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“Allez (...) et faites des disciples (...) les baptisant”La Tour de Garde 1970 | 1er avril
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des disciples pour des raisons de conscience. Ce n’est pas parce que la chrétienté a utilisé de telles méthodes que Jésus en avait autorisé l’usage à ses fidèles disciples obéissants.
25. Selon Matthieu 28:19, 20, de qui ceux qui deviennent des disciples sont-ils vraiment les élèves ?
25 D’après le verbe grec employé dans Matthieu 28:19, le commandement : “Faites des disciples” signifie : “Faites des élèves.” Illustrant cela, Le Nouveau Testament — Une traduction amplifiée (angl.) de K. S. Wuest rend le passage de Matthieu 28:19 comme suit : “Allant votre chemin, donc, enseignez toutes les nations, faisant d’elles vos élèves.” Évidemment, ceux qui sont instruits par les disciples de Jésus-Christ deviennent leurs élèves ou étudiants. Cependant, cet enseignement concerne le Christ et doit les amener à observer les choses qu’il a ordonnées à ses disciples ; en réalité, c’est lui qui est l’Enseignant. C’est ce qu’il laissa entendre à ses disciples quand il leur dit : “Ne vous faites pas appeler Rabbi, car un seul est votre enseignant, tandis que vous êtes tous frères.” (Mat. 23:8). Ainsi, ceux qui deviennent des disciples doivent être en réalité les disciples de cet Enseignant, Jésus-Christ, qui donna le commandement.
26. Qui demeure en tout temps l’Enseignant de ces disciples ?
26 L’instructeur humain peut mourir ou aller habiter ailleurs, mais Jésus-Christ demeure en tout temps l’Enseignant de ses disciples. C’est ce qu’indique la Nouvelle Bible anglaise — Nouveau Testament qui rend le texte comme suit : “Allez donc et faites de toutes les nations des disciples pour moi ; partout baptisez des hommes.”
27. Quelle est la seule méthode autorisée pour faire des disciples, et que doivent apprendre ceux-ci pour être baptisés du véritable baptême ?
27 Ainsi, l’emploi du feu, de l’épée, de la torture et de l’inquisition pour contraindre les gens à embrasser le christianisme est absolument condamné par Jésus-Christ. La seule façon de faire de véritables disciples de l’Enseignant Jésus-Christ consiste à présenter aux hommes le message biblique le concernant d’une manière paisible et empreinte d’amour, et à les aider à devenir ses disciples et non ceux des personnes leur ayant donné le témoignage. Ils doivent apprendre à connaître non seulement le Fils, mais aussi son Père céleste et l’esprit saint, c’est-à-dire la force active invisible de Dieu au moyen de laquelle il accomplit sa volonté. S’il en était autrement, comment l’élève pourrait-il être baptisé “au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint” ?
28. Comment la nécessité d’une telle connaissance a-t-elle été illustrée dans le cas des douze hommes que Paul rencontra à Éphèse ?
28 Par exemple, une douzaine d’hommes avaient été baptisés de ce qu’ils comprenaient être le baptême pratiqué par Jean-Baptiste ; mais ils n’avaient aucune connaissance relative à l’esprit saint de Dieu et n’avaient pas été baptisés au nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Bien qu’ayant une certaine connaissance de Dieu, ils ne le connaissaient pas ou ne le reconnaissaient pas comme le Père de Jésus-Christ, son Fils. C’est pourquoi l’apôtre Paul dut leur rendre témoignage concernant Jésus-Christ. Après cela, ils furent de nouveau baptisés, mais cette fois “au nom du Seigneur Jésus”. Puis, après que Paul leur eut imposé les mains, ils reçurent l’esprit saint de Dieu et, grâce à cette influence, commencèrent à prophétiser, ce qu’ils n’avaient pas fait auparavant, car ils ne connaissaient pas cet esprit ni ne savaient comment le recevoir. — Actes 19:1-7.
29. Qu’est-ce qui indique si après son baptême un disciple a fini ou non d’être un élève ?
29 Les disciples doivent encore être instruits même après leur baptême. Jésus déclara qu’il fallait non seulement les baptiser, mais également, une fois qu’ils sont baptisés, leur apprendre “toutes les choses que je vous ai ordonnées”. Un disciple doit continuer d’être un étudiant ou un élève de l’Enseignant Jésus-Christ. Il ne faut pas le forcer ou le contraindre par la torture à “observer toutes les choses que je vous ai ordonnées”, mais l’y encourager en l’instruisant patiemment, paisiblement et avec amour. Le récit biblique nous montre que les apôtres agissaient ainsi pour faire des disciples, ce qui prouve que c’est cette méthode, et non celle de la chrétienté, qui est la bonne.
30. Avec quelle autre activité prédite par Jésus-Christ celle consistant à faire des disciples devait-elle être effectuée, et comment cela a-t-il été montré par Paul et Barnabas en Asie Mineure ?
30 L’œuvre consistant à faire des disciples doit évidemment s’effectuer conjointement avec l’autre activité qui fut prédite par Jésus-Christ, et dont il est question dans Matthieu 24:14 en ces termes : “Et cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” Cette proclamation du Royaume est plus particulièrement une œuvre publique qui doit être faite “en témoignage à toutes les nations”, mais non pour la conversion de celles-ci. Le récit concernant l’activité de Paul et Barnabas en Asie Mineure montre avec certitude que l’œuvre consistant à faire des disciples doit être accomplie conjointement avec l’activité de prédication ; il dit : “Et après avoir déclaré la bonne nouvelle à cette ville et y avoir fait bon nombre de disciples, ils retournèrent à Lystres et à Iconium et à Antioche, affermissant l’âme des disciples, les encourageant.” — Actes 14:21, 22.
31. Outre l’activité de prédication, qu’implique l’œuvre consistant à faire des disciples pour celui qui l’effectue et pour les disciples eux-mêmes ?
31 Toutefois, l’œuvre consistant à faire des disciples est plus personnelle et plus intime que le simple témoignage public dans le but de proclamer le Royaume. Pour faire des disciples, il faut enseigner après avoir d’abord présenté le témoignage. Celui-ci, donné publiquement, peut être ignoré ou rejeté, mais quiconque désire devenir un disciple, un étudiant ou un élève, doit accepter les renseignements qui lui sont fournis par l’instructeur et suivre ensuite les traces de l’Enseignant Jésus-Christ. Il lui faut également être baptisé dans l’eau au nom du Père, du Fils et de l’esprit saint, puis continuer de recevoir et de mettre en pratique l’enseignement du seul Enseignant, Jésus-Christ.
32. Qu’est-ce qui indique si le nouveau baptisé devient ou non le disciple de celui qui l’a baptisé ?
32 Le croyant qui se fait baptiser de cette façon-là ne devient ainsi ni le disciple d’un simple homme charnel, ni même celui du chrétien voué qui l’a baptisé dans l’eau (I Cor. 1:12-17). Il est disciple de Jésus-Christ, comme le montre clairement le texte d’Actes 11:26 où nous lisons : “C’est à Antioche [en Syrie] que, pour la première fois, les disciples furent, par providence divine, appelés chrétiens [et non paulistes].”
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“Faites des disciples” — Jusqu’à quand ?La Tour de Garde 1970 | 1er avril
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“Faites des disciples” — Jusqu’à quand ?
1. Qu’est-ce qui soulève la question de savoir si le nombre des disciples devant être baptisés est limité ?
LES disciples du Christ allaient-ils être baptisés jusqu’à concurrence d’un nombre déterminé ? En faisant connaître, dans Révélation 7:1-8 et 14:1-3, qu’il aurait avec lui dans le Royaume des cieux 144 000 Israélites spirituels comme cohéritiers, Jésus ne limitait-il pas le nombre de ceux qui seraient baptisés en tant que ses disciples ?
2. a) Lorsque le Christ ordonna de faire des disciples précisa-t-il un chiffre ? b) Quelle discrimination aurait eu pour résultat le baptême de quelques “chrétiens” seulement ?
2 Pas nécessairement, car dans Matthieu 28:19, 20, il ne fixa aucune limite à leur nombre, mais déclara simplement : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant.” Il est certain qu’il peut et doit savoir quand arrêter de baptiser ses élèves ou disciples, car il est leur Enseignant et il peut déterminer le moment où le nombre désiré sera atteint. Par conséquent, ses fidèles disciples n’ont qu’à continuer de faire des disciples et de les baptiser aussi longtemps qu’il le permettra. Il est certain que si nous n’avions baptisé que ceux d’entre les croyants qui, après avoir fait l’offrande complète de leur personne à Dieu par Christ, ont prétendu qu’ils avaient reçu le témoignage de l’esprit divin et étaient des Israélites spirituels, héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ, nous n’aurions baptisé que très peu de “chrétiens” à notre époque. Pourquoi cela ?
3, 4. a) D’après les rapports publiés depuis 1942, qu’en est-il du nombre des chrétiens baptisés affirmant être engendrés de l’esprit saint ? b) Comment cela est-il illustré par le contraste entre le nombre des baptisés et celui des participants aux emblèmes lors du repas du Seigneur en 1969 et l’année précédente ?
3 D’après les rapports publiés depuis 1942, le nombre des chrétiens baptisés qui constituent le “reste” et affirment être engendrés de l’esprit de Dieu en tant que cohéritiers spirituels de Jésus-Christ, diminue chaque année.
4 Par exemple, le 1er avril 1969, 10 368 membres oints du reste spirituel ont assisté au repas annuel du Seigneur et ont partagé le pain et le vin commémoratif. Cependant, contraste remarquable, suite à la proclamation du Royaume au cours de l’année de service passée, 120 905 nouveaux croyants se sont fait baptiser dans l’eau pour symboliser l’offrande de leur personne à Dieu par Christ. L’année précédente, 10 619 chrétiens, soit 251 de plus, avaient partagé le pain et le vin lors du repas du Seigneur. Ainsi, au cours de l’année de service passée, le nombre de ceux qui prétendent faire partie des 144 000 Israélites spirituels a diminué de quelques centaines. Combien d’entre les 10 368 membres du reste se trouvaient parmi les 120 905 croyants qui ont été baptisés dans l’eau durant l’année de service 1969 ? Si le nombre de baptêmes dépendait des membres du reste, il y en aurait eu très peu au cours de l’année de service 1969. Or, les rapports indiquent 120 905 baptisés !
5. a) Pendant combien de temps ou jusqu’à quand l’œuvre consistant à faire des disciples et à les baptiser doit-elle se poursuivre ? b) Puisque la proclamation du Royaume se poursuit comme prévu depuis 1914, quelle œuvre connexe doit donc continuer également ?
5 Pendant combien de temps ou jusqu’à quand l’œuvre consistant à faire des disciples et à les baptiser se poursuivra-t-elle ? Jésus répondit à cette question, car, après avoir donné le commandement relatif à cette œuvre dans Matthieu 28:19, 20, il ajouta : “Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la clôture du système de choses.” Ainsi, cette activité doit se poursuivre jusqu’à la “clôture du système de choses”. Nous vivons cette époque depuis la fin des “temps fixés des nations”, en automne de l’année 1914 (Luc 21:24). Actuellement, la proclamation dans le monde entier de “cette bonne nouvelle du royaume” se poursuit sur une échelle jamais égalée depuis 1914, amenant ainsi à son apogée l’accomplissement de la prophétie de Jésus relative à la “clôture du système de choses” et rapportée dans Matthieu 24:14. Si, sous la direction du Christ, cette proclamation du Royaume s’est poursuivie et s’est étendue jusqu’à maintenant, l’œuvre consistant à faire des disciples et à les baptiser a dû logiquement continuer parallèlement à cette proclamation.
6. a) Qu’étaient les dizaines de milliers de personnes baptisées conformément à Matthieu 28:19 ? b) Depuis 1923, sur quelle perspective un grand nombre de ceux qui ont accepté le message ont-ils fondé leur espérance ?
6 Mais alors, ces dizaines de milliers de baptêmes qui ont été rapportés ces dernières années sont-ils des baptêmes de “disciples” du Christ ? Certainement ! C’est uniquement ce genre de personnes que les chrétiens voués ont reçu l’ordre, dans Matthieu 28:19, 20, de baptiser et d’enseigner. En fait, après avoir prié pour son “petit troupeau” de brebis spirituelles, Jésus-Christ continua en disant : “Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi je dois les amener, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger.” (Jean 10:16). Ces “autres brebis” auraient l’espérance de vivre éternellement dans un paradis terrestre et non céleste. Il est vrai également que depuis que la parabole des brebis et des boucs a été expliquée à l’assemblée de Los Angeles (États-Unis) en 1923 et que cette explication a été publiée dans La Tour de Garde de mars 1924, de nombreux auditeurs de la proclamation du Royaume ont cultivé l’espoir de devenir des “autres brebis” et d’hériter le paradis terrestre administré par le Royaume céleste de Dieu. Toutefois, pendant des années ils n’ont pas été invités à se faire baptiser.
BAPTISÉS, EN QUELLE QUALITÉ ?
7. Ceux qui furent invités à se faire baptiser l’ont été dans quel but ?
7 Il est vrai que depuis qu’est paru le conseil donné dans La Tour de Garde du 15 novembre 1934, page 346, paragraphe 34, ceux qui désiraient être du nombre des “autres brebis” se sont fait baptiser pour symboliser l’offrande de leur personne à Dieu par Christ. Mais dans quel but ont-ils été autorisés à se faire baptiser ? Était-ce spécifiquement pour être des “autres brebis” ?
8. Quelles questions se posaient quant à la qualité de ceux qui furent baptisés à Washington le 1er juin 1936, et pourquoi ?
8 Il est également vrai que l’année suivante, au cours d’une assemblée qui eut lieu à Washington, la capitale des États-Unis, la prophétie de Révélation 7:9-17 fut expliquée ; à cette occasion il a été montré que la “grande foule” décrite dans ce texte est composée des “autres brebis” de notre époque dont l’espérance est terrestre ; cette merveilleuse explication fut ensuite publiée dans les éditions du 1er et du 15 novembre 1935 de La Tour de Garde. Le jour suivant ce discours réjouissant, un grand nombre de congressistes, qui espéraient être du nombre des “autres brebis”, ont été baptisés. Mais en quelle qualité ces nombreux congressistes de l’assemblée de Washington ont-ils été baptisés ce samedi 1er juin 1935 ? En tant qu’“autres brebis” ? Comme membres de la “grande foule” ayant l’espérance légitime du paradis ? Était-ce pour occuper cette position qu’ils se sont voués à Dieu ?
9, 10. a) Comment les textes de Matthieu 25:41-46 et Révélation 7:9-17 indiquent-ils que c’est maintenant le moment où doit apparaître la “grande foule” des “autres brebis” ? b) Quelle question se pose donc quant au baptême des croyants des différentes classes ?
9 Pour trouver la réponse biblique à ces questions, nous ne pouvons que nous reporter avec assurance au commandement que Jésus donna à ses disciples à ce sujet. Il est vrai que la parabole de Jésus sur les brebis et les boucs fait partie de sa prophétie relative à la “clôture du système de choses” et qu’elle trouve son application à l’époque de la “clôture du système de choses”, c’est-à-dire maintenant. De même, il est évident que la vision de la “grande foule” (Rév. 7:9) donnée à l’apôtre Jean suit celle des 144 000 Israélites spirituels marqués du sceau. Par conséquent, elle allait se réaliser à notre époque, plus particulièrement depuis 1935, lorsqu’il apparut que l’œuvre consistant à marquer du sceau les 144 000 Israélites spirituels touchait à sa fin.
10 En outre, en accord avec ce fait, le nombre des Israélites spirituels qui constituent le reste oint et prennent part au repas du Seigneur, diminue de plus en plus. Cependant, les témoins de Jéhovah voués et baptisés sont aujourd’hui environ un million. Ces chrétiens espèrent survivre à la “grande tribulation” prochaine lors du jour de vengeance de Dieu, lequel est également proche, et entrer dans son nouvel ordre de choses. Il est donc clair que nous vivons l’époque prévue pour l’apparition de la “grande foule” des “autres brebis” dont le nombre est indéterminé. Jésus déclara qu’il serait avec ses disciples “tous les jours jusqu’à la clôture du système de choses”, alors qu’ils effectueraient l’œuvre consistant à faire des disciples et à les baptiser. Toutefois, Jésus leur a-t-il ordonné de baptiser certains croyants voués pour être membres du “petit troupeau”, auquel le Père céleste a jugé bon de donner le Royaume céleste, et d’en baptiser d’autres à la même époque pour être des “autres brebis”, membres de la “grande foule” innombrable, qui seront les héritiers du paradis terrestre administré par le Royaume de Dieu ?
11. a) Pourquoi la réponse biblique à cette question nous amène-t-elle à considérer l’offrande de soi ? b) À quoi quelqu’un qui a été baptisé peut-il s’attendre de la part de Dieu ?
11 La réponse de la Bible est : Non ! Jésus a simplement déclaré : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint, les enseignant.” (Mat. 28:19, 20). Cela nous incite à acquérir la compréhension exacte de l’offrande de notre personne. Lorsque nous nous vouons à Dieu par Christ, nous n’attachons pas de conditions à notre vœu. Quand nous nous vouons, nous nous présentons à Dieu comme le fit son Fils, en disant : “Voici, je suis venu pour faire ta volonté.” (Héb. 10:9, 10 ; Ps. 40:8, 9 40:7, 8, NW). Nous n’exprimons pas notre choix personnel, mais nous laissons le soin à Jéhovah Dieu de décider quel sera notre sort éternel. Si nous désirons que la volonté de Dieu se fasse pour ce qui est de notre personne, nous accepterons la place qu’il nous accordera et nous en serons satisfaits et heureux (Rom. 9:16). Il est raisonnable de s’attendre à ce qu’après qu’un croyant est devenu un disciple et s’est fait baptiser, Dieu lui donne un témoignage révélant quelle est sa décision à son égard. À celui qu’il engendre de son esprit, il donnera un témoignage paternel. — Rom. 8:16, 17.
12. a) Que deviennent ceux qui sont baptisés, et après avoir fait quel examen ? b) De qui voulons-nous être les disciples baptisés ?
12 Il ne fait donc aucun doute que tous ceux qui sont baptisés le sont sans exception en tant que disciples de Jésus-Christ. Nous nous faisons baptiser à l’exemple de Jésus et conformément à son commandement. Lorsque, après avoir suivi son conseil de calculer d’abord la dépense, nous nous approchons de Dieu, décidés à faire sa volonté, nous imitons Jésus-Christ (Luc 14:25-33). En tant que serviteurs de Dieu voués et baptisés, nous ne pouvons qu’être disciples de son Fils fidèle. En effet, lors de la transfiguration de Jésus sur la montagne, après la Pâque de l’an 32 de notre ère, Jéhovah Dieu déclara aux apôtres présents : “Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai approuvé ; écoutez-le.” (Mat. 17:1-5). Quiconque est vraiment voué à Dieu désire être disciple de celui qu’il a choisi ; il ne voudra pas être disciple d’une personne vouée et baptisée autre que Jésus-Christ. C’est justement ce que montra l’apôtre Pierre lorsque, rendant témoignage sur la transfiguration de Jésus, il écrivit : “Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez attentivement ses traces [et non celles de Pierre].” — I Pierre 2:21.
13. a) En considérant l’époque où nous vivons et les événements prédits, que ne devrait pas conclure un chrétien à propos de son baptême ? b) Que doit-il s’attendre à recevoir de Dieu en temps voulu après son baptême ?
13 Ce n’est donc pas parce que nous vivons à la “clôture du système de choses” et que Jésus-Christ est présent “sur son glorieux trône” d’où il procède à la séparation des “brebis” d’avec les “boucs” symboliques, qu’un chrétien ayant été baptisé depuis 1934/1935 doit penser qu’il l’a été en tant qu’‘autre brebis’, Jonadab moderne ou membre de la “grande foule”, et pas en tant qu’Israélite spirituel (Jean 10:16 ; II Rois 10:15-23 ; Rév. 7:9-17). Il ne devrait pas penser ainsi, bien qu’il sache qu’il y a déjà dans le monde entier environ un million de témoins de Jéhovah voués et baptisés, c’est-à-dire beaucoup plus que 144 000, nombre limité des Israélites spirituels ayant l’espérance céleste. Il doit garder présent à l’esprit qu’il a été baptisé en tant que disciple ou élève de Jésus-Christ. Après son baptême, il peut s’attendre légitimement à ce que Jéhovah, à qui il s’est voué sans condition, lui donne en temps voulu un témoignage lui indiquant s’il est classé ou non parmi la “grande foule” des “autres brebis” de notre époque.
14. Quel que soit le témoignage divin reçu, quelle vérité fondamentale subsiste, et quelles conditions requises tous les croyants baptisés doivent-ils remplir ensemble ?
14 Que la personne vouée et baptisée ait reçu en temps voulu un témoignage divin lui indiquant qu’elle a été engendrée de l’esprit de Dieu pour être un Israélite spirituel, ou qu’elle ait été désignée pour être membre de la “grande foule” des “brebis”, un fait demeure : elle est fondamentalement un disciple baptisé du Christ. Dieu s’attend à ce que le disciple qui est une des “autres brebis” et celui qui fait partie du reste des Israélites spirituels manifestent la même fidélité. Un disciple est un disciple. Qu’ils soient membres du “petit troupeau” ou de la “grande foule”, tous les disciples forment maintenant “un seul troupeau” conduit par “un seul berger”, le Seigneur Jésus-Christ, qui a donné sa vie ou renoncé à son âme humaine en faveur de toutes les “brebis”. (Jean 10:15, 16 ; Luc 12:32.) Ils ne sont pas disciples de quelque homme pieux de la terre, mais du “seul berger”. Ils sont étudiants ou élèves de ce Berger par l’entremise duquel ils reçoivent l’enseignement de Dieu (Jean 6:44, 45). Ils peuvent mettre en pratique et utiliser les choses ainsi apprises et y conformer fidèlement leur vie. S’ils agissaient autrement, ils ne seraient pas chrétiens. Ce n’est qu’en étant des disciples du Christ qu’ils peuvent espérer survivre à la bataille d’Harmaguédon.
LES DISCIPLES FONT D’AUTRES DISCIPLES
15. Selon Matthieu 28:16-20, que doivent faire ceux qui sont déjà des disciples, et qui doivent-ils imiter sous ce rapport ?
15 Il ne faut pas oublier une pensée importante exprimée dans le texte de Matthieu 28:16-20 en ces termes : “Cependant, les onze disciples allèrent en Galilée, à la montagne (...). Et Jésus s’approcha et leur parla en ces mots : ‘(...) Allez donc et faites des disciples.’” C’est à ceux qui étaient déjà des disciples de Jésus ressuscité qu’il fut ordonné d’effectuer l’œuvre consistant à faire des disciples dans toutes les nations. Cela signifie qu’un disciple ne doit pas simplement être un étudiant ou un élève du Christ, mais qu’il lui faut à son tour faire des disciples du ‘seul enseignant’, Jésus-Christ. En agissant ainsi, il imitera son propre Enseignant, Jésus-Christ, qui a fait lui aussi des disciples (Jean 3:25, 26 ; 4:1). Les femmes comme les hommes ont le privilège de devenir ses disciples. Il est précisément question de Tabitha ou Dorcas de Joppé comme d’un disciple (Actes 9:36). Les femmes comme les hommes étaient baptisés dans l’eau en tant que disciples du Christ, croyant en lui. — Actes 8:12 ; 16:15.
16. Conformément au commandement du Christ, quelle œuvre se poursuit encore aujourd’hui, mais que peut-on néanmoins dire quant à sa durée future ?
16 Bien que nous vivions à la “clôture du système de choses”, cette œuvre consistant à faire des disciples et à les baptiser se poursuit encore. Cependant, puisque nous sommes déjà bien avancés dans cette période de la fin qui a commencé en 1914, le temps laissé pour faire des disciples de toutes les nations et les baptiser se fait court. Conformément à sa promesse, Jésus-Christ, ressuscité et glorifié, est avec nous dans l’œuvre qu’il nous a ordonné d’accomplir en tant que ses disciples. — Mat. 28:20.
17. D’après Jean-Baptiste, quel autre baptême Jésus-Christ se prépare-t-il à administrer ?
17 Tout en supervisant l’œuvre consistant à faire des disciples et à les baptiser dans l’eau durant la “clôture du système de choses”, Jésus se prépare également pour un baptême d’une autre sorte qu’il administrera très prochainement. Parlant de Jésus avant qu’il ne se fasse baptiser dans les eaux du Jourdain il y a dix-neuf siècles, Jean-Baptiste déclara : “Celui-là vous baptisera d’esprit saint et de feu. La pelle à vanner est dans sa main, et il nettoiera complètement son aire ; il recueillera son blé dans le magasin, mais il brûlera la balle au feu qui ne peut s’éteindre.” — Mat. 3:11-13.
18. a) Quand Jésus a-t-il commencé à baptiser d’esprit saint ? b) Quand a-t-il baptisé de “feu” le peuple juif ?
18 Jésus commença à baptiser d’esprit saint ses disciples le jour de la fête de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère (Luc 24:49 ; Actes 1:4 à 2:33). En l’an 70, il baptisa de feu les Juifs de Judée et de Jérusalem quand cette ville et son temple furent engloutis dans une destruction ardente. Cette année-là, 1 100 000 personnes venues
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Les premiers chrétiens se distinguaient par leur zèleLa Tour de Garde 1970 | 1er avril
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Les premiers chrétiens se distinguaient par leur zèle
À propos des premiers chrétiens et de l’attitude de Rome à leur égard, on peut lire, dans l’ouvrage 20 siècles de christianisme (angl.), le commentaire suivant : “Puisque Rome consentait à faire une exception dans le cas des Juifs, pourquoi n’était-elle pas disposée à en faire autant pour les chrétiens, en les dispensant de répandre de l’encens sur les autels des divins empereurs ? Les chrétiens soulevèrent la question de la tolérance sous une forme plus exaspérante que ne l’avaient fait les Juifs. Ceux-ci formaient une sorte de communauté bien fermée et ne cherchaient pas à faire des prosélytes. Par contre, les chrétiens déployaient un zèle incessant pour recruter des adeptes. Ils se donnaient ouvertement pour tâche de faire des chrétiens de tous les hommes.” De nos jours, les témoins de Jéhovah déploient aussi de sérieux efforts pour aider tous les cœurs sincères à apprendre et à mettre en application les principes qui régissent le vrai culte chrétien.
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