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Le baptême : une nécessité imposée aux chrétiensLa Tour de Garde 1963 | 15 septembre
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qui conviennent à la repentance. ” On voit donc que le baptême n’est pas une cérémonie qui lave les péchés mais qu’il symbolise notre offrande personnelle. Avant l’immersion, il faut se repentir et révérer Dieu. Après le baptême, il nous faut accomplir fidèlement les vœux qui accompagnent notre offrande.
12. Expliquez le caractère sérieux du baptême et le point de vue erroné de certains à ce sujet.
12 Le baptême est une chose qui est à la fois sérieuse et joyeuse. On doit le prendre intelligemment et en pleine connaissance de cause. Certes, se vouer à Dieu sans accomplir ce vœu entraînerait la mort (Eccl. 5:3, 4 5:4, 5, NW), mais s’abstenir de se vouer quand on possède suffisamment de connaissance, conduit tout aussi certainement à la mort. Certains peuvent penser — à tort — que le baptême n’est pas à présent une nécessité pour eux, puisque leur connaissance est insuffisante. Ils attendront un moment plus favorable. Ils oublient, cependant, que la responsabilité ne vient pas avec le baptême, mais avec la connaissance. Dès que l’on en sait assez pour reconnaître que le présent monde est appelé à disparaître sous peu, avec toutes ses convoitises, et que la seule façon d’obtenir la vie est de se mettre à vivre pour le monde nouveau, on possède assez de connaissance pour se faire baptiser. Si l’on est moralement pur, pourquoi hésiter ? — I Jean 2:15-17.
13. a) Pourquoi est-il dangereux de se livrer à de faux raisonnements au sujet du baptême ? b) Pourquoi pouvons-nous compter sur l’aide divine ?
13 Quelqu’un pourrait spéculer et chercher de nombreuses raisons pour lesquelles le baptême ne serait pas obligatoire pour lui. Il pourrait se dire : “ Comment pourrais-je accomplir mon vœu ? Qu’est-ce qui garantit que Dieu m’aiderait ? Que ferais-je s’il y avait des difficultés ? Pourrais-je rester fidèle ? Ne vaut-il pas mieux que j’augmente d’abord mes connaissances et que j’attende un moment plus opportun ? ” Se poser de telles questions, n’est-ce pas se livrer à de faux raisonnements ? La “ pratique consistant à expliquer ou à justifier des opinions ou des actions d’après le seul critère de ce qu’on considère comme raisonnable ”, — voilà bien ce qui caractérise le “ raisonneur ”. Raisonner de la sorte reviendrait à se fier à sa propre sagesse et non à celle de Dieu. Quelle est la norme à respecter, la nôtre ou celle fixée par Dieu ? Si nous sommes dans le doute, la voie de la sagesse consiste à consulter des chrétiens mûrs qui nous conseillerons en tenant compte de nos intérêts spirituels. N’oublions pas la promesse de Jéhovah impliquée dans Philippiens 4:13 (NW), qui déclare : “ Pour toutes choses j’ai la force en vertu de celui qui me communique la puissance. ” Aussi, pourquoi hésiter et tergiverser, une fois que nous remplissons les conditions pour nous vouer et nous faire baptiser comme chrétien ?
LE BAPTÊME APRÈS EXAMEN
14. Expliquez ce que signifie être baptisé au nom : a) du Père, b) du Fils, c) de l’esprit saint.
14 Ensuite, Jésus ordonna que nous soyons baptisés au nom du Père, du Fils et du saint esprit (Mat. 28:19, 20). Que voulait-il dire par là ? Qui dit père dit paternité. Être baptisé au nom du Père signifie donc que nous reconnaissons la supériorité et la souveraineté de notre Père céleste, qui seul porte le nom de Jéhovah (Ps. 83:19, AC 83:18, NW). Nous devons sanctifier son nom, respecter sa souveraineté, aimer son Royaume et servir les intérêts de celui-ci (Luc 11:2). Puis, en nous faisant baptiser au nom du Fils, nous montrons que nous reconnaissons l’autorité et la position élevée que le Père a données au Fils. Nous devons aimer et estimer le Fils parce qu’il est le Rédempteur. Sans son sacrifice, nous ne pourrions obtenir la vie. Combien grande est notre dette à son endroit (És. 55:4 ; Jean 4:42) ! Enfin, être baptisé au nom de l’esprit saint dénote qu’on reconnaît cet esprit comme la force agissante de Jéhovah. Il s’agit de la même force qui guida infailliblement les rédacteurs de la Bible, qui aida les premiers chrétiens à tenir bon sous les persécutions, et c’est elle qui guide aujourd’hui l’organisation théocratique de Jéhovah sur la terre. — II Pierre 1:21 ; Jean 6:63 ; I Jean 5:6.
15. Quels sont certains des bienfaits apportés par le baptême ?
15 Quand il se fait baptiser, le candidat atteste publiquement qu’il meurt quant à sa vie antérieure. S’il restait immergé dans l’eau, il mourrait réellement. En le sortant de l’eau, le baptiseur le ressuscite en quelque sorte pour que dorénavant il puisse vivre pour accomplir la volonté de Jéhovah. Nous pouvons dire, par conséquent, que le jour de notre baptême, nous commençons à marcher en nouveauté de vie. Le baptême sert à la fois à attester publiquement que nous nous sommes voués à Dieu et à nous identifier comme des ministres ordonnés. Cet acte est donc doublement béni par Jéhovah. C’est pourquoi nous devrions faire enregistrer la date de notre baptême et nous en souvenir toujours. Pour l’organisation visible de Jéhovah, cette date marque notre ordination dans le ministère du Très-Haut.
16-19. a) Quelles questions importantes sont posées aux candidats au baptême ? b) Par quoi indique-t-on qu’on est admissible au baptême ? c) Que devrait-on avoir clairement présent à l’esprit quand on se fait baptiser ? d) Le baptême est-il notre but ultime ?
16 Avant de baptiser les candidats à l’immersion, il convient toutefois de leur poser deux questions, pour qu’ils puissent affirmer ouvertement et devant les témoins réunis pour la circonstance qu’ils comprennent ce qu’ils font et qu’ils remplissent les conditions pour se faire baptiser. Ceux qui se sentent à même de répondre par l’affirmative devraient dire “ oui ” tous ensemble, afin de se faire entendre.
17 Voici la première question : Avez-vous admis devant Jéhovah Dieu que vous êtes un pécheur ayant besoin du salut et avez-vous reconnu devant lui que ce salut procède de lui, le Père, par son Fils Jésus-Christ ?
18 Et voici la seconde question : Sur la base de cette foi en Dieu et en son moyen de salut, vous êtes-vous voué sans réserve à Dieu pour faire désormais sa volonté telle qu’il vous la révèle par Jésus-Christ et par la Bible sous la puissance illuminatrice du saint esprit ?
19 Ceux qui ont pu répondre par l’affirmative à ces deux questions remplissent les conditions et ils devraient se faire baptiser à cette assemblée des témoins de Jéhovah. Le baptisé se souviendra toujours de ce jour, car il s’agit vraiment d’un jour décisif dans sa vie. En une telle occasion, il convient qu’il comprenne clairement quels seront désormais ses devoirs et ses privilèges dans le ministère. Il n’oubliera pas que le baptême n’est pas le but ultime ; l’immersion ne fait que marquer le commencement des bons rapports entre le baptisé et Dieu.
20. Quelles questions se posent que nous examinerons par la suite ?
20 À la suite de son immersion, qui est un acte indispensable, comment le baptisé devrait-il considérer ses rapports avec Jéhovah, l’organisation divine et ses frères chrétiens ? Que doit-il faire pour accomplir son vœu fidèlement et joyeusement ? Comment pourra-t-il développer ses aspirations d’ordre spirituel et diminuer ses désirs d’ordre matériel ? Que lui faudra-t-il faire pour progresser dans la maturité afin de persévérer et marcher dans l’intégrité devant Dieu en ces jours critiques ? L’article suivant répondra à ces questions.
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Les dix plaies d’ÉgypteLa Tour de Garde 1963 | 15 septembre
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Les dix plaies d’Égypte
1o L’eau changée en sang ; 2o les grenouilles ; 3o la poussière changée en moustiques ; 4o les taons ; 5o la peste ; 6o les furoncles ; 7o la grêle ; 8o les sauterelles ; 9o les ténèbres et 10o la mort des premiers-nés. — Exode, chapitres 7-12.
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