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Le cola, précieuse noix d’Afrique occidentaleRéveillez-vous ! 1970 | 22 avril
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Bien que cette coutume soit très répandue, beaucoup de gens la pratiquent commune simple formalité pour ne pas offenser les autres membres de la famille. Évidemment, ceux qui connaissent la Parole de Dieu savent que les morts sont inconscients et que, par conséquent, il est impossible de communiquer avec eux. L’Ecclésiaste (chapitre 9, versets 5 et 10) dit : “Les morts ne savent rien, (...) car il n’y a ni œuvre ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas.”
Une autre pratique superstitieuse dans laquelle la noix de cola joue un rôle, concerne les enfants. Le père ou la mère d’un enfant méchant ou délinquant conduit celui-ci sur la tombe d’un membre important de la famille à qui il raconte les méfaits de l’enfant. Il laisse alors sur la tombe un cadeau de noix de cola, dans l’espoir que le défunt exercera sur l’enfant une influence bienfaisante qui l’amènera à se réformer. De même, quand on demande aux défunts des faveurs, des richesses notamment, on dépose souvent sur leur tombe des noix de cola en guise de remerciement. Bien sûr, de telles pratiques sont contraires aux enseignements de la Bible qui dit : “Qu’on ne trouve chez toi personne qui (...) consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel.” — Deut. 18:10-12.
Un important article d’exportation jadis et aujourd’hui
La culture du kolatier est une entreprise profitable. Ces arbres poussent à profusion dans les régions côtières de l’Afrique occidentale. On les cultive aussi dans les Antilles et les zones tropicales de l’Amérique du Sud et de l’Asie. Un arbre de quinze mètres de haut, parvenu à maturité, produit deux récoltes par an (jusqu’à 55 kilos de noix) pendant cinquante ans.
Dans des milliers de localités ouest-africaines, la production de noix de cola est une industrie florissante. On en exporte de grandes quantités aux États-Unis et en Europe où elles servent à fabriquer des boissons rafraîchissantes. On en expédie aussi dans d’autres pays d’Afrique tels que le Mali, la Haute-Volta et la République du Niger. À lui seul, le Nigeria envoie vers le nord, par route et par voie ferrée, des noix de cola pour une valeur de dix millions de livres par an. Les huit millions de kolatiers de la Côte-d’Ivoire donnent une récolte annuelle de 20 000 tonnes, dont la valeur s’élève à trois millions de livres. Pendant des siècles, des caravanes transportèrent des noix de cola depuis le Nigeria, la Sierra Leone et les hautes terres de la Guinée, jusqu’aux côtes septentrionales du continent africain. Les anciennes routes que suivaient ces caravanes existaient encore à la fin du dix-neuvième siècle. À cette époque-là, la ville de Freetown, en Sierra Leone, était visitée par les caravanes soudanaises — comprenant souvent 5 000 personnes — qui y apportaient de l’or et des gommes. Elles échangeaient ces marchandises contre des noix de cola. Par conséquent, sans ces noix, les routes de caravanes qui sillonnent des milliers de kilomètres carrés du désert nord-africain, n’auraient jamais été tracées.
La noix de cola ne perdit rien de sa popularité lors de l’abolition de la traite des Noirs. Elle joue toujours un rôle important dans la vie en Afrique occidentale. Quand, en décembre 1967, la Sierra Leone publia vingt-cinq nouveaux timbres, onze d’entre eux représentaient les feuilles vertes et les fleurs jaunes du kolatier. En vérité, pour l’Afrique occidentale, le cola est une noix précieuse !
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Le porc-épicRéveillez-vous ! 1970 | 22 avril
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Le porc-épic
On a découvert que le porc-épic est pourvu de quelque 18 100 piquants. C’est un animal fort intéressant, — vu de loin !
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