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  • Capitaine du temple
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    • Temple avait l’habitude d’aller d’un veilleur à l’autre en s’éclairant de torches allumées; si l’un d’entre eux ne se levait pas pour lui dire: ‘Ô fonctionnaire du mont du Temple, que la paix soit avec toi!’ et qu’il était manifeste que ce veilleur dormait, le fonctionnaire le battait avec son bâton et il était en droit de brûler son vêtement. Et l’on disait: ‘Quel est ce bruit dans la cour du Temple?’ ‘C’est le bruit de quelque Lévite que l’on bat et dont on brûle le vêtement parce qu’il s’est endormi pendant sa veille.’ Rabbi Éliezer ben Jacob dit: ‘Un jour, ils ont trouvé le frère de ma mère endormi à son poste et ont brûlé son vêtement.’” — Middoth (“Règles”), chap. 1, par. 1, 2.

      Jésus a peut-être fait allusion à cette coutume dans son illustration rapportée en Révélation 16:15, où il dit: “Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui reste éveillé et qui garde ses vêtements de dessus, pour qu’il ne marche pas nu et qu’on ne regarde pas sa honte.” Le gardien que l’on surprenait en train de dormir pendant son service au temple était dépouillé de ses vêtements ministériels et devait essuyer la honte de la nudité. C’est là un avertissement approprié pour les chrétiens dont on exige qu’ils soient éveillés, tels des gardiens, quand Jésus viendra pour l’inspection (Luc 21:36). L’avertissement du Christ, qui se trouve intercalé entre deux versets (Rév. 16:14, 16) relatifs à la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant à Har-Maguédon, s’applique à l’inspection finale de son peuple. Les chrétiens qui en font partie devront se tenir éveillés pour garder leur identité ministérielle et être sauvés.

  • Cappadoce
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    • CAPPADOCE

      (Pays de Tuka ou pays des chevaux magnifiques).

      Vaste région continentale de l’est de l’Asie Mineure, située sur un plateau d’une altitude moyenne de 900 mètres. Bien que ses frontières aient varié au cours de son histoire, en règle générale le pays était borné au nord par le Pont, à l’ouest par la Galatie et la Lycaonie, au sud par la Cilicie et la chaîne du Taurus, et à l’est par l’Arménie et le cours supérieur de l’Euphrate. Cette région, au climat généralement rigoureux et couverte de rares forêts, se consacrait à l’élevage intensif des moutons, mais on y trouvait aussi d’importants troupeaux de bétail et de beaux chevaux. Le blé était la principale culture céréalière.

      L’Empire perse annexa la Cappadoce sous Cyrus, et l’ancienne région fut divisée en deux satrapies, celles du Pont et de la Cappadoce. Durant la dynastie syrienne des Séleucides, il fut permis à des rois tributaires de gouverner. L’empereur romain Tibère mit fin à cet état de choses en 17 de notre ère, et la Cappadoce devint une province romaine administrée par un procurateur. Vespasien agrandit la province en 70; il la réunit à l’Arménie, constituant ainsi une vaste province frontalière à l’est. La Cappadoce présentait un grand intérêt stratégique en raison des routes qui sillonnaient cette région. L’une d’elles partait de Tarse, sur la Méditerranée, franchissait la chaîne du Taurus par un défilé, les “Portes de Cilicie”, traversait la Cappadoce et la province du Pont pour atteindre les ports de la mer Noire.

      Les indigènes de la Cappadoce étaient sans doute des Aryens d’origine japhétique, mais des colonies juives y étaient déjà établies au deuxième siècle avant notre ère. Des Juifs cappadociens se trouvaient à Jérusalem le jour de la Pentecôte de l’an 33 (Actes 2:9), ce qui explique probablement pourquoi le christianisme se répandit très vite en Cappadoce. Ces chrétiens figurent parmi ceux à qui Pierre adressa sa première lettre. — I Pierre 1:1.

  • Câpre
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    • CÂPRE

      (héb. abîyônâh).

      Certaines traduction d’Ecclésiaste 12:5 donnent à ce mot hébreu le sens de “désir”, si bien que le passage est rendu comme suit: “Et le désir fait défaut.” (RS; AV). Toutefois, beaucoup de traducteurs modernes (AC; Sg; MN; Jé; Li) estiment que, dans ce chapitre qui dépeint l’état de l’homme dans sa vieillesse, le rédacteur de l’Ecclésiaste emploie une métaphore comme dans tout le reste de sa description, et que abîyônâh désigne la câpre (en tant que stimulant du désir ou de l’appétit). Cette opinion est corroborée par la façon dont ce mot est traduit dans LXX, Vg, Syr et dans les versions arabes.

      Le câprier (Capparis spinosa) peut atteindre un mètre de haut, mais, le plus souvent, ses branches s’étalent au-dessus du sol, comme la vigne. Il est répandu dans toute la Palestine, où il pousse souvent dans des fissures de rocher ou bien s’étale sur les murs et sur les ruines comme le lierre. Ses branches épineuses portent des feuilles ovales d’un vert éclatant. La plante fleurit en mai. Sa fleur se compose de grands pétales blancs et d’étamines au filet violet et à l’anthère jaune.

      Ce ne sont pas tant les fruits que les petits boutons à fleurs que l’on récolte. Confits dans le vinaigre, ils servent de condiment pour stimuler l’appétit, qualité qu’on leur connaît depuis les temps anciens. Le rédacteur du livre de l’Ecclésiaste semble donc dire que lorsque le sens du goût d’un vieillard s’affaiblit et qu’il perd l’appétit, même l’effet stimulant de la câpre ne suffit pas à réveiller son désir de manger.

  • Captif
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    • CAPTIF

      {Article non traduit.}

  • Captivité
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    • CAPTIVITÉ

      L’histoire biblique parle d’un certain nombre de captivités (Nomb. 21:29; II Chron. 29:9; És. 46:2; Ézéch. 30:17, 18; Dan. 11:33; Nahum 3:10; Rév. 13:10). Mais en général, “la Captivité” désigne la grande déportation des Juifs loin de la Terre promise, déportation qui eut lieu aux septième et huitième siècles avant notre ère et qui fut organisée par les Puissances mondiales assyrienne et babylonienne; on appelle “l’Exil” et “la déportation”. — Esdras 6:21; Mat. 1:17.

      Il semble que l’Assyrie fut la première puissance à transplanter de leur pays les habitants des villes conquises et à repeupler le territoire de captifs venus d’autres parties de l’empire. La pratique de la déportation ne fut pas seulement exercée à l’encontre des Juifs, car lorsque Damas, la capitale syrienne, fut écrasée par les forces militaires de cette Deuxième Puissance mondiale, ses habitants subirent la déportation à Kir, comme l’avait prédit le prophète Amos (II Rois 16:8, 9; Amos 1:5). Cette méthode présentait un double avantage: d’une part, elle décourageait toute tentative de subversion chez ceux qui restaient, et, d’autre part, elle dissuadait les nations voisines, qui avaient peut-être entretenu des relations amicales avec les vaincus exilés, de porter assistance aux étrangers que l’on avait amenés de pays lointains.

      Qu’il s’agisse du royaume septentrional d’Israël (dix tribus) ou du royaume méridional de Juda (deux tribus), la cause de la captivité est la même, à savoir l’abandon du vrai culte de Jéhovah en faveur des faux dieux (Deut. 28:15, 62-68; II Rois 17:7-18; 21:10-15). De son côté, Jéhovah n’avait cessé d’envoyer des prophètes pour avertir les deux royaumes, mais ce fut en vain (II Rois 17:13). Aucun monarque du royaume septentrional d’Israël ne procéda jamais à une épuration complète du faux culte institué par Jéroboam, le premier roi de cette nation. Quant au royaume méridional de Juda, sa “sœur”, non seulement il ne tint pas compte des avertissements directs de Jéhovah, mais encore il ne tira pas enseignement de la captivité d’Israël (Jér. 3:6-10). Finalement, les habitants des deux royaumes furent emmenés en exil, chaque nation connaissant plusieurs déportations, outre la déportation principale.

      COMMENCEMENT DE L’EXIL

      Tandis que le roi Israélite Pécah régnait à Samarie (env. 778-​758 av. n. è), le roi assyrien Pul (il semble que son titre officiel soit Tiglath-Piléser III) monta contre Israël, s’empara d’un grand territoire situé dans le nord du pays et déporta la population dans les régions orientales de son empire (II Rois 15:29). Puis il ravagea la contrée située à l’est du Jourdain et, de là, il “emmena en exil ceux des rubénites, et des Gadites, et de la demi-tribu de Manassé, et il les emmena à Halah, et à Habor, et à Hara, et à la rivière Gozan pour y demeurer jusqu’à ce jour”. — I Chron. 5:26.

      Quand Samarie tomba aux mains des Assyriens en 740 avant notre ère, ce qui mit fin au royaume des dix tribus, ses habitants furent emmenés en exil “dans Halah et dans Habor, près de la rivière Gozan, et dans les villes des Mèdes”. Selon les Écritures, c’était parce “qu’ils n’avaient pas écouté la voix de Jéhovah, leur Dieu, mais qu’ils avaient passé outre à son alliance, oui, à tout ce que Moïse, serviteur de Jéhovah, avait commandé. Ils n’avaient rien écouté ni rien pratiqué”. (II Rois 18:11, 12; 17:6.) Mais le roi assyrien Sargon II s’attribua le mérite d’avoir fait tomber la ville. — Voir SARGON.

      Au cours du siècle qui suivit le renversement du royaume septentrional et même au-delà, il y eut d’autres déportations massives. Avant que Jéhovah n’infligeât une défaite humiliante à Sennachérib en 732 avant notre ère, ce dernier était monté contre des villes de Juda. Dans ses annales, Sennachérib prétendit avoir capturé 200 150 habitants des villes et places fortes de Juda, mais à en juger d’après le ton des annales, ce chiffre est probablement exagéré (II Rois 18:13.) Ésar-Haddon, son successeur, et Asenappar (Assurbanipal), le monarque assyrien qui régna après lui, transplantèrent tous deux les captifs dans des territoires étrangers. — Esdras 4:2, 10.

      En 628 avant notre ère, le pharaon Néco déporta en Égypte Joachaz, monarque du royaume méridional et fils de Joas (II Chron. 36:1-5). Environ dix ans plus tard, soit en 617, des captifs de Jérusalem furent emmenés en exil à Babylone. Nébucadnezzar captura la ville rebelle et déporta tous les notables, y compris le roi Jéhoïakin et sa mère (II Rois 24:12-16; Esther 2:6; Ézéch. 1:1-3; Dan. 1:2, 6). Sédécias, oncle de Jéhoïakin, fut laissé et établi comme roi tributaire. Quelques notables, y compris le prophète Jérémie, restèrent aussi à Jérusalem. Vu le nombre important de captifs cité en II Rois 24:14, le chiffre de 3 023 donné en Jérémie 52:28 semble désigner ceux qui occupaient un certain rang ou les chefs de famille, les milliers de femmes et d’enfants n’étant pas inclus dans ce chiffre.

      Jérusalem finit par tomber devant Nébucadnezzar en 607 avant notre ère, après dix-huit mois de siège (II Rois 25:1-4). Cette fois, la ville fut vidée de la plupart de ses habitants. Une partie des petites gens fut autorisée à rester “comme vignerons et comme travailleurs requis” sous l’autorité du gouverneur Guédaliah, à Mizpah (Jér. 52:16; 40:7-10; II Rois 25:22). Les déportés à Babylone comprenaient “une partie des petites gens du peuple, et le reste du peuple qui restait encore dans la ville, et les déserteurs (...) ainsi que le reste des habiles ouvriers”. L’expression “qui restait encore dans la ville” semble indiquer que beaucoup avaient perdu la vie à cause de la famine, de la maladie, du feu ou encore parce qu’ils avaient été tués dans la guerre (Jér. 52:15; II Rois 25:11). Les fils de Sédécias, les princes de Juda, les fonctionnaires de cour, certains prêtres et beaucoup d’autres personnages en vue furent mis à mort sur l’ordre du roi de Babylone (II Rois 25:7, 18-21; Jér. 52:10, 24-27). Tout cela pourrait expliquer le chiffre relativement peu élevé de déportés, soit 832, des chefs de famille, leurs femmes et leurs enfants n’étant probablement pas comptés. — Jér. 52:29.

      Quelque deux mois plus tard, après l’assassinat de Guédaliah, le reste des Juifs qui avaient été laissés en Juda s’enfuit en Égypte, emmenant Jérémie et Baruch (II Rois 25:8-12, 25, 26; Jér. 43:5-7). Il se peut aussi que certains Juifs aient cherché refuge dans d’autres pays voisins. C’est vraisemblablement de ces nations d’Égypte que venaient les 745 captifs, considérés comme chefs de famille, qui furent exilés cinq ans plus tard, quand Nébucadnezzar, la massue symbolique de Jéhovah, fracassa les nations voisines de Juda (Jér. 51:20; 52:30). D’après Josèphe, cinq ans après la chute de Jérusalem, Nébucadnezzar envahit Ammon et Moab, puis descendit en Égypte pour exercer sa vengeance. — Histoire ancienne des Juifs, liv. X, chap. XI, par. 8.

      Jérusalem ne subit pas le sort des autres villes conquises. Contrairement à Samarie, qui sut repeuplée par des captifs amenés d’autres parties de l’Empire assyrien, et à la coutume babylonienne à l’égard des villes vaincues, Jérusalem et ses environs furent vidés de leurs habitants et laissés désolés, exactement comme Jéhovah l’avait prédit. Certains détracteurs de la Bible mettront peut-être en doute le fait que

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