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de la fertilité. On la représentait la tête couronnée et entourée d’une sorte de nimbe, et la poitrine couverte de multiples mamelles. La partie inférieure du corps, gainée telle une momie, était ornée de symboles et d’animaux.
L’Artémis vénérée à Éphèse a été assimilée aux grandes déesses de différents peuples et l’on pense qu’elles ont une origine commune. Le Dictionnaire de la Bible (angl.), édité par Jacques Hastings, tome I, page 605, déclare ce qui suit: “Artémis présente de si nombreuses analogies avec Cybèle, la déesse phrygienne, et avec d’autres divinités d’Asie, telles que Ma de Cappadoce, Astarté ou Aschtoreth de Phénicie, Atargatis et Mylitta de Syrie, qu’on peut penser que toutes ces divinités ne sont que les variantes d’un seul et même concept religieux, qui présente quelques différences selon les pays, différences qui s’explique du fait que ce concept a évolué selon les circonstances locales et le caractère national.”
Les anciens avaient classé le temple d’Artémis à Éphèse parmi les sept merveilles du monde. Cet édifice imposant était fait de cèdre, de cyprès, de marbre blanc et d’or. Il était si sacré, que l’on pouvait y déposer des trésors sans craindre que des voleurs ne viennent les dérober, et que les criminels trouvaient refuge dans son enceinte, sur un périmètre d’environ 180 mètres; signalons toutefois que ce chiffre a considérablement varié selon les époques. Un grand nombre de vierges et d’eunuques servaient dans ce temple en qualité de prêtresses et de prêtres; l’entrée du sanctuaire était interdite aux femmes mariées, sous peine de mort.
Lors des grandes fêtes célébrées au mois d’Artemision (mars-avril), on a compté jusqu’à 700 000 visiteurs venus de toutes les parties de l’Asie Mineure. Une des caractéristiques de ces festivités était la procession solennelle au cours de laquelle on promenait la statue d’Artémis partout dans la ville et au milieu de la jubilation générale.
La fabrication de sanctuaires d’Artémis en argent était une source de grands gains pour Démétrius et les autres orfèvres d’Éphèse. Aussi, quand la prédication de Paul amena un grand nombre d’Éphésiens à abandonner le culte impur de la déesse, Démétrius souleva-t-il les artisans contre l’apôtre. Il s’ensuivit une émeute, et c’est le magistrat de la ville qui parvint finalement à apaiser la foule. — Actes 19:23-41; voir ÉPHÈSE.
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ARTISAN
{Article non traduit.}
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ARUBBOTH
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{Article non traduit.}
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ASA
(peut-être médecin, ou contraction pour Jéhovah a guéri).
Troisième roi de Juda après la division de la nation en deux royaumes. Asa était fils d’Abijam et petit-fils de Roboam. Comme le règne de son père, qui dura trois ans, commença dans la dix-huitième année (980 av. n. è.) de Jéroboam, roi d’Israël, et que celui d’Asa débuta dans la vingtième année de Jéroboam, il semble qu’Abijam mourut avant la fin de sa troisième année de règne et qu’Asa compléta cette année, qui fut une période d’accession, et qu’il régna ensuite quarante et un ans (977-936 av. n. è.). — I Rois 15:1, 2, 9, 10.
LE ZÈLE D’ASA POUR LE CULTE PUR
Vingt ans s’étaient écoulés depuis que le schisme national avait plongé Juda et Benjamin dans l’apostasie. Asa montra du zèle pour le culte pur “comme David, son ancêtre”, et il se mit courageusement à débarrasser le pays des idoles et des prostitués sacrés du temple. Il enleva à Maacah, sa grand-mère, la dignité de ‘première dame’ du pays, parce qu’elle avait érigé une “idole horrible” pour le poteau sacré ou Aschérah et il pulvérisa l’idole religieuse. — I Rois 15:11-13.
Selon le récit de II Chroniques 14:2-5, Asa “enleva les autels étrangers et les hauts lieux, et il brisa les colonnes sacrées et abattit les poteaux sacrés”. Mais II Chroniques 15:17 et I Rois 15:14 apportent la précision suivante: “Il n’enleva pas les hauts lieux.” Il ressort donc que les hauts lieux mentionnés dans le premier passage des Chroniques se réfèrent à ceux du culte païen que Juda avait adopté et qui contaminait le pays, tandis que le livre des Rois fait référence à des hauts lieux où le peuple adorait Jéhovah. Après l’installation du tabernacle et même plus tard, après la construction du temple, des sacrifices étaient occasionnellement offerts à Jéhovah sur des hauts lieux, sacrifices que Dieu agréait dans des circonstances spéciales, comme ce fut le cas pour Samuel, David et Élie (I Sam. 9:11-19; I Chron. 21:26-30; I Rois 18:30-39). Néanmoins, le lieu habituel et approuvé pour les sacrifices était celui que Jéhovah avait choisi (Nomb. 33:52; Deut. 12:2-14; Josué 22:29). Des hauts lieux impropres au culte furent aussi conservés au nom de Jéhovah (comparez avec Exode 32:5), et il se peut qu’ils aient subsisté en dépit de l’élimination des hauts lieux païens, peut-être parce que le roi ne mit pas la même application à les détruire qu’il avait mise à supprimer les sites païens. Ou encore, il est possible qu’Asa élimina bel et bien tous les hauts lieux, mais que ceux-ci ont resurgi avec le temps et qu’ils n’avaient pas été supprimés à la fin de son règne, de sorte que ce fut son successeur, Josaphat, qui les réduisit en poussière.
Le zèle d’Asa pour le vrai culte lui valut des bénédictions de la part de Jéhovah et notamment la paix pendant les dix premières années de son règne (II Chron. 14:1, 6). Par la suite, Juda fut attaqué par Zérah, l’Éthiopien, qui monta contre lui avec un million de guerriers. Bien qu’il fût très largement dépassé par le nombre, Asa sortit à la rencontre des Éthiopiens près de Maréschah, située dans le bas pays de Judée, au sud-ouest de Jérusalem. Dans la prière fervente qu’il adressa à Jéhovah avant que la bataille ne s’engageât, il reconnut que Dieu a le pouvoir de délivrer et il lui fit la requête suivante: “Secours-nous, ô Jéhovah, notre Dieu, car sur toi nous nous appuyons, et c’est en ton nom que nous sommes venus contre cette multitude. Ô Jéhovah, tu es notre Dieu. Que l’homme mortel ne conserve aucune vigueur contre toi!” Et Juda remporta une victoire écrasante. — II Chron. 14:8-15.
Par la suite, Asa rencontra le prophète Azariah, qui lui rappela ceci: “Jéhovah est avec vous tant que vous êtes avec lui; (...) mais si vous le quittez, il vous quittera.” Il évoque ensuite les luttes sanglantes qui ravageaient la nation lorsque celle-ci s’éloignait de Jéhovah, et il invita Asa à continuer courageusement son œuvre en faveur du culte pur (II Chron. 15:1-7). Asa réagit spontanément et affermit la nation dans le véritable service de Jéhovah, ce qui eut pour effet d’inciter un grand nombre des habitants du royaume septentrional à quitter cette région pour tenir un grand rassemblement à Jérusalem, dans la quinzième année de son règne (963 av. n. è.), rassemblement au cours duquel ils entrèrent dans une alliance pour marquer leur détermination à chercher Jéhovah et à mettre à mort quiconque ne s’en tiendrait pas aux termes de cette alliance. — II Chron. 15:8-15.
BAASCHA CONSPIRE ET LA GUERRE ÉCLATE
le roi Baascha d’Israël fortifia la ville frontière de Ramah située sur la route principale menant à Jérusalem, non loin de celle-ci et vers le nord, afin d’interdire le passage à quiconque aurait l’intention de retourner en Juda. Asa considéra-t-il alors la situation d’un point de vue purement humain ou fut-il mal conseillé, toujours est-il qu’il ne rechercha pas appui auprès de Jéhovah, mais recourut plutôt à la diplomatie et à la conspiration pour conjurer cette menace. Il prit les trésors du temple et ceux de la maison royale et les envoya en guise de présents au roi Ben-Hadad de Syrie pour l’amener à faire diversion en attaquant Israël au nord. Ben-Hadad donna son accord et fit une incursion dans les villes Israélites du nord; Baascha interrompit alors son travail de construction et retira ses forces de Ramah. Après quoi Asa convoqua tous les hommes de Juda et s’empara des matériaux de construction laissés par Baascha, matériaux dont il se servit pour bâtir les villes de Guéba et de Mizpah. — I Rois 15:16-22; II Chron. 16:1-6.
Pour cela, Asa subit les reproches d’Hanani, le voyant, qui souligna son manque de jugement en ce qu’il ne se reposa pas sur Dieu qui l’avait délivré de la multitude des forces militaires venues d’Éthiopie, lui remémorant que pour ce qui est de “Jéhovah, ses yeux parcourent toute la terre, pour qu’il montre sa force en faveur de ceux dont le cœur est complet à son égard”. Pour avoir agi sottement, Asa aurait désormais à subir la guerre. Mais Asa refusa la correction; il fit injustement emprisonner Hanani et opprima même d’autres personnes. — II Chron. 16:7-11.
La déclaration renfermée en II Chroniques 16:1 et selon laquelle Baascha monta contre Juda “dans la trente-sixième année du règne d’Asa” a soulevé une controverse, du fait que le règne de Baascha, qui débuta dans la troisième année d’Asa et ne dura que vingt-quatre années, avait pris fin dix ans avant la trente-sixième année du règne d’Asa (I Rois 15:33). Selon l’avis de certains, il s’agit là d’une erreur de scribe et il faut lire la seizième ou la vingt-sixième année du règne d’Asa; mais il n’est nullement nécessaire de prétendre qu’il y a une erreur pour faire s’harmoniser le récit. Les commentateurs juifs citent le Seder Olam, qui suggère que la trente-sixième année devait être comptée à partir du schisme et donc de la naissance du royaume de Juda (997 av. n. è.) et que cette année correspondait à la seizième année d’Asa (Roboam ayant régné pendant dix-sept ans, Abijah pendant trois ans et Asa étant dans sa seizième année). (Soncino Books of the Bible, note en bas de page sur II Chroniques 16:1.) C’était également l’opinion de l’archevêque Ussher. De plus, l’apparente contradiction entre la déclaration rapportée en II Chroniques 15:19 selon laquelle “pour ce qui est de la guerre, il n’y en eut pas jusqu’à la trente cinquième [en réalité la quinzième] année du règne d’Asa”, et le passage de I Rois 15:16, où il est dit qu’il “y eut guerre entre Asa et Baascha, roi d’Israël, durant tous leurs jours”, peut s’expliquer par le fait qu’une fois les hostilités engagés par les deux rois, il n’y eut pas de trêve, comme l’avait prédit Hanani. — II Chron. 16:9.
MALADIE ET MORT D’ASA
Les trois dernières années de la vie d’Asa furent douloureuses, car il souffrit des pieds (probablement de la goutte). Manquant de sagesse, il rechercha la guérison physique plutôt que spirituelle. À sa mort, on l’ensevelit avec les honneurs royaux dans une tombe qu’il s’était fait préparer dans la ville de David. — I Rois 15:23, 24; II Chron. 16:12-14.
Bien qu’Asa manquât de sagesse et parfois de discernement spirituel, ses excellents qualités et le fait qu’il se tint éloigné de l’apostasie l’emportèrent sur ses erreurs, et il figure au nombre des six rois fidèles de la lignée de Juda (II Chron. 15:17). Les quarante et un ans du règne d’Asa ont chevauché les règnes de huit rois d’Israël dont les noms suivent: Jéroboam, Nadab, Baascha, Élah, Zimri, Omri, Tibni (qui régna sur une partie d’Israël en opposition avec Omri) et Achab (I Rois 15:9, 25, 33; 16:8, 15, 16, 21, 23, 29). Après la mort d’Asa, son fils Josaphat devint roi. — I Rois 15:24.
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AsahelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ASAHEL
(Dieu a fait ou Dieu est quelqu’un qui fait).
Fils de Zéruïah, sœur ou demi-sœur de David, et frère d’Abischaï et de Joab, par conséquent neveu de David (I Chron. 2:15, 16). Asahel eut l’honneur de compter parmi les trente meilleurs guerriers de David; il était particulièrement réputé pour sa rapidité pareille aux “gazelles qui sont dans la campagne”. (II Sam. 2:18; 23:24.) Cette agilité causa sa perte. Après l’épreuve du combat, non loin de l’étang de Gabaon, et la défaite des forces Israélites placées sous le commandement d’Abner, Asahel s’obstina à poursuivre ce dernier, qui avait pris la fuite. À deux reprises, Abner demanda à Asahel de renoncer, mais
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