ou les spectacles de variétés auxquels vous assistez ne représentent qu’un moyen de vous détendre, ils constituent une bonne chose, car tout le monde a besoin de détente. Mais est-​ce toujours de la détente que l’on ressent après un spectacle? Si votre équipe préférée n’a pas gagné, êtes-​vous déçu ou irritable? Avez-​vous du mal à trouver le sommeil après avoir été tenu en haleine jusqu’à une heure avancée de la nuit par un film d’action? Vous arrive-​t-​il, après avoir suivi tout un programme, de le juger stupide?

Êtes-​vous le maître de vos distractions ou bien leur esclave? Est-​ce vraiment parce que vous éprouvez le besoin de vous détendre après un dur travail que vous regardez tel ou tel spectacle ou bien simplement parce qu’il constitue un moyen facile de tuer le temps sans avoir à réfléchir ni à fournir le moindre effort?

Quelle part accordez-​vous aux conversations en famille? Dans certains foyers, chacun est tenu d’observer un silence religieux quand le poste de télévision est allumé. Ailleurs, le père s’isole au salon pour s’absorber dans sa musique classique, tandis que sa fille, seule dans sa chambre, écoute les derniers succès du hit-parade. Chaque membre de la famille se distrait de son côté, ce qui ne contribue évidemment pas aux communications. Dans un tel foyer, les relations familiales risquent de se détériorer gravement, par manque de dialogue, de communication et d’échange.

Quelques décisions à prendre

La question n’est pas de savoir s’il est bien ou mal de suivre un spectacle. Nous sommes tous en effet plus ou moins spectateurs au gré des circonstances, ne serait-​ce que lorsque nous regardons quelqu’un qui apprend quelque chose. C’est plutôt sur le genre de spectacles qui nous attirent qu’il faut nous interroger ainsi que sur leur durée et leur fréquence. Certes, il y a des spectacles que l’on ferait mieux d’éviter ainsi que des circonstances où l’on ne se contentera pas d’être un spectateur passif. En cas d’incendie ou d’accident, par exemple, les attroupements provoqués par les badauds compromettent bien souvent les efforts des sauveteurs.

Il est aussi des cas où l’on peut se demander s’il y a intérêt à participer personnellement à l’action plutôt que de regarder faire les autres (lire II Chroniques 7:1-3). Certains jugent que le sport pratiqué en famille ou entre amis constitue une détente à la fois pour l’esprit et pour le corps. D’autres prennent plaisir à des activités artistiques ou manuelles ou bien à se dépenser pour faire plaisir à leur entourage. Grâce à de telles occupations, on peut connaître un sentiment de satisfaction et de joie intérieure qu’un simple spectateur éprouve rarement. Ce bonheur est d’autant plus grand qu’il fait intervenir une qualité particulière qui constitue l’apanage de ceux qui savent donner. — Actes 20:35.

Les chrétiens doivent consacrer beaucoup de temps aux activités spirituelles. La lecture et la discussion de la Bible ainsi que des écrits bibliques sont pour eux à la fois une détente et un stimulant qui contribuent à leur procurer la paix de l’esprit. Partager avec son prochain le magnifique message renfermé dans la Parole de Dieu est bénéfique aussi bien pour le corps que pour l’esprit. C’est une activité édifiante tant pour celui qui s’y adonne que pour ses auditeurs. En outre, les familles qui participent ensemble à cette activité resserrent leurs liens et connaissent des joies incomparables.

Nous ferons donc bien, après une heure ou une soirée passée à suivre un spectacle, de nous poser les questions suivantes: Ai-​je bien employé mon temps? En ai-​je retiré quelque chose de positif? Aurais-​je pu ou dû m’occuper d’autre chose? Conscients que “chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-​même”, nous voudrons employer notre vie et notre temps au mieux. Le temps consacré aux spectacles a des répercussions sur notre bonheur et sur la qualité de notre vie présente ainsi que sur notre avenir. — Rom. 14:12; Gal. 6:7.

Les chiens portés à mordre

Les services de Santé des États-Unis se sont efforcés de déterminer quelles races de chiens sont les plus portées à mordre. Il ressort de l’enquête que trois races se sont révélées plus agressives que les autres, soit dans l’ordre: les bergers allemands, les chows-chows et les caniches.