est entourée de croix gammées. Cet emblème était associé également au lotus et il ornait le vêtement d’Aphrodite, déesse grecque de l’amour appelée Vénus par les Romains.

Par conséquent, à Troie et dans la région égéenne, la croix gammée est le symbole de la fécondité et de la vie.

Le lieu d’origine de la croix gammée

En 1931, on a publié les résultats des fouilles effectuées dans la vallée de l’Indus, fleuve de l’Asie méridionale. Les archéologues ont découvert à Mohenjo-Daro et à Harappa des vestiges d’une culture hautement développée qui date d’une époque antérieure à notre ère. Les sceaux mis au jour sont ornés de symboles de nature religieuse et entre autres de croix gammées. On pense que ces sceaux datent du troisième siècle avant notre ère.

Les propos de M. Gordon Childe, éminent archéologue, concernant les croix gammées trouvées dans la vallée de l’Indus, sont intéressants. Il dit : “La croix gammée et les croix classiques qui figurent sur nombre de sceaux et de plaques, étaient des symboles magiques et religieux en Babylonie et en Élam à l’époque la plus reculée.” — New Light on the Most Ancient East, pages 184 et 185.

La croix gammée est donc originaire de Mésopotamie. Les représentations de ce symbole découvertes à Samarra, au nord de Bagdad, sur le Tigre, et dans les niveaux les plus profonds des fouilles faites à Suse (Néh. 1:1 ; Esther 1:2), indiquent qu’il s’agit d’un emblème fort ancien en Mésopotamie. Il remonte en effet à Babylone, qui fut un centre religieux.

La croix gammée est donc d’origine religieuse. Il est vrai qu’au vingtième siècle elle est devenue également un emblème politique. Cependant, l’homme qui l’a adoptée comme tel a fait connaissance avec ce symbole grâce à l’Église dont il était membre. C’est cette Église qui a signé un concordat avec lui après son accession au pouvoir et qui, par l’intermédiaire de son clergé, a prié pour ses armées pendant la guerre.

Les réunions des témoins de Jéhovah

La filiale des témoins de Jéhovah à Wiesbaden a reçu une lettre intéressante d’une jeune fille de seize ans qui dit entre autres :

“Pendant mes vacances, j’ai eu l’occasion de visiter une congrégation des témoins de Jéhovah. Beaucoup de gens parlent en mal de ces témoins, mais j’ai été frappée par leur amabilité et leur amour fraternel, bref par l’unité de cette grande famille. Bien sûr, vos réunions diffèrent énormément des offices de l’église. On y parle beaucoup des enseignements de la Bible, qui en sont le thème principal.

“Les cantiques que j’ai entendus ont un rythme beaucoup plus entraînant que les nôtres. Je trouve l’étude de la Bible à domicile très intéressante aussi. Si les Églises nous offraient quelque chose d’analogue, les jeunes s’intéresseraient sans doute davantage à la religion. J’apprécie particulièrement l’attention avec laquelle on analyse les passages et les événements bibliques. On n’accepte pas aveuglément des enseignements, mais on les vérifie avec soin, tandis que nous nous attachons aux rites et aux traditions.”

Cette jeune fille voulait en savoir plus long sur les témoins de Jéhovah, aussi a-​t-​elle assisté à l’assemblée “Paix sur la terre” de 1969.