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  • Que devient la religion en Union soviétique ?
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 août
    • révolution amena au pouvoir les bolcheviks (appelés plus tard communistes), qui renversèrent l’ordre établi, y compris le gouvernement provisoire.

      En quelques années, sous la direction de Lénine, les communistes affermirent leur emprise sur la Russie et d’autres pays voisins. Plus tard, le 30 décembre 1922, le nouveau régime proclama la naissance de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS). Elle finit par englober quinze républiques, y compris la Russie, la plus grande de toutes. Aujourd’hui, cette fédération d’États s’étend sur le territoire national le plus grand du monde. Quant à la population soviétique, qui compte près de 250 000 000 d’habitants, elle occupe le troisième rang, après la Chine et l’Inde.

      Exerçant leur domination sur plus d’une centaine de nationalités, les dirigeants communistes se sont trouvés devant une variété de croyances religieuses. Naturellement, la religion orthodoxe russe était de loin la plus répandue. Mais il y en avait bien d’autres, surtout dans les territoires tombés depuis peu au pouvoir des communistes.

      Ces diverses religions se demandaient quelle serait leur situation sous le nouveau gouvernement. Elles n’allaient pas tarder à le savoir. Toutes subirent la violence de l’ouragan politique qui commença à souffler en novembre 1917.

  • L’Union soviétique s’efforce de détruire la religion
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 août
    • L’Union soviétique s’efforce de détruire la religion

      À PEINE les communistes s’étaient-​ils assuré la domination de la Russie, qu’ils ont proclamé leurs intentions à l’égard de la religion. Ils se proposaient de l’anéantir complètement et de faire régner l’athéisme dans le pays.

      Au début du siècle, Lénine s’était pourtant prononcé en faveur de la tolérance religieuse. Mais une fois les bolcheviks au pouvoir, il apparut nettement que le gouvernement considérait la religion comme l’ennemi à détruire. Dans son ouvrage Les rapports entre le parti des travailleurs et la religion, Lénine dit :

      “‘La religion est l’opium du peuple’ — Cette déclaration de Marx est la pierre angulaire de la pensée marxiste en matière de religion. Pour le marxisme, toutes les Églises actuelles et tous les organismes religieux sont au service des forces [ennemies] bourgeoises et réactionnaires.”

      L’attaque commence

      Immédiatement après s’être emparé du pouvoir en novembre 1917, le nouveau gouvernement publia un décret aux termes duquel tous les terrains, y compris ceux de l’Église, devenaient propriété du peuple (autrement dit du gouvernement). C’était là le premier pas vers la confiscation des biens ecclésiastiques.

      Un autre décret déclara que tous les citoyens sont égaux, qu’ils professent ou non une religion et peu importe celle-ci. Pratiquement, c’était approuver et encourager l’athéisme.

      Puis, au début de 1918, le gouvernement annonça la séparation complète de l’Église orthodoxe russe et de l’État. C’est alors que les communistes mirent la main sur les propriétés de l’Église. L’instruction religieuse dans les écoles fut interdite, et tous les subsides gouvernementaux aux Églises cessèrent.

      Ce n’était que le début de l’assaut ; le pire était encore à venir. Pour le gouvernement, il était vital de prendre des mesures pour agir sur l’esprit des gens, surtout la jeunesse. La première constitution de 1918 déclarait que “tous les citoyens avaient le droit de faire de la propagande religieuse ou antireligieuse”. Mais en 1929, la constitution fut amendée, et “le droit de faire de la propagande religieuse” fut supprimé. On maintint ‘le droit de faire de la propagande antireligieuse’ et on permit de “professer des croyances religieuses”.

      Les décisions de 1929 furent désastreuses pour la religion. Elles lui interdisaient toute œuvre sociale, éducative ou charitable. Les églises devaient se contenter des bâtiments que les autorités leur assignaient. Elles n’avaient plus la possibilité de répandre leur religion. Comme dans les écoles on n’enseignait que l’athéisme, l’avenir des Églises était très sombre.

      Les effets

      Ces diverses mesures et l’attitude hostile du gouvernement eurent un effet rapide. Dès les premières semaines de la révolution, on s’attaqua aux églises à travers tout le pays. Elles furent pillées, démolies ou converties en fabriques, en magasins, en salles de réunion politique ou en musées.

      On ne s’attaqua pas seulement à l’Église orthodoxe. Des prêtres catholiques romains furent emprisonnés, les biens ecclésiastiques confisqués, et l’instruction catholique fut soumise à des restrictions. Des associations de prêtres loyaux seulement envers Moscou furent formées pour saper l’autorité du pape.

      Les pressions étaient telles que certaines religions disparurent complètement. L’Église uniate était de ce nombre. Cette Église, sorte d’hybride, moitié catholique, moitié orthodoxe, avait exercé une forte influence sur les Ukrainiens. Mais les prêtres qui s’opposèrent au communisme furent envoyés en prison ou exilés. D’autres membres du clergé renoncèrent à leur loyalisme envers le pape, abandonnèrent leur religion et s’enrôlèrent sous la bannière du patriarche orthodoxe de Moscou.

      En même temps que la confiscation des biens ecclésiastiques, l’emprisonnement ou l’exil des prêtres réfractaires et la fermeture des églises, les communistes entreprirent une violente campagne d’endoctrinement au moyen de la presse, de la radio, du cinéma et des écoles. Dans celles-ci, l’atmosphère antireligieuse avait un effet particulièrement destructeur. Un manuel scolaire, publié en Union soviétique, est un exemple typique de cet endoctrinement. Il dit en effet :

      “L’étude des lois de l’évolution du monde organique nous aide à élaborer une conception matérialiste (...).

      “De plus, cet enseignement nous arme pour la lutte antireligieuse en nous donnant une interprétation matérialiste du dessein apparent dans le monde organique. En même temps, il prouve que l’homme est issu des animaux inférieurs.”

      Les enfants étaient à la merci de leurs enseignants athées. Quant aux parents qui fréquentaient l’église, ils étaient généralement incapables de neutraliser l’influence de l’école. La plupart d’entre eux ne connaissaient guère les raisons des enseignements et des pratiques de leur propre religion. Ils étaient donc très mal équipés pour endiguer la marée de l’athéisme.

      En outre, on mit sur pied d’importants organismes, afin de rassembler la jeunesse. Pour les enfants, il y avait les “Jeunes pionniers”, et pour les adolescents entre seize et vingt-trois ans, l’“Union de la jeunesse communiste”. Ces organismes étaient imprégnés des idées de Marx et de Lénine. L’affiliation n’était pas obligatoire, mais les pressions sociales étaient énormes. Comme les jeunes sont naturellement enclins à participer à ce qui est populaire, le but visé était atteint.

      Ainsi, dès leur arrivée au pouvoir, les communistes s’efforcèrent de déraciner la religion traditionnelle. La campagne antireligieuse se poursuivit pendant un quart de siècle après 1917, quoique les vagues d’assaut n’eussent pas toutes la même violence.

      Pourquoi une telle hostilité contre la religion ?

      Beaucoup de gens dans d’autres pays étaient horrifiés par ces attaques. Ce n’était

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