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Jéhovah lui-même est làAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉHOVAH LUI-MÊME EST LÀ
Il s’agit de la traduction de l’expression “Jéhovah-Schammah”, appliquée à la ville que le prophète Ézéchiel vit dans la vision qu’il décrit aux chapitres 40 à 48 de son livre (Ézéch. 48:35). Cette ville a la forme d’un carré (de 4 500 coudées linéaires [2 332 mètres] de côté) et compte douze portes, chacune ayant le nom d’une des tribus d’Israël (48:15, 16, 31-34). Elle est dans une certaine mesure comparable à la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, que l’apôtre Jean vit dans une vision (Rév. 21:2, 10-16). La ville de la prophétie d’Ézéchiel doit appartenir “à toute la maison d’Israël”. (Ézéch. 45:6.) Le nom “Jéhovah-Schammah” ou “Jéhovah lui-même est là” indique la présence symbolique de Dieu telle qu’elle est décrite dans d’autres textes, comme Psaumes 46:5; 132:13, 14; Ésaïe 24:23; Joël 3:21 et Zacharie 2:10, 11. Jéhovah, que ‘le ciel des cieux ne peut contenir’, y est présenté comme s’il résidait dans une ville ou un lieu terrestres. — I Rois 8:27.
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Jéhovah-NissiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉHOVAH-NISSI
{Article non traduit.}
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Jéhovah-SchalomAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉHOVAH-SCHALOM
{Article non traduit.}
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JéhozabadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉHOZABAD
{Article non traduit.}
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JéhozadacAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉHOZADAC
{Article non traduit.}
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JEHUAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉHU
(probablement “il est Jéhovah”).
Fils de Josaphat (il ne s’agit pas de Josaphat, roi de Juda) et petit-fils de Nimschi (II Rois 9:14). Jéhu régna sur Israël de 905 environ jusqu’en 876 avant notre ère. Aux jours d’Achab, roi d’Israël, Élie le prophète s’était enfui au mont Horeb pour échapper à Jézabel, la femme d’Achab, qui voulait le mettre à mort. Dieu ordonna à Élie de retourner par son chemin et d’oindre trois hommes: Élisée comme son successeur, Hazaël comme roi de Syrie et Jéhu comme roi d’Israël (I Rois 19:15, 16). Élie oignit Élisée (ou le désigna pour une fonction). Cependant, il restait encore à oindre Jéhu, et ce fut finalement Élisée, successeur d’Élie, qui s’en chargea.
Était-ce par procrastination qu’Élie laissa à Élisée le soin d’oindre Jéhu? Non. Quelque temps après qu’il eut donné cet ordre à Élie, Jéhovah lui indiqua que le malheur qui s’abattrait sur la maison d’Achab (par la main de Jéhu) n’aurait pas lieu du vivant d’Achab, mais aux jours de son fils (I Rois 21:27-29). Il apparaît donc que c’est sur les instructions de Jéhovah que l’onction de Jéhu fut retardée et non parce qu’Élie faisait preuve de négligence. Jéhovah attendait le moment précis où il serait opportun que Jéhu se mette tout de suite en action et rende ainsi son onction immédiatement effective. Alors, étant donné son caractère décidé et énergique, Jéhu agirait sur-le-champ, sans perdre de temps.
Ce moment-là finit par arriver. C’était une période de guerre. Achab était mort entre-temps et son fils Joram était roi. L’armée d’Israël était massée à Ramoth-Galaad, montant la garde à cause des forces de Hazaël, roi de Syrie. Jéhu, qui était l’un des chefs militaires, se trouvait sur place (II Rois 8:28; 9:14). Quelque treize années plus tôt, lui et son aide de camp, Bidcar, simples soldats dans l’armée d’Achab, étaient présents lorsque Élie avait condamné Achab et prophétisé que Jéhovah ‘paierait Achab de retour dans la portion de terre appartenant à Naboth’. Cette portion de terre, Achab l’avait prise après que sa femme Jézabel eut provoqué le meurtre de Naboth. — I Rois 21:11-19; II Rois 9:24-26.
Tandis que les forces militaires d’Israël montaient la garde à Ramoth-Galaad, Joram, le roi d’Israël, se trouvait à Jizréel pour se rétablir des blessures que les Syriens lui avaient infligées à Ramah. Le roi de Juda, Achaziah, était avec lui. Ce dernier était le neveu de Joram. En effet, sa mère, Athalie, était la sœur de Joram d’Israël et la fille d’Achab et de Jézabel. Le roi Achaziah était venu à Jizréel pour rendre visite à son oncle malade. — II Rois 8:25, 26, 28, 29.
L’ONCTION DE JÉHU
Élisée appela son serviteur, un des fils des prophètes, et lui demanda de prendre un flacon d’huile, d’aller dans le camp des Israélites à Ramoth-Galaad, d’oindre Jéhu et de s’enfuir. Le serviteur d’Élisée obéit; il appela Jéhu, qui était réuni avec les autres officiers, et le fit entrer dans une maison; là, il l’oignit et lui fit part de la mission qui lui était confiée, à savoir abattre la maison d’Achab tout entière. Alors le serviteur s’enfuit, ainsi que cela lui avait été ordonné par Élisée. — II Rois 9:1-10.
Lorsque Jéhu sortit de la maison, il fit comme si de rien n’était et comme si le prophète ne lui avait rien dit de bien important. Mais les hommes virent à son air et à son comportement que quelque chose de particulier s’était produit. Pressé de questions, Jéhu révéla qu’il venait d’être oint comme roi d’Israël et, dès que l’armée eut connaissance de cette nouvelle saisissante, elle le proclama roi. — II Rois 9:11-14.
LA DESTRUCTION DE LA MAISON D’ACHAB
Après avoir ordonné que personne n’aille informer Jizréel de son onction, Jéhu partit à vive allure sur son char pour cette ville (II Rois 9:15, 16). Joram ayant fait sortir des messagers de Jizréel à sa rencontre pour lui demander: “Y a-t-il la paix?” Jéhu les envoya se placer avec son arrière-garde. Comme la “masse houleuse” des cavaliers et des chars de Jéhu se rapprochait, le guetteur qui se tenait sur la tour identifia Jéhu à sa façon de conduire son char, “avec démence”. Joram, fils d’Achab, fut mis en défiance et il sortit sur son char de guerre. Il rencontra Jéhu sur la portion de terre de Naboth. Jéhu l’abattit d’une flèche et, se souvenant de la prophétie d’Élie, il donna l’ordre à Bidcar, son aide de camp, de jeter son cadavre dans le champ de Naboth. Puis Jéhu poursuivit sa route jusqu’à Jizréel. Il semble que Achaziah, petit-fils d’Achab, qui était sorti de la ville avec Joram, tenta de regagner sa propre capitale, Jérusalem, mais il n’alla pas plus loin que Samarie où il se cacha. Un peu plus tard, on le captura et on l’amena à Jéhu qui se trouvait près de la ville d’Ibléam, non loin de Jizréel. Jéhu ordonna à ses hommes de le mettre à mort sur son char de guerre. Ils le blessèrent mortellement à la montée de Gur, près d’Ibléam, mais il parvint à s’échapper et à aller jusqu’à Méguiddo où il mourut. On le ramena alors à Jérusalem et il y fut enseveli. — II Rois 9:17-28; II Chron. 22:6-9.
Lorsque Jéhu arriva à Jizréel, la veuve d’Achab, Jézabel, lui cria: “Tout s’est-il bien passé pour Zimri, le tueur de son seigneur?” (Voir I Rois 16:8-20). Mais, insensible à la menace à peine voilée que contenaient ces paroles, Jéhu demanda aux fonctionnaires de cour de laisser tomber Jézabel par la fenêtre. Ils obéirent. Son sang gicla sur le mur et Jéhu la piétina avec ses chevaux. C’est peut-être pour donner un autre aperçu du caractère de Jéhu que le récit fait cette courte
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