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  • Semeur, semer
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    • bien que des semences de différentes espèces puissent être semées chacune dans un endroit différent du même champ (Lév. 19:19; És. 28:25). Peut-être était-​ce pour rappeler aux Israélites qu’en tant que peuple de Dieu placé sous sa royauté ils devaient rester séparés des autres nations. Si un Israélite violait cette loi en mélangeant deux sortes de semences, toute la production de son champ ou de son vignoble devenait quelque chose de “voué par interdit”. En conséquence, elle était confisquée au profit du sanctuaire. — Deut. 22:9; voir Lévitique 27:28; Nombres 18:14.

      SENS FIGURÉ

      Pour illustrer les soins et la bénédiction que Jéhovah accorda au reste qui sortit de Babylone, le psalmiste écrivit: “Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec un cri joyeux. Celui qui sort sans faute, même en pleurant, portant un plein sac de semence, rentrera sans faute avec un cri joyeux, portant ses gerbes.” (Ps. 126:1, 5, 6). Ceux qui étaient revenus de Babylone étaient très heureux d’être libres, mais ils ont peut-être pleuré en faisant les semailles sur une terre désolée qui n’avait pas été travaillée depuis soixante-dix ans. Néanmoins, Jéhovah les avait ramenés et rassemblés à cause de son nom, et ceux qui allèrent de l’avant en semant et en reconstruisant goûtèrent le fruit de leur travail. Pendant un certain temps, alors que la construction du temple était arrêtée, Jéhovah avait retenu le fruit de la terre, mais les prophètes Aggée et Zacharie incitèrent le peuple à reprendre son activité, et celui-ci reçut de nouveau la faveur de Dieu. — Aggée 1:6, 9-11; 2:15-19.

      Jéhovah utilise les semailles et le processus de croissance pour montrer que sa parole se réalise à coup sûr (És. 55:10, 11). Jésus Christ compara les semailles à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume. Il était le Semeur des vérités relatives au Royaume. Jean le Baptiseur avait également travaillé comme semeur. Jésus envoya ses disciples moissonner les champs ensemencés qui étaient alors blancs pour la moisson. En conséquence, il leur dit: “Déjà le moissonneur reçoit un salaire et amasse du fruit pour la vie éternelle, pour que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble. (...) L’un sème et l’autre moissonne. Je vous ai envoyés moissonner ce à quoi vous n’avez pas travaillé. D’autres ont travaillé [en semant], et vous, vous êtes entrés dans le bénéfice de leur travail [en moissonnant].” — Jean 4:35-38.

      Jésus compara de nouveau l’œuvre de prédication aux semailles dans sa parabole du semeur. Dans cette illustration, il montra que les conditions dans lesquelles la graine est semée peuvent influencer la germination et la croissance de la semence dans le cœur des hommes. — Mat. 13:1-9, 18-23; Luc 8:5-15.

      Dans une autre illustration, Jésus se présenta comme le semeur de l’excellente semence et compara la semence aux “fils du royaume”. L’autre semeur, l’ennemi qui sème de la mauvaise herbe dans le champ, c’est le Diable. Dans cette parabole, Jésus annonçait manifestement la venue de l’apostasie lorsqu’il y aurait dans la congrégation chrétienne des hommes qui se prétendraient faussement être des serviteurs de Dieu et tenteraient de souiller la congrégation et d’en éloigner les disciples. — Mat. 13:24-30, 36-43; voir Actes 20:29; II Corinthiens 11:12-15; II Thessaloniciens 2:3-9; I Timothée 4:1; II Timothée 4:3, 4; II Pierre 2:1-3.

      Tout comme un agriculteur sème dans la paix, la bonne nouvelle est semée dans la paix et non dans les disputes, les querelles et le tumulte, ni en employant la force. Les hommes qui effectuent les semailles sont des hommes de paix et non des querelleurs ou des batailleurs. En conséquence, il est nécessaire que la paix règne dans la congrégation chrétienne pour que les semailles produisent le fruit de la justice. — Jacq. 3:18.

      Après avoir énuméré les fruits de l’esprit et les œuvres de la chair, et avoir exhorté chacun à constater quelle est son œuvre personnelle, l’apôtre Paul déclara: “Ne vous laissez pas égarer: on ne se moque pas de Dieu. En effet, quoi que l’homme sème, c’est aussi ce qu’il moissonnera; car celui qui sème en vue de sa chair moissonnera de sa chair la corruption, mais celui qui sème en vue de l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle.” — Gal. 5:19-23; 6:4, 7, 8.

      Paul donna l’exemple, en Romains 1:24-27, de ceux qui sèment en vue de la chair et des résultats qu’ils obtiennent. Il cita d’autres cas: dans la congrégation de Corinthe, une personne pratiquait l’inceste et vivait dans l’impureté de la chair; Hyménée et Alexandre propageaient un enseignement impur et blasphémaient. Ils furent livrés à Satan “pour la destruction de la chair”. — I Cor. 5:1, 5; I Tim. 1:20; II Tim. 2:17, 18.

      Pour des explications sur le sens symbolique des semailles mentionnées en Ésaïe 28:24, voir LABOUR.

  • Sénaah
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    • SÉNAAH

      {Article non traduit.}

  • Sénéh
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    • SÉNÉH

      Voir MICMASH.

  • Sénir
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    • SÉNIR

      (peut-être “cotte de maille”).

      Nom amorite du mont Hermon (Deut. 3:9). Comme le passage de I Chroniques 5:23 mentionne à la fois Sénir et le mont Hermon, il se peut que le nom Sénir désigne également une partie de l’Hermon ou du massif de l’Anti-Liban. C’était une région productrice de bois de genévrier (Ézéch. 27:5) et un repaire pour les lions et les léopards (Cant. 4:8). Une inscription assyrienne décrit Sénir (Saniru) comme étant “une montagne, face au Liban”. — Voir HERMON.

  • Sennachérib
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    • SENNACHÉRIB

      (“Sîn [le dieu lune] a multiplié les frères”; ou “que Sîn remplace les frères [perdus]”).

      Fils de Sargon II et roi d’Assyrie. Il hérita de son père un empire très puissant, mais il dut passer la plus grande partie de son règne à mater les révoltes, notamment en ce qui concerne la ville de Babylone.

      Il semble que, durant le règne de son père, Sennachérib ait été gouverneur ou général dans la région nord de l’Assyrie. Après qu’il fut monté sur le trône, cette région lui causa peu de difficultés, les problèmes venant surtout du Sud et de l’Ouest. Le Chaldéen Mérodach-Baladan (És. 39:1) quitta son refuge d’Élam, où Sargon, père de Sennachérib, l’avait relégué, et se proclama roi de Babylone. Sennachérib monta contre lui et ses alliés élamites, et il les vainquit à Kisch. Toutefois, Mérodach-Baladan s’échappa et se cacha de nouveau pendant trois ans. Sennachérib entra dans Babylone et mit Bel-Ibni sur le trône, comme vice-roi. Il organisa ensuite d’autres expéditions punitives pour contenir les peuples qui habitaient dans les régions vallonnées autour de l’Assyrie.

      Puis, au cours de ce qu’il appela sa “troisième campagne”, Sennachérib monta contre “Hatti”, terme qui, à l’époque, faisait de toute évidence référence à la Phénicie et à la Palestine. Cette région était en pleine révolte contre le joug assyrien. Parmi ceux qui avaient rejeté cette domination, il y avait Ézéchias, roi de Juda (II Rois 18:7), mais rien ne prouve qu’il s’était allié aux autres royaumes en révolte.

      Dans la quatorzième année d’Ézéchias (732 av. n. è.), les armées de Sennachérib s’avancèrent vers l’ouest, prirent Sidon, Aczib, Acco et d’autres villes sur la côte phénicienne, puis se dirigèrent vers le sud. Plusieurs royaumes, tels que Moab, Édom et Aschdod, prirent peur et envoyèrent un tribut à l’Assyrie pour exprimer leur soumission. La ville d’Askélon, récalcitrante, fut prise de force ainsi que Joppé et Beth-Dagon, villes voisines. Une inscription assyrienne accuse le peuple et les nobles de la ville philistine d’Écron d’avoir livré leur roi Padi à Ézéchias qui, d’après Sennachérib, “le retint prisonnier, illégalement”. (Voir II Rois 18:8.) Les habitants d’Écron auraient demandé de l’aide à l’Égypte et à l’Éthiopie afin d’éviter ou de contrecarrer l’attaque assyrienne.

      Le récit biblique montre qu’à peu près à cette époque Sennachérib attaqua Juda; il mit le siège devant de nombreuses villes fortifiées et les prit. Ézéchias envoya alors un message au roi d’Assyrie à Lachis, lui proposant le paiement du tribut que ce dernier voulait lui imposer (II Rois 18:13, 14). La prise de Lachis par Sennachérib est représentée sur un bas-relief qui montre le roi assis sur un trône devant la cité vaincue, acceptant les dépouilles de la ville qui lui sont apportées, tandis que certains captifs sont en train d’être torturés.

      Le récit biblique n’indique pas si le roi Padi a alors été libéré (dans la mesure où il était réellement prisonnier d’Ézéchias), mais il nous révèle qu’Ézéchias a payé le tribut exigé par Sennachérib, soit trois cents talents d’argent et trente talents d’or (II Rois 18:14-16). Toutefois, Sennachérib envoya une délégation de trois hommes afin de convaincre le roi et les habitants de Jérusalem de se rendre et, finalement, d’accepter d’être envoyés en exil. Le message du roi assyrien était particulièrement méprisant envers Ézéchias, qui mettait sa confiance en Jéhovah. Par l’entremise de son porte-parole, Sennachérib se vantait en prétendant que Jéhovah serait tout aussi impuissant que les dieux des nations déjà tombées devant la puissance assyrienne. — II Rois 18:17-35.

      Les membres de la délégation assyrienne s’en retournèrent vers Sennachérib, qui assiégeait alors Libnah, car ils avaient entendu dire “au sujet de Tirhacah, roi d’Éthiopie: ‘Voici qu’il est sorti pour combattre contre toi.’” (II Rois 19:8, 9). Les inscriptions de Sennachérib font état d’une bataille à Elteqê (à quelques kilomètres au nord de Libnah) où il prétend avoir vaincu l’armée égyptienne et les forces du “roi d’Éthiopie”. Puis il décrit sa conquête d’Écron et raconte qu’il y rétablit Padi, libéré, sur le trône.

      JÉHOVAH DÉTRUIT L’ÉLITE DE SON ARMÉE

      Bien que Sennachérib ait envoyé des lettres de menaces à Ézéchias, l’avertissant qu’il n’avait pas renoncé à son projet de prendre Jérusalem, la capitale de Juda (És. 37:9-20), le récit biblique montre que les Assyriens n’y ‘ont pas lancé de flèche (...) ni élevé contre elle de rempart de siège’. Jéhovah, que Sennachérib avait défié, envoya un ange qui abattit en une seule nuit “dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes”. Sennachérib s’en retourna, “la honte au visage, dans son propre pays”. — És. 37:33-37; II Chron. 32:21.

      Les annales de Sennachérib ne mentionnent pas le désastre essuyé par ses troupes. Mais, comme le professeur Jack Finegan le fait remarquer dans son livre Lumières de l’Antiquité (angl.) (éd. 1946, p. 178), “étant donné l’esprit de vantardise qui, dans l’ensemble, caractérise les inscriptions des rois assyriens (...), on ne peut guère s’attendre à ce que Sennachérib ait fait mettre par écrit le récit d’une pareille défaite”. Il est intéressant de noter, cependant, la version de Sennachérib sur cet événement, telle qu’elle est inscrite sur ce que l’on appelle le Prisme de l’Institut oriental, conservé à l’université de Chicago: “Quant à Ézéchias de Juda, il ne s’était pas plié sous mon joug; 46 de ses villes fortes, des forteresses et d’innombrables petites villes des alentours, je les ai assiégées, je les ai prises en faisant des remblais, en approchant des tours, grâce aux troupes de choc, par des brèches dans les murailles, des mines sous les remparts et des coups de bélier. l’ai déporté d’au milieu d’eux et considéré comme butin 200150 hommes, jeunes et vieux, hommes et femmes, chevaux, mulets, ânes, chameaux, petit et gros bétail, en nombre infini. Quant à lui-​même [Ézéchias], je l’ai enfermé à Jérusalem, sa résidence, comme l’oiseau dans sa cage (...). Ses villes que j’ai pillées, je les ai arrachées à son pays pour les donner à Mitinti, roi d’Aschdod, Padi, roi d’Éqron, et Silibel, roi de Gaza (...). Ézéchias lui-​même (...) m’a envoyé à Ninive, la ville de mon empire, (...) 30 talents d’or, 800 talents d’argent, des pierres précieuses, du fard, de grands blocs de pierre rouge, des divans avec des incrustations d’ivoire, et de même des sièges de parade avec incrustations d’ivoire, des peaux, des dents d’éléphants, du bois d’érable, du bois d’if; toutes sortes de trésor précieux et ses filles, ses dames de cour, des chanteurs et des chanteuses. Pour payer le tribut et pour témoigner de sa soumission, il m’a envoyé son ambassadeur.” — Textes de la Bible et de l’ancien Orient, F. Michaeli, pp. 64, 65.

      Cette version empreinte de vantardise grossit le nombre des talents d’argent envoyés par Ézéchias; de 300, ils sont passés ici à 800, et il est probable que les autres détails concernant le tribut versé soient également exagérés. Sous d’autres rapports, cependant, ce texte confirme remarquablement le récit biblique et montre que Sennachérib n’a jamais prétendu avoir pris Jérusalem. Notons toutefois que, selon le récit de Sennachérib, Ézéchias aurait payé le tribut après avoir été menacé de subir le siège de Jérusalem, alors que la Bible montre qu’il l’a payé avant. Nous trouvons la raison probable de cette inversion dans un commentaire de la Bible (Funk and Wagnalls New Standard Bible Dictionary, p. 829): “La fin de cette campagne de S[ennachérib] reste très obscure. Ce qu’il fit après avoir pris Écron (...) est toujours un mystère. Dans ses annales, S[ennachérib] situe là le châtiment qu’il infligea à Ézéchias, son invasion du pays de Juda et sa conquête du territoire et des villes de Juda. L’ordre dans lequel il relate les événements ressemble à un écran visant à dissimuler quelque chose qu’il ne désire pas mentionner.” Le récit biblique révèle que Sennachérib est rentré en hâte à Ninive après le désastre que Dieu infligea à ses troupes. C’est pourquoi le récit contraire de Sennachérib fait habilement croire que le tribut d’Ézéchias aurait été versé par l’intermédiaire d’un messager, à Ninive. Il est certainement révélateur que les inscriptions et les récits anciens ne parlent d’aucune autre campagne de Sennachérib en Palestine après cela.

      On considère que la mort de Sennachérib est survenue une vingtaine d’années après sa campagne contre Jérusalem. Pour cela, on se fonde sur les annales assyriennes dont la véracité est sujette à caution. Quoi qu’il en soit, la Bible ne dit pas que Sennachérib a été tué immédiatement après son retour à Ninive. “Plus tard, il entra dans la maison de son dieu”, Nisroch, et ses fils, Adrammélech et Scharézer, “le firent tomber là par l’épée” et se sauvèrent au pays d’Ararat (II Chron. 32:21; És. 37:37, 38). Cela est confirmé par une inscription d’Ésar-Haddon, son fils et successeur.

      TRAVAUX DE CONSTRUCTION

      L’Empire assyrien ne connut pas une expansion particulière durant le règne de Sennachérib. Par contre, ce monarque entreprit une œuvre de construction ambitieuse à Ninive qu’il rétablit dans son rôle de capitale. L’immense palais qu’il fit construire, et qui comprenait de nombreuses salles, cours et chambres, s’étendait sur 457 mètres de long et 213 mètres de large. Sennachérib fit venir l’eau de 48 kilomètres de là. Pour cela, il construisit une digue sur la rivière Gomer, ouvrage connu sous le nom d’aqueduc Jerwan. Avec cette eau il irrigua les champs et les parcs, et il renforça la défense de la ville en l’entourant de fossés.

  • Séorim
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    • SÉORIM

      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

  • Sépharvaïm
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    • SÉPHARVAÏM

      {Article non traduit.}

  • Sépharvites
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    • SÉPHARVITES

      {Article non traduit.}

  • Séphélah
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    • SÉPHÉLAH

      (“bas pays”).

      Terme généralement utilisé pour désigner la région de petites collines située entre la chaîne de montagnes qui passe au centre de la Palestine et les plaines côtières de Philistie (Deut. 1:7; Josué 9:1; 10:40; 11:2; 12:8; Juges 1:9; II Chron. 28:18; Obad. 19; Zach. 7:7). La Séphélah fut l’une des régions attribuées à Juda (Josué 15:33-44). Bien que s’élevant jusqu’à une altitude de près de 450 mètres, c’est un “bas pays” (voir Jérémie 17:26; 32:44; 33:13 où le mot shephélah apparaît dans le texte hébreu) quand on le compare à la chaîne de montagnes centrale beaucoup plus élevée. La Séphélah était bordée au sud par le Négueb (Juges 1:9) et par les montagnes de Samarie (au delà de la basse plaine d’Aijalon) au nord. — Josué 11:16.

      Les vallées qui passent au pied de ces collines sont des voies de communication naturelles qui permettent les déplacements d’est en ouest. La Séphélah est fertile et son climat tempéré. Autrefois, la région était connue pour ses nombreux sycomores et ses oliveraies. Elle fournissait également des pâturages pour les troupeaux de moutons et de bovins. — I Rois 10:27; I Chron. 27:28; II Chron. 1:15; 9:27; 26:10.

      Quand elle est associée à la “région montagneuse d’Israël” (Josué 11:16), la Séphélah désigne peut-être les collines situées entre les montagnes de Samarie et la plaine du Saron. Cette région est plus étroite et moins caractéristique que la Séphélah de Judée. Rien ne permet de considérer la distinction faite entre Juda et Israël dans le onzième chapitre de Josué comme un anachronisme. On peut lire dans une note en bas de page du commentaire de C. Keil et F. Delitzsch: “La distinction (...) peut être expliquée sans difficulté par les circonstances mêmes qui existaient à l’époque de Josué. Juda et la double tribu de Joseph (Éphraïm et Manassé) reçurent leur héritage par tirage au sort avant tous les autres. Mais, tandis que la tribu de Juda se rendait dans le territoire qui lui avait été attribué au sud, toutes les autres tribus restèrent à Guilgal; et même à une époque ultérieure, alors qu’Éphraïm et Manassé étaient sur leurs terres, tout Israël, à l’exception de Juda, campait toujours à Siloh. De plus, les deux parties de la nation étaient alors séparées par le territoire qui échut ensuite à la tribu de Benjamin, mais qui n’était pas encore attribué à l’époque; qui plus est, l’autel, le tabernacle et l’arche de l’alliance étaient au milieu de la tribu de Joseph et des autres tribus toujours assemblées à Siloh.” — Biblical Commentary on the Old Testament (Josué, Juges, Ruth), pp. 124, 125.

  • Sept
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    • SEPT

      Voir NOMBRE, NUMÉRAL.

  • Sérah
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    • {Article non traduit.}

  • Séraïah
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    • SÉRAÏAH

      (“Jéhovah l’a emporté, s’obstine, est prince”).

      1. Fourrier en chef du roi Sédécias, fils de Nériah et frère de Baruch (Jér. 32:12; 51:59). La quatrième année du règne de Sédécias, en 614 avant notre ère, Séraïah accompagna le roi à Babylone. Jérémie lui avait confié un rouleau contenant des invectives prophétiques contre Babylone. Il lui avait ordonné de le lire au bord de l’Euphrate, puis de l’attacher à une pierre et de le lancer dans le fleuve, afin d’illustrer la chute définitive de la ville (Jér. 51:59-64). Séraïah transmit sans doute certaines des pensées de cette prophétie aux Israélites qui étaient déjà retenus en captivité à Babylone.

      2. Prêtre en chef lors de la destruction de Jérusalem par les Babyloniens en 607 avant notre ère. Bien que lui-​même ait été mis à mort sur l’ordre de Nébucadnezzar, son fils, Jéhozadac, fut épargné et emmené captif à Babylone (II Rois 25:18-21; Jér. 52:24-27). La lignée des grands prêtres issue d’Aaron se perpétua par l’intermédiaire de ce fils, Jéhozadac. Ce fut en effet Jéschua, fils de Jéhozadac, qui assuma la fonction de grand prêtre au moment de la libération des Juifs et de leur retour en Israël (I Chron. 6:14, 15; Esdras 3:2). Séraïah est également présenté comme le “père” d’Esdras; mais puisque 139 années se sont écoulées entre la mort de Séraïah et le retour d’Esdras, deux générations au moins ont probablement été omises entre eux, ce qui était courant dans les généalogies bibliques. — Esdras 7:1.

      3. Un des chefs militaires restés en Juda après la déportation générale à Babylone; fils de Tanhumeth. Avec d’autres hommes de son rang, il soutint la nomination de Guédaliah au poste de gouverneur, l’avertit de la menace qu’Ismaël faisait peser sur sa vie et, plus tard, tenta de venger sa mort. Cependant, par crainte des Babyloniens, Séraïah et les autres chefs conduisirent le reste des Juifs en Égypte. — II Rois 25:23, 26; Jér. 40:8, 13-16; 41:11-18; 43:4-7.

  • Séraphins
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    • SÉRAPHINS

      (héb. seraphim).

      L’opinion des biblistes diverge quant à la signification de ce mot. La racine verbale dont il est tiré est saraph. Selon le professeur William Gesenius, cette racine signifierait fondamentalement “engloutir, absorber, avaler”, d’où, à propos d’un feu, “aspirer, dévorer”, c’est-à-dire “consumer, brûler

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