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  • Qualités requises pour le ministère
    La Tour de Garde 1954 | 1er novembre
    • la plus grande nation de la terre, vers laquelle tous les peuples devaient se tourner. Ils se rappelaient les paroles suivantes de leur prophète Ésaïe : “ En ce jour, le rejeton d’Isaï sera là comme une bannière pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et la gloire sera sa demeure. ” (És. 11:10). Une autre chose troublait encore l’esprit de nombreux Juifs. Jean prêchait le pardon des péchés par la repentance. Ils s’en étonnaient, car depuis plus de quinze siècles ils observaient dans le tabernacle et plus tard dans le temple un système de services et de sacrifices fort complexe. Ces services et ces sacrifices devaient enlever les péchés du peuple et le maintenir continuellement en harmonie avec Jéhovah, sous l’alliance de la loi introduite par Moïse. Aussi les conducteurs religieux juifs ne pouvaient-​ils comprendre que l’on enseignât maintenant que les péchés pouvaient être ôtés par la repentance symbolisée par le baptême dans l’eau. Cependant beaucoup de cœurs honnêtes parmi le commun peuple acceptèrent Jean comme prophète et vinrent joyeusement à lui pour se faire baptiser.

      12. Quelle condition existait au temps de Jésus ? Quelle condition existe de nos jours ?

      12 Les conducteurs religieux juifs ne comprenaient pas que les sacrifices d’animaux offerts chaque année par le grand prêtre ne pouvaient enlever les péchés du peuple. Un sacrifice humain parfait était nécessaire pour satisfaire aux exigences de la loi divine. Une vie humaine parfaite devait être immolée pour racheter ce qui avait été perdu par le péché d’Adam. Même les disciples ne pouvaient comprendre pourquoi il était nécessaire que Jésus mourût avant l’établissement de son royaume et la dispensation de ses bienfaits à tous les hommes obéissants. Ils voulaient lui donner immédiatement la royauté et restaurer la gloire terrestre d’Israël. Notons au passage qu’il existait alors une condition contraire à celle de nos jours, car la fausse religion enseigne depuis longtemps que les seules personnes devant être sauvées sont celles destinées pour le ciel et que le royaume de Dieu a uniquement trait aux bénédictions dans le ciel. Cependant le message divin actuel à l’adresse des hommes concerne un royaume céleste qui répandra ses bienfaits sur la terre. Il la remplira de gloire et la transformera en paradis où les hommes et les femmes obéissants vivront éternellement dans le bonheur en louant et en servant joyeusement Jéhovah.

      13. Comment, pendant son séjour terrestre, Jésus remplit-​il d’autres conditions requises d’un bon ministre ? Quels en furent les résultats ?

      13 Ainsi Jésus était parfaitement équipé pour le ministère. Il étudia profondément la Parole de Dieu, se rappelant ce qu’il avait lu et se conformant aux instructions écrites pour lui. Il rassembla aussi autour de lui de nombreux disciples et les forma pour le ministère. Au public il parlait en paraboles, mais à ses disciples il expliquait avec clarté les saines doctrines. En formant ses disciples en vue de leur œuvre Jésus se montra un homme très pratique. Il les emmena avec lui de ville en ville, de village en village et de maison en maison, leur montrant comment il fallait prêcher au peuple. Plus tard, après cette formation, il les envoya deux par deux, leur donnant ainsi l’occasion de se parfaire par des expériences personnelles. Les hommes qu’il instruisit ainsi devinrent des ministres compétents ayant les qualités requises pour le service.

      14. Quel baptême reçurent les auditeurs de l’apôtre Pierre ?

      14 Voyez Pierre par exemple. Le jour de la Pentecôte il prêcha devant un grand auditoire, sans doute le plus grand auquel il se fût jamais adressé. Son discours porta des fruits : trois mille personnes se convertirent et plus tard se firent baptiser (Actes 2:14-41). Ceux qui croient au baptême par aspersion plutôt qu’au baptême par immersion enseignent que Pierre a dû asperger la foule qui l’écoutait puisqu’il n’était pas possible d’immerger tant de personnes à Jérusalem. Ces personnes-​là font erreur, car il y avait dans Jérusalem et à proximité de nombreuses pièces d’eau où l’on pouvait immerger des foules de croyants. Voici comment Salomon parle des pièces d’eau qu’il construisit pour arroser ses jardins : “ Je me fis des jardins et des vergers, et j’y plantai des arbres à fruit de toute espèce ; je me créai des étangs, pour arroser la forêt où croissaient les arbres. ” (Eccl. 2:4-6). Trois de ces étangs ou pièces d’eau existent encore à Jérusalem. Ils étaient reliés par des conduites en argile cuite et mesurent 15 mètres de longueur, 6 de largeur et 3,50 de profondeur. À chaque bout il y a des marches en pierre. Outre ces pièces d’eau, il y avait encore le réservoir de Siloé où l’on pouvait facilement procéder à des immersions en grand nombre. L’apôtre Pierre n’a donc pas aspergé ses milliers d’auditeurs, qui furent sans aucun doute immergés dans l’eau. Ce fidèle apôtre était bien équipé pour le ministère. Avec l’aide de l’esprit de Jéhovah, Pierre se servit de la première des “ clés du royaume ” pour donner aux Juifs accès aux privilèges du Royaume. — Mat. 16:19.

      15, 16. a) Quand et comment Jésus choisit-​il le dernier des douze apôtres ? b) Par quoi Paul s’identifia-​t-​il à un véritable ministre ?

      15 Après la Pentecôte le message du Royaume se répandit rapidement, au grand déplaisir des ennemis de Jésus. Quelques hommes éminents de l’époque acceptèrent le message du Royaume et se mirent à le prêcher à leurs semblables. Parmi eux figurait un brillant jeune homme de Tarse, nommé Saul. Plus tard son nom fut changé en celui de Paul et il devint un des douze apôtres du Christ.

      16 Paul fit une expérience merveilleuse qui entraîna sa conversion à la vérité. Parti pour persécuter des chrétiens, il eut, sur le chemin de Damas, une brève vision du Christ glorifié, qui lui dit qu’il était un vase choisi pour porter le message du Royaume devant de nombreux peuples. C’est enflammé de zèle que Paul entreprit le ministère. Après un temps passé à étudier les conditions requises pour le ministère, il se donna complètement au service de Jéhovah. Il se rendit dans des pays lointains, prêchant et enseignant la bonne nouvelle partout où le conduisait son apostolat. Un jour Paul arriva à Athènes où il devait attendre ses compagnons de service. Dans la synagogue de cette ville il s’efforça d’intéresser les Juifs parlant le grec au message du Messie, mais personne ne voulut l’écouter. Plus tard, sur la place publique, il eut l’occasion de discuter des Écritures avec certains philosophes, entrant ainsi en contact avec les épicuriens et les stoïciens. Les épicuriens ne croyaient pas que leurs nombreux dieux s’intéressaient beaucoup aux affaires de l’homme. Ils n’avaient qu’un but dans la vie : la satisfaction de leurs sens. Les stoïciens croyaient que toute la vie était gouvernée par le destin.

      17. Paul se déroba-​t-​il à sa responsabilité de ministre devant l’attitude de certains de ses auditeurs, poussés par la curiosité ?

      17 Ces deux groupes, apparemment tourmentés par la persistance de Paul, finirent par en avoir assez. Quelques-uns l’appelaient discoureur, d’autres se demandaient où il voulait en venir (Actes 17:18). C’est par mépris qu’ils l’appelèrent “ discoureur ” comme si l’apôtre voulait leur imposer une connaissance glanée un peu de tous les côtés. Pourtant ces philosophes étaient incapables de répondre aux questions de Paul ou de réfuter les arguments qu’il présentait sur Jésus et sa résurrection. En désespoir de cause, “ ils le prirent, et le menèrent à l’Aréopage, en disant : Pourrions-​nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine que tu enseignes ? ” En ce temps-​là, une loi romaine ordonnait ceci : “ Nul n’aura des dieux séparés, ou nouveaux, ni ne devra adorer dans l’intimité des dieux étrangers à moins qu’ils soient publiquement autorisés. ” Paul se heurta pour la première fois à cette loi à Philippes où ses accusateurs s’adressèrent comme suit aux magistrats : “ Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, qui annoncent des coutumes qu’il ne nous est permis ni de recevoir ni de suivre, à nous qui sommes Romains. ” — Actes 17:19 ; 16:19-40.

      18. En quel sens sont opposés ici Jérusalem et Athènes ?

      18 Ainsi Paul se trouvait dans la ville qui pendant des siècles s’était glorifiée comme le centre de la culture, de l’éducation et de la liberté, et comme le modèle de la démocratie. Ses grands philosophes remplis de leur propre sagesse avaient attiré l’attention de tout le monde instruit. Les Athéniens avaient été un peuple riche et prospère. Mais maintenant Athènes était asservie à la sixième puissance mondiale, Rome. D’autre part, Paul était de Jérusalem, la ville sur laquelle Jéhovah avait placé son nom et où Jésus avait enseigné le peuple et introduit la vraie religion. En outre, Paul était un citoyen actif de la “ Jérusalem d’en haut ”, l’organisation de Jéhovah (Gal. 4:26). Qu’allait-​il résulter de la manifestation de la sagesse d’en haut ? Quelle allait être la réaction des représentants de la sagesse de ce monde ?

      19-21. a) Quels hommes figuraient dans l’auditoire de Paul ? b) Comment Paul commença-​t-​il à éclairer ses auditeurs ?

      19 L’Aréopage ou Colline de Mars où se réunissait autrefois le tribunal suprême de la célèbre ville n’était plus alors qu’un forum. Les épicuriens, habillés avec élégance et bien nourris, étaient assis sur les meilleurs sièges. Derrière eux se tenaient les stoïciens à la figure sérieuse, entourés de leurs élèves. Denys, un juge, était venu aussi pour entendre tout ce que Paul avait à dire. Même une femme, du nom de Damaris, figurait dans l’auditoire. (Le discours de Paul la convertira au Christ). Ainsi l’assistance comptait des représentants de la magistrature et de la société instruite de la ville décadente.

      20 Quant à l’orateur, l’apôtre Paul, c’était un homme petit, vêtu sobrement et qui n’arrêtait pas les regards. Il avait passé quelque temps en prison avant de venir à Athènes et, par suite de ses voyages, ses vêtements étaient plus ou moins défraîchis. Il se tenait seul au milieu de tous ces hommes, sans aucun appui humain. Se laissa-​t-​il gagner par le découragement ? Non, car il était armé de l’épée de l’esprit, plus tranchante que la meilleure arme charnelle. Il savait comment s’en servir, car il possédait les qualités requises pour le ministère. Guidé par l’esprit de Dieu, il débuta en ces termes :

      21 “ Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j’ai même découvert un autel avec cette inscription : À un dieu inconnu ! Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce. ” (Actes 17:22, 23). Quelle entrée en matière ! Quelle façon de s’adresser à un groupe de philosophes ! Ces paroles venant de la part d’un “ discoureur ” soulevèrent toutes les curiosités. Nul ne s’attendait à un tel exorde. Par quelques simples paroles, l’apôtre Paul avait interverti les rôles. Les philosophes étaient devenus des “ discoureurs ” insensés et ignorants, tandis que le citoyen insignifiant de Jérusalem se révélait un maître. Les fiers Athéniens admettaient publiquement qu’ils adoraient un dieu qu’ils ne connaissaient pas. Paul le connaissait et commença à leur en parler. Sur la place publique, où se réunissaient régulièrement ces hommes pour instruire leurs disciples, il n’aurait pu leur parler de cette façon, mais ici Paul était l’orateur invité par eux, donc libre de dire ce qu’il lui plaisait.

      22, 23. Comment Paul identifia-​t-​il avec tact le Dieu vivant ?

      22 Imaginez les philosophes se disant l’un l’autre : “ Qui a eu l’idée d’inviter ici cet homme pour nous embarrasser ? ” Mais Paul ne faisait que commencer son exposé sur l’ignorance de ses auditeurs. Il poursuivit : “ Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme ; il n’est point servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure. Il a voulu qu’ils cherchassent le Seigneur... Bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : De lui nous sommes la race. ” Étaient-​ce là les paroles d’un petit “ discoureur ” de Jérusalem ? Oui, c’étaient des paroles de vie ! — Actes 17:24-28.

      23 Paul cita alors, comme certains le prétendent, un poème d’Aratus de Cilice et aussi de Cléanthes : “ Commençons par Dieu. Que chaque mortel élève sa voix pour chanter les louanges éternelles de Dieu. Dieu remplit le ciel, la terre, la mer, l’air ; nous sentons son esprit se mouvoir en tous lieux, et de lui nous sommes la race. ” Ainsi l’orateur confirma ses paroles stupéfiantes non par des citations tirées des prophètes hébreux, que son auditoire n’aurait pas acceptées comme faisant autorité, mais en leur rappelant l’œuvre d’un auteur de leur propre race. Puis l’apôtre poursuivit en ces termes : “ Ainsi donc, étant la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de la pierre, sculptés par l’art et l’industrie de l’homme. ” Les philosophes commençaient à être sur des épines. Si l’orateur s’arrêtait seulement de parler ! Comme ils auraient aimé partir sans être vus ! — Actes 17:29.

      24, 25. a) Quelle condition requise par Jéhovah Paul souligna-​t-​il encore ? b) Quelle doctrine provoqua une réaction dans l’auditoire ?

      24 Mais Paul ne leur avait pas tout dit. Usant de tact théocratique il continua à leur parler avec bienveillance. Si ces soi-disant sages étaient de bonne volonté, ils pourraient obtenir la vie. Voici ses paroles : “ Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts. ” — Actes 17:30, 31.

      25 La résurrection des morts ? N’était-​ce pas stupéfiant ? Les philosophes athéniens se saisirent de cette occasion pour interrompre l’orateur. “ Les uns se moquèrent, et les autres dirent : Nous t’entendrons là-dessus une autre fois. ” Ainsi brusquement, sans cérémonie, la majorité démocratique décida d’un accord unanime de lever la session. Nos “ sages ” pensaient qu’un Athénien intelligent ne pouvait croire à la résurrection. Ils faisaient erreur. Il est écrit en effet : “ Ainsi Paul se retira du milieu d’eux. Quelques-uns néanmoins s’attachèrent à lui et crurent, Denys l’aréopagite, une femme nommée Damaris, et d’autres avec eux. ” (Actes 17:32-34). Un groupe fut organisé à Athènes et, grâce à la bonté imméritée de Jéhovah, même de nos jours des témoins de Jéhovah continuent à prêcher dans cette ville. Paul montra, en se servant avec courage de la Parole de Dieu, que la sagesse de ces Athéniens n’était que folie, tandis que la Parole de Dieu contenait le chemin de la vie. Elle seule demeurera éternellement. Cette expérience de Paul nous révèle qu’il possédait les qualités requises pour le ministère qui lui avait été confié. Il démasqua la fausse sagesse de ce monde et affermit la foi de ceux qui étaient conscients de leur dénuement spirituel.

  • La bonne sorte de ministres d’aujourd’hui
    La Tour de Garde 1954 | 1er novembre
    • La bonne sorte de ministres d’aujourd’hui

      1. Quels exemples comme bon et mauvais ministre Moïse donna-​t-​il ?

      LES conditions requises placées devant les vrais ministres peuvent changer avec les époques. Il y a trente-cinq siècles environ Moïse, le prophète de Jéhovah, fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, étant élevé à la cour royale. Plus tard, comme homme mûr soumis à Jéhovah, Moïse sut comment se comporter devant le Pharaon. Doux et humble, Moïse fit preuve d’une remarquable patience envers les millions d’Israélites qui, venant d’être délivrés du joug égyptien, se laissaient diriger avec plus ou moins de bonne volonté. Tant qu’ils furent esclaves en Égypte, le gouvernement de ce pays avait pourvu à leur subsistance, ils n’avaient donc pas appris à subvenir à leurs besoins. Aussi murmurèrent-​ils souvent contre les dispositions prises par Jéhovah durant leur marche dans le désert. Moïse ne se départit jamais de son calme, sauf une fois où il perdit la maîtrise de lui-​même, oubliant même Jéhovah. Aux récriminateurs, — ils étaient des millions, — le prophète, sous l’empire de la colère, déclara : “ Écoutez donc, rebelles ! Est-​ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau ? ” (Nomb. 20:9-13 ; Ps. 106:32, 33). Moïse était néanmoins bien équipé pour son œuvre comme ministre de Jéhovah. Il la mena à bonne fin et mourut dans la faveur de Jéhovah, qui l’ensevelit. — Deut. 34:5-7 ; Héb. 3:1-6.

      2. a) En quel sens la conduite exemplaire de Jésus nous aide-​t-​elle comme véritables ministres ? b) En quel sens nous aide la conduite de Paul ?

      2 Durant son séjour terrestre, Jésus-Christ, le Grand Moïse, fut un exemple parfait de la créature pourvue des qualités nécessaires pour le ministère que lui avait confié Dieu. Étudiant zélé de la Parole de Jéhovah, les Écritures hébraïques, Jésus suivit en tout temps ses instructions. Il fit du ministère sa carrière. Il n’avait aucun autre intérêt sur la terre et consacra tout son temps et ses talents à la tâche qui lui avait été assignée. Ses disciples avaient été parfaitement instruits pour l’œuvre qu’il leur confia après sa mort et sa résurrection et ils surent comment s’en acquitter. À l’exemple de Jésus, son fidèle apôtre Paul était entièrement voué au service de Jéhovah. Une seule chose occupait son esprit : la prédication de la bonne nouvelle du Royaume (Phil. 3:13 ; Actes 28:30, 31). Paul ne dispersa pas ses efforts. Il se compara à un soldat refusant de se mêler aux affaires de ce monde afin de plaire à son supérieur. Paul n’ouvrit pas un cabinet pour consultations légales à Jérusalem ni ne construisit une fabrique de tentes à Tarse. Il consacra toute son énergie et tout son temps au ministère, rappelant à ses frères ce qui suit : “ Mais je ne fais pour moi-​même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. ” — Actes 20:24.

      3. Qui est l’architecte de la société du Monde Nouveau ? Dans quel dessein l’édifie-​t-​il ?

      3 Aujourd’hui s’accomplit par ses ministres et dans toutes les parties de la terre une œuvre annoncée autrefois par Jéhovah (És. 51:15, 16 ; 61:1-3 ; Mat. 24:14, 15). Des conditions spéciales sont requises des ministres qui s’engagent dans cette œuvre. Jéhovah a établi pour toujours la société du Monde Nouveau. Il est en train de l’édifier dans toute la terre. Les membres de cette société, tous ministres, constituent le noyau de la “ nouvelle terre ”, qui traversera Harmaguédon. Aujourd’hui cette société de ministres est formée du reste des oints de Jéhovah encore ici-bas et de leurs compagnons de bonne volonté actuellement rassemblés dans toutes les nations, tribus et langues, chacun d’eux étant un vrai ministre placé sous la conduite de Jésus-Christ (Apoc. 7:9). Pour apporter une aide efficace à tous leurs semblables désireux d’être informés sur le monde nouveau de Jéhovah, ces ministres doivent posséder les qualités requises. Ils doivent s’acquitter fidèlement de leur ministère, car cela signifie la vie. Ils doivent persévérer dans leur œuvre et non pas, après un temps, l’abandonner pour entreprendre autre chose. Jésus a dit : “ Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. ” (Luc 9:62). Cette œuvre se poursuivra dans les mille ans à venir, après quoi Jéhovah lui-​même confiera aux ministres fidèles d’autres tâches au sein de son organisation universelle (I Cor. 15:24-28). Quelle perspective glorieuse !

      4, 5. À quelles conditions requises satisfont aujourd’hui les bons ministres ? Quels sont les résultats obtenus ?

      4 Le désir d’enseigner nos semblables et de les former en vue du service de Jéhovah, voilà ce que Dieu veut voir en nous aujourd’hui. Il est demandé des ministres de Dieu actuels d’être, comme Jésus, des étudiants zélés de sa Parole écrite, les Écritures hébraïques, et leur complément, les Écritures grecques chrétiennes. Une autre condition requise pour l’édification de la société du Monde Nouveau est la recherche des autres brebis du Seigneur Jésus, qui peuvent aujourd’hui aller grossir les rangs de la grande foule de cette société (Apoc. 7:9, 10). On rencontre de nos jours des personnes semblables à des brebis dans tous les pays. Elles sont isolées, opprimées et dépouillées par les faux bergers de la chrétienté. Mais maintenant elles sont trouvées et rassemblées dans le seul troupeau placé sous la direction du bon Berger de Jéhovah qui les conduit vers de bons pâturages (Ézéch. 34:1-15). Ce sont des “ autres brebis ”, c’est-à-dire des brebis en dehors du “ petit troupeau ” formé par les cohéritiers célestes ; toutes ces brebis, a dit le Christ, doivent être réunies dans un seul troupeau. Le Christ ne voulait pas dire par là qu’il allait descendre du ciel pour accomplir cette œuvre de rassemblement. Il a envoyé et continue à envoyer dans cette œuvre le

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