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Réponse à la question du gouverneur romain : “Qu’est-ce que la vérité ?”La Tour de Garde 1966 | 15 février
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chair et vint dans le monde pour être le témoin principal de Dieu et rendre témoignage à “la vérité”, alors nous sommes dans l’erreur. En ce cas, nous venons du monde et nous ne sommes pas des chrétiens véritables. — I Jean 4:1-6.
56. Étant donné que nous connaissons la vérité, dans quelle organisation voulons-nous prendre rang, selon I Timothée 3:14, 15 ?
56 Grâce à la sainte Bible, la “parole de vérité” de Dieu, nous connaissons la réponse à la question : “Qu’est-ce que la vérité ?” Nous désirons aussi prendre rang dans l’organisation visible de Dieu, qui détient la vérité. Par le moyen de Jésus-Christ glorifié, Dieu fonda cette organisation le jour de la Pentecôte, cinquante jours après la résurrection de son Fils. D’après les paroles inspirées consignées dans I Timothée 3:14, 15, cette organisation est “la maison de Dieu, qui est la congrégation du Dieu vivant, colonne et support de la vérité”. Oui, vraiment, notre désir est de collaborer avec cette “colonne et support de la vérité” !
57. En conséquence, que sommes-nous déterminés à faire relativement à la vérité ?
57 En conséquence, au lieu d’essayer de démolir la vérité, — chose impossible, du reste, — nous ferons tout notre possible pour défendre la vérité sur le Royaume, l’élevant bien haut, afin que tous les hommes puissent la voir. Nous publierons parmi toutes les nations la réponse biblique à la question : “Qu’est-ce que la vérité ?” Nous prêterons notre concours à la “congrégation du Dieu vivant” pour prêcher la vérité, “cette bonne nouvelle du royaume”, et l’annoncer par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations avant la fin (Mat. 24:14). Quiconque est du côté de la vérité écoutera notre voix, puisque nous parlerons en tant que remplaçants du Christ. — Jean 18:37 ; II Cor. 5:20.
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La femme symbolique de Dieu gagne son procèsLa Tour de Garde 1966 | 15 février
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La femme symbolique de Dieu gagne son procès
1. a) Aujourd’hui, comme dans les temps bibliques, qu’a-t-on coutume de faire en parlant d’une nation ou organisation et de ses membres ? b) Quelles “mères” et quels “enfants” sont en présence, dans le procès mentionné dans Jérémie 51:26 ? c) Pourquoi l’étude de cette affaire juridique est-elle actuellement importante pour nous ?
IL N’EST pas rare qu’en parlant d’une manière symbolique des membres d’une organisation ou des habitants d’une nation, nous les appelions les enfants de cette organisation. Pareillement, on peut parler figurément d’une organisation ou nation comme de la “mère”, et de son créateur ou fondateur comme du “père”. On avait coutume d’agir ainsi dans les temps bibliques. En tant que capitale de la nation juive, Jérusalem était regardée comme la mère de ses enfants, les habitants de cette nation, et en sa qualité de fondateur, Jéhovah Dieu était le Père de la nation, donc le “Mari” de Jérusalem (ou Sion), la ville ou organisation mère (És. 54:5, 6). Babylone, organisation rivale de Jérusalem, était considérée comme la mère de ses enfants, les habitants de cette ville. Elle préfigurait l’organisation “prostituée”, la religieuse Babylone la Grande (És. 47:1, 8, 9 ; Rév. 17:1-5). Une rivalité de longue date mettait en opposition les deux “femmes” symboliques, et à l’époque toute particulière où se déroule le drame que nous considérons ici, elles étaient engagées dans un procès (Michée 7:8 ; Jér. 51:36). La raison pour laquelle nous examinons ce procès des temps bibliques est la suivante : Bien que l’affaire fût en réalité bel et bien jugée et réglée, et qu’elle ait revêtu pour les peuples qui y étaient impliqués une importance extrêmement grave, elle constituait un drame prophétique pour notre époque. Les acteurs de ce drame d’alors représentent quelque chose de plus grand, et l’ensemble du procès et son issue donnent, en miniature ou à une petite échelle, un aperçu des événements qui doivent se produire à notre époque et qui exerceront une profonde influence sur la vie de chacun des habitants de la terre.
2. a) Que préfiguraient Jérusalem et Babylone ? b) Quelle rivalité mettait en opposition la Jérusalem ou Sion symbolique et la Babylone symbolique ?
2 Comme nous le verrons dans les prochaines éditions de ce périodique, l’ancienne ville de Babylone représentait l’empire mondial de la fausse religion qui exerce actuellement son influence sur toutes les nations, elle était l’une des deux femmes impliquées dans le procès ; l’autre femme étant Jérusalem, la ville choisie par Dieu, préfigurant l’organisation céleste de Dieu, représentée sur la terre par ses témoins oints. Ces témoins chrétiens sont dans un sens les enfants et membres de cette organisation, et ils proclament la bonne nouvelle de la prochaine domination de la terre par le Royaume céleste de Dieu. Comme l’histoire le prouve, les témoins de Jéhovah se sont toujours heurtés à l’opposition des fausses religions de ce monde. Si l’on retrace l’histoire de l’opposition qu’a rencontrée la prédication de la bonne nouvelle du Royaume, on s’aperçoit qu’elle vient des chefs de la fausse religion qui, par des accusations et des rapports mensongers, ont attisé cette inimitié et usé de leur influence vis-à-vis des autorités pour attirer la persécution sur les témoins de Jéhovah.
BABYLONE INCULPÉE
3. a) Pourquoi les enfants de Sion allèrent-ils en captivité ? b) Puisque Jéhovah les avait vendus pour être captifs à Babylone, sur quels chefs d’accusation Sion pouvait-elle être en procès avec Babylone ?
3 Pourquoi Sion fut-elle engagée dans un procès contre Babylone, à l’époque que nous considérons ici, c’est-à-dire aux environs et au cours de l’an 539 avant notre ère ? Les enfants de Sion étaient en captivité à Babylone ; Dieu les lui avait vendus, non pour de l’argent, mais à cause de leurs péchés contre l’alliance qu’il avait conclue avec eux. Dieu avait prédit que cette captivité durerait soixante-dix ans, afin que le pays, qui avait été profané par les Israélites désobéissants, pût jouir des sabbats dont il avait été frustré, en violation de l’ordre de Dieu. Sur quoi reposait donc la plainte légale ? Sion avait un procès contre Babylone sur les chefs d’accusation suivants : 1) Babylone avait été inutilement cruelle en emmenant en captivité les enfants de Sion (És. 14:3-6) ; 2) elle n’avait nullement l’intention de les relâcher à la fin de la période de soixante-dix ans fixée pour la servitude, mais elle s’imaginait qu’elle les garderait toujours (És. 14:17) ; 3) elle attribuait le mérite de sa victoire au dieu Mardouk, qui n’était pas un dieu mais une simple idole représentant le fondateur ou père de Babylone, — Nimrod, serviteur du Diable en tant que dieu, et cela constituait la plus grande charge qui pesait sur elle. La nuit de sa chute, elle mit le comble à ses péchés en s’exaltant au-dessus de Jéhovah, en profanant son nom et en se permettant de souiller les vases de son temple en ruines. — Dan. 5:1-4.
4. À ce moment précis, que devrait faire le lecteur, et pourquoi ?
4 Pour bien comprendre ce procès et voir l’importance qu’il revêt à notre époque, il serait bon que le lecteur s’arrête quelques instants et prenne le temps de lire, dans les saintes Écritures, les versets 34 à 64 du chapitre 51 du livre de Jérémie. Ainsi, il comprendra mieux la suite de cette discussion.
AUCUNE PARTIALITÉ DE LA PART DU JUGE
5. a) Étant le Père d’Israël, ses enfants, Jéhovah ne serait-il pas enclin à montrer de la partialité à leur égard ? Expliquez. b) Pourquoi est-il nécessaire que nous gardions présents à l’esprit tous les aspects de ce procès ?
5 La cause fut portée devant Jéhovah
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