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La résurrection, espoir réconfortantLa Tour de Garde 1954 | 1er septembre
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en est un exemple (Héb. 11:5). Bien que tous les témoins de Jéhovah désirent vivre et prêcher aussi longtemps que Jéhovah le voudra, ils ne craignent pas la mort.
24. Comment les chrétiens devraient-ils envisager la mort, eu égard à cette espérance ?
24 Lorsque survient la mort de leurs bien-aimés, les chrétiens ne sont pas comme les autres. Ils ne s’affligent pas outre mesure. Bien qu’ils reconnaissent la mort comme une ennemie, ils ne sortent pas des limites de l’amour et de l’affection naturels et ne permettent pas à la tristesse d’empêcher qu’ils gardent leur intégrité dans le service de Jéhovah. Au lieu de cela, ils persévèrent avec plus de fermeté, sachant que le service fidèle leur assurera une place dans le monde nouveau, de sorte qu’ils pourront revoir leurs bien-aimés lors de la résurrection.
25. Pourquoi l’espérance de la résurrection devrait-elle nous inciter à une plus grande activité maintenant ?
25 Quel Dieu tendre, attentif, nous servons ! Sa promesse de la résurrection devrait nous inciter à une plus grande activité maintenant. Le temps se rapproche régulièrement où elle sera devenue une réalité, non seulement pour les membres des 144 000, ressuscités depuis 1918, mais pour ceux qui vivront sur la terre. Pensez à la joie du Christ et de ses cohéritiers célestes quand ils appliqueront avec amour le mérite du sacrifice expiatoire du Christ pendant son grand sabbat du Royaume pour faire remonter de la fosse de la mort les milliards de morts qui se trouvent dans la terre (Luc 14:5 ; Jean 5:26 ; 6:53). Pensez à la joie des autres brebis de Jéhovah dans le paradis terrestre quand Jéhovah annoncera cela, ordonnant à son organisation de se préparer à recevoir les morts ressuscités. Elles goûteront alors une joie surabondante dans les dispositions qu’elles prendront pour nourrir, loger, instruire et préparer la foule des ressuscités pour qu’ils remplissent leur place dans la société du Monde Nouveau. Quelle grande assemblée ce sera ! Chose étonnante, réconfortante, le temps où le schéol-hadès, la “ tombe ”, sera détruit par la résurrection et quand, finalement, la société humaine parfaite se tiendra devant Dieu à la fin des mille ans, et, après avoir subi l’épreuve avec succès, entendra Dieu exprimer son approbation, les justifiant comme étant dignes de la vie éternelle sur notre globe embelli. Le miracle de la résurrection, répété des milliards de fois, aura accompli brillamment les desseins de Dieu par la victoire sur la mort, et n’aura jamais besoin d’être répété dans les siècles innombrables à venir.
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Un congrès de la Société du Monde Nouveau dans toute l’ArgentineLa Tour de Garde 1954 | 1er septembre
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Un congrès de la Société du Monde Nouveau dans toute l’Argentine
NOUS trouvons N. H. Knorr, le président de la Watch Tower Bible and Tract Society, au Chili, le dernier jour de sa visite dans ce pays, à l’occasion de sa tournée de service en Amérique du Sud. Celle-ci avait commencé avec son départ, le 14 novembre 1953, accompagné de son secrétaire, M. G. Henschel, de l’aéroport d’Idlewild, à New-York. Au Pérou il s’était séparé de son secrétaire et voyageait seul pour quelques jours, espérant rejoindre son collègue à Buenos-Aires (Argentine).
Le samedi matin, 19 décembre, on apprit de la ligne d’aviation que l’avion pour Mendoza (Argentine) partirait plus tôt que prévu ; il fallait donc liquider toutes les affaires le matin pour pouvoir partir à 14 heures. Tous les missionnaires à Santiago (Chili) et plusieurs frères qui étaient restés dans la ville vinrent nous dire au revoir à l’aérodrome.
Le trajet à travers les Andes différait de la route prise lors du voyage précédent ; alors le président de la Société avait volé vers l’Argentine à travers ce qui est appelé “ Le col ”. Celui-ci était maintenant fermé par de lourds nuages, et l’on avait choisi une route plus méridionale, excessivement belle. L’avion volait assez bas le long des montagnes pour permettre une vue claire sur les grands amas de neige et les chutes d’eau. En vingt minutes environ tout était passé. Les Andes sont des montagnes très serrées, mais hautes et belles, rocheuses et pleines de crevasses. On ne peut en détourner les yeux tant qu’on les voit.
EN ARGENTINE
Tout à coup l’avion se mit à descendre, car nous nous approchâmes de Mendoza. Il faisait très chaud ce jour-là ; les pampas de l’Argentine ressemblaient à une vaste mer et grâce à la chaleur montant de la terre, le pays fit penser à un grand lac. Nous survolâmes des vignobles, des vergers et des jardins près de Mendoza. Les peupliers et d’autres arbres le long des rues abritent les fruits du vent. Puis, tout d’un coup, l’avion roulait vers l’aéroport et s’arrêta. Trois frères attendaient frère Knorr.
Après l’arrivée en Argentine on est obligé de s’annoncer à la police fédérale, dans un délai de soixante-douze heures. Ces formalités accomplies, nous nous occupâmes de tout ce qui était nécessaire pour notre voyage à Córdoba, lundi, où nous avions d’autres conférences à faire. Frère Knorr ne s’arrêta dans la maison d’un frère en ville que pour y laisser ses bagages et arriva à 18 h 30 au groupe réuni. Avant le discours qu’il devait prononcer dans une demi-heure, le frère propriétaire de la petite ferme invita frère et sœur Eisenhower, frère Knorr et quelques autres amis à passer au verger pour manger des cerises qu’il avait gardées pendant tout un mois, bien que d’habitude on les cueillît plus tôt. Les cerises étaient excellentes et fort appréciées. La demeure du fermier était entourée d’arcades de vignes et d’arbres fruitiers — c’était un délicieux coin de pays !
Pendant deux heures et demie frère Knorr adressa la parole à 64 auditeurs, ayant comme interprète frère Eisenhower. Après le discours ils firent le lunch, comprenant des olives mûres et vertes cultivées sur le terrain de la ferme, et beaucoup de fruits. Tous y participèrent sous les arcades des vignes. Puis l’on retourna dans la maison en ville où habitent les parents de deux élèves de la 22e classe de Galaad, l’école biblique de la Tour de Garde.
Après le repos de la nuit nous nous levâmes à 5 heures du matin ; cinq d’entre nous se rendirent en taxi à une autre assemblée, à 178 kilomètres au nord de Mendoza, le voyage nous conduisant le long des contreforts des Cordillères. Il s’agit de la ville de San Juan. Le petit groupe y arriva sain et sauf. Il avait été obligé de traverser un terrain inondé, une tempête ayant fait rage la nuit d’avant. Quelques routes se trouvaient 10 cm sous l’eau.
Dans cette ville où l’on voit encore les ravages causés par un tremblement de terre, le serviteur du groupe nous rejoignit pour indiquer au chauffeur la route à suivre. Nous traversâmes la ville et nous approchâmes des montagnes, nous engageant dans une vallée étroite bordée de collines rocheuses et escarpées. Là, derrière la première rangée de montagnes, la fumée qui montait en tourbillonnant du pied des montagnes nous trahit l’endroit qu’avaient choisi les frères pour le pique-nique. Le gai ruisseau tout près murmurait une joyeuse bienvenue. L’arrivée du taxi interrompit l’amicale conversation, et les personnes venues de partout serraient cordialement la main à tout le monde. En un clin d’œil le groupe se réunit dans une clairière, le long du ruisseau, et le discours commença — les arbres formant un toit pour les 135 frères. Cette assemblée était constituée de deux groupes. Des enfants jouaient et écoutaient tranquillement et, de temps à autre, les frères changeaient de position pour trouver de l’ombre, pendant que les deux conférenciers parlaient deux heures et demie. Il était passé midi depuis longtemps lorsqu’on termina la réunion par une prière. Tous étaient ravis de ce festin spirituel. Maintenant
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