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roi de Babylone, soumit effectivement toute cette région (II Rois 24:1, 7); d’ailleurs, des inscriptions babyloniennes font mention du roi de Gaza. Par conséquent, il semble que les mots “avant que Pharaon n’abatte Gaza” (Jér. 47:1) ne servent qu’à définir l’époque où Jérémie reçut la parole de Jéhovah au sujet des Philistins. Ils n’ont pas nécessairement un rapport direct avec l’exécution du jugement qui devait venir “du nord”, exécution qui est dépeinte aussitôt après.
SA DESTRUCTION
Parlant au nom de Jéhovah, le prophète Sophonie, contemporain de Jérémie, prononça sur Gaza un jugement similaire, en disant: “Elle deviendra une ville abandonnée.” (Soph. 2:4). La prophétie de Zacharie, rédigée après la chute de Babylone, annonçait elle aussi des malheurs à venir en ces termes: “[Gaza] éprouvera également de violentes douleurs.” (Zach. 9:5). L’Histoire confirme que les malheurs prédits se produisirent. Dans la seconde moitié du IVe siècle avant notre ère, Alexandre le Grand prit Gaza après cinq mois de siège (deux mois, selon l’Histoire ancienne des Juifs, liv. XI, chap. VIII, par. 4). Nombre de ses habitants furent tués et les survivants furent vendus en esclavage. Plus de deux siècles plus tard, le Juif Alexandre Jannée dévasta complètement la ville après un an de siège. — Histoire ancienne des Juifs, liv. XIII, chap. XXI, par. 5.
Gabinius, gouverneur romain de Syrie, ordonna la reconstruction de Gaza; toutefois, la ville fut probablement rebâtie sur un nouvel emplacement (Histoire ancienne des Juifs, liv. XIV, chap. X, par. 1). Certains biblistes pensent que le mot grec érêmos (“désert”), qu’on trouve en Actes 8:26, s’applique à l’ancienne ville de Gaza abandonnée (Kuen, par exemple, rend ce passage par ces mots: “À Gaza qui est déserte.”). Pour d’autres, ce terme se rapporte à la route qui menait à cette ville, d’où la traduction: “C’est une route de désert.” — MN; comparez avec BN; Da; Os; Sg.
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GAZELLE
(héb. tsebhî; gr. dorkas; arabe ghazâl [duquel est dérivé le mot français]; les noms Zibia, Zibiah et Tabitha ou Dorcas signifient tous “gazelle” [II Rois 12:1; I Chron. 8:9; Actes 9:36]).
Ce terme s’applique à toutes sortes de petites antilopes rapides et gracieuses. La gazella dorcas, que l’on rencontre en Arabie, en Égypte, en Palestine et en Syrie, était certainement bien connue des Hébreux de l’Antiquité. Cet animal mesure environ un mètre de long et soixante centimètres de hauteur au garrot. Le mâle et la femelle portent des cornes annelées en lyre dont la longueur peut atteindre trente centimètres. En général, la robe de la gazelle est fauve pâle, et blanche sur le ventre et sur l’arrière-train. Son poil est court et lisse. Les Israélites connaissaient peut-être une autre variété de gazelle, la gazella arabica, qui est un peu plus grande et d’un fauve plus foncé.
Les Écritures font allusion à la vitesse de la gazelle, l’un des mammifères les plus rapides (Cant. 2:17; 8:14). La rapidité d’Asahel, frère de Joab, et de certains Gadites est comparée à celle de la gazelle (II Sam. 2:18; I Chron. 12:8). Une prophétie annonçait que, lorsque Babylone tomberait, ses alliés et ses courtisans étrangers fuiraient comme des gazelles, chacun vers son propre pays (És. 13:14). Cet animal est également cité en exemple pour montrer qu’il faut agir rapidement si l’on veut éviter de tomber dans un piège. — Prov. 6:5.
Sans doute en raison de sa beauté et de sa grâce, la gazelle figure dans certaines descriptions pittoresques du Cantique des cantiques (2:9; 4:5; 7:3). En outre, cet animal est mentionné dans le serment que la Sulamite imposa aux filles de Jérusalem; ainsi, celle-ci les obligeait en invoquant tout ce qui est beau et gracieux. — Cant. 2:7; 3:5.
Sous la loi donnée par l’intermédiaire de Moïse, la gazelle faisait partie des animaux dont la chair était consommable (Deut. 12:15, 22; 14:4, 5; 15:22). C’était d’ailleurs une des viandes qu’on servait régulièrement à la table somptueuse de Salomon. — I Rois 4:22, 23.
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GAZEZ
{Article non traduit.}
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GAZITES
{Article non traduit.}
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GAZZAM
{Article non traduit.}
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GÉANT
La Bible parle d’hommes extraordinairement grands. Citons Og, roi de Basan, l’un des Réphaïm, dont la civière mesurait neuf coudées (environ 4 mètres) de long et quatre coudées (environ 1,80 mètre) de large (Deut. 3:11), et Goliath, un Guittite de six coudées et un empan (près de trois mètres), que David abattit. — I Sam. 17:4-7; voir GOLIATH.
Outre Goliath, d’autres Réphaïm atteignaient une taille prodigieuse, tels Ischbi-Bénob, dont la lance de cuivre pesait trois cents sicles (environ 3,500 kilogrammes) (II Sam. 21:16), Saph ou Sippaï (II Sam. 21:18; I Chron. 20:4), Lahmi, frère de Goliath, “dont le bois de la lance était comme l’ensouple des tisserands” (I Chron. 20:5) et un autre homme colossal, qui avait six doigts à chaque main et six orteils à chaque pied, soit vingt-quatre doigts en tout. — II Sam. 21:20.
De retour de Canaan, les espions dépourvus de foi firent ce rapport aux Israélites: “Nous y avons vu les Néphilim, les fils d’Anak, qui sont d’entre les Néphilim, si bien que nous devenions à nos propres yeux comme des sauterelles et tels nous devenions aussi à leurs yeux.” (Nomb. 13:33). Ces hommes d’une taille extraordinaire, appelés fils d’Anak (nom qui signifie “au long cou”), n’étaient pas vraiment des Néphilim, comme le prétendirent les espions, mais des hommes exceptionnellement grands; en effet, les Néphilim, qui, eux, étaient issus d’anges et de femmes (Gen. 6:4), avaient péri lors du déluge.
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GECKO
(héb. ʼanâqâh; semâmîth).
Petit lézard au corps généralement épais et couvert de minuscules écailles. Il a d’assez grands yeux qui ressemblent à ceux d’un chat et des pattes munies de doigts relativement larges. On le rencontre dans les pays chauds; il vit dans les bois, parmi les rochers, dans les arbres et quelquefois dans les habitations humaines. Il existe six espèces différentes de ces lézards nocturnes en Palestine.
Le “gecko ptyodactyle” est cité en Lévitique 11:30 parmi les animaux qui étaient ‘impurs’ pour les Israélites. Son nom hébreu, ʼanâqâh, qui signifie “pleur” ou “soupir” (comparez avec l’emploi de ce mot en Psaume 79:11), se rapporte peut-être au son qu’il émet et qui ressemble à un gloussement ou à un pépiement, tandis que la plupart des lézards poussent simplement des sifflements aigus. Proverbes 30:28 déclare au sujet du “gecko des murailles”
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