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Lévitique (Livre du)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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à 15, 18). Ces lois procuraient tout particulièrement des bienfaits spirituels aux Israélites, car elles leur permettaient de bien connaître les voies justes et saintes de Jéhovah et elles les aidaient à s’y conformer (Lév. 11:44). De plus, les prescriptions énoncées dans ce livre biblique qui fait partie de la Loi ont servi de tuteur pour mener les croyants à Christ, le Grand Prêtre de Dieu et celui qui était préfiguré par les sacrifices sans nombre offerts en accord avec la Loi. — Gal. 3:19, 24; Héb. 7:26-28; 9:11-14; 10:1-10.
Le livre du Lévitique a encore une grande valeur aujourd’hui pour tous ceux qui désirent servir Jéhovah de façon acceptable. Un examen de la réalisation de ses divers éléments relatifs à Jésus Christ, au sacrifice rédempteur et à la congrégation chrétienne affermit immanquablement la foi. Certes, les chrétiens ne sont pas sous l’alliance de la Loi (Héb. 7:11, 12, 19; 8:13; 10:1); néanmoins, les prescriptions établies dans le Lévitique les aident à pénétrer les manières de penser de Dieu. Par conséquent, ce livre n’est donc pas une simple énumération fastidieuse de préceptes inapplicables; c’est une mine d’informations vivantes. En apprenant à connaître la pensée de Dieu sur différentes questions, dont certaines ne sont pas abordées avec précision dans les Écritures grecques chrétiennes, le chrétien pourra éviter de déplaire à Dieu et faire ainsi ce qu’Il approuve.
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LèvreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÈVRE
Partie charnue qui borde la bouche et concourt à la formation des mots. Les “lèvres” symbolisent le langage ou la parole (Prov. 14:3; I Cor. 14:21); elles sont parfois mises en parallèle avec la “langue” (Ps. 34:13; Prov. 12:19) et avec la “bouche”. (Ps. 66:14; Prov. 18:7.) Avant la confusion du langage à Babel, “toute la terre continuait d’être une seule langue [littéralement ‘lèvre’] et un seul ensemble de mots”. (Gen. 11:1, 6-9; on trouve la même tournure en Psaume 81:5 et en Ésaïe 19:18.) Par l’entremise du prophète Sophonie, Dieu promit de donner aux peuples “une langue [lèvre] pure”, pensant de toute évidence à la vérité telle qu’elle allait être révélée à son peuple par Jésus Christ. — Soph. 3:9; voir Proverbes 12:19.
Les lèvres ne révèlent pas toujours avec fidélité les pensées du cœur; il arrive en effet que l’homme leur fasse tenir un langage hypocrite (Mat. 15:8). Néanmoins, les lèvres ne peuvent cacher aux yeux de Dieu la vraie condition du cœur (Héb. 4:13), et elles finissent par révéler les pensées secrètes de celui-ci. — Prov. 26:23-26; Mat. 12:34.
Moïse désirait être dispensé de parler à Pharaon parce qu’il était “incirconcis des lèvres”; autrement dit, c’était comme si ses lèvres avaient un prépuce qui les alourdissait et l’empêchait de s’exprimer avec aisance. Il se peut qu’il ait eu un trouble de la parole (Ex. 6:12, 30). Lorsque Jéhovah l’appela, Ésaïe se montra prêt à servir, mais il se lamenta en disant qu’il était “perdu” parce qu’il avait vu Jéhovah en vision, lui, un homme impur des lèvres, et qu’il était indigne de transmettre le pur message divin. Jéhovah fit alors purifier les lèvres d’Ésaïe. — És. 6:5-7; voir Jean 15:3; Ésaïe 52:11; II Corinthiens 6:17.
La prophétie d’Osée encouragea Israël à offrir à Jéhovah les “jeunes taureaux” de ses lèvres, c’est-à-dire des sacrifices de louange sincère (Osée 14:2). Du reste, le rédacteur chrétien de la lettre aux Hébreux fait allusion à cette prophétie lorsqu’il exhorte ses compagnons dans la foi à offrir à Dieu “un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui font la déclaration publique pour son nom”. — Héb. 13:15.
Figurativement parlant, “une lèvre doucereuse” désigne un langage trompeur (Ps. 12:2, 3). Ces lèvres-là, de même que les lèvres dures ou mensongères, sont très nuisibles; elles peuvent blesser profondément, telle une épée, ou empoisonner, telle une vipère (Ps. 59:7; 140:3; Rom. 3:13). L’homme qui “ouvre largement ses lèvres” parle sans réfléchir ou inconsidérément (Prov. 13:3). La ruine le menace, car chacun aura à rendre compte de ses paroles à Dieu. — Deut. 23:23; Nomb. 30:6-8; Prov. 12:13; voir Job 2:10; Matthieu 12:36, 37.
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LévrierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÉVRIER
Chien extrêmement véloce, à jambes hautes et puissantes, au corps mince et fuselé, au museau effilé et à la vue perçante. Précisons toutefois qu’il est très difficile de dire avec certitude à quoi correspond l’expression hébraïque zarzir mâthnayim, ou littéralement “celui [l’animal] qui est ceint aux hanches [reins]”. Certaines traductions de la Bible la rendent par “lévrier” en Proverbes 30:31, tout en signalant en note en bas de page les variantes “cheval” et “coq”. (AS; NW, éd. 1957; ZK.) La leçon “coq” (Dh; Jé; Li; Os) s’appuie sur la Septante grecque et la Vulgate latine. Mais la traduction “lévrier” est tout à fait appropriée, car ce chien est effectivement capable de courir à “belle allure”. (Prov. 30:29.) Il a déjà été chronométré à plus de 60 kilomètres à l’heure. En outre, la finesse de son corps au niveau de la région lombaire, qui donne l’impression qu’il est “ceint aux hanches”, cadre bien avec le sens littéral attribué à l’expression hébraïque.
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LevureAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LEVURE
Voir LEVAIN.
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LÉZARD
(héb. tsâv).
Le nom hébreu de ce saurien que Lévitique 11:29 range parmi les “créatures pullulantes” impures semble dériver d’une racine qui signifie “adhérer au sol”. Le Hebrew and English Lexicon of the Old Testament de Brown, Driver et Briggs (p. 839) suggère de le traduire par “lézard”. Les lézards sont des reptiles tétrapodes, généralement de petite taille, à longue queue et à peau squameuse. Leurs pattes sont suffisamment écartées sur les côtés pour leur permettre de s’allonger sur le ventre sans avoir à les replier sous eux. On dénombre plus d’une quarantaine d’espèces de lézards en Palestine. On en trouve dans les arbres, dans les fentes rocheuses exposées au soleil et dans les habitations, sur les murs ou au plafond.
D’après de nombreux lexiques, le mot hébreu koaḥ désignerait lui aussi une variété de lézards. Comme ce terme signifie étymologiquement “puissance” ou
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