le Psaume 2 et voient comment le Dieu souverain qui est dans le ciel les considère : “Celui qui est assis dans les cieux rit, le Seigneur [Jéhovah, NW] se moque d’eux. Alors il leur parlera dans sa colère, et dans sa fureur il les épouvantera. ‘Et moi, j’ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte.’ ‘Je publierai le décret : Jéhovah m’a dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Demande, et je te donnerai les nations pour héritage, pour domaine les extrémités de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme le vase du potier.’” — Ps. 2:4-9, AC.

14. Quelle position et quelle autorité l’Agneau détient-​il actuellement ?

¹⁴ Jéhovah a donc accédé à la demande que lui fit son Fils à l’expiration des temps des Gentils en 1914 ; il lui a remis le Royaume. Les nations sont l’héritage du Christ ; il les brisera avec une verge de fer. Il est le “Seigneur des seigneurs et le Roi des rois”, titre nouveau qui lui a été conféré en vertu de la position supérieure qu’il occupe en sa qualité de Roi des rois et Seigneur des seigneurs de la terre. Il détient aussi toute l’autorité nécessaire dans le ciel et sur la terre, autorité qu’il a reçue de son Père. — Mat. 28:18 ; Actes 2:32-36.

15. a) Qui prendra part au combat livré par le “Lion qui est de la tribu de Juda” ? b) Quel sera le privilège du reste oint des frères spirituels du Christ à l’heure de la bataille ?

¹⁵ En conséquence, les “dix rois” qui n’ont qu’“une seule pensée” n’ont aucune chance de l’emporter dans la lutte qui va les opposer au puissant Lion de la tribu de Juda ; ce dernier leur infligera une défaite totale. “Ceux qui sont appelés et élus et fidèles” partageront sa victoire. Ce sont les 144 000 qui finalement se tiendront tous avec lui sur le mont Sion céleste (Rév. 14:1-3). Les fidèles qui sont morts avant la bataille et qui reçurent en récompense une résurrection de vie avec lui dans le ciel seront à ses côtés dans la lutte. Tous ceux-là sont maintenant rassemblés auprès de lui, attendant le signal du combat (Rév. 14:13 ; 2:26-28). Toutefois, nous savons qu’il y a encore ici-bas un certain nombre de ces 144 000 ; ceux-là aussi gardent leur fidélité et attendent que la bataille commence, mais ils n’auront aucune part au combat proprement dit avec des armes charnelles. Ils opposeront une résistance farouche à l’attaque furieuse de Gog de Magog, Satan le Diable, et de son organisation bestiale tout entière (Ézéchiel, chapitres 38, 39). On les appelle le reste des frères spirituels du Christ, mais, grâce à leur fidélité au cours de la bataille, ils seront autorisés à participer à la conquête. Nous avons ici une preuve et une assurance de plus qu’un reste des frères spirituels du Christ survivra à Harmaguédon et restera encore quelque temps sur la terre dans l’ordre nouveau qui sera établi après Harmaguédon. À leurs côtés seront les membres de la “grande foule”, leurs collaborateurs dans le service divin.

“DEVENEZ SAGES”

16. Expliquez les raisons de l’échec que subira l’union politique, et qui provoque cet échec.

¹⁶ Ainsi donc, l’échec de l’union politique surgie de la “seule pensée” ne sera pas dû à une mauvaise administration ni à la mauvaise tournure que prendra cette combinaison politique, mais au fait qu’elle était condamnée dès sa formation. C’est une conspiration contre le Dieu Tout-Puissant, le Souverain de l’univers, et contre son Roi intronisé. Elle va à l’encontre des intérêts de l’humanité et elle vise à diriger l’espoir des hommes, et même leur culte, vers une chose qui est dressée à la place du Royaume de Dieu, les entraînant à lutter contre Dieu aux côtés des “dix rois”. Quelle vaine tentative que de s’opposer au Créateur de l’univers insondable ! Jéhovah lui-​même donne cet avertissement : “Jéhovah se venge de ses adversaires et garde rancune à ses ennemis. Devant sa fureur qui subsistera ? Qui tiendra contre l’ardeur de sa colère ?” — Nahum 1:2, 6, AC.

17. Quels avertissements et quelles occasions Jéhovah donne-​t-​il maintenant avant d’agir contre la conspiration politique en vue de la détruire ?

¹⁷ Mais le prophète poursuit en disant : “Jéhovah est bon ; il est un refuge au jour de la détresse, et il connaît ceux qui se confient en lui.” Même les chefs des nations sont mis en garde par Jéhovah, qui leur dit : “Et maintenant, rois, devenez sages ; recevez l’avertissement, juges de la terre. Servez Jéhovah avec crainte, tressaillez de joie avec tremblement. Baisez le Fils, de peur qu’il ne s’irrite et que vous ne périssiez dans votre voie ; car bientôt s’allumerait sa colère. Heureux ceux qui mettent en lui leur confiance !” Heureux sommes-​nous si nous écoutons l’avertissement donné aux rois et que nous mettions notre confiance dans le nom de Jéhovah, qui est une tour forte pour tous ceux qui l’aiment ! C’est en agissant de la sorte, et seulement ainsi, que nous pourrons échapper à la destruction qui va frapper tous ceux que cette conspiration amène à lutter contre Dieu. Et c’est seulement de cette façon que nous pourrons avoir l’espoir de la vie éternelle sous la glorieuse domination du Royaume de Dieu. — Nahum 1:7 ; Ps. 2:10-12, AC ; Prov. 18:10.

Questions de lecteurs

● Les paroles de Jésus rapportées dans Luc 20:34-36 s’appliquent-​elles à la résurrection terrestre ou concernent-​elles la résurrection céleste des 144 000 ?

Des questions nous sont fréquemment posées à propos de ce passage biblique Lc 20:34-36, où nous lisons : “Les enfants de ce système de choses épousent et sont donnés en mariage, mais ceux qui ont été estimés dignes d’obtenir ce système de choses-​là et la résurrection d’entre les morts n’épousent pas ni ne sont donnés en mariage. En fait, ils ne peuvent pas non plus mourir, car ils sont comme les anges, et ils sont enfants de Dieu en étant enfants de la résurrection.”

On comprend aisément l’intérêt que des chrétiens pourraient porter aux perspectives de mariage à la résurrection, les liens sentimentaux qui unissent l’individu à son conjoint étant souvent parmi les plus puissants que l’homme connaisse. Nombre de fidèles serviteurs, qui nourrissent l’espoir de la vie éternelle sur la terre, ont perdu leur conjoint ; ils aimeraient être en mesure de croire qu’ils seront réunis en tant que mari et femme à la résurrection. Bien que nous soyons touchés par la sincérité de leurs sentiments, il nous faut admettre que, selon toute évidence, les paroles précitées de Jésus s’appliquent à la résurrection terrestre ; elles indiquent que les ressuscités ne se marieront pas ou ne seront pas réunis dans les liens du mariage avec leur ancien conjoint. Pour comprendre cette prise de position, il serait bien de considérer le cadre dans lequel les paroles de Jésus furent prononcées. On pourrait lire avec profit Matthieu 22:23-33. Les Sadducéens, qui cherchaient à prendre le Maître au piège, lui posèrent un problème : une Juive avait perdu son mari qui l’avait laissée sans enfant. Conformément à la loi du lévirat, consignée dans Deutéronome 25:5-10, elle épousa tour à tour les sept frères qui moururent tous, la laissant sans enfant. Les Sadducéens demandèrent duquel des sept cette Juive sera la femme à la résurrection. — Luc 20:28-33.

Les Juifs savaient et espéraient qu’il y aurait une résurrection, alors que les Sadducéens contradicteurs n’y croyaient pas, bien que cette espérance fût clairement exposée dans les Écritures hébraïques (És. 25:8 ; Job 14:13 ; Dan. 12:13). Jésus n’essaya pas de se dérober à leur question en faisant allusion à la résurrection céleste. Ces adversaires avaient soulevé un problème qui impliquait les Juifs placés sous la Loi mosaïque et morts avant l’inauguration par le Maître de la voie menant à la vie céleste ; il était donc logique qu’il leur réponde en partant de là, et il le fit en ces termes : “À la résurrection on n’épouse pas et on n’est pas non plus donné en mariage, mais on est comme les anges au ciel.” — Mat. 22:30.

Montrant plus loin qu’il pensait à la résurrection terrestre, comme l’indiquent ses paroles rapportées dans Matthieu 22:31, 32 et Luc 20:37, 38, Jésus parla d’Abraham, Isaac et Jacob, et démontra, à partir de la déclaration