (...) peuvent — par léchage — se retrouver sur leur pelage ou se répandre dans la nature par l’intermédiaire des déjections.” Selon le professeur Houin, spécialiste en parasitologie de la faculté de médecine de Créteil, près de Paris, il conviendrait de pratiquer régulièrement des examens sanguins dans les régions infestées. Parmi celles-ci on trouve le nord du Canada, le nord de la Suisse et, pour la France, la Lorraine, le Jura, la Savoie et le Massif central. La présence de l’échinococcose dans ces régions serait due, selon l’article, “à la présence très localisée dans ces régions d’une espèce spécifique de rongeur, le campagnol terrestre”. Le professeur Houin conseille aussi de “vermifuger tous les deux mois environ les chiens vagabonds (...). [Il] dénonce aussi cette mauvaise habitude de ‘faire manger les chiens dans les assiettes’”.

Sauvez les grenouilles!

● “Ne consommez plus de cuisses de grenouilles en provenance du Bangladesh, de l’Inde ou de l’Indonésie!” Cet appel, c’est le W.W.F., organisme luttant pour la protection de la nature, qui le lance aux propriétaires de restaurants et d’hôtels du monde entier, dans le souci de préserver le meilleur moyen de lutte contre les insectes des pays mentionnés. Rien qu’au Bangladesh, on a exporté 70 millions de grenouilles en 1983. Mais, selon le W.W.F., ces mêmes batraciens auraient mangé quotidiennement 100 tonnes d’insectes, notamment des moustiques porteurs de malaria. Ainsi, là où les grenouilles disparaissent, les moustiques prolifèrent. Mme Élisabeth Kemf, rédactrice en chef d’une publication éditée par le W.W.F., ajoute: “Au Bangladesh, le coût des importations de pesticides [pour lutter contre les insectes] dépasse largement les revenus tirés” de l’exportation des grenouilles.

Qui cause?

● “Dans une discussion, la femme pose 70 pour cent des questions et l’homme interrompt la conversation dans 96 pour cent des cas.” C’est ainsi que le périodique en anglais Science 85 résume certains travaux sur la conversation entre personnes de sexe opposé. Il convient aussi de noter que l’homme fait preuve de plus de retenue lorsqu’il discute avec une femme dont il a fait la connaissance depuis peu. Lorsqu’il s’agit d’entamer la conversation avec quelqu’un de l’autre sexe, l’homme y arrive 27 fois sur 28; la femme a moins de succès, avec 17 réussites seulement sur 29 essais. L’article tire la conclusion suivante: “Pour entamer ou couper la conversation, l’homme (...) se taille la part du lion.”

Le retour des ânes

● Dans la ville d’Itu, au Brésil, on a inauguré le nouveau parc d’expositions par une vente de 160 ânes; ces enchères ont rapporté 650 millions de cruzeiros [environ 2,17 millions de francs français]. La plus haute enchère a été pour un certain Pega, qui a atteint la somme de 24 millions de cruzeiros [environ 80 000 francs français]. L’âne revient à la mode au Brésil. Il coûte moins cher qu’un tracteur et dure plus longtemps; il peut travailler sur des pentes abruptes et assouplir la terre avec ses sabots lorsqu’il tire la charrue. De plus, le prix du pétrole en constante augmentation le rend attractif sur le plan économique. La plupart des animaux offerts lors de la vente aux enchères citée plus haut serviront à des fins de reproduction.

“Tuée à cause de son walkman”

● Le quotidien luxembourgeois Tageblatt relate la mort d’“une athlète suédoise de 19 ans (...) tuée par un train alors qu’elle faisait du jogging en écoutant son walkman. Anita Sundberg, spécialiste des courses de fond, n’a pas entendu arriver le train alors qu’elle franchissait un passage à niveau non gardé près de Solleftea, dans le nord de la Suède. Près du corps déchiqueté, les policiers ont retrouvé son magnétophone portatif dont le volume était réglé au maximum. ‘Elle n’avait aucune chance de pouvoir entendre le train’, a expliqué un policier”.

Comment éviter les problèmes avec le sang

● Selon M. Ronald Gilcher, directeur de l’Institut du sang de l’Oklahoma, “trop de gens des deux catégories [les malades et les médecins] pensent que transfuser une personne avec son propre sang est une thérapeutique sûre. Les transfusions de sang autologues ne sont pas sans risques”. Le docteur Robert Mendelsohn, célèbre parce qu’il remet souvent en cause des thérapeutiques communément acceptées, rejoint son confrère pour dénoncer le danger des transfusions; il préconise aussi une méthode pour essayer de les éviter: “La plupart des banques de sang ne posent sans doute pas de questions assez précises qui permettraient d’éliminer les donneurs indésirables; de plus, la plupart des donneurs ne sont pas disposés à sortir du circuit en disant totalement la vérité. Je vais vous redonner une méthode éprouvée: Si votre docteur vous dit que vous avez besoin d’une transfusion de sang, essayez de vous faire passer pour un Témoin de Jéhovah.” En dehors du fait qu’il s’agirait là d’une tromperie, on peut constater que ce médecin reconnaît à sa façon le bien-fondé de la position des Témoins de Jéhovah vis-à-vis du sang.

‘Pour aider les parents à rester à l’écoute’

“Écoutez le grand Enseignant” est un livre exceptionnel tant pour les parents que pour les enfants. Son contenu est conçu de façon à ce que vous posiez des questions à vos enfants. De leur côté, les enfants se sentent concernés et sont amenés à réfléchir. Enfin, chose importante, l’ouvrage vous aide à discerner ce que vos enfants ressentent réellement.

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