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La formation d’un œufRéveillez-vous ! 1971 | 8 mai
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directement dans son intestin. Cependant, la nourriture ne lui fournit pas cette substance aussi rapidement que l’exige la formation de la coquille.
Elle dispose toutefois d’une autre source de cette substance indispensable : ses “os médullaires” situés à l’intérieur des autres os. Les poules trop jeunes ou trop vieilles pour pondre, ainsi que les coqs, ne possèdent pas ces os secondaires. La poule pondeuse dont la nourriture est très pauvre en calcium peut utiliser jusqu’à dix pour cent du calcium de ses os en un seul jour. Cependant, elle ne peut continuer d’épuiser le calcium de son organisme à une telle cadence. Par conséquent, si sa nourriture reste pauvre en cette substance, elle compense cette pénurie en pondant des œufs avec une coquille plus mince. Si la pénurie persiste, elle cesse de pondre complètement plutôt que de pondre des œufs sans coquille. Qui a appris à la poule à emmagasiner du calcium dans ses os afin d’en avoir assez pour fabriquer des coquilles ?
Il est intéressant de suivre ainsi le développement d’un œuf de poule. Ce processus témoigne de la même sagesse et de la même intelligence que d’innombrables autres merveilles de la création visible. Ces prodiges prouvent l’existence d’un Créateur tout-puissant, parfait en sagesse dont la Bible révèle le nom : Jéhovah Dieu.
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Comment le chameau résiste à la chaleurRéveillez-vous ! 1971 | 8 mai
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Comment le chameau résiste à la chaleur
M. Knut Schmidt-Nielson, professeur de physiologie, a effectué dernièrement, dans le Sahara, une étude du chameau d’Afrique ou dromadaire. Les résultats de cette étude révèlent comment cet animal, si merveilleusement conçu par le Créateur, est à même de résister à la chaleur intense qui règne dans son milieu naturel. Voici ce qu’écrit ce physiologiste :
“Dans la chaleur brûlante du désert, un objet inanimé, tel qu’un rocher, peut atteindre une température d’environ 65 degrés. Tout comme l’homme, le chameau transpire, ce qui lui permet de maintenir une température intérieure tolérable. Cependant, tandis que la température de l’homme reste à peu près inchangée à mesure que la chaleur ambiante augmente, celle du chameau monte lentement jusqu’à atteindre une quarantaine de degrés. Pendant que sa température monte, le chameau transpire très peu. Ce n’est que lorsqu’elle atteint 40 degrés qu’il transpire abondamment. La température élevée du chameau diminue l’absorption de chaleur par son corps, car celle-ci est fonction de la différence entre la température ambiante et celle du corps.
“Autre phénomène qui aide le chameau à résister à la chaleur : pendant la nuit fraîche du désert, sa température tombe au-dessous de la normale, si bien qu’à l’aube elle n’est plus que de 34 degrés. C’est ainsi qu’une grande partie de la journée s’écoule avant qu’elle n’atteigne de nouveau 40 degrés. Par conséquent, le chameau transpire peu en dehors des heures les plus chaudes de la journée, tandis qu’un homme dans le même milieu transpire de façon constante depuis l’aube jusqu’au coucher du soleil. (...)
“Le pelage du chameau constitue un bon isolant thermique. Même pendant l’été, quand l’animal perd beaucoup de ses poils, il en conserve une couche de plusieurs centimètres d’épaisseur sur son dos qui reçoit toute la force des rayons solaires. Après avoir tondu l’un de nos chameaux, nous avons constaté que celui-ci produisait 60 pour cent de transpiration de plus que le chameau non tondu. (...)
“La bosse du chameau l’aide aussi, de façon indirecte, à résister à la chaleur. Presque tous les mammifères possèdent une réserve de nourriture sous forme de graisse, mais chez la plupart d’entre eux cette graisse est répartie de façon uniforme sur l’ensemble du corps, immédiatement en dessous de la peau. Puisque toute la graisse du chameau est concentrée dans sa bosse, l’animal est dépourvu de cette couche isolante entre le corps et la peau où le refroidissement par évaporation a lieu. L’absence d’isolation permet donc au chameau de dégager la chaleur corporelle, tandis que sa laine isolante ralentit la pénétration de la chaleur ambiante.”
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