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Chefs-d’œuvre de la création en AustralieRéveillez-vous ! 1970 | 8 décembre
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pourquoi il désigne les animaux dont le corps n’est pourvu que d’un seul orifice appelé “cloaque”, d’où sortent les matières fécales, l’urine et les œufs. Oui, nous avons bien dit les œufs, car les deux espèces de monotrèmes sont les seuls mammifères ovipares connus.
La plupart des gens connaissent l’ornithorynque. Comme s’il n’était pas satisfait d’être un mammifère ovipare, cet animal réunit tant d’autres bizarreries qu’il fait penser à une farce imaginée par quelque empailleur. C’est du moins l’impression qu’il donna aux hommes qui l’ont découvert. Lorsqu’ils en envoyèrent la description aux zoologistes britanniques, ceux-ci refusèrent d’y ajouter foi. Même lorsqu’on leur fit parvenir une peau séchée, ils pensèrent qu’il s’agissait d’une supercherie. Pourquoi cette incrédulité ?
Parce que non seulement l’ornithorynque pond des œufs, mais il possède un pelage fourré, des glandes mammaires, des mâchoires en forme de bec de canard, des pattes palmées armées d’ergots venimeux, une large queue plate qui ressemble à celle du castor, et des abajoues. On peut se représenter la réaction des premiers zoologistes quand ils ont vu un animal aussi hétéroclite !
Et pourtant, ce mélange de caractéristiques témoigne de la sagesse du Créateur, qui a adapté si admirablement l’ornithorynque à son milieu où il s’est plu et s’est multiplié jusqu’à l’avènement d’hommes munis de fusils. Grâce aux griffes dont il se sert pour fouir le sol et à sa fourrure qui lui tient bien chaud, il est équipé pour une existence amphibie, mais il est surtout un animal aquatique. L’organe le plus merveilleux de l’ornithorynque est son “bec”.
Il ne s’agit pas toutefois d’un bec dur et corné comme celui du canard, mais d’un organe sensible à la peau richement innervée. Lorsque l’ornithorynque s’immerge, il se propulse sous l’eau au moyen de sa queue puissante et de ses pattes palmées. Ses yeux et ses oreilles sont hermétiquement obturés et son bec lui sert d’organe tactile. Explorant le fond, il aspire de la vase, du sable et des vers. Ceux-ci, ainsi que de petits crustacés et des larves, constituent sa nourriture. À l’aide de son bec il sépare les aliments de la vase, qu’il rejette, et les fourre dans ses abajoues en attendant de faire surface pour respirer et manger. Son appétit vorace l’oblige à mener une vie très active, car il consomme journellement la moitié de son poids en vers. C’est ce qui explique pourquoi, en captivité, il coûte plus cher à nourrir qu’un éléphant.
Non seulement le bec de l’ornithorynque fait fonction d’oreilles, d’yeux et de nez quand l’animal nage dans l’eau, mais encore d’appareil radar lorsqu’il se creuse un terrier. L’ouvrage Nature Library dit à ce propos : “Le bec de l’ornithorynque est l’aboutissement d’innombrables nerfs qui transmettent les sensations tactiles. (...) Lorsqu’il fouit le sol, cet animal sait, de quelque façon mystérieuse, quand il y a devant lui des endroits creux. C’est ainsi qu’il évite de trouer la paroi d’un terrier de lapin ou d’un autre ornithorynque ou encore celle d’un trou de rat.” De même, il sent la proximité d’obstacles comme les racines d’arbres et les rochers, et il change aussitôt de direction. N’êtes-vous pas d’accord que l’ornithorynque est adapté de façon merveilleuse à son milieu ?
On peut en dire autant de l’autre monotrème : l’échidné. Comme il s’agit du seul autre mammifère ovipare, on serait tenté de croire qu’il ressemble à l’ornithorynque. Cependant, hormis son oviparité, il lui ressemble seulement sous deux rapports : tous deux allaitent leurs petits et ont un cloaque.
Le surnom de “hérisson ovipare” que l’on donne parfois à l’échidné, permet de deviner l’aspect de cet animal. Il ressemble en effet à un porc-épic, sauf que ses piquants sont plus courts et plus épais ; de plus, ils sont extrêmement aigus. Ses pattes courtes et puissantes sont bien conçues pour creuser dans les termitières, dures comme le fer, afin d’en déloger les habitants dont il est particulièrement friand.
La femelle de l’échidné est également munie d’une poche, ou plus exactement elle peut s’en fabriquer une à volonté. Après l’éclosion de l’œuf, elle forme une poche autour de ses glandes mammaires par la contraction de certains muscles et c’est là dedans qu’elle dépose son petit, mais on ignore par quel moyen. Celui-ci y reste et, pour se nourrir, lèche la sécrétion lactée sur l’abdomen de sa mère. Quand ses piquants commencent à pousser, il n’est plus le bienvenu dans cet abri et sa mère l’en évince.
L’échidné possède toutefois deux autres caractéristiques étranges. L’une d’elles est sa force prodigieuse malgré sa taille relativement petite (il ne mesure que cinquante centimètres et ne pèse que deux ou trois livres). Un naturaliste eut l’occasion de se rendre compte de cette force la nuit où il garda un échidné dans sa chambre pour l’empêcher de se sauver. Le lendemain matin il constata que dans ses efforts pour trouver une sortie, l’échidné avait éloigné du mur tous les meubles lourds, à l’exception d’un fourneau en fonte qui y était fixé !
Cet animal possède également la faculté de fouir le sol verticalement à une vitesse étonnante. Son museau et ses pattes travaillent de concert pour creuser la terre, et même le gravier dur, qu’il rejette sur le côté et vers le haut à une vitesse qui lui permet de disparaître en l’espace d’une minute. Souvent, il laisse quelques piquants visibles à l’intention des pattes et des museaux indiscrets. Autre faculté étonnante : il peut s’aplatir à tel point qu’il est capable de se glisser à travers une fente d’une hauteur de deux centimètres et demi seulement.
Ne devons-nous pas voir dans toute cette admirable variété l’œuvre d’un Créateur parfait en sagesse ? Soyons donc reconnaissants des témoignages de cette sagesse que nous a fournis l’examen de quelques-uns des chefs-d’œuvre de la création en Australie.
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L’honnêteté d’un témoin de Jéhovah lui évite de mauvais traitementsRéveillez-vous ! 1970 | 8 décembre
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L’honnêteté d’un témoin de Jéhovah lui évite de mauvais traitements
Un témoin de Jéhovah nigérian, ministre à plein temps, prêchait dans un village. Deux jeunes adversaires de la vérité biblique décidèrent de s’embusquer sur la route, de sauter sur le témoin lorsqu’il passerait par là et de le rouer de coups. En descendant la rue, l’un d’eux laissa tomber son portefeuille. Le témoin, qui était derrière eux, le ramassa et appela le propriétaire de l’objet. En examinant son portefeuille, le jeune homme constata que le contenu était intact. Les deux jeunes gens avouèrent alors au témoin leurs mauvaises intentions, en ajoutant que maintenant ils y avaient renoncé. Au lieu de faire du mal au témoin, celui qui avait perdu son portefeuille lui demanda de l’aider à étudier la Bible !
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