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BrasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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signifie briser sa puissance (Job 38:15; Ps. 10:15; Jér. 48:25). Par l’entremise de Jésus Christ, revêtu d’autorité et de force, qui agit en tant que Juge et Exécuteur de ses décision, Jéhovah manifeste sa puissance représentée par son “bras”. — És. 53:1; Jean 12:37, 38.
La Bible dit qu’on ne peut compter sur le bras de chair, qui représente la force humaine, et qu’il trahit celui qui met sa confiance en lui. Jéhovah avertit son peuple que s’il s’appuie sur le bras humain, il sera déçu et ira au malheur (II Chron. 32:8; Jér. 17:5). Il brisera le bras des méchants qui, selon la Bible, oppriment leurs victimes. — Job 35:9; 38:15; Ps. 10:15.
Dans l’image que le roi Nébucadnezzar vit en rêve, la poitrine et les bras d’argent représentent le royaume médo-perse qui succéda à Babylone, la tête d’or, comme puissance mondiale. — Dan. 2:32, 39.
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BraseroAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BRASERO
En général, instrument de chauffage qui consiste en un réceptacle en forme de bassin sur pieds, conçu pour recevoir du charbon ou des braises. On pense que le mot hébreu (ʼâḫ) rendu par “brasero” a une origine égyptienne, ce qui laisse entendre que le brasier était une invention des Égyptiens. — Jér. 36:22, 23.
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BrasseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BRASSE
Mesure de profondeur que l’on évalue généralement à quatre coudées (env. 1,80 mètre), soit approximativement la longueur des bras étendus d’un homme. — Actes 27:28.
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BrebisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BREBIS
Un des animaux les plus importants dans les sociétés pastorales (Gen. 24:35; 26:14). Les brebis sont des ruminants. Dans la Palestine ancienne, la variété la plus répandue était peut-être, comme aujourd’hui, la brebis à large queue, une queue constituée essentiellement de graisse et qui pèse généralement quelque cinq kilogrammes ou plus (comparez avec Exode 29:22; Lévitique 3:9). Les brebis étaient habituellement blanches (Cant. 6:6), mais certaines étaient aussi de couleur brune ou pie (Gen. 30:32). Dans les sociétés pastorales, les hommes très riches, comme Job, possédaient des milliers de brebis (Job 1:3, 16; 42:12). Il est probable que les Israélites gardaient aussi quelques agneaux comme animaux familiers. — II Sam. 12:3; Jér. 11:19.
Privés de leurs bergers, les brebis sont faibles et craintives. Elles se perdent et se dispersent facilement, si bien qu’elles sont à la merci de leurs ennemis (Nomb. 27:16, 17; Jér. 23:4; Ézéch. 34:5, 6, 8; Michée 5:8). Elles se laissent conduire facilement et suivent fidèlement leur berger. Elles apprennent à reconnaître sa voix et à n’obéir qu’à lui seul. — Jean 10:2-5; voir BERGER.
Parmi les régions qui, dans le passé, étaient favorables à l’élevage des brebis, citons le Négueb (I Sam. 15:7, 9), Haran (Gen. 29:2-4), le pays de Madian (Ex. 2:16), la région montagneuse de Juda, là où se trouvait la ville de Carmel (I Sam. 25:2), le pays d’Uz (Job 1:1, 3), Basan et Galaad. — Deut. 32:14; Michée 7:14.
Les Hébreux, comme les autres peuples du Proche-Orient, tiraient beaucoup de choses des brebis. Ils faisaient des récipients à partir des cornes de béliers dont ils se servaient aussi comme trompes (Josué 6:4-6, 8, 13; I Sam. 16:1). Les peaux de moutons leur servaient parfois de vêtements (Héb. 11:37), et ils utilisèrent des peaux de béliers teintes en rouge pour la construction du tabernacle (Ex. 26:14). La laine des brebis était probablement la fibre la plus couramment employée pour fabriquer des vêtements (Job 31:20; Prov. 27:26). Les brebis étaient aussi un important moyen d’échange (Ézéch. 27:21), et elles servaient même à payer le tribut (II Rois 3:4; II Chron. 17:11). Les Hébreux se nourrissaient du lait et de la viande de brebis (Deut. 14:4; 32:14; II Sam. 17:29; És. 7:21, 22). Les rois, les gouverneurs et d’autres hommes consommaient régulièrement de la viande de mouton et d’agneau dont ils se régalaient. — I Sam. 8:17; I Rois 4:22, 23; Néh. 5:18; Amos 6:4.
On attendait avec impatience le moment de la tonte des brebis, car on la considérait un peu comme une moisson. L’événement s’accompagnait de festins et de réjouissances. — I Sam. 25:2, 11, 36; II Sam. 13:23, 24, 28.
Les brebis furent offertes en sacrifice dès les temps les plus reculés (Gen. 4:2, 4; 22:7, 8, 13; Job 42:8). Sous la Loi, tous les agneaux mâles premiers-nés devaient être offerts en sacrifice, mais pas avant l’âge de huit jours. Pour racheter le premier-né mâle de l’âne, il fallait offrir un mouton (Ex. 34:19, 20; Lév. 22:27). On présentait des béliers comme offrandes de culpabilité (Lév. 5:15, 16, 18; 6:6), comme holocaustes (Lév. 9:3; 16:3; 23:12) et comme sacrifices de communion (Lév. 9:4). C’est également un bélier qui servit de sacrifice d’installation pour la prêtrise aaronique (Ex. 29:22; Lév. 8:22-28). L’holocauste constant, qui était offert chaque jour consistait en deux béliers d’un an (Ex. 29:38-42). Outre l’holocauste constant, les Hébreux offraient en sacrifice des béliers et des agneaux mâles au début de chaque mois et à l’occasion des fêtes annuelles (Nomb. 28:11, 17-19, 26, 27; 29:1-38). Le bélier était un élément si important dans les sacrifices offerts par Israël que le prophète Samuel utilisa l’expression “la graisse des béliers” comme synonyme de “sacrifice”. (I Sam. 15:22.) Mais on pouvait parfois présenter des agnelles comme sacrifices de communion (Lév. 4:32; Nomb. 6:14) et comme offrandes de culpabilité. — Lév. 5:6.
SENS PROPHÉTIQUE ET FIGURÉ
Les Écritures emploient souvent les “brebis” comme une image du peuple de Jéhovah innocent, sans défense et parfois même maltraité (II Sam. 24:17; Ps. 44:11, 22; 95:7; 119:176; Mat. 10:6, 16; Jean 21:16, 17; Rom. 8:36). Sous la direction de bergers ou chefs infidèles, les Israélites, les brebis de Dieu, endurèrent de grandes souffrances (Ézéch. 34:3-5). En revanche, Jésus prend bien soin des brebis qui le suivent, qu’il s’agisse du “petit troupeau” ou des “autres brebis”. — Luc 12:32; Jean 10:4, 14, 16; Rév. 7:16, 17.
Les “béliers” représentent parfois des individus notamment les chefs tyranniques d’une nation qui sont destinés à la destruction (Jér. 51:40; Ézéch. 39:18). En Ézéchiel 34:17-22, les béliers, les boucs et les brebis dodues symbolisent les chefs d’Israël infidèles qui s’appropriaient la meilleure part et souillaient ce qu’ils laissaient aux brebis faibles et malades, c’est-à-dire au peuple qu’ils opprimaient, exploitaient et bousculaient. Quant à Jésus, il compare à des brebis ceux qui se montrent bons envers le plus petit de ses frères, et à des chèvres ceux qui refusent d’agir ainsi. — Mat. 25:31-45.
La Bible parlait prophétiquement de Jésus Christ comme d’un mouton mené à l’abattage et comme d’une brebis qui reste muette devant ses tondeurs (És. 53:7; Actes 8:32, 35; comparez avec I Pierre 2:23). Jean le Baptiste l’identifia à “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”, et dans le livre de la Révélation, le Fils de Dieu est appelé plusieurs fois l’“Agneau”. — Jean 1:29; Rév. 5:6; 6:16; 7:14, 17; 14:1; 17:14; 19:7.
La Puissance mondiale médo-perse fut symbolisée par un bélier ayant deux cornes inégales. La plus grande représentait selon toute apparence la supériorité des rois perses (Dan. 8:3-7, 20). En Révélation 13:11, la bête sauvage qui monte de la terre est décrite avec deux cornes comme celles d’un agneau, ce qui lui donne une apparence inoffensive. Pareillement, Jésus parla des faux prophètes comme de loups en vêtements de brebis qui, bien qu’apparemment inoffensifs, sont très dangereux. — Mat. 7:15.
LE MOUFLON
Le mot hébreu tôʼ (une forme de teʼô) est diversement traduit par “bœuf sauvage” (Da), “antilope” (Jé) et “cerf”. (Sy.) Toutefois, un lexique hébreu et araméen, celui de Koehler et Baumgartner, indique qu’il peut être rendu par “mouflon”. C’est ainsi qu’il est traduit en Ésaïe 51:20 (MN) où il est question de la capture de cet animal dans un filet.
Le mouflon se distingue de la brebis domestique par son pelage qui est plutôt un poil grossier que de la laine. Aujourd’hui, le mouflon que l’on trouve le plus près de la Palestine est celui dit d’Arménie que l’on rencontre dans les montagnes d’Asie Mineure et de l’est de l’Iran. Le mâle de cette espèce mesure moins d’un mètre au garrot.
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BrideAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BRIDE
Partie du harnais d’un cheval, qui sert à le conduire et comprend la monture, le mors et les rennes, et parfois d’autres pièces.
Dans la Bible, ce mot est généralement utilisé au figuré ou pour illustrer un propos. Par exemple, un psalmiste a dit: “Ne devenez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence, dont la fougue doit être domptée par la bride ou par la longe.” (Ps. 32:9). Les hommes devraient être différents des animaux dépourvus de raison, qui sont incapables de se diriger convenablement eux-mêmes. Toutefois, de même que ces bêtes doivent être corrigées avec le fouet et la bride, pareillement, le bâton peut assouplir l’homme stupide. — Prov. 26:3.
Jacques, le demi-frère de Jésus, donne des conseils sur le bon usage de la langue et compare la maîtrise de cet organe à la bride. Quiconque est capable de se dominer grâce à la mise en pratique des principes bibliques et qui sait, par conséquent, maîtriser sa langue, celui-là a la maîtrise du corps tout entier (Jacq. 3:2, 3). Celui qui prétend adorer Dieu doit obligatoirement tenir sa langue en bride, autrement le culte d’un tel homme est futile. — Jacq. 1:26.
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Brillant (Le)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BRILLANT (LE)
Terme évocateur appliqué au “roi de Babylone”. (És. 14:4, 12.) L’expression hébraïque traduite ici par “brillant” (MN, Os, Dh) vient d’une racine qui signifie “briller”. La traduction “Lucifer” (Li) est celle de la Vulgate latine.
L’Écriture montre “le brillant” disant dans son cœur: “Au-dessus des étoiles de Dieu j’élèverai mon trône, et je m’assiérai sur la montagne de réunion.” (És. 14:13). La Bible identifie le mon Sion à la “montagne de réunion”. (Voir MONTAGNE DE RÉUNION.) Puisque les étoiles peuvent servir à désigner des rois (Nomb. 24:17; Rév. 22:16), les “étoiles de Dieu” doivent être les rois de la dynastie davidique qui régnaient sur le mont Sion. Le “roi de Babylone” (ou la dynastie des rois babyloniens) révéla son ambition d’élever son trône “au-dessus des étoiles de Dieu” lorsqu’il voulut réduire les rois de la lignée de David à l’état de simples vassaux et que, finalement, il les détrôna. Tout comme les étoiles sont des sources de lumière, de même le “roi de Babylone” brillait de façon éclatante dans le monde antique et pouvait être appelé “le brillant”.
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BriqueAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BRIQUE
Généralement, matériau de construction fait de boue ou d’argile durcie. Depuis les temps les plus anciens, on a beaucoup employé la brique dans les pays bibliques. Les bâtisseurs de l’antique Babel ne trouvèrent aucune pierre sur les lieux du site choisi pour l’édification de leur ville, aussi utilisèrent-ils des briques au lieu de pierres, et le bitume leur servit de mortier. Il semble que ces briques étaient séchées au four, autrement dit elles étaient durcies “par une opération de cuisson”. (Gen. 11:3.) Dans l’ancienne Égypte, les Israélites réduits à l’esclavage travaillaient à la confection des briques. Leur tâche était rendue plus pénible, car on les obligeait à aller eux-mêmes ramasser la paille tout en exigeant qu’ils produisent la même quantité de briques (Ex. 5:7-19). En Terre promise, les Israélites continuèrent à employer la brique pour la construction, bien que la pierre semble avoir eu la préférence (És. 9:10). Si la pierre abonde dans les collines de Palestine, il n’en va pas de même dans d’autres régions, où il est rare de trouver un matériau de bonne qualité. Ainsi, dans les plaines, on a employé des briques non seulement pour la construction des murs, mais aussi pour celle des habitations de certaines villes comme Jéricho et Ézion-Guéber. Aux temps modernes, dans quelques régions de Syrie et en Palestine, les maisons ont été construites en partie de pierres taillées et en partie de briques cuites au soleil, les pierres taillées servant à l’édification des murs les plus exposés aux intempéries de l’hiver.
Dans les briqueteries, après que l’on avait débarrassé la boue ou l’argile des substances étrangères, on la mélangeait généralement à de la paille finement hachée ou à d’autres végétaux.
À ce mélange boue ou argile et paille, on ajoutait une certaine quantité d’eau; on foulait aux pieds cette terre détrempée et on la façonnait à la main dans des moules en bois (comparez avec Nahum 3:14). Pour faciliter le démoulage, les quatre côtés du moule étaient probablement tapissés de terre sèche, comme cela se fait aujourd’hui. Quand la brique était encore humide, on la marquait souvent au coin du monarque régnant. (Des briques portant la marque du roi Nébucadnezzar ont subsisté jusqu’à nos jours dans des maisons paysannes, près de l’antique Babylone.) Les briques étaient ensuite séchées au soleil ou au four.
L’utilisation très répandue de briques séchées au soleil explique pourquoi les sites d’anciennes villes sont restés cachés pendant des siècles. Des tells qui offrent une grande ressemblance avec le sol environnant se sont formés à la suite de l’effritement des briques des villes antérieures. En Palestine et en Syrie, ces tells se composent souvent des ruines de plusieurs villes.
[Illustration, page 225]
Confection de briques séchées au soleil près du Tigre.
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BrocheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BROCHE
Agrafe ornementée faite de métal et composée d’une épingle ou tige servant à attacher l’objet sur un vêtement. Dans les temps anciens, les hommes comme les femmes portaient des broches, tels les Grecs et les Romains. La broche romaine ou fibula consistait parfois en une pièce de métal incurvée munie d’un crochet à une extrémité et d’une tige à l’autre, un peu comme une épingle de sûreté. La broche était non seulement une parure, mais elle avait aussi son utilité pour attacher une écharpe ou pour fermer un manteau. Les broches anciennes étaient de bronze, de fer, d’or et d’argent. Les découvertes archéologiques ont permis d’établir qu’elles furent très tôt en usage en Palestine; citons entre autres les broches en forme d’arc mises au jour à Tell el-Nasbéh.
Quand les Israélites se virent accorder le privilège de contribuer à la construction du tabernacle, hommes et femmes apportèrent des ornement divers, y compris des “broches” ou “boucles”. (Ex. 35:21, 22.) Ces broches étaient, de toute évidence, des sortes de crochets ornementés, car le même mot hébreu (ḫâḫ) est rendu ailleurs par “crochet(s)”. — II Rois 19:28; Ézéch. 29:4.
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