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ArabieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de large, les caravanes pouvaient également transporter des produits provenant de l’Éthiopie, tels que l’ivoire et le bois d’ébène. — II Chron. 21:16; Ézéch. 27:15.
ANCIENS ROYAUMES ARABES
Selon l’Histoire, quatre royaumes importants prospérèrent en Arabie méridionale: les royaumes minéen et sabéen, ainsi que ceux de Katabân et d’Hadramaout. On pense que le royaume minéen prospéra dès le second millénaire jusqu’en 650 avant notre ère. Sa capitale était Karnâw, au nord-est de Sanʼâʼ, l’actuelle capitale du Yémen. Le royaume sabéen se situait probablement au sud du royaume minéen, dans la partie orientale de l’actuel Yémen. S’il s’agissait, comme cela paraît probable, du pays de la reine de Schéba, ce royaume existait au temps du règne de Salomon (1037-997 av. n. è.) (Mat. 12:42). Maʼrib, sa capitale, se trouvait à une centaine de kilomètres à l’est de Sanʼâʼ, sur le versant oriental de la chaîne montagneuse, à plusieurs centaines de mètres d’altitude. Ce royaume subsista jusque vers 115 avant notre ère. Celui de Katabân, dont la capitale était Timna, occupait une partie de l’ex-protectorat d’Aden. Ce royaume semble avoir été contemporain de celui de Shéba. On identifie généralement Hadramaout à Hazarmaveth de Genèse 10:26. Le ouadi Hadramaout, longue vallée parallèle à la côte méridionale de l’Arabie, occupait le centre de ce royaume dont la capitale était Shabwah. La Bible fait allusion à d’autres régions de l’Arabie, telles que Dedan, Téma, Dumah et Buz. — És. 21:11-14; Jér. 25:23, 24.
D’anciennes inscriptions assyriennes et babyloniennes font également mention de diverses tribus d’Arabie. Ainsi, Salmanasar III, roi assyrien et contemporain du roi Achab (940-919), inclut “Gindibu du pays d’Arbâï [d’Arabie]” et ses mille chameliers dans la coalition qui s’opposa à lui dans la bataille de Qarqar. On trouve les noms de “Zabibiéh” et “Samsiéh”, deux reines arabes, dans les inscriptions de Tiglath-Piléser III et de Sargon II. Il y est dit que la seconde de ces deux reines et un roi sabéen payèrent un tribut qui incluait de ‘la poussière d’or, des pierres précieuses, de l’ivoire, des graines d’ébène, toutes sortes d’aromates, des chevaux et des chameaux’. D’autres inscriptions cunéiformes font allusion aux Sabaï, aux Nabaïti, aux Qidraï et aux Idibaïli ainsi qu’aux Massaï et aux Temaï (comparez avec Genèse 25:3, 13-15). Nabonide, roi babylonien dont le fils, Belschazzar, régnait à Babylone au temps de la chute de cette ville (en 539), séjourna dix ans dans l’oasis et la ville de Taymâ (Téma), au nord du plateau central de l’Arabie.
Au cinquième siècle avant notre ère, la Palestine était sous l’influence de l’Arabie, comme en témoigne les références à “Guéschem l’Arabe” en Néhémie 2:19 et 6:1-7.
Le royaume des Himyarites, qui dominait l’Arabie méridionale vers 115 avant notre ère, avait pour capitale Zafar. Au nord les Nabatéens (qui descendaient peut-être du Nabaïoth de Genèse 25:13), dont la capitale, Pétra, était située dans les gorges d’Édom, devinrent puissants à partir du quatrième siècle avant notre ère. Ils étendirent ensuite leur domination sur la partie sud du Négueb ainsi que sur Moab et la Transjordanie. Ils régnèrent sur Damas pendant quelques années au cours du premier siècle avant notre ère puis au premier siècle de notre ère. Leur roi, Arétas IV (environ 9 av. n. è à 40 de n. è.), est mentionné en II Corinthiens 11:32 à propos de la fuite de Paul hors de Damas, fuite décrite en Actes 9:23-25, Hérode Antipas prit pour femme la fille d’Arétas IV, qu’il répudia plus tard pour épouser Hérodiade. — Marc 6:17; Voir ARÉTAS.
Paul écrit qu’après sa conversion, il ‘est allé en Arabie, puis est revenu à Damas’. (Gal. 1:17.) Peut-être ce voyage l’a-t-il conduit dans le désert de Syrie, une région peu éloignée, bien que, par Arabie, Paul ait pu entendre n’importe quelle autre partie de la péninsule portant ce nom.
Au premier siècle avant notre ère, Palmyre, au nord-est de Damas, commença à se développer et devint un important centre arabe. Avec le temps, elle supplanta même Pétra sur le plan commercial. En 270 de notre ère, sous le règne de la reine Zénobie, l’armée de Palmyre occupa l’Égypte et rivalisa sérieusement avec Rome jusqu’à ce qu’elle soit vaincue par les Romains en 272.
LA LANGUE
La langue arabe, qui appartient au groupe méridional des langues sémitiques, est restée beaucoup plus stable que les autres langues sémitiques. Elle a donc été d’une grande utilité pour mieux comprendre de nombreux mots et expressions de l’hébreu biblique ancien. Les milliers d’inscriptions qui ont été trouvées en Arabie méridionale ont fourni une foule de renseignements, notamment sur les activités politiques et religieuses des Arabes.
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AradAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARAD
{Article non traduit.}
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ArahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARAH
{Article non traduit.}
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AraignéeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARAIGNÉE
Petit animal à huit pattes et sans ailes qui, selon la stricte définition biologique, n’appartient pas à l’ordre des insectes, mais à celui des arachnides. L’araignée est citée deux fois dans les Écritures, dans un contexte imagé. S’adressant à Job, Bildad compare la confiance de l’apostat à une maison ou toile d’araignée, autrement dit les espérances d’un tel homme ne reposent sur rien de solide (Job 8:14, 15). Les actes d’impiété et de violence des Israélites infidèles sont aussi comparés au tissage de la toile d’araignée. Toutefois, de même que la toile d’araignée ne peut servir de vêtement, pareillement, ces impies ne pourront se couvrir de leurs oeuvres. — És. 59:5, 6.
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AramAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARAM
(haute terre, haut, élevé).
Le nom “Aram”, seul ou associé à d’autres termes, désigne des régions où vivaient rassemblés des descendants d’Aram. — Gen. 10:22.
Aram, employé seul, désigne fondamentalement la Syrie et est généralement traduit par ce nom (Juges 10:6; II Sam. 8:6, 12; 15:8; Osée 12:12). Ce terme englobe la région qui va des montagnes du Liban jusqu’à la Mésopotamie, à l’ouest, des monts Taurus, au nord, jusqu’à Damas et au delà, au sud. — Voir SYRIE.
Aram-Naharaïm (Ps. 60, :titre), qui signifie littéralement “Aram des deux fleuves”, est généralement traduit par le mot grec de sens voisin “Mésopotamie”. Les deux fleuves en question sont le Tigre et l’Euphrate. Étienne dit qu’Abraham vivait en Mésopotamie, alors que celui-ci était encore à Ur en Chaldée (Actes 7:2). Quand, des années plus tard, Abraham envoya son serviteur chercher une femme pour Isaac, il lui dit d’aller à Nahor, en (Haute-) Mésopotamie (Aram-Naharaïm) (Gen. 24:2-4, 10). De même, Balaam de Péthor était originaire d’une région montagneuse du nord de la Mésopotamie. — Deut. 23:4; comparez avec Nombres 23:7; voir MÉSOPOTAMIE.
Paddan-Aram, qui signifie “plaine (basses terres) d’Aram”, désigne plus particulièrement la région de Haran, en Haute-Mésopotamie. — Gen. 25:20; 28:2-7, 10.
Les Araméens, descendants sémites d’Aram, allaient vivre dans toutes ces régions, En outre, le nom d’Uz, un des quatre fils d’Aram, est utilisé pour désigner la région du désert d’Arabie qui s’étend à l’est de la Terre promise et aux frontières d’Édom (Job 1:1; Lament. 4:21). La langue araméenne, étroitement apparentée à l’hébreu, devint la langue internationale, tant pour le négoce que pour la diplomatie, dans les différentes régions du croissant fertile. — II Rois 18:26; voir ARAMÉEN.
Si, en Deutéronome 26:5, Jacob est appelé “Syrien” (littéralement “Araméen”), c’est certainement parce qu’il vécut vingt ans en Aram chez Laban, son beau-père, lui-même araméen. De plus, la mère de Jacob, Rébecca, ainsi que ses femmes, Léa et Rachel, étaient araméennes. Les Israélites étaient donc étroitement apparentés aux Araméens.
ROYAUMES ARAMÉENS
Dans la Bible, il commence à être question des royaumes araméens à l’époque où se développa la nation d’Israël. Ainsi, Cuschan-Rischathaïm, roi venu d’Aram-Naharaïm (Mésopotamie), assujettit les Israélites pendant huit ans, jusqu’à ce qu’ils fussent libérés par le juge Othniel. — Juges 3:8-10.
Aram-Zobah était un autre royaume araméen qui entra en guerre contre Israël au cours du règne de Saül (1117-1077) (I Sam. 14:47). Ce royaume se situait au nord de Damas et exerçait sa domination jusqu’à Hamath, encore plus au nord, et jusqu’à l’Euphrate, à l’est. Quand David combattit contre les ennemis d’Israël, il mena une guerre victorieuse contre Hadadézer, puissant roi d’Aram-Zobah (II Sam. 8:3, 4; I Chron. 18:3; comparez avec le titre du Psaume 60). À la suite de cela, Rézon, un maraudeur araméen, devint puissant à Damas, qui fut bientôt la ville araméenne la plus importante (I Rois 11:23-25) et “la tête de la Syrie”. (És. 7:8.) Celle-ci s’opposa activement à Israël durant toute l’histoire du royaume du nord. — Voir DAMAS.
Aram-Maacah est, avec Zobah, Réhob et Ishtob, au nombre des royaumes araméens à qui les Ammonites louèrent des chars et des cavaliers pour faire la guerre à David. Le roi d’Aram-Maacah se joignit à ces mercenaires que l’armée de David mit en fuite peu après (I Chron. 19:6-15; II Sam. 10:6-14). Le royaume de Maacah se situait probablement à l’est du Jourdain et immédiatement au sud du mont Hermon. — Josué 12:5; 13:11.
Guéschur était un petit royaume araméen de Transjordanie, qui se situait probablement au sud de Maacah, il se trouvait à l’intérieur du territoire attribué à la tribu de Manassé. — Deut. 3:14; Josué 13:11.
Par sa conquête des royaumes araméens, David repoussa loin au nord les frontières de son royaume, si bien qu’il allait jusqu’à l’Euphrate, non loin de Haran de Paddan-Aram. David accomplit ainsi la promesse de Jéhovah concernant l’extension de l’héritage d’Israël en Terre promise. — Deut. 1:7; 11:24; Josué 1:4.
[Carte, page 98]
(Voir la publication)
Aram
GRANDE MER
Monts du Taurus
Mts du Liban
Hamath
Damas
ARAM-MAACAH
GUÉSCHUR
ARAM-ZOBAH
Haran
PADDAN-ARAM
Euphrate
ARAM-NAHARAÏM (MÉSOPOTAMIE)
Tigre
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AraméenAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARAMÉEN
Ancienne langue sémitique parlée à l’origine par les Araméens et étroitement apparentée à l’hébreu. Avec le temps, l’araméen, qui en vint à désigner différents dialectes (dont certains sont considérés comme des langues à part entière), connut
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