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Quelques réflexions sur l’immortalité de l’âmeLa Tour de Garde 1977 | 1er février
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Actes 24:15). La doctrine de l’immortalité de l’âme, qui est devenue très populaire, ne tire donc pas son origine de la Parole de Dieu, mais de la philosophie grecque. Cela ne devrait-il pas vous inciter à réviser votre point de vue sur cette question ?
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Que signifient ces proverbes ?La Tour de Garde 1977 | 1er février
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Que signifient ces proverbes ?
“LE JUSTE prend soin de l’âme de son animal domestique, mais les miséricordes des méchants sont cruelles.” — Prov. 12:10.
L’homme juste respecte toute la création de Dieu. De plus, il considère les animaux comme des amis parce qu’il sait qu’ils ont été créés pour servir l’homme et pour contribuer à son bonheur. Toutefois, en raison de son péché, de sa cruauté et du déséquilibre de la nature qu’il a souvent provoqué, l’homme a rendu méchants, et même nuisibles selon certains, un petit nombre d’animaux. En revanche, l’homme juste tient compte des besoins et de la sensibilité des animaux, particulièrement de ses animaux domestiques. Il prend alors soin d’eux comme d’un bien de valeur. Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il leur attribue des pensées et des sentiments humains, mais il estime qu’ils méritent d’être traités avec bonté.
Sous la Loi mosaïque, il était défendu de maltraiter les animaux. Ceux-ci bénéficiaient des lois relatives aux sabbats. Par exemple, ils pouvaient manger de ce qui poussait tout seul dans les champs du cultivateur au cours de l’année sabbatique (Lév. 25:6, 7). Ou encore, pour qu’il puisse manger un peu du grain qu’il battait, un taureau ne devait pas être muselé. On tenait compte de son dur labeur (Deut. 25:4). Ou encore, quiconque trouvait un nid d’oiseaux pouvait prendre les œufs ou les petits, mais il devait laisser partir la mère pour ne pas exterminer toute la famille (Deut. 22:6, 7). D’autre part, quand il menaça de détruire la ville de Ninive, Jéhovah attira l’attention de Jonas sur les animaux qui s’y trouvaient et qui risquaient eux aussi de mourir. Cela montre bien que Dieu ne les oublie pas. Il dit à Jonas : “Et moi, ne devrais-je pas m’apitoyer sur Ninive, la grande ville, dans laquelle il y a plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas la différence entre leur droite et leur gauche, outre de nombreux animaux domestiques ?” — Jonas 4:11.
La version des Septante traduit la dernière partie du proverbe comme suit : “Les entrailles de l’impie sont sans miséricorde.” Les “entrailles”, qui représentent ici les sentiments les plus profonds de compassion, sont insensibles et cruelles chez les hommes méchants. Ceux-ci affichent ce qu’on peut appeler “une fausse compassion”, comme on le voit chez beaucoup de gens dont la conduite et les paroles laissent croire qu’ils sont compatissants, alors qu’en réalité leur compassion ou miséricorde est hypocrite et dissimule une grande cruauté ainsi que des mobiles et des principes égoïstes. Témoins les dictateurs corrompus qui éliminent leurs meilleurs amis et partisans, les sacrifiant pour préserver ou accroître leur pouvoir. Ou alors, sous prétexte de protéger la population ou le pays, ils s’en prennent aux gens les plus respectueux des lois de leur nation (les vrais chrétiens sont connus pour leur neutralité et leur vie paisible), parce qu’il leur faut un “bouc émissaire” ou parce qu’ils désirent plaire à des éléments influents sur le plan religieux ou politique, voire à eux-mêmes. Et pourtant, ils savent pertinemment que ces chrétiens ne constituent en aucune manière un danger pour la paix ou la sécurité du pays. C’était
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