La franchise : l’absence d’hypocrisie, de faux semblants, sans détours, toujours sincère. — Gal. 5:22, 23 ; Éph. 4:23, 24.

²¹ La somme de toutes ces qualités se trouve personnifiée en Jéhovah Dieu et en Jésus-Christ, d’où la nécessité de croître selon leur ressemblance. Collaborez activement avec les témoins de Jéhovah dans la société du monde nouveau. Transformez-​vous afin de remplir les conditions requises pour vivre éternellement sur la terre, redevenue un paradis ! — Éph. 5:1, 2.

Aidons les hommes à trouver la sécurité pendant la guerre de Dieu

AUJOURD’HUI, les nations du monde s’intéressent plus que jamais à la sécurité. En raison des querelles qui naissent entre elles à propos de la domination du monde, elles cherchent la sécurité les unes auprès des autres, par des alliances, l’espionnage et les intrigues internationales, les conférences au sommet et une quantité sans cesse croissante d’armes destructrices de toutes sortes.

Tout en recherchant fiévreusement cette sécurité, elles se montrent insensées en ne tenant pas compte de la plus grave des menaces, celle qui concerne leur existence même, à savoir “ le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant ”. C’est de cette guerre divine qu’il faut se préoccuper car elle viendra avec certitude et annihilera tous les ennemis de Dieu. Ce combat concerne non seulement la domination de notre planète mais la domination universelle, impliquant le monde invisible. La question qu’il tranchera est celle de la souveraineté de Jéhovah au moyen de son royaume pour lequel Jésus nous enseigna à prier. — Apoc. 16:14, 16.

Ceux qui veulent trouver la sécurité pendant la guerre de Dieu prendront garde à la voix de la sagesse divine. Le fait de l’avoir écoutée valut la sécurité à Énoch au sein d’un monde hostile, à Noé et à sa famille lors du déluge, à Lot et à ses filles quand Sodome et Gomorrhe furent détruites, aux Gabaonites du pays de Canaan qui se mirent du côté du peuple de Jéhovah aux jours de Josué, de même qu’à la nation d’Israël à maintes et maintes reprises.

Au sujet de la sagesse divine et de la voix qu’elle fait entendre, nous lisons : “ La Sagesse crie dans les rues, elle élève la voix sur les places publiques (...) Revenez à la réprimande (...) (...) Mais celui qui m’écoute reposera en paix, il vivra en paix sans craindre le malheur. ” — Prov. 1:20, 23, 33, Li.

Qu’implique le fait d’écouter la sagesse divine ? Il signifie obéir au commandement scriptural : “ Cherchez Jéhovah, vous tous humbles du pays qui avez pratiqué sa loi ; recherchez la justice, recherchez l’humilité. Peut-être serez-​vous mis à couvert (au jour, NW) de la colère de Jéhovah. ” Cela signifie se montrer débonnaire ou humble devant Dieu, ne pas seulement prier “ que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ”, mais faire un effort sincère pour découvrir en quoi consiste la volonté divine aujourd’hui, puis la faire ensuite, avec amour, dans la foi et l’obéissance. Cela signifie invoquer le nom de Jéhovah, faisant de lui son refuge et sa demeure. — Soph. 2:3, AC.

En notre qualité de témoins chrétiens et voués de Jéhovah, nous avons pris position pour Dieu et son royaume, nous pouvons donc espérer être en sécurité pendant la guerre de Dieu, pourvu que nous continuions à remplir le vœu que nous avons formulé lors du don de notre personne, vœu qui implique l’obligation de faire retentir la voix de la sagesse divine afin que d’autres, qui sont de bonne volonté envers Dieu, entendent, soient attentifs et viennent se mettre du côté de la sécurité. De plus, nous devrions nous préoccuper d’en aider le plus grand nombre possible à se placer du côté du salut, car chacun de ceux qui procurent cette aide contribue à la justification du nom de Jéhovah.

Afin de faire face à toutes ces exigences, il nous faut continuer à chercher premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, racheter le temps car les jours sont mauvais, plus mauvais qu’ils ne l’ont jamais été. Que notre espoir reste lumineux ; notre appréciation, profonde ; notre zèle, débordant pour la cause de Dieu. Ne laissons pas faiblir nos mains, mais cherchons sans cesse à trouver toujours plus de temps, de force et de moyens pour faire entendre la voix de la sagesse divine dans les rues, de maison en maison, dans les foyers, de l’estrade publique et occasionnellement, partout où nous pouvons le faire. Prenons soin de maintenir à leur place les choses secondaires de la vie, nos divertissements et nos aises, par exemple, en les faisant contribuer à notre bien-être au lieu d’en faire le but de notre vie. Soyons toujours sur nos gardes pour que le gouffre du matérialisme ne nous entraîne pas dans son tourbillon et que nous ne fassions pas partie de la foule immense de gens qui aiment aujourd’hui les plaisirs plutôt que d’aimer Dieu.

À cause des mois d’été et des vacances qu’ils apportent, cette période est pour tous, jeunes et vieux, particulièrement propice pour aider les hommes à trouver la sécurité pendant la guerre de Dieu ; et de quel meilleur instrument pourrions-​nous disposer que du livre Du paradis perdu au paradis reconquis ? Laissons cet ouvrage entre les mains des gens, aidons ceux-ci à le comprendre. Ainsi nous contribuerons à justifier le nom de Jéhovah et en aiderons d’autres en même temps que nous à trouver la sécurité pendant la guerre de Dieu.

Les cavaliers de l’Apocalypse

PEU de livres de la Bible ont intrigué ses étudiants autant que le dernier, la Révélation ou Apocalypse. C’est “ une révélation ”, non pas “ de Jean ” comme on l’affirme souvent, mais “ de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée ” et qui, à son tour, par l’intermédiaire d’un ange, la présenta au moyen de signes “ à son esclave Jean ”. (Apoc. 1:1, NW.) Quel Jean ? Le témoignage des premiers surveillants chrétiens, tels que Justin le martyr, désigne l’apôtre Jean. Cela est en harmonie avec ce que nous savons de Jean, de ses autres écrits et du contenu même de l’Apocalypse. Dans les Écritures grecques chrétiennes par exemple, c’est dans les seuls écrits de l’apôtre Jean que le mot “ Parole ” est employé comme nom propre et s’applique à Jésus-Christ, le Fils de Dieu. — Jean 1:1, 14 ; Apoc. 19:13.

Le livre de l’Apocalypse lui-​même nous apprend qu’il est prophétique, donc destiné à être compris à une certaine époque. Le fil conducteur permettant d’en discerner l’accomplissement est fourni par Jean lui-​même qui fit savoir comment il fut amené à écrire le livre : “ Je fus ravi en esprit (par inspiration j’en vins à être, NW) au jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, comme le son d’une trompette, qui disait : Ce que tu vois, écris-​le dans un livre. ” En d’autres termes, par inspiration, Jean vit des choses