-
Explorez les cieux depuis chez vousRéveillez-vous ! 1978 | 22 juin
-
-
lunaire est l’une des plus sombres de tous les éléments de notre système solaire. Elle ne réfléchit que 7 pour cent de la lumière qui la frappe. C’est toutefois suffisant pour éclairer les nuits des terriens, conformément au texte des Écritures selon lequel la Lune devait être un “petit luminaire pour dominer la nuit”. — Gen. 1:16.
Les planètes
Bien plus éloignées que la Lune, les planètes sont particulièrement intéressantes à étudierb. Il y a tout d’abord Vénus, qu’on appelle souvent l’étoile du matin ou du soir. Effectivement, c’est surtout au petit matin ou en début de soirée qu’on peut la voir. Vous découvrirez que Vénus, comme la Lune, connaît plusieurs phases.
En luminosité, Jupiter vient aussitôt après Vénus. C’est la plus grosse planète de notre système solaire, avec un diamètre de 140 000 kilomètres. On lui a découvert 13 satellites, dont 4 sont visibles même avec un petit télescope. Toutefois, ils peuvent jouer à cache-cache en changeant de position ou parce qu’un ou deux d’entre eux disparaissent, le temps d’achever leur orbite autour de Jupiter. Vous pouvez également observer les bandes ou ceintures ainsi que la mystérieuse tache rouge de cette planète.
Ensuite vient le chef-d’œuvre de la nature, Saturne, avec ses anneaux magnifiques. C’est un spectacle merveilleux que d’observer ses trois rangées d’anneaux de luminosité variable et constitués, à ce que l’on pense, de millions de particules minuscules qui se comportent toutes comme des satellites de cette planète.
Un autre astre curieux est la planète Mars, avec ses calottes polaires et son éclat rouge. Malheureusement, un petit télescope ne permet de l’étudier en détail que tous les deux ans, lorsqu’il s’approche de la Terre. Si vous avez manqué Mars en 1977, il vous faudra attendre 1979.
Il y a bien d’autres découvertes à faire
Après l’étude du système solaire, on peut se lancer dans la conquête de l’espace, avec les étoiles. Elles sont vraiment splendides. On dirait des bijoux qui scintillent sur le fond sombre du firmament. Vous aurez la surprise de découvrir que ce qui vous paraissait être une étoile se compose parfois de deux astres rapprochés, voire plus.
En voici deux exemples: Alpha, dans la constellation de la Croix du Sud, et Albireo, dans celle du Cygne. Cette dernière est d’ailleurs constituée d’une étoile jaune autour de laquelle gravite une seconde étoile bleue, plus petite. Les nappes claires dans le ciel apparaissent à la lunette comme des amas d’étoiles denses et nombreuses. Quel plaisir de découvrir les multiples couleurs de ces corps célestes, couleurs qui vont du rouge à l’or, en passant par le vert et le bleu! Une expression des Écritures inspirées, rédigées bien avant qu’on utilise le télescope, est tout à fait appropriée. En effet, il est écrit: “Une étoile même diffère en gloire d’une autre étoile.” — I Cor. 15:41.
Un autre spectacle est celui de toutes les étoiles qui brillent à des milliers d’années-lumière de nous. Cela implique que nous les voyons non comme elles sont, mais comme elles étaient au moment où elles ont émis la lumière qui nous parvient. Par exemple quand, en 1054, des astronomes chinois notèrent l’explosion d’une étoile dans la constellation du Taureau, ils voyaient en réalité un événement qui remontait à l’époque d’Adam, environ 3 500 ans avant notre ère. À mesure que nous explorons l’univers, les limites de notre entendement se heurtent à la notion d’espace-temps.
Considérez encore la nébuleuse d’Andromède. C’est le corps céleste le plus éloigné qu’on puisse voir à l’œil nu, à 14 quintillions de kilomètres de nous (14 × 1018 km). En somme, quand nous recevons la lueur pâle qui nous vient d’Andromède, cette lumière est partie de la nébuleuse il y a un million et demi d’années. Décidément, par temps clair, on voit loin! Il n’empêche que ce sentiment de plonger dans l’éternité donne un peu le vertige.
Il n’y a pas de limite à notre champ d’investigation. On peut, par exemple, observer un aérolithe ou une étoile filante dont la traînée lumineuse se détache sur le noir du ciel. Sur une période de vingt-quatre heures, on évalue à 90 millions le nombre de météores dont la trace est visible tout autour de la Terre, même si elle ne dure qu’un instant. Le plus souvent, c’est au petit matin qu’on les voit car l’endroit où vous habitez fait alors face au Soleil et reçoit les météores de face. À certains moments de l’année, on observe des pluies de météorites. On dirait que la Terre subit une avalanche de météores, alors qu’ils tournent en fait autour du Soleil.
Vous aurez parfois la possibilité d’assister à une éclipse partielle de Soleil ou de Lune, ou même, plus rarement, à une éclipse totale, comme celle qui s’est produite en Australie en 1976c. N’oubliez pas non plus les satellites artificiels qui tournent autour de nous. À Sydney (Australie), on en voit une douzaine à l’œil nu chaque semaine. Évidemment, à la jumelle on les voit encore mieux.
Que vous soyez jeune ou moins jeune, vous trouverez beaucoup de plaisir à explorer le ciel depuis votre domicile. Que l’on regarde le ciel à l’œil nu ou qu’on explore les ténèbres de l’espace, on ne peut que partager ce sentiment exprimé au Psaume 8:3, 4: “Quand je vois tes cieux, œuvre de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as préparées, qu’est-ce que l’homme mortel pour que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme terrestre pour que tu prennes soin de lui?”
-
-
Un jardin en bouteillesRéveillez-vous ! 1978 | 22 juin
-
-
Un jardin en bouteilles
Possédez-vous de jolies bouteilles que vous ne pouvez vous résoudre à jeter? Voulez-vous mettre de la vie sur un appui de fenêtre ou dans un coin ensoleillé? Alors confectionnez donc un “jardin en bouteilles”.
Un jardin en bouteilles est constitué de plantes qui ont uniquement besoin d’eau et qu’on peut donc facilement faire croître en bouteilles. Pour que ce jardin minuscule soit attrayant, il faut surtout qu’il soit varié. Parmi les nombreuses plantes qui croissent dans l’eau, vous avez le choix entre le géranium, le peperomia, le lierre, le bégonia, l’hibiscus, le coléus et la balsamine. Quant aux récipients, le choix est infini: bocaux, vases, aquariums, bouteilles, qui tous se prêteront aux fantaisies de votre imagination.
Après avoir soigneusement nettoyé vos récipients, remplissez-les d’eau fraîche. Ensuite, coupez la tige de chaque plante juste au-dessous du nœud le plus bas (l’endroit où pousse la feuille la plus basse). Enlevez le feuillage abîmé et aussi celui qui se trouverait dans l’eau. Quand vous mettez les plantes dans les récipients, assurez-vous qu’elles ne sont pas trop serrées.
Entre autres avantages, un jardin en bouteilles ne demande qu’un minimum de soins. Quand vous voyez que le niveau de l’eau a baissé, vous en rajoutez. Dans de nombreux climats, il est nécessaire de changer l’eau une fois par mois pour empêcher les algues de se multiplier.
D’humbles bouteilles, des feuilles et des tiges peuvent former un ensemble agréable qui donne de la couleur à une pièce et qui nous fait aussi penser au Créateur de “toute végétation verte” sur la terre. — Gen. 1:30.
-