-
Avez-vous trébuché à cause de la conduite des autres ?La Tour de Garde 1971 | 1er mars
-
-
quitter le service de Jéhovah Dieu, vous déplaisez à votre Créateur. Non seulement, vous vous rendez malheureux, mais vous rendez les autres malheureux. Le seul dont vous faites le bonheur est Satan le Diable, car il se délecte à voir la discorde et le malheur régner parmi le peuple de Dieu. Ce n’est certainement pas ce que vous voulez ! — Prov. 6:16-19.
Que personne donc ne vous prive de votre joie ! Attachez-vous fermement à votre espérance de vie éternelle. Comptez les nombreuses bénédictions que vous procure la participation active à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume à toutes les personnes qui veulent entendre. Voyez les qualités de vos compagnons de service, et goûtez avec eux au grand bonheur qu’il y a à donner !
-
-
Chrétiens, vainquons le mal en faisant le bienLa Tour de Garde 1971 | 1er mars
-
-
Chrétiens, vainquons le mal en faisant le bien
Y a-t-il des exemples bibliques de serviteurs de Jéhovah qui ont vaincu le mal en faisant le bien ?
Joseph, fils du patriarche Jacob, nous a donné un bel exemple dans ce domaine. Ses frères s’étaient montrés très méchants à son égard en le vendant comme esclave et en le faisant passer pour mort aux yeux de son père. Pourtant, Joseph leur pardonna spontanément et pourvut généreusement à leurs besoins. D’autre part, les apôtres de Jésus-Christ ont donné un bel exemple sous ce rapport par leur persévérance dans le ministère en dépit de l’emprisonnement et des mauvais traitements qu’ils avaient subis de la part de ceux qui n’aimaient pas leur excellente oeuvre. Il est évident que Jésus est celui qui nous a donné le plus bel exemple pour ce qui est de vaincre le mal par le bien. Il ne se relâcha pas dans son ministère malgré une cruelle opposition ; il donna même sa vie afin que les hommes, y compris ceux qui, par ignorance, s’étaient opposés à lui, puissent obtenir la vie. — Gen. 45:1-13 ; Actes 5:41, 42 ; Mat. 20:28.
Quels fruits de l’esprit est-il indispensable de cultiver si nous voulons suivre le conseil apostolique consigné dans Romains 12:21a et vaincre le mal en faisant le bien ?
La longanimité et la maîtrise de soi (Gal. 5:22, 23). Quand quelqu’un nous fait du mal, on est enclin à rendre la pareille. Il importe donc d’être lent à la colère, ce qu’implique la longanimité. D’autre part, quand on voit les méchants prospérer, on est tenté de s’indigner et de se mettre en colère. Mais la Parole de Dieu nous donne le conseil suivant : “Ne t’indigne pas à propos de ceux qui font le mal.” (Ps 37:1, AC). Il faut exercer la maîtrise de soi pour être à même de suivre ce conseil et de rester calme, en étant sûr que Jéhovah redressera les choses en son temps. C’est ce qu’a fait l’apôtre Paul, qui a écrit : “Alexandre, le chaudronnier en cuivre, m’a fait beaucoup de mal — Jéhovah lui rendra selon ses actes.” — II Tim. 4:14.
Dans la congrégation, qui doit en particulier donner l’exemple et montrer aux autres comment un chrétien doit vaincre le mal en faisant le bien ?
Les serviteurs nommés. Certains, par ignorance ou de manière insensée, mettent en doute la vérité ou s’opposent à la Bible, ce qui crée de réels problèmes au sein de la congrégation. Les serviteurs nommés doivent régler ce genre d’affaire avec calme, car une dispute n’apporterait aucun bienfait. D’un autre côté. il arrive parfois qu’ils ne reçoivent pas le soutien escompté de la part des autres membres de la congrégation. Cela peut mettre à l’épreuve leur maîtrise de soi et leur longanimité. En tant que serviteurs nommés, ils doivent suivre ce conseil : “Écarte les questions folles, qui trahissent l’ignorance, sachant qu’elles engendrent des querelles. Mais un esclave du Seigneur n’a pas à se quereller, mais il doit être doux envers tous, qualifié pour enseigner, se contenant sans cesse sous le mal, instruisant avec douceur ceux qui ne sont pas favorablement disposés.” En suivant ce conseil les serviteurs seront capables de vaincre le mal par le bien. — II Tim. 2:23-25.
Quels sont les bienfaits que reçoivent les serviteurs de Jéhovah lorsqu’ils vainquent le mal en faisant le bien ?
D’abord, il y a des bienfaits physiques : “Les paroles agréables sont (...) santé pour les os.” (Prov. 16:24, Da). Il est très mauvais pour la santé de se mettre en colère, tant pour celui qui s’emporte que pour les membres de sa famille qui sont obligés de supporter sa mauvaise humeur. En vainquant le mal par la bienveillance, on calme la fureur au lieu de l’exciter (Prov. 15:1). Cela est vrai qu’il s’agisse de notre attitude face à la persécution ou de résoudre certains problèmes dans la famille. Grâce à cette attitude, il arrive que des ennemis deviennent des témoins chrétiens de Jéhovah. Ainsi, on retire de nombreux bienfaits à vaincre le mal en faisant le bien.
[Note]
a Pour plus de détails voir La Tour de Garde du 15 janvier 1970, p. 46-52.
-
-
Questions de lecteursLa Tour de Garde 1971 | 1er mars
-
-
Questions de lecteurs
● Quelle doit être l’attitude d’un chrétien fidèle envers un parent exclu qui ne fait pas partie du cercle familial immédiat ?
Une telle situation peut mettre à l’épreuve un chrétien qui désire rester fidèle à Jéhovah et qui a cependant de l’affection pour un parent exclu. Nous pouvons être reconnaissants à Dieu d’avoir traité clairement cette question dans sa Parole.
La Bible nous montre que Jéhovah est disposé à pardonner. Tous les humains sont pécheurs, mais Dieu est prêt à excuser leurs péchés sur la base du sacrifice du Christ s’ils recherchent son pardon avec une attitude repentante. — Rom. 3:23 ; Actes 26:20.
Toutefois, que se passe-t-il lorsqu’une personne ayant recherché le pardon divin dans le passé et étant devenue un serviteur voué à Dieu commet un péché ? Jéhovah est conscient de l’imperfection humaine et il pardonnera encore si le pécheur reconnaît son erreur et démontre par sa conduite qu’il s’est repenti (I Jean 1:9). Mais si une personne qui se prétend chrétienne pratique régulièrement le péché et refuse de se repentir et de changer, les instructions divines sont alors très claires. C’est ce qui se passa au premier siècle lorsqu’un homme de la congrégation de Corinthe pratiqua l’impureté sexuelle. L’ordre inspiré suivant fut donné à cette congrégation : “Enlevez l’homme méchant du milieu de vous.” Elle devait l’exclure. — I Cor. 5:13.
Ce pas était très important. Aucune influence corruptrice ne devait être tolérée dans l’organisation divine. Comme l’apôtre Paul l’écrivit, “un peu de levain fait fermenter toute la masse”. Si cet homme impur était resté au sein de la congrégation, celle-ci aurait pu perdre sa bonne spiritualité. — I Cor. 5:5-7 ; Josué 7:1-25.
Comment les chrétiens fidèles de Corinthe devaient-ils traiter cet homme ? Paul leur dit : ‘Cessez de fréquenter celui qui, appelé frère, est fornicateur, ou avide, ou idolâtre, ou insulteur, ou ivrogne, ou extorqueur, ne mangez même pas avec un tel homme.’ (I Cor. 5:11). Cette expulsion de la congrégation peut être appelée de façon appropriée une excommunication, car les chrétiens fidèles cessent d’avoir des relations fraternelles avec celui qui pratique le péché. Dans quelle mesure ?
L’apôtre Jean nous aide à répondre. L’exclu a pu devenir apostat en enseignant des doctrines non bibliques. Ou bien, par sa conduite immorale, a-t-il voulu démontrer que l’on peut rester chrétien tout en pratiquant l’adultère ou la fornication ? Il est évident que cela n’est pas conforme à l’enseignement de Jésus. Parlant de ceux qui étaient dans le passé des sœurs ou des frères chrétiens, Jean écrit : “Quiconque se porte en avant et ne demeure pas dans l’enseignement du Christ n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans cet enseignement est celui qui a, et le Père, et le Fils. Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cet enseignement, ne le recevez pas chez vous ni ne lui dites de salutation.” — II Jean 9, 10.
Le verset suivant souligne la gravité d’une telle action ; il dit : “Car celui qui lui dit une salutation participe à ses mauvaises œuvres.” (II Jean 11). Cela ne signifie pas nécessairement qu’un chrétien qui parlerait à une personne exclue pour vol serait lui-même un voleur, bien que cela puisse arriver facilement. Cependant, en ne tenant pas compte du conseil de Dieu et en parlant à cette personne, le chrétien laisserait entendre qu’il approuve la conduite de ce voleur, comme si cela n’avait pas d’importance.
Nous avons donc établi à partir de la Bible la position fondamentale du chrétien fidèle envers une personne exclue. Il ne doit avoir aucune relation amicale avec elle, pas même lui parler. Mais qu’en est-il si la personne exclue est un parent ?
Lorsque la personne exclue et le chrétien fidèle sont membres de la même famille et
-