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Si vos poumons pouvaient parlerRéveillez-vous ! 1972 | 22 janvier
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exercice qui jouit de beaucoup de popularité. Cependant, une activité qui stimule en même temps l’esprit serait peut-être préférable. Parmi les sports les moins vigoureux, citons le tennis, le ping-pong et la natation. Ne négligez pas non plus les exercices de respiration abdominale, laquelle consiste non pas à respirer en dilatant la poitrine, mais en abaissant le diaphragme. Ces exercices sont particulièrement salutaires pour les alvéoles les plus profonds. Il est utile aussi d’effectuer un nettoyage quotidien des poumons en expirant à fond plusieurs fois par jour. Quand vous êtes étendu sur un canapé ou un lit, profitez-en pour vous livrer à des exercices de respiration profonde en faisant un effort pour expulser un maximum d’air. Ces exercices auront probablement l’avantage supplémentaire d’empêcher votre esprit de s’attarder sur des soucis, des problèmes, des griefs ou d’autres pensées peu utiles. Ils vous feront donc du bien tant sur le plan affectif que sur le plan physique.
Les affections pulmonaires
Vos poumons peuvent être le siège de diverses affections. La bronchite est évidemment une inflammation des bronches, la pleurésie une inflammation de la plèvre. On dit qu’il existe plusieurs sortes de pneumonies qui diffèrent les unes des autres par la nature de l’infection. Le cadre de vie et la situation économique sont des facteurs qui peuvent rendre vulnérable à la tuberculose. De nos jours, le cancer du poumon et l’emphysème sont en augmentation constante. L’emphysème est l’aboutissement de diverses affections pulmonaires telles que l’asthme. Il est lié à une distension excessive et permanente des petites alvéoles qui les empêche de fonctionner convenablement. La victime de l’emphysème éprouve des difficultés à expulser l’air. Le rhume de cerveau, le rhume des foins et la sinusite peuvent également avoir des répercussions sur les poumons.
Il existe pour ces maladies quantité de remèdes classiques et insolites, médicalement parlant. Il semble prudent de ne pas avoir de parti pris à ce sujet, car aucune thérapeutique ne paraît être d’une efficacité absolue. Comme nous l’avons déjà souligné, mieux vaut prévenir que guérir. Par conséquent, pendant que vous êtes encore en bonne santé et avant de prendre douloureusement conscience de l’existence de vos poumons, faites tout ce que vous pouvez pour les protéger. Si cela vous est possible, vivez et travaillez dans un milieu salubre, c’est-à-dire où il y a un minimum de pollution atmosphérique. Ne fumez pas et n’abusez pas de boissons alcooliques. Évitez tous les extrêmes d’ailleurs, que ce soit dans les domaines du manger et du boire, du travail ou des plaisirs. Faites preuve de modération en toute chose et contentez-vous du nécessaire : la nourriture, le vêtement et l’abri. “Assurément, c’est une source de grand gain, ce pieux dévouement avec la faculté de se suffire à soi-même. Car nous n’avons rien apporté dans le monde et de même nous n’en pouvons rien emporter.” — I Tim. 6:6-8.
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Le sevrage du petit koalaRéveillez-vous ! 1972 | 22 janvier
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Le sevrage du petit koala
Le koala, mammifère australien qui ressemble à un petit ours, se nourrit exclusivement de feuilles d’eucalyptus. Évidemment, la femelle allaite ses petits, mais lorsque ceux-ci ont six mois, elle les aide à s’adapter à l’alimentation végétale. Dans son ouvrage Histoire naturelle des mammifères (angl.), François Bourlière décrit ce phénomène curieux. Nous citons :
“Au moment du sevrage, (...) la femelle possède le moyen de fournir à ses petits une sorte de bouillie de feuilles d’eucalyptus que le jeune koala prend directement à l’anus de sa mère. Cette ‘soupe’ aux légumes, qui ne contient aucune trace d’excréments, est produite pendant un mois seulement tous les deux ou trois jours entre 15 et 16 heures. Durant cette période, la croissance des petits est beaucoup accélérée.”
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