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Méfiez-vous de la dame à la lyreRéveillez-vous ! 1970 | 8 mars
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Diverses organisations nationales et internationales déploient des efforts soutenus pour lutter contre les ravages de la dame à la lyre et empêcher ses migrations d’une région à l’autre. Certains pays des Antilles et même les États-Unis manifestaient peu d’enthousiasme à propos des programmes de lutte aussi longtemps qu’ils n’étaient pas touchés directement par les maladies transmises par l’aède. Cependant, au cours des années 1963 et 1964, une grave épidémie de dengue déferla sur les Antilles et le sud des États-Unis. Et pourtant, on ne déplora aucun cas à la Trinité et à Tobago.
Depuis lors, les États-Unis poursuivent une importante campagne d’extermination qui leur coûte plusieurs millions de dollars, et d’autres nations se sont mises de la partie. Lors de la réunion de l’Organisation panaméricaine de la santé, tenue à Washington en 1967, on élabora des projets visant à une meilleure coopération entre les pays engagés dans cette campagne. Le but de tous ces efforts consiste à débarrasser l’hémisphère occidental du redoutable fléau qu’est l’aède.
Le travail est accompli par des équipes spécialement formées. On envoie des hommes dans tous les coins du pays pour rechercher les moustiques. Ils font des vaporisations d’insecticides dans les maisons, et examinent les réservoirs et récipients d’eau dans les habitations et sur les navires, afin de déceler la présence éventuelle de larves. Dès qu’ils découvrent le moindre signe de moustiques, ils mettent en œuvre tous les moyens dont ils disposent pour les exterminer.
L’aède a la faculté de développer une résistance à certains produits chimiques. Un insecticide contenant du “Dieldrin” était, naguère encore, très efficace à la Trinité, mais en 1959, on découvrit que les moustiques résistaient à cette substance. On employa alors un mélange de Dieldrin et de Gamma BHC, et en l’espace d’un an le pays fut débarrassé des moustiques. Actuellement, on obtient de bons résultats avec des insecticides organiques aux phosphates, mais on ne sait pas combien de temps ceux-ci demeureront efficaces.
Ce que peuvent faire les particuliers
Les habitants de ces régions de même que les visiteurs, peuvent se protéger et protéger les leurs, ainsi que le public, contre ce fléau. D’abord, ils ne doivent jamais laisser traîner un objet capable de retenir l’eau. Les récipients contenant de l’eau doivent être couverts, du moins par une gaze assez fine pour empêcher les moustiques de passer. La gaze ne doit pas toucher l’eau, autrement l’aède y déposera ses œufs. Ceux qui habitent une région où il y a des moustiques ont intérêt à dormir sous une moustiquaire.
La vaccination contre la fièvre jaune est une question personnelle. Cependant, un certificat valide de vaccination est souvent exigé des voyageurs se rendant dans un pays tropical. Si c’est votre cas, n’oubliez pas que la vaccination doit avoir lieu au moins dix jours avant le départ. Vous pourrez alors séjourner sous les tropiques sans craindre le “chant” de la dame à la lyre.
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L’homochromieRéveillez-vous ! 1970 | 8 mars
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L’homochromie
L’hermine, espèce de belette, habite les régions septentrionales. En été, son pelage aux poils courts et lisses est marron clair et se confond avec le milieu. En hiver, il devient blanc, par temps très froid blanc pur, de manière à ce que l’hermine soit invisible sur le fond blanc du paysage enneigé.
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