-
Notre refuge sous l’incorruptible “royaume des cieux”La Tour de Garde 1976 | 15 février
-
-
qui, comme Paul l’avait annoncé, allaient former petit à petit “l’homme qui méprise la loi”. (II Thess. 2:3-12.) Tout cela était déjà à l’œuvre au temps des apôtres, mais ce n’est pas avant le quatrième siècle que cela prit vraiment forme, quand l’empereur Constantin le Grand imposa un compromis aux prétendus “évêques”, les faux enseignants de son temps. C’est ainsi que le christianisme corrompu dont ces “évêques” étaient les chefs fusionna avec la religion païenne des Romains. Cette religion fusionnée devint religion d’État, et c’est de cette façon que fut fondée la chrétienté. C’est devenu aujourd’hui un immense amalgame tout imprégné de paganisme, de traditions humaines, de doctrines de démons, d’hypocrisie et de toutes sortes de choses mauvaises. La chrétienté fait partie de Babylone la Grande, l’empire universel de la fausse religion. Elle est l’élément dominant de cet empire religieux. — Rév. 17:3-6 ; Gal. 5:9, 19-21.
-
-
Ceux qui cherchent refuge doivent prendre nettement positionLa Tour de Garde 1976 | 15 février
-
-
Ceux qui cherchent refuge doivent prendre nettement position
1. Qui sont les deux femmes symboliques que mentionne la Révélation, et comment sont-elles identifiées ?
CELA nous amène à un autre contraste frappant. Dans le livre de la Révélation deux femmes symboliques sont opposées l’une à l’autre. L’une est Babylone la Grande et l’autre la “femme” de l’Agneau de Dieu. La première est qualifiée de “prostituée”, la seconde, “l’épouse, la femme de l’Agneau”, est vierge (Rév. 17:3-6, 15 ; 21:9). Toutes deux représentent des organisations religieuses, l’une étant impure et l’autre pure. “L’épouse, la femme de l’Agneau”, est la congrégation des 144 000 disciples fidèles et vierges de l’Agneau Jésus Christ, qui sont tous des Israélites spirituels. Babylone la Grande est l’empire universel de la fausse religion, qui descend de l’antique Babylone. Elle se compose donc de tous ceux qui pratiquent des religions qui font opposition au véritable christianisme. C’est pourquoi l’apôtre Jean a vu “que la femme était ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus”. (Rév. 17:6.) Il s’ensuit que la religion des membres de Babylone la Grande n’est pas chrétienne, mais babylonienne, donc fausse.
2. Quel est le lien entre la chrétienté et Babylone la Grande, et comment cela est-il rendu évident ?
2 En devenant le système religieux dominant de la Puissance mondiale romaine, la chrétienté devenait en fait une fille de Babylone la Grande, celle dont il est dit : “Sur son front était écrit un nom, un mystère : ‘Babylone la Grande, la mère des prostituées et des choses immondes de la terre.’” (Rév. 17:5). Rien d’étonnant donc que la chrétienté imite sa mère, dont il est dit : “Avec [elle] les rois de la terre ont commis la fornication, tandis que ceux qui habitent la terre ont été enivrés du vin de sa fornication.” (Rév. 17:1, 2). La chrétienté est intimement amie avec ce monde. Cela nous rappelle le passage suivant de Jacques 4:4: “Femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu ? Quiconque donc veut être ami du monde se constitue ennemi de Dieu.” Les multiples unions entre l’Église et l’État ne font pas honneur à la chrétienté. C’est bien une fornicatrice spirituelle, qui se mêle de politique. C’est un faux refuge, un refuge impur, et elle est condamnée comme tel.
3. En quels termes la fin de Babylone la Grande, y compris la chrétienté, est-elle décrite ?
3 Ce qui arrive à Babylone la Grande arrive également à la chrétienté. Il n’y a pas de doute à ce sujet. Le chapitre 17 de la Révélation, bien qu’écrit en langage symbolique, est parfaitement clair sur ce point. À propos de la phase finale du drame représenté dans ce chapitre, on lit ceci : “Et les dix cornes que tu as vues, et la bête sauvage [sur laquelle chevauchait en tant que maîtresse Babylone la Grande], — celles-ci haïront la prostituée et la rendront dévastée et nue, et mangeront ses chairs, et la brûleront par le feu, complètement.” Quelle fin horrible ! — Rév. 17:16.
ENFUYEZ-VOUS DE BABYLONE LA GRANDE VERS LA VRAIE FEMME DE DIEU
4. a) Selon Révélation 18:4-8, quel cri pressant Jean a-t-il entendu, et pourquoi était-il si pressant ? b) Comment certains réagissent-ils en entendant ce cri, mais à quelle question devons-nous tous répondre ?
4 Rien de surprenant donc que dans la Révélation, au chapitre 18, on entende ce cri pressant : “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir une part de ses plaies (...), en un seul jour, viendront ses plaies : mort, deuil et famine, et elle sera brûlée par le feu, complètement, car Jéhovah Dieu, qui l’a jugée, est fort.” (Rév. 18:4-8). Avez-vous entendu ce cri et lui avez-vous obéi ? Peut-être direz-vous que vous avez vu l’hypocrisie des Églises de la chrétienté et que vous les avez quittées, à supposer que vous ayez jamais été membre de l’une d’entre elles. Dans la génération actuelle il y en a beaucoup qui n’ont aucun passé religieux, mais qui affirment croire vaguement qu’il doit y avoir un Dieu. Êtes-vous content de n’avoir pas de religion ? Il vous serait difficile de prétendre que vous cherchez un véritable lieu de refuge si vous gardez une telle attitude négative et demeurez dans votre refus de tout engagement. Puisque tout concourt à prouver que la fin du présent système, donc aussi celle de la chrétienté, se fait de plus en plus proche, il nous faut répondre à cette question : De quel côté sommes-nous à notre époque décisive ?
5. Après avoir vu les 144 000, quelle foule Jean a-t-il vue ensuite, et quels détails a-t-il donnés ?
5 Peut-être direz-vous que vous ne faites pas partie de la classe du “royaume des cieux”, celle qui se compose de ceux qui ont l’espérance céleste, comme on l’a vu plus haut. Mais vous pouvez néanmoins faire l’objet de la faveur de Dieu et vous réfugier sous ses ailes (Ps. 91:4). Après la description des 144 000 Israélites spirituels en Révélation 7:4-8, on lit ceci : “Après ces choses, j’ai vu, et voici une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches ; et il y avait des palmes dans leurs mains. Et sans cesse ils crient à haute voix, en disant : ‘Le salut, nous le devons à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.’” Et il nous est précisé ensuite : “Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs longues robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu ; et ils le servent par un service sacré, jour et nuit, dans son temple ; (...) [et] l’Agneau, qui est au milieu du trône, les fera paître et les conduira vers des fontaines d’eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.” Que c’est encourageant ! — Rév. 7:9-17.
6. a) De quelle façon Jésus a-t-il parlé de ses disciples ? b) Comment montra-t-il qu’il les connaissait personnellement, et quelle assurance cela nous donne-t-il ?
6 Pour vous montrer encore quels sont ceux qui composent cette “grande foule” et vous convier à en faire partie, nous nous permettons de vous rappeler ce que Jésus a dit au sujet de ses disciples, qu’il compara à des brebis. À propos de ceux qui lui seraient associés sur le trône, il a dit : “Ne crains pas, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.” (Luc 12:32). Oui, c’est “un
-