et du meurtre. Chacun doit y faire face un jour ou l’autre. La vraie adoration est elle-​même une question de la plus haute importance. Il y a encore la question du sang et de sa consommation. Il existe aussi les questions du divorce, de l’éducation des enfants et de la politique. Les chrétiens ont la question du ministère de la prédication ; l’offrande de soi-​même est une question pour tout le monde ; il faut décider si l’on veut se vouer à Jéhovah. Sans exception, tout le monde sur la terre doit répondre à cette question ou y faire face.

21. a) Quels autres problèmes y a-​t-​il encore ? b) À quoi nous faut-​il prendre un intérêt ?

²¹ Puis il y a les questions de l’intégrité, de la neutralité envers les conflits, les paiements de dettes, les pratiques d’affaires honnêtes, la fréquentation des réunions chrétiennes, l’exercice de la vertu d’amour ou de l’égoïsme, les questions de l’étude de la Parole de Dieu, de la recherche des plaisirs, de l’acquisition de l’instruction et d’autres choses. On pourrait allonger cette liste. Il nous faut apprécier que la Bible donne des conseils utiles et aussi des conseils et des commandements concernant les questions ou les problèmes de la vie. Êtes-​vous intéressé à connaître ce que la Bible dit à ces sujets ? La Bible est la Parole du Dieu de la vie ; et si vous désirez recevoir la vie, il faut vous intéresser à ce qu’elle dit à propos des conditions à remplir pour acquérir la vie, laquelle est offerte aux conditions divines par Jésus-Christ notre Rédempteur.

22. Quelles sont les occasions présentes et les perspectives d’avenir ?

²² Les membres de la société d’un monde nouveau, s’efforçant en toute sincérité de faire face aux questions de la vie avec une assurance basée sur leur connaissance des décisions qui plairont à Jéhovah et leur vaudront son approbation, s’évertuent à conformer leur vie aux exigences d’un monde nouveau. En pratiquant le vrai christianisme vous pouvez commencer maintenant à vous conformer aux conditions qui donneront la vie. Devant nous il y a d’innombrables bénédictions, privilèges et joies dans notre marche en avant vers la maturité sous ce rapport, une marche que des milliers de personnes commencent à comprendre et à apprécier.

23. a) À la lumière d’Ésaïe 29:22-24, que pouvons-​nous dire au sujet de la compréhension qui ne fait plus rougir ? b) Que dire de l’instruction qui corrige les égarements et les murmures ?

²³ En étant à même de faire face aux questions mentionnées plus haut et en les réglant conformément à la Bible, les témoins de Jéhovah ont obtenu des Écritures les vraies réponses aux nombreuses questions qui mettent dans la perplexité et dans l’angoisse les hommes du présent monde. C’est là une grande bénédiction. Le 29^e chapitre d’Ésaïe És 29 prophétise à ce sujet, disant entre autres : “ C’est pourquoi ainsi parle (Jéhovah) à la maison de Jacob, lui qui a racheté Abraham : Maintenant Jacob ne rougira plus, maintenant son visage ne pâlira plus. Car, lorsque ses enfants verront au milieu d’eux l’œuvre de mes mains, ils sanctifieront mon nom ; ils sanctifieront le Saint de Jacob, et ils craindront le Dieu d’Israël ; ceux dont l’esprit s’égarait acquerront de l’intelligence, et ceux qui murmuraient recevront instruction. ” (És. 29:22-24). La réponse juste aux problèmes est une grande bénédiction, mais elle représente encore davantage. Les membres de la société d’un monde nouveau n’ont pas seulement obtenu des réponses exactes à des questions difficiles mais en même temps ils ont reçu des bénédictions qui sont exclusivement celles des éléments de la société en question. Ils ont reçu la joie, une joie d’un monde nouveau, des privilèges, des occasions de servir Dieu et de faire progresser ses intérêts sur la terre, et aussi des responsabilités par suite de leur offrande à Dieu pour accomplir sa volonté. Ils sont également tenus à remplir les exigences divines auxquelles ils doivent se conformer de toutes leurs forces par la bonté imméritée de Dieu se manifestant par Jésus-Christ notre Rédempteur et Conducteur.

24. Quelle est l’étendue de l’opération de la force agissante divine ? Combien de temps subsistera le signe qu’elle suscite ?

²⁴ Aujourd’hui l’accroissement dans la vraie foi et la pratique chrétiennes est aussi grand en étendue que la société d’un monde nouveau, c’est-à-dire il est mondial. Le signe merveilleux de cette société prenant position pour la suprématie de Jéhovah est un signe éternel qui ne passera pas mais demeurera pour la louange de Jéhovah. “ Oui, vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront d’allégresse devant vous, et tous les arbres de la campagne battront des mains. Au lieu de l’épine s’élèvera le cyprès, au lieu de la ronce croîtra le myrte ; et ce sera pour (Jéhovah) une gloire, un monument (ou signe) perpétuel, impérissable. ” — És. 55:12, 13.

Babylone la ville d’or

Là, que voit le touriste aujourd’hui ?

À QUATRE-VINGTS kilomètres au sud de Bagdad, Irak, sur la voie ferrée qui relie cette ville à Bassora, le train s’arrête. Des touristes descendent. Sur le bord de la ligne, une planche en bois annonce simplement : “ Halte de Babylone. Les trains s’arrêtent pour prendre les voyageurs. ” Telle est la façon d’introduire le touriste dans Babylone, un avis informant qu’aujourd’hui, la gloire de l’ancien monde, appelée la “ ville d’or ”, n’est pas même une gare mais une simple halte.

Muni d’un appareil photographique et de lunettes de soleil, le visiteur est venu contempler ce qui reste de la “ ville d’or ”. Pour apprécier ce que le guide est sur le point de lui montrer, le touriste fait bien de se renseigner quelque peu sur l’origine de Babylone et sur ce qui se passa dans la “ ville d’or ”. Il n’aura pas, alors, à poser cette question : “ Comment une si grande ville a-​t-​elle pu en arriver là ? ”

Babylone fut construite alors que Noé était encore vivant. Nimrod, ce “ puissant chasseur en opposition à Jéhovah ”, en posa les fondements. Il la bâtit comme siège principal de son royaume ; il voulait en faire la capitale du monde. Mais, bien que capitale d’une puissance mondiale, Babylone ne devint pas la capitale du monde avant de nombreux siècles, en fait, seulement vers la fin du septième siècle av. J.-C. Pendant le règne de plus de quarante années du roi Nebucadnetsar, elle parvint à l’apogée de sa gloire et fut “ l’ornement des royaumes ”, “ la louange de toute la terre ”. — Gen. 10:9, NW ; És. 13:19 ; Jér. 51:41, Da.

SA SITUATION INEXPUGNABLE ET SA GRANDEUR

Bâtie en carré, Babylone formait un damier de carrés gigantesques. Les rues principales, d’un tracé magnifique, se croisaient à angles droits. Le grand fleuve, l’Euphrate,