BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Arche de l’alliance
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • couvercle dans une nuée.” (Ex. 25:22; Lév. 16:2). Samuel écrivit que Jéhovah “est assis sur les chérubins”. (I Sam. 4:4.) Les chérubins servent donc de “représentation du char” de Jéhovah (I Chron. 28:18). Par conséquent, “quand Moïse entrait dans la tente de réunion pour parler avec [Jéhovah], alors il entendait la voix qui s’entretenait avec lui d’au-dessus du couvercle qui était sur l’arche du témoignage, d’entre les deux chérubins; et il lui parlait”. (Nomb. 7:89.) Plus tard, Josué et le grand prêtre Phinéhas s’adressèrent à Jéhovah devant l’arche (Josué 7:6-10; Juges 20:27, 28). Toutefois, seul le grand prêtre pénétrait une fois par an dans le Très-Saint où il voyait l’Arche, non pas pour s’entretenir avec Jéhovah, mais pour observer la cérémonie prévue pour le jour des Propitiations. — Lév. 16:2, 3, 13, 15, 17; Héb. 9:7.

      L’Arche n’était pas un fétiche

      L’arche n’était pas un fétiche. Sa seule présence n’était pas une garantie de succès. La bénédiction de Jéhovah dépendait de la condition spirituelle et de l’obéissance fidèle de ceux qui possédaient l’Arche. Ainsi, bien que l’Arche fût dans leur camp, les Israélites conduits par Josué subirent une défaite à Aï à cause d’une infidélité (Josué 7:1-6). Pareillement, malgré la confiance affichée par les combattants israélites parce que l’Arche était au milieu d’eux, les Philistins tuèrent 30 000 d’entre eux et s’emparèrent de l’Arche (I Sam. 4:1-11). Quand les Philistins renvoyèrent l’Arche, les Israélites se livrèrent à des réjouissances et offrirent des sacrifices et des actions de grâces. Pourtant, Jéhovah ‘abattit le peuple par un grand carnage’. Pourquoi? “Parce qu’ils avaient regardé l’arche de Jéhovah”, ce qu’interdisait le commandement divin (I Sam. 6:11-21; Nomb. 4:6, 20). On ne sait pas au juste combien d’Israélites périrent ce jour-​là. Le texte massorétique dit: “Ainsi il abattit parmi le peuple soixante-dix hommes — cinquante mille hommes.” Cette construction de phrase plutôt ambiguë donne à penser qu’il y a eu une erreur de copiste, “cinquante mille hommes” étant peut-être une interpolation. Les versions syriaque et arabe disent que “cinq mille soixante-dix hommes” furent abattus. Le Targum de Jonathan donne: “Et il abattit soixante-dix hommes d’entre les anciens du peuple et cinquante mille d’entre la congrégation.” La Septante dit que “soixante-dix hommes d’entre eux, et cinquante mille d’entre les hommes” furent abattus. Josèphe rapporte la mort de soixante-dix hommes seulement. — Histoire ancienne des Juifs, liv. VI, chap. II, par. 1.

      LIEUX DE SÉJOUR DE L’ARCHE

      L’Arche n’eut pas de lieu de séjour permanent avant la construction du temple de Salomon. Quand la conquête du pays fut pratiquement achevée (vers 1467 av. n. è.), l’Arche fut amenée à Siloh où elle resta probablement (à l’exception d’un séjour à Béthel) jusqu’à ce que les Philistins s’en emparent (Josué 18:1; I Sam. 3:3; 6:1). Après son retour dans le territoire des Israélites, elle demeura d’abord à Beth-Schémesch puis environ soixante-dix ans à Kiriath-Jéarim (I Sam. 6:11-14; 7:1, 2). L’Arche, portée comme il le fallait par les Lévites, fut enfin amenée à Jérusalem où elle demeura sous une tente pendant les dernières années du règne de David. — I Chron. 15:2, 15; II Sam. 6:12-19; 11:11.

      Les Écritures ne disent pas que l’Arche a été emportée à Babylone. Elle ne figure d’ailleurs pas parmi les objets du temple qui furent enlevés. Il n’est pas question non plus de son retour à Jérusalem ni de son installation dans le temple que reconstruisit Zorobabel, et elle ne fut pas remplacée. Nous ignorons quand et dans quelles circonstances l’Arche disparut. — II Rois 25:13-17; II Chron. 36:18; Esdras 1:7-11; 7:12-19.

      Jérémie annonça un temps où il n’y aurait plus d’arche de l’alliance. Mais elle ne manquerait pas aux adorateurs de Jéhovah, qui ne connaîtraient pas le malheur du fait de son absence. Au contraire, ‘Jérusalem serait appelée le trône de Jéhovah’. (Jér. 3:16, 17.) Dans le livre symbolique de la Révélation, Jean dit qu’“on a vu l’arche de son alliance, dans son temple-sanctuaire”, au ciel. Il s’agit probablement de la représentation de l’arche de la nouvelle alliance. — Rév. 11:19.

  • Archélaüs
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • ARCHÉLAÜS

      (chef du peuple).

      Gouverneur de Judée, fils d’Hérode le Grand et de Malthace, sa quatrième femme. Archélaüs commença à régner alors que Jésus était en Égypte avec Joseph et Marie. À leur retour, Plutôt que de subir son règne tyrannique en Judée, Joseph établit sa famille hors de la juridiction d’Archélaüs, à Nazareth de Galilée. — Mat. 2:22, 23.

      Hérode le Grand, son père, lui légua l’autorité sur la Judée, la Samarie et l’Idumée, soit une part du royaume deux fois plus grande que celle qu’il donna à chacun de ses deux autres fils. Il hérita ainsi de grandes villes: Jérusalem, Samarie, Joppé et Césarée. Après la mort d’Hérode, Archélaüs chercha à consolider son autorité en se présentant devant Auguste à Rome. Bien que son frère et une délégation de Juifs se soient opposés aux prétentions d’Archélaüs, Auguste maintint celui-ci au pouvoir sans toutefois lui donner le titre de roi, mais il lui accorda celui d’“ethnarque”, c’est-à-dire prince tributaire, un rang néanmoins supérieur à celui de tétrarque. Cependant, Matthieu ne se trompe pas en parlant de lui comme d’un “roi”, car l’armée locale, y compris les mercenaires d’Hérode, l’avaient auparavant proclamé roi.

      Archélaüs fut un chef cruel très impopulaire auprès des Juifs. En une certaine occasion, pour réprimer une émeute, il fit brutalement assassiner trois mille Juifs dans les cours du temple. Il déposa par deux fois le grand prêtre. En outre, son divorce et son remariage étaient condamnés par la loi juive. Les plaintes que les Juifs et les Samaritains adressèrent à Auguste donnèrent lieu à une enquête et aboutirent finalement à l’exil d’Archélaüs dans la neuvième ou la dixième année de son règne. À partir de ce moment-​là, la Judée fut placée sous l’autorité de gouverneurs romains. — Voir HÉRODE.

  • Archéologie
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • ARCHÉOLOGIE

      (gr. arkhaiologia, science des choses anciennes).

      L’archéologie biblique étudie les peuples et les événements dont parle la Bible à partir de documents et autres vestiges enfouis dans le sol. L’archéologue met au jour et examine des pierres, des murailles ou des édifices en ruine ainsi que des villes détruites. Il découvre des poteries, des tablettes d’argile, des inscriptions, des tombeaux ou d’autres vestiges anciens dont il tire certains renseignements. Cette étude permet bien souvent de mieux connaître les circonstances dans lesquelles la Bible a été écrite, de savoir comment vivaient les fidèles du passé et d’acquérir une meilleure intelligence de leur langue et de celle des peuples voisins. Grâce au travail des archéologues, nous avons pu enrichir notre connaissance de tous les pays bibliques, c’est-à-dire la Palestine, l’Égypte, la Perse, l’Assyrie, Babylone, l’Asie Mineure, la Grèce et Rome.

      On a recueillit beaucoup de renseignements sur le passé qui nous permettent de mieux comprendre la Bible quand elle parle des choses de la vie, telles que la famille, les enfants, les vêtements, la maison, le climat, la végétation, les animaux, les récoltes, les relations commerciales, les groupements nationaux et les coutumes religieuses. L’identification des sites de villes et d’autres lieux historiques dont parle la Bible s’est révélée extrêmement utile. L’archéologie nous apprend aussi beaucoup de choses sur la religion corrompue des peuples cananéens. Elle illustre de façon vivante leur croyance en l’immortalité de l’âme humaine et elle confirme la Bible quand celle-ci nous présente la Palestine antique comme un pays dominé par de nombreux rois locaux qui étaient constamment en guerre entre eux. Grâce à la découverte de reliefs assyriens, nous connaissons le genre de vêtements que portaient les Sémites. L’archéologie nous a également permis de nous faire une idée exacte sur la vie des hommes à l’époque de Jacob, d’Élisée, et au temps où Jésus Christ était sur la terre.

      Les découvertes archéologiques ont aussi réfuté les affirmations de nombreux détracteurs de la Bible qui prétendaient, par exemple, que Moïse ignorait l’écriture, que Belschazzar était une figure de légende (Dan., chap. 5) ou que le récit biblique relatif aux patriarches hébreux était ‘une fiction tirée de la vie des bédouins dans l’Israël du huitième ou du neuvième siècle’. Alors que les détracteurs affirmaient que la religion pratiquée en Israël n’était que le développement des idées qui avaient cours chez les peuples voisins, l’archéologie a démontré que le culte d’inspiration divine des Israélites était franchement différent de celui des nations d’alentour.

      TECHNIQUE DE L’ARCHÉOLOGIE

      les découvertes archéologiques sont le résultat de patients travaux de terrassement. Les ruines d’anciens royaumes ou nations ne sont parfois qu’à quelques mètres sous terre. Les vieilles villes du Moyen-Orient furent reconstruites de très nombreuses fois au-dessus de murailles écroulées, de vestiges plus anciens ou de fondations de vieux bâtiments, jusqu’à ce que ces villes successives forment d’imposants tertres. Dans ces tertres ou “tells”, chaque nouveau niveau scellait l’histoire des époques précédentes. Les archéologues modernes n’ont donc souvent qu’à commencer à creuser sur le sommet d’un tertre, puis à continuer de plus en plus profondément pour passer d’une ville à l’autre et remonter ainsi dans le temps jusqu’à la cité la plus ancienne, vieille parfois de plusieurs milliers d’années.

      Une fois le tell choisi, on creuse une première tranchée qui permettra de délimiter les différentes couches superposées, chacune d’elles correspondant à une époque dans la vie de la cité. Chaque niveau que les habitants de la ville ont foulé pendant une certaine période ou chaque couche de débris se distingue des autres par la consistance, la couleur et la texture du sol. Cela se remarque nettement quand on observe la tranchée creusée sur le flanc d’un tertre (voir le dessin ci-dessus). Les niveaux successifs ressemblent un peu aux pages d’un livre. Pour autant qu’on puisse comprendre ce qu’ils offrent à notre vue, ils nous racontent l’histoire de la ville au cours des siècles, voire des millénaires. Comme les pages d’un livre, les différentes couches doivent être examinées dans un ordre logique. En un endroit

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager