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Genèse (Livre de la)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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faire de lui son esclave à la place de Benjamin (chap. 44).
G. Joseph révèle son identité et invite la maisonnée de Jacob en Égypte. Jacob comprend que Joseph est vivant (chap. 45).
H. Jacob se rend en Égypte avec sa maisonnée (chap. 46).
I. Jacob rencontre Pharaon; il s’installe au pays de Goschen; Joseph achète tout le bétail, puis tout le pays d’Égypte et ses habitants pour Pharaon; un cinquième de tous les produits du pays revient à Pharaon (chap. 47).
J. Sur son lit de mort, Jacob bénit les fils de Joseph, en faisant passer Éphraïm avant Manassé, le premier-né (chap. 48).
K. Jacob bénit ses douze fils; Juda se voit confier le commandement et reçoit la promesse du Schiloh à venir. Mort de Jacob (chap. 49).
L. Jacob est enseveli en Canaan, dans la grotte achetée par Abraham; Joseph ordonne aux fils d’Israël de ramener ses ossements d’Égypte et se montre certain que Jéhovah délivrera la nation. Mort de Joseph (chap. 50).
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GenêtAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GENÊT
(héb. rôthém).
Le genêt est un arbrisseau du désert, de la famille des papilionacées.
Cet arbuste est l’une des plantes les plus abondantes du désert de Judée, de la péninsule Sinaïtique ainsi que du reste de l’Arabie. On le trouve dans les ravins, les endroits rocheux, sur les pentes et même sur les étendues de sable du désert où ses racines s’enfoncent profondément pour rechercher l’humidité. Il mesure de un à quatre mètres de haut; il a un grand nombre de tiges fines et souples avec des feuilles droites et étroites. Quand il fleurit, les petites grappes de fleurs délicates, qui vont du blanc au rose, offrent un ravissant spectacle lorsqu’elles couvrent les collines par ailleurs dénudées. Le nom hébreu de cette plante (rôthém) vient d’une racine qui signifie “lier” et, selon Pline (Ier s. de n. è.), ses branches souples servaient à lier et même à tresser des paniers.
Quand Élie s’enfuit dans le désert pour échapper à la colère de Jézabel, le récit indique, en I Rois 19:4, 5, qu’il “vint finalement s’asseoir sous un certain genêt” et qu’il s’y endormit. Un petit genêt ne protégerait guère du soleil brûlant du désert, mais l’ombre d’un arbre d’une bonne taille serait la bienvenue. Cet arbrisseau du désert servait également de combustible. Le genêt fait de l’excellent charbon de bois qui dégage une chaleur intense en brûlant, et il a été très prisé jusqu’à nos jours dans les pays arabes.
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GenévrierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GENÉVRIER
1. (héb. berôsh).
Le nom hébreu de cet arbre est traduit par “sapin”, “cyprès”, etc.; certains lexicographes, cependant, recommandent le mot genévrier. Puisqu’il fut importé du Liban par le roi Salomon (I Rois 5:8-10; 9:11; II Chron. 2:8), on peut l’identifier au Juniperus excelsa, un grand arbre robuste au feuillage persistant pouvant atteindre vingt mètres de haut, aux branches largement déployées, à petites feuilles imbriquées et à fruits ronds de couleur sombre. Il est très odoriférant et son bois est hautement apprécié pour sa résistance.
Originaire du Liban, le Juniperus excelsa est régulièrement associé à ce pays et il est cité parmi les arbres composant “la gloire du Liban”. (II Rois 19:23; És. 14:8; 37:24; 60:13.) Le psalmiste parle des genévriers comme de la “maison” ou du nid des cigognes (Ps. 104:17). Salomon fit un usage considérable du bois de genévrier dans la construction du temple (II Chron. 3:5). Ce bois servit à la fabrication des battants des portes principales (I Rois 6:34) ainsi que du plancher (I Rois 6:15). D’autres passages des Écritures indiquent qu’on en faisait des solives (Cant. 1:17), des bordages de navires (Ézéch. 27:5), des bois de lances (Nahum 2:3) et des instruments de musique (II Sam. 6:5). Dans les prophéties relatives à la restauration, cet “arbre touffu” servit à décrire la beauté et la fertilité dont jouirait alors le pays du peuple de Dieu. — És. 41:19; 55:13; 60:13.
2. (héb. ʽarôʽêr ou ʽarʽâr). Le mot arabe ʽarʽar permet d’identifier assez sûrement cet arbre au Juniperus phænicea, un arbuste trouvé dans la région du Sinaï ainsi que dans le désert d’Édom. La racine dont le nom hébreu de cet arbre est dérivé emporte l’idée de “nudité” ou d’être “dépouillé” (comparez avec Psaume 102:17). En harmonie avec son nom, ce genévrier nain est décrit comme un plante d’aspect assez lugubre, poussant dans les terrains rocheux ou rocailleux des déserts. Aussi, dans le livre de Jérémie, la comparaison entre l’homme dont le cœur s’est détourné de Jéhovah et “un arbre solitaire [ʽarʽâr] dans la plaine déserte” est-elle vraiment appropriée, de même que lorsque Jérémie invite les Moabites à fuir et à devenir “comme un genévrier [ʽarôʽêr] dans le désert”. — Jér. 17:5, 6; 48:1, 6.
[Illustration, page 591]
On peut voir ici les feuilles imbriquées et les fruits ronds de couleur sombre du genévrier.
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GénisseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GÉNISSE
Jeune vache qui n’a pas encore vêlé. Il y avait une génisse parmi les animaux qu’Abraham coupa en deux. Un moment plus tard, celui-ci vit “une fournaise fumante et une torche de feu qui passa entre ces morceaux”. Cet événement eut lieu lorsque Dieu conclut une alliance avec Abraham. — Gen. 15:9-18.
En Israël, était impur quiconque touchait un cadavre humain, un ossement d’homme ou une sépulture, ou quiconque entrait dans une tente où se trouvait un mort. Une telle personne devait alors prendre des mesures de purification précises sous peine d’“être retranchée du milieu de la congrégation”. Ces mesures comprenaient l’utilisation des cendres d’une vache rousse en parfait état sur laquelle il n’était pas venu de joug. On aspergeait la personne impure avec de l’eau dans laquelle on avait mélangé un peu de ces cendres. Paul parle de ces dispositions pour montrer que leur pouvoir sanctificateur était limité; elles ne faisaient que purifier la chair. Mais elles étaient un type de la véritable purification de la conscience, par le moyen du sacrifice de Jésus Christ. — Nomb. 19:1-22; Héb. 9:13, 14.
On utilisait également une jeune vache dans le cas où une ville était chargée d’une dette de sang parce qu’un meurtre avait été commis dont on ne connaissait pas le coupable. Les anciens de la ville la plus proche du lieu où avait été trouvé le cadavre, accompagnés par des prêtres, fils de Lévi, devaient prendre une jeune vache avec laquelle on n’avait pas travaillé et lui briser la nuque dans un ouadi non cultivé où courait de l’eau. Les anciens devaient alors se laver les mains au-dessus de cette génisse et demander à Dieu de ne pas porter la dette de sang sur le compte de la ville. Dieu entendrait leur prière et ne tiendrait plus la communauté pour coupable d’avoir versé le sang innocent. Le fait que l’on brisait le cou de la vache au lieu de la tuer comme s’il s’agissait d’un sacrifice pour le péché indique clairement que, symboliquement, la vache subissait le châtiment qu’aurait dû recevoir le meurtrier inconnu. Cette mesure n’était nullement prise au profit du criminel, dans le but de faire expiation pour son meurtre. Jéhovah Dieu, qui voit tout, réservait son jugement sur le véritable coupable. Si celui-ci était découvert par la suite, il était évidemment mis à mort pour meurtre, comme la Loi l’exigeait. Le rite concernant la jeune vache rendait l’affaire publique et pouvait contribuer à la découverte du coupable. — Deut. 21:1-9; Nomb. 35:30-33.
Le prophète Jérémie parle métaphoriquement de la nation égyptienne prospère et bien nourrie sur ses terres comme d’“une génisse très jolie”, mais il annonce qu’elle sera vaincue (Jér. 46:20, 21). Ce même prophète compare également les conquérants babyloniens du peuple de Dieu, exultant au sujet de leur conquête d’Israël, à une génisse dans l’herbe tendre, martelant le sol (Jér. 50:11). Osée déclara qu’Éphraïm, le royaume des dix tribus, avait été à une certaine époque comme une génisse bien dressée, parce qu’il recevait l’instruction et la bénédiction de Dieu et était dans l’abondance, à l’image de l’animal qui battait le grain et qui pouvait manger du fruit de son travail, lequel était relativement léger. — Osée 10:11; Deut. 25:4.
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GennésarethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GENNÉSARETH
(peut-être “luth”, “harpe” ou “jardins des princes”).
Cette petite plaine à peu près triangulaire qui s’étend sur la rive nord-ouest de la mer de Galilée mesure environ 2,5 kilomètres sur 5 kilomètres. Dans cette région, Jésus Christ a opéré des guérisons miraculeuses (Mat. 14:34-36; Marc 6:53-56). Selon l’historien juif Josèphe, il s’agissait d’une plaine agréable, fertile et bien arrosée, où prospérait quantité de noyers, de palmiers et de figuiers, et où l’on pouvait manger des figues et des raisins pendant dix mois de l’année. — La guerre des Juifs, liv. III, chap. X, par. 8 [angl.].
Le “lac de Gennésareth” est un autre nom de la mer de Galilée (Luc 5:1). À en croire certains biblistes, le terme Gennésareth serait probablement la forme grecque de son ancien nom hébreu, Kinnéreth (Nomb. 34:11). D’autres pensent toutefois que ce mot peut être dérivé de deux vocables hébreux qui signifient “jardins des princes”. — Voir GALILÉE (MER DE).
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Genou, s’agenouillerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GENOU, S’AGENOUILLER
Cette articulation joue un rôle essentiel pour ce qui est de soutenir le corps. Dès lors, les genoux affaiblis ou vacillants représentent la faiblesse, tandis que ceux qui s’entrechoquent accusent la crainte. — Job 4:4; Ps. 109:24; És. 35:3; Dan. 5:6; Héb. 12:12.
Parmi les 10 000 hommes de Gédéon, seuls 300 ne s’agenouillèrent pas pour boire. Apparemment, tous les autres baissèrent la tête jusqu’à l’eau. Dans une telle posture, ils ne pouvaient être vigilants, prêts à faire face à une attaque surprise. En fait, ils ne se souciaient davantage d’étancher leur soif que de la question pendante. En revanche, les 300 hommes restèrent sur leurs pieds, prirent de l’eau et la burent dans leurs mains. Pour leur part, ils étaient sur leurs gardes, vigilants et parés contre toute éventualité. Les 9 700 négligents furent renvoyés. — Juges 7:3, 5-8.
Figurément parlant, l’enfant qui était ‘né sur les genoux’ d’une personne autre que sa mère et qui, dès lors, jouissait de la faveur et des soins de la personne en question était tenu pour être son enfant ou son descendant. C’est ainsi que l’enfant de Bilhah fut considéré comme celui de Rachel. — Gen. 30:3-6; comparez avec Genèse 50:23.
En annonçant le rétablissement de son peuple, Jéhovah le compara à des enfants de Sion, ou Jérusalem, qui seraient “caressés sur les genoux”. Cela signifiait qu’on prendrait bien soin d’eux et qu’ils retrouveraient une condition de faveur. — És. 66:12, 13.
L’AGENOUILLEMENT
Le terme hébreu qui signifie “s’agenouiller” (bârakh) dérive de la même racine que le mot traduit par “bénédiction”. Peut-être faut-il en déduire que certaines personnes au moins se sont vu accorder des bénédictions alors qu’elles étaient à genoux. On pouvait s’agenouiller en témoignage de respect ou pour implorer la grâce de quelqu’un. Ainsi, le “chef de cinquante”, qui représentait le roi Achaziah, se courba à genoux devant Élie pour le supplier de le conserver en vie, lui et les hommes qui l’accompagnaient (II Rois 1:13, 14). Un genou à terre, un lépreux demanda instamment à Jésus de le rendre pur (Marc 1:40-42; voir aussi 10:17-22). Les vrais adorateurs s’agenouillaient souvent pour prier Dieu, car cette position était une expression d’humilité des plus appropriées. — Esdras 9:5; Actes 9:36, 40; 21:3-6.
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GentilsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GENTILS
Voir NATIONS.
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GeôlierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GEÔLIER
Personne qui a la garde des gens accusés de violer la loi; gardien de prison. Deux mots grecs, dans les Écritures, sont traduits par geôlier: basanistês, qui signifie “tourmenteur” ou “tortionnaire”, et desmophulax, mot composé de desmos (lien, chaîne) et de phulax (gardien).
Les geôliers infligeaient souvent de cruelles tortures aux prisonniers, d’où leur nom de basanistês. Ainsi, un débiteur pouvait être jeté en prison pour n’avoir pas payé ses dettes, et là être battu et torturé par le geôlier. De plus, comme le fit remarquer Jésus, il n’en sortait pas avant d’avoir “remboursé la dernière pièce de monnaie de très peu de valeur”. (Mat. 5:25, 26.) C’est également le point de l’illustration de Jésus concernant
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