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Le baptême de ceux qui sont des disciplesLa Tour de Garde 1970 | 1er septembre
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Le baptême de ceux qui sont des disciples
“Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint, les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées. Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la clôture du système de choses.” — Mat. 28:19, 20.
1, 2. Pour ce qui est de l’eau, comment la création a-t-elle été adorée plus que le Créateur ?
L’EAU pure et rafraîchissante est l’une des nombreuses bénédictions vitales que l’homme a reçues du grand Créateur. Les personnes bien informées et respectueuses louent et remercient Jéhovah, le Créateur des fleuves, la Source de la vie et de tout don excellent. Toutefois, de nombreux peuples de l’Antiquité qui ne connaissaient pas le Créateur ont rendu un culte aux eaux elles-mêmes. On en trouve un exemple dans la religion des Égyptiens de l’Antiquité qui adoraient le Nil, comme le montre leur hymne à la louange de ce fleuve : “La santé à toi qui viens de ce pays pour donner la vie à l’Égypte (...), lorsque tu écoutes avec bienveillance les prières des hommes (...), créateur de toutes bonnes choses, seigneur des semences (...) les greniers débordent, les magasins sont remplis et les biens du pauvre sont multipliés.”
2 Bien que le Nil ait cessé depuis longtemps d’être adoré comme un dieu par ce peuple, le culte des fleuves existe encore de nos jours. L’Inde et les pays voisins abondent en “fleuves sacrés” et en “dieux-fleuves”, qui occupent une place très importante dans la vie des habitants. Le plus célèbre de ces “fleuves sacrés” est le puissant Gange ; certains croient qu’il coule des cheveux de Çiva, troisième personne de la trinité hindoue. Remarquez bien que tout bon Hindou croit fermement qu’en se baignant dans les eaux du Gange il recevra une force et des vertus spirituelles. Même une seule goutte des eaux “sacrées” sur la langue ou les paupières d’un homme agonisant est censée le purifier du péché.
3. Montrez la ressemblance existant entre l’emploi de l’eau par les Églises de la chrétienté et celui des religions non chrétiennes.
3 Vous n’êtes peut-être pas attiré par le culte des fleuves, et vous ne pensez pas qu’il soit raisonnable de faire du culte des eaux une exigence religieuse. Vous pouvez reconnaître que l’eau est une bénédiction pour l’homme, mais pas la source des bénédictions. Cependant, savez-vous que toutes les religions en général considèrent l’emploi de l’eau un peu comme les Hindous qui se baignent dans le Gange pour recevoir une force et des vertus spirituelles ? La ressemblance vient du fait que tout comme les Hindous attribuent un certain mérite au bain, les autres religions accordent une valeur particulière au baptême par immersion, par infusion ou par aspersion.
4. Par quel mot cet emploi rituel et religieux de l’eau est-il désigné ?
4 Le point de vue selon lequel les péchés peuvent être pour ainsi dire dissous dans l’eau et que, par suite, des bienfaits spirituels sont accordés grâce à l’emploi de l’eau dans diverses cérémonies religieuses, se voit dans le fait que les Églises de la chrétienté parlent de cela comme d’un “sacrement”. Selon les Églises catholiques romaine et grecque, le baptême est le premier de sept sacrements, tandis que pour la plupart des Églises protestantes il est le premier de deux sacrements. Cependant, le mot “sacrement” ne se trouve pas dans la Bible. Il n’y a donc aucune base biblique à la conception adoptée par les religions de la chrétienté ou du monde païen selon laquelle celui qui se fait baptiser par immersion, par aspersion ou par infusion à l’occasion d’une cérémonie religieuse reçoit une faveur, la sainteté ou un bienfait d’ordre spirituel.
5. Existe-t-il un emploi de l’eau dans une cérémonie religieuse chrétienne ayant l’approbation de la Bible ?
5 Existe-t-il une cérémonie religieuse chrétienne impliquant l’emploi de l’eau et approuvée par la Bible ? Oui, et d’après le texte biblique cité au début de cet article vous pouvez constater qu’il en est bien ainsi, parce qu’il s’agit d’un commandement de Jésus-Christ, le Fondateur et le Chef du christianisme, qui déclara : ‘Allez et baptisez.’ Il identifia et décrivit également les personnes qui seraient baptisées conformément à son commandement, en disant qu’elles devraient remplir certaines conditions pour devenir des “disciples”.
6. Pourquoi est-il important d’être correctement et tout à fait bien renseigné sur le baptême préconisé par la Bible ?
6 Avant toute chose, la Bible enseigne que le baptême d’eau est un premier pas dans l’obéissance que les Écritures requièrent de quiconque fait l’offrande de sa personne à Jéhovah Dieu. Puisqu’il en est ainsi, nous devrions être désireux de connaître la signification réelle, et la raison d’être du baptême. Considérons d’abord quelques autres pensées montrant ce que n’est pas le baptême chrétien défini dans la Bible. La fausse doctrine selon laquelle le baptême est un sacrement constitue l’un des plus graves mensonges religieux qui ait jamais été dit aux hommes. Pourquoi ? Parce qu’un tel enseignement amène les hommes à croire que le baptême a une grande valeur en lui-même et qu’il communique une faveur ou un bienfait au baptisé ; parce que l’on prétend que celui qui le reçoit, par immersion, par aspersion ou encore par infusion, en retire des choses extraordinaires.
La prétention selon laquelle le baptême est un sacrement
7. Quelle est la prétention de l’Église catholique concernant le baptême ?
7 Les renseignements suivants sont tirés de l’Encyclopédie catholique (angl.), tome II, que nous citons pour montrer ce qu’affirme l’Église catholique à propos de la cérémonie du baptême. “‘Le décret pour les Arméniens’ dans la bulle ‘Exultate Deo’ du pape Eugène IV (...). ‘Le saint baptême occupe la première place parmi les sacrements, car il est la porte de la vie spirituelle ; parce que grâce à lui nous devenons membres du Christ et sommes incorporés dans l’Église (...). Ce sacrement a pour effet la rémission de tous les péchés, originel et actuels, ainsi que de tout châtiment dû au péché.’”
8. Montrez la différence entre la vérité biblique et les prétentions de la chrétienté concernant a) la rémission des péchés ; b) l’affranchissement du péché et de la mort ; c) le châtiment du péché volontaire ; d) l’appartenance à la congrégation spirituelle.
8 Cette doctrine signifie que celui qui est baptisé par immersion ou par infusion recevra la vie dans les cieux parce que, selon l’Église catholique, “le péché originel privait la famille humaine du privilège immérité des cieux”. Il s’ensuit qu’en considérant que le baptême d’eau procure le pardon du péché originel et qu’il constitue un sacrement, on cache de nombreuses vérités de la Parole de Dieu. Le simple fait qu’une personne soit aspergée d’eau ne lui apporte pas la rémission de ses péchés, qu’il s’agisse du péché originel ou de ceux qui en résultent. La rémission des péchés n’est possible que grâce au sacrifice de Jésus-Christ, disposition prise par Jéhovah. Le sacrifice de la vie humaine parfaite de Jésus affranchit la famille humaine du péché et de la mort, comme cela est montré dans Jean 1:29 ; II Corinthiens 5:21 ; Hébreux 9:24-26 ; I Jean 2:1, 2. Le fait d’être plongé dans l’eau n’évitera pas non plus à une personne du présent monde corrompu le châtiment qui résulte du péché volontaire, ce que mettent en évidence les textes de Jean 15:19 ; Galates 1:3, 4 ; Révélation 18:3-8. Le baptême dans l’eau ne fait pas d’une personne un membre de l’Église, ou corps du Christ ou congrégation spirituelle. — II Thess. 2:13 ; Jean 17:6 ; Rom. 8:30.
9-11. Comment peut-on encore démontrer que le baptême rituel, désigné sous le nom de sacrement, n’est pas chrétien ?
9 L’Encyclopédie catholique (angl.) continue son commentaire sur le baptême d’eau en ces termes : “On reconnaît que le lavage extérieur est un symbole naturel et expressif indiquant une purification intérieure par le fait que cette pratique se rencontre également dans les systèmes religieux païens. On employait l’eau lustrale chez les Babyloniens, les Assyriens, les Égyptiens, les Grecs, les Romains, les Hindous et d’autres peuples encore.” L’autorité catholique citée ici a raison lorsqu’elle dit que les religions païennes considèrent également le lavage et le baptême dans l’eau comme un sacrement de grande valeur. Les autorités non catholiques s’accordent sur ce sujet avec celles de l’Église catholique, ce qui nous donne deux sources faisant autorité et s’unissant pour démontrer que la prétention non chrétienne selon laquelle le baptême d’eau est un sacrement a une origine démoniaque ou diabolique.
10 À ce propos, Hislop déclare dans son livre Les deux Babylones : “Cette doctrine de la régénération baptismale est aussi essentiellement babylonienne. On s’étonnera, peut-être, à l’idée que la régénération ait été connue dans le monde païen ; mais qu’on aille seulement dans l’Inde on trouvera aujourd’hui [des gens], qui n’ont jamais prêté l’oreille à une instruction chrétienne, aussi familiarisés que nous-mêmes à cette expression et à cette idée. (...) Nous lisons dans des auteurs anciens un témoignage direct du double fait du baptême [babylonien] et de sa signification. (...) Ceux qui étaient ainsi baptisés, nous dit Tertullien, avaient la promesse de la régénération et le pardon de tous leurs parjures. Les adorateurs d’Odin pratiquaient le rite du baptême, qui, si on le rapproche de leur but avoué, montre qu’au moins à l’origine, ils ont dû croire qu’on pouvait purifier le péché naturel et la corruption de leurs nouveau-nés en les aspergeant d’eau ou en les plongeant immédiatement après leur naissance dans des lacs ou des rivières. Il y a plus : de l’autre côté de l’Atlantique, à Mexico, on trouva la même doctrine de la régénération par le baptême en vigueur chez les indigènes, lorsque Cortez et ses guerriers débarquèrent sur leurs rivages. (...) Le lecteur a déjà vu combien Rome a fidèlement copié l’exorcisme usité dans le baptême. Toutes les autres particularités qui se rattachent au baptême Romain, comme l’emploi du sel, de la salive, du chrême ou l’onction avec l’huile, et la marque sur le front par le signe de la croix, sont également des usages païens.”
11 À notre époque, dans les différentes Églises de la chrétienté, les cérémonies de baptême sont accompagnées de diverses coutumes consistant à choisir des parrains, à souffler sur le visage du candidat pour exorciser les esprits mauvais, à faire le signe de la croix, à imposer les mains, à mettre du sel “béni” dans la bouche du candidat ou de la salive du prêtre sur ses oreilles ou ses narines, à l’oindre d’huile, à procéder par trois fois à son ablution, à utiliser un voile, des cierges et d’autres accessoires de culte non prévus par la Bible. L’Encyclopédie catholique ainsi que d’autres autorités religieuses identifient tout cela à des accessoires venant de pratiques démoniaques ou du culte de Satan, donc non chrétiens.
Considérons le livre du baptême chrétien
12, 13. a) À ce propos, disposons-nous d’un guide ? Lequel ? b) À quel moment le commandement de Jésus rapporté dans Matthieu 28:19, 20, s’applique-t-il ? c) Pourquoi a-t-il une force toute particulière à notre époque ?
12 Pour déterminer ce que signifie réellement le baptême chrétien, nous ne nous tournerons pas vers les traditions ou le paganisme, mais vers la Bible, la Parole sainte de Dieu, le guide religieux des chrétiens (Mat. 15:1-9 ; Marc 7:1-8). Dans Matthieu 28:19, 20, il est fait une allusion remarquable au baptême des chrétiens.
13 Jésus prononça ces paroles (Mat. 28:19, 20), qui renferment ses instructions concernant le baptême, peu de temps avant son ascension au ciel, le quarantième jour après sa résurrection d’entre les morts en l’an 33 de notre ère. Elles contiennent un commandement général qui est resté valable durant les siècles, depuis le moment où il a été donné jusqu’à la clôture du présent système de choses, laquelle a commencé en 1914. C’est donc à notre époque moderne qu’il faut obéir au commandement de Jésus-Christ en baptisant ceux qui se qualifient comme disciples grâce au ministère de la Parole de Dieu, et cela aussi longtemps qu’il y aura de telles personnes. En réalité, le commandement rapporté dans Matthieu 28:19, 20, a une force et une portée plus grandes que jamais, parce que nous vivons le “temps de la fin”, que l’œuvre d’enseignement et de proclamation a été étendue par les fidèles témoins de Jéhovah aux “gens de toutes les nations” et que les disciples de tous les pays du monde réagissent favorablement. Sur toute la terre, 120 905 personnes ont été baptisées l’année dernière. — Marc 13:10.
14. a) Donnez une preuve que la congrégation chrétienne primitive a obéi au commandement de Jésus ? b) Combien de nations sont touchées par l’obéissance à ce commandement ?
14 Peu après que Jésus eut donné le commandement de faire des disciples et de les baptiser, c’est-à-dire dix jours après son ascension, à l’occasion de la fête de la Pentecôte, environ 3 000 Juifs et prosélytes circoncis furent convertis et eurent foi en Jésus-Christ. À Jérusalem, les apôtres du Christ commencèrent aussitôt à obéir au commandement du Maître en baptisant dans l’eau ces milliers de croyants circoncis “au nom de Jésus-Christ pour le pardon de [leurs] péchés”. (Actes 2:1-41.) Le récit consigné dans Actes 10:1-48 montre que plus tard des personnes qui n’étaient pas juives et qui n’avaient jamais été admises dans l’alliance de la Loi dans laquelle se trouvait Israël, furent également baptisées au nom de Jésus-Christ. Ainsi, l’œuvre ordonnée par Jésus et consistant à baptiser a été effectuée dès le début de la congrégation chrétienne et s’est poursuivie au cours des années ; aujourd’hui, à la “clôture du système de choses”, elle s’est étendue au point de toucher des disciples dans toutes les nations. Il s’agit là d’un emploi de l’eau ordonné par la Bible en rapport avec la cérémonie religieuse chrétienne consistant à pratiquer le baptême ou immersion. Les instructions données par Jésus sont toujours suivies.
Tout le monde n’est pas qualifié
15. Qui est qualifié pour recevoir le baptême chrétien ?
15 Les paroles de Jésus identifient clairement les personnes qui remplissent les conditions requises pour être baptisées : “Faites des disciples (...) les baptisant.” (Mat. 28:19). Les disciples sont des personnes qui étudient, reçoivent des renseignements et se font une opinion sur cette base, opinion qui concerne Jésus-Christ, son Père céleste, Jéhovah, la Parole de Dieu, ses desseins ainsi que ses relations avec les hommes par l’entremise de Jésus-Christ. Peut-être vous poserez-vous ces questions : “S’il en est bien ainsi, comment des nouveau-nés peuvent-ils être baptisés ? Remplissent-ils les conditions requises pour recevoir le baptême chrétien ordonné par Jésus ?”
16, 17. a) Pourquoi le baptême des nourrissons est-il contraire à Matthieu 28:19 ? b) Pourquoi n’a-t-il pas une origine apostolique ?
16 Des tout-petits peuvent-ils se repentir, recevoir la connaissance, exercer la foi et se vouer à Jéhovah Dieu ? Certainement pas. Autrement dit, ils ne peuvent devenir des disciples. En outre, puisque le baptême n’est pas un sacrement, il ne confère aucun mérite à celui qui est baptisé ; il s’ensuit que le baptême des petits enfants n’a aucune valeur et n’est pas soutenu par la Parole de Dieu. En lisant le récit de la conversion de Corneille, rapporté dans Actes 10:44-48, vous constaterez que l’esprit saint est descendu sur ceux qui avaient entendu la Parole de Dieu ; ces personnes remplissant alors les conditions requises pour le baptême, furent baptisées. On ne peut pas dire que des nourrissons sont en mesure d’entendre et de comprendre la Parole de Dieu, et que celle-ci peut les influencer au point de les qualifier pour recevoir le baptême chrétien.
17 Neander est sans doute l’un des meilleurs historiens pour ce qui est de l’histoire de la congrégation chrétienne primitive après la disparition des apôtres. Or, concernant le baptême des enfants, il déclara : “La foi et le baptême allaient toujours de pair. Il est donc fort probable que le baptême était administré uniquement dans les cas où les deux choses se rencontraient, et que le baptême des enfants était inconnu à cette époque.” “Le fait que c’est bien plus tard, à l’époque d’Irénée (certainement pas avant), qu’apparaît la première allusion au baptême des enfants et que celui-ci fut reconnu pour la première fois comme une tradition apostolique au cours du troisième siècle, témoigne contre plutôt que pour son origine apostolique.” — Planting and Training of the Christian Church.
18. Quelles personnes adultes sont qualifiées ?
18 Le fait que tout candidat au véritable baptême chrétien doit être un disciple témoigne non seulement contre l’éligibilité des tout-petits mais également contre celle d’autres personnes, même adultes, qui ne connaissent pas la Parole de Dieu et ne la mettent pas en pratique. Non seulement le commandement de Jésus souligne que pour être agréés les candidats au baptême doivent être des disciples, mais il met également l’accent sur ce qu’ils doivent apprendre, en disant qu’il faut les ‘enseigner à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées’. (Mat. 28:20.) Leur apprendre à observer les commandements de Jésus signifie beaucoup plus que leur dire simplement en quoi ils consistent. Une personne peut en avoir entendu parler sans pour autant les mettre en pratique, mais si on lui a enseigné ces choses, ses actes le manifesteront.
19. Montrez comment il faut réagir à la Parole de Dieu pour se qualifier et les conséquences heureuses d’une telle attitude.
19 C’est ce que nous montre Actes 2:41 où nous lisons que “ceux donc qui embrassèrent sa parole de tout cœur furent baptisés”. D’autres membres de la congrégation chrétienne primitive furent baptisés “quand ils eurent cru à Philippe”. Ces croyants “se mirent à se faire baptiser, hommes et femmes”. (Actes 8:12.) Le disciple démontre qu’il réagit favorablement à la Parole de Dieu en s’engageant dans la voie que doit suivre quiconque veut obtenir la vie et qui constitue vraiment l’ambition et l’aspiration humaines les plus élevées et les plus nobles (Jean 17:2, 3 ; Ps. 119:1, 2). C’est en agissant ainsi qu’une créature humaine entretiendra de bonnes relations avec son Créateur. C’est la seule façon véritable d’adorer Dieu. Ceux qui ne suivent pas aujourd’hui cette voie qui conduit à la vie éternelle ne rendent pas un culte véritable à Dieu. Elle consiste à faire l’offrande de sa personne à Jéhovah.
Il faut d’abord faire l’offrande de sa personne
20. Que signifie pour un chrétien se vouer à Dieu ?
20 Comme vous le savez, vouer signifie déclarer, affirmer, proclamer solennellement ou consacrer par un vœu. Il s’agit de mettre à part ou de consacrer quelque chose pour un certain usage. C’est une action par laquelle une personne choisit une voie ou ligne de conduite particulière. Lorsque nous appliquons cela au disciple de Jésus-Christ, nous comprenons aussitôt que pour lui un tel vœu consiste à vouer un attachement exclusif à Jéhovah Dieu et à son service ou culte. C’est une question personnelle. Par un tel acte, une personne décide sans réserve et sans condition d’accomplir la volonté de Jéhovah révélée par Jésus-Christ (Prov. 14:27). Celui qui fait un tel vœu démontre une confiance absolue en Jéhovah et laisse entendre qu’il sait que Jéhovah est Dieu, un Dieu droit dont la cause sera victorieuse ; il n’y a aucun doute dans son cœur et dans son esprit, et il est heureux et joyeux de prendre position pour Dieu. “Vous devez vous dépouiller de l’ancienne personnalité qui se conforme à votre forme de conduite passée et qui se corrompt suivant ses désirs trompeurs ; (...) vous devez être renouvelés dans la force qui actionne votre esprit, et (...) vous devez revêtir la nouvelle personnalité qui a été créée selon la volonté de Dieu dans la justice et la loyauté véritables.” (Éph. 4:22-24). Les chrétiens sont disciples de Jésus-Christ et, par conséquent, serviteurs de Jéhovah à qui ils sont attachés et voués. — Actes 11:26.
21. Qui entretient des relations étroites avec Jéhovah Dieu ?
21 Le commandement de Jésus met en évidence que l’offrande de leur personne introduit les disciples dans des relations étroites avec Jéhovah Dieu. Il y a actuellement sur la terre des centaines de milliers de fidèles témoins chrétiens de Jéhovah qui ont fait l’offrande de leur personne à Dieu, symbolisé ce vœu par le baptême d’eau, et qui servent loyalement Jéhovah en faisant connaître sa Parole, à sa louange et pour la bénédiction de leurs semblables.
22. Pourquoi les disciples obéissants doivent-ils se faire baptiser ?
22 Ils symbolisent l’offrande de leur personne par le baptême d’eau ; c’est à ce moment-là qu’il est question d’être plongé dans l’eau, car Jésus déclara : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant (...), les enseignant.” (Mat. 28:19, 20). Pour remplir les conditions requises par la Bible, le disciple doit se faire baptiser. Le baptême est une cérémonie publique et solennelle indiquant que le disciple a pris la décision de faire la volonté de Dieu. Administré devant témoins, il est une condition requise de tous ceux qui se sont voués à Dieu. On doit avoir une preuve évidente de l’offrande faite par le disciple, car son vœu marque un changement ou tournant dans sa vie ; ses compagnons chrétiens ont le droit d’en être avertis et de savoir à quoi ils peuvent désormais s’attendre de sa part.
23. a) Pourquoi les témoins de Jéhovah se conforment-ils au symbole approprié en pareil cas, et quel est ce symbole ? b) Dans le cas de Jésus, que démontrait son baptême ? c) Qu’en était-il de ses disciples avant l’an 36 de notre ère ? d) Et après cette date ?
23 Il n’est pas nécessaire de rechercher un symbole plus approprié de l’offrande de notre personne que celui que donne la Bible : le baptême, car on ne saurait en trouver un. Les chrétiens sont disciples de Jésus-Christ. “En fait, c’est à cette voie que vous avez été appelés, parce que même Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez attentivement ses traces.” (I Pierre 2:21). Ce Conducteur, Jésus-Christ, a été baptisé par Jean-Baptiste en symbole de sa présentation comme membre de la nation juive vouée à Dieu. “Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. (...) Jésus lui répondit : ‘Laisse faire maintenant car c’est ainsi qu’il nous convient d’exécuter tout ce qui est juste.’ (...) Après avoir été baptisé Jésus remonta aussitôt de l’eau (...). Voici, il y eut aussi une voix des cieux qui disait : ‘Celui-là est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai approuvé.’” (Mat. 3:13-17 ; Ps. 40:8, 9 40:7, 8, NW ; Héb. 10:7). Ce récit montre clairement que la présentation de Jésus et ce qui la symbolisait furent approuvés par Jéhovah, son Père céleste. Suivant l’exemple donné par Jésus, les membres de la congrégation chrétienne primitive se firent baptiser (Actes 10:48 ; 8:12, 36, 38, 39). Jusqu’en l’an 36 de notre ère, le baptême de ceux qui étaient membres de la nation juive était également un symbole de leur présentation comme membres d’une nation vouée. Ensuite, le baptême des chrétiens symbolisait l’offrande de leur personne à Jéhovah, qu’ils aient eu pour ancêtres des Juifs ou des non-Juifs. En effet, les relations existant entre Dieu et les Juifs par le moyen de l’alliance de la Loi avaient cessé après la mort de Jésus en l’an 33 de notre ère, à la fin de la période de faveur spéciale pour Israël, juste avant que l’Évangile chrétien fût transmis aux non-Juifs. C’est pourquoi aujourd’hui, au temps de la fin, les Juifs comme les non-Juifs, les gens de toutes races et de toutes origines, occupent individuellement la même position devant Jéhovah Dieu. Ils ont tous la possibilité de lui faire l’offrande de leur personne, après quoi ils doivent symboliser ce vœu par le baptême d’eau.
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Votre conscience devant JéhovahLa Tour de Garde 1970 | 1er septembre
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Votre conscience devant Jéhovah
“Non pas l’éloignement de la malpropreté de la chair, mais la requête faite à Dieu d’une bonne conscience.” — I Pierre 3:21.
1. a) Quelles choses fondamentales les disciples connaissent-ils ? b) Quelle décision ont-ils prise ? c) Pourquoi le baptême est-il un premier pas dans l’obéissance ?
LES disciples ayant été instruits connaissent les choses ordonnées par Jésus. Ils n’ignorent pas leurs obligations concernant les principes moraux de l’organisation chrétienne de Jéhovah ni les responsabilités et exigences relatives au ministère de la bonne nouvelle et au message du Royaume de Jéhovah dont parle la Bible. Ils ont pris leur décision et fait l’offrande de leur personne avant de symboliser ce vœu par le baptême d’eau. Celui-ci est donc un premier pas dans l’obéissance pour ceux qui remplissent les conditions requises. Par cet acte qui symbolise l’offrande de sa personne, le disciple fait une requête à Dieu pour entretenir avec lui de bonnes et étroites relations.
2, 3. Lors de son baptême, quelle requête le disciple fait-il à Dieu ?
2 “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père.” (Mat. 28:19). Ce commandement révèle les relations étroites qui existent entre Jéhovah et le disciple recevant le véritable baptême. Comme nous l’avons remarqué, le baptême d’eau ne symbolise pas “l’éloignement de la malpropreté de la chair” ni la purification de nos péchés par le sang de Jésus-Christ, dont il est question dans I Jean 1:7 et Révélation 1:5. Le baptême d’eau exprime plutôt “la requête faite à Dieu d’une bonne conscience”. “La patience de Dieu attendait aux jours de Noé, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle peu de gens, à savoir huit personnes, furent transportés sains et saufs à travers l’eau. Ce qui y correspond, c’est ce qui vous sauve aussi à présent, à savoir le baptême, (non pas l’éloignement de la malpropreté de la chair, mais la requête faite à Dieu d’une bonne conscience,) par la résurrection de Jésus-Christ.” (I Pierre 3:20, 21). En déclarant que le déluge universel de l’époque de Noé lui faisait penser au baptême d’eau, Pierre disait que ce baptême, qu’il avait reçu l’ordre d’administrer, était un antitype de l’entrée dans l’arche avant le déluge. Mais en quel sens est-il une “requête faite à Dieu d’une bonne conscience” ?
3 Nous faisons une requête à Dieu en nous présentant pour nous vouer entièrement à lui par l’entremise de Jésus-Christ. Dans son livre Mots-images dans le Nouveau Testament (angl.), tome VI, le Dr A. T. Robertson déclare à ce propos : “Il peut s’agir ici d’un vœu de consécration prononcé devant Dieu par quelqu’un qui, après avoir fait des recherches, s’être repenti et tourné vers Dieu, le proclame alors publiquement par le baptême (symbole d’un changement antérieur au plus profond de son cœur).”
4. Pour ce qui est de sa conscience, quel changement le disciple opère-t-il par rapport au “temps qui est passé” ?
4 Avant d’être un disciple, vous aviez une mauvaise conscience devant Dieu, mais maintenant que vous avez accepté la bonne nouvelle du salut, vous désirez avoir une excellente conscience devant lui ; c’est pourquoi vous faites à Dieu la requête d’une bonne conscience en vous présentant pour lui faire l’offrande complète de votre personne. “Car il suffit que, dans le temps qui est passé, vous ayez accompli la volonté des nations.” (I Pierre 3:21 à 4:6). En nous vouant à Dieu, nous faisons la requête d’une bonne conscience, requête qui après notre vœu est consommée par le baptême d’eau. Nous symbolisons donc ce vœu par le baptême d’eau et nous recevons la bonne conscience demandée. Cette disposition divine nous enlève ou nous affranchit de l’humanité pécheresse, condamnée et privée de conscience. Désirez-vous avoir une bonne conscience devant Dieu ? Pensez-vous qu’il soit possible de l’obtenir sans lui faire l’offrande de votre personne et sans recevoir le baptême d’eau ?
5. En toute conscience, au nom de qui le disciple est-il d’abord baptisé ? Pourquoi ?
5 Ceci indique les relations étroites entre Jéhovah et le disciple qui est baptisé en premier lieu au nom de Dieu. Celui qui se voue à lui doit reconnaître que Dieu est un Père, bien que de nombreuses religions n’acceptent pas cette vérité biblique. Il faut glorifier le nom du Père. “Qu’il sache que ton nom, que toi seul, Jéhovah, tu es le Très-Haut sur toute la terre !” (Ps. 83:19, AC 83:18, NW). “Car auprès de toi est la source de la vie.” — Ps. 36:10 36:9, NW.
Pourquoi au nom du Fils ?
6. a) De qui le Fils a-t-il reçu son autorité ? b) Pourquoi faut-il être baptisé au nom du Fils ?
6 Ce Père a un Fils bien-aimé. “Allez donc et faites des disciples (...), les baptisant au nom (...) du Fils.” (Mat. 28:19). Nous devons l’imiter. À ce propos, dans Philippiens 2:9-11, nous pouvons lire : “Dieu l’a élevé à une position supérieure et lui a donné avec bonté le nom qui est au-dessus de tout autre nom, pour qu’au nom de Jésus fléchisse tout genou de ceux qui sont dans les cieux, de ceux qui sont sur la terre et de ceux qui sont sous le sol, et que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père.” En se faisant baptiser une personne suit l’exemple donné par le Fils de Dieu, exemple très approprié, puisque son Père céleste déclare : “Voici, je l’ai établi comme témoin auprès des peuples, comme chef et dominateur des peuples.” (És. 55:4). “Il a un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs.” (Rév. 19:16). “Il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, Christ Jésus.” — I Tim. 2:5.
7. a) De quoi le Fils est-il la cause ? b) Que reconnaît celui qui se fait baptiser ?
7 Le salut que nous espérons avec confiance et pour lequel Jésus sert finalement en qualité de prêtre, dépend de lui, et c’est là une disposition de Jéhovah. C’est ce que Paul a mis en évidence lorsqu’il écrivit : “Il est devenu cause du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent, parce qu’il a été précisément appelé par Dieu grand prêtre selon la manière de Melchisédek.” (Héb. 5:9, 10). Celui qui se fait baptiser au nom de cette personne élevée, démontre donc qu’il se voue à Jéhovah en reconnaissant la position de son Fils, en comprenant que ses relations avec Jéhovah dépendent de lui et en confessant la seigneurie de Jésus à la gloire de Dieu le Père. Nous comprenons donc très bien que ce n’est pas le fait d’être plongé dans l’eau, mais le sacrifice du Christ qui est la base de notre salut et du pardon de nos péchés. Nous reconnaissons donc joyeusement le rôle, l’autorité et la fonction sacerdotale du Fils.
8. Outre la connaissance, qu’est-ce qui est requis du disciple ?
8 Les disciples du Fils ne doivent pas seulement connaître les exigences bibliques en matière de conduite morale, mais également les mettre en pratique en conformant leur vie aux divers principes élevés consignés dans la Parole de Dieu, et ils doivent abandonner toute conduite, religion ou activité en conflit avec ces principes. Quiconque envisage de se faire baptiser doit d’abord acquérir au moins une connaissance des doctrines fondamentales de la Bible, conformément aux instructions de Jésus qui ordonna de faire d’abord des disciples et de les baptiser ensuite.
Un sûr appui pour le disciple
9. Expliquez au nom de quoi le disciple doit être baptisé en troisième lieu.
9 “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom (...) de l’esprit saint.” (Mat. 28:19). L’esprit saint n’est pas une personne, mais la force active de Jéhovah qui accomplit sa volonté et dont le disciple a absolument besoin pour s’acquitter fidèlement du vœu qu’il a fait à Jéhovah. Parlant de l’esprit saint, Jésus déclara : “Je solliciterai le Père et il vous donnera un autre assistant pour être avec vous à jamais, l’esprit de vérité.” (Jean 14:16, 17). Il est question de la Parole de Dieu, le guide du chrétien, comme de “l’épée de l’esprit”. (Éph. 6:17.) De même, Pierre montre le lien existant entre la Bible et l’esprit de Dieu, disant : “Ce n’est pas par la volonté de l’homme que la prophétie a jamais été apportée, mais des hommes ont parlé de la part de Dieu alors qu’ils étaient portés par l’esprit saint.” — II Pierre 1:21.
10. a) Citez quelques opérations de l’esprit saint. b) Qu’implique être baptisé en son nom ? c) De quoi peut bénéficier le nouveau disciple, et quel rapport cela a-t-il avec le baptême ?
10 L’esprit de Dieu a produit sa Parole ; il la préserve, la révèle, rend ses serviteurs capables de la comprendre et donne aux disciples de Jésus-Christ la force d’accomplir le ministère de la Parole de Dieu (I Cor. 2:10). Les chrétiens baptisés au nom de l’esprit saint doivent reconnaître leur obligation d’être des ministres de la bonne nouvelle et, en tant que tels, participer à l’œuvre mondiale consistant à faire des disciples et à les enseigner. Cela signifie qu’ils doivent coopérer avec la congrégation de Dieu et se joindre à elle pour bénéficier de toutes les excellentes dispositions prises par son intermédiaire, car sur elle repose l’esprit de Dieu pour le bonheur spirituel de tous ses membres. En fait, lorsqu’une personne envisage de devenir un disciple et est sur le point de faire l’offrande de sa personne à Jéhovah, elle peut, en coopération avec les serviteurs ministériels de la congrégation, revoir le livre “Ta parole est une lampe pour mon pied”. Cet auxiliaire de la Société Watch Tower renferme quatre-vingts vérités bibliques fondamentales. Il faudra les examiner une par une, afin que tous, le candidat au baptême et ses compagnons de la congrégation chrétienne, sachent que celui qui désire symboliser son vœu comprend et accepte ces vérités bibliques de base.
11. Qu’implique le fait que l’esprit soit saint ?
11 Il est indispensable qu’une telle personne comprenne que le baptême est administré au nom de l’esprit saint, que la Parole de Dieu a été produite et préservée par cet esprit et que cet esprit est saint et non démoniaque, afin que par ses actions elle s’y conforme au lieu de lui résister.
12. Quelles vérités fondamentales, contraires aux doctrines d’origine démoniaque, le disciple doit-il connaître ?
12 La bonne conduite chrétienne affecte tous les aspects de la vie, privée et publique ; il est donc nécessaire de revoir les vérités bibliques fondamentales sur le Royaume, la prière, le ministère chrétien pour notre époque, la congrégation, l’ennemi de Dieu et du chrétien : Satan le Diable, les démons, Harmaguédon, l’âme, le péché, la résurrection, la bonne conduite, la pureté morale, le caractère sacré du sang, l’attitude théocratique dans le cadre familial et les relations du chrétien avec ses compagnons : serviteurs de Dieu, et les hommes en général. Le candidat au baptême doit également savoir pourquoi une personne qui s’est vouée à Dieu doit être baptisée pour symboliser ce vœu.
13. Quel accomplissement la prophétie de Joël 2:28, 29, a-t-elle connu, et quelle garantie cela donne-t-il concernant les Joël 2 versets 30 à 32 ?
13 Celui qui se fait baptiser au nom de l’esprit saint doit également comprendre la réalisation de la prophétie de Joël 2:28, 29, qui déclare : “Je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon esprit.” Après avoir eu un premier accomplissement sur une petite échelle avec la congrégation chrétienne primitive lors de la Pentecôte, lorsque l’esprit saint a été répandu sur les personnes réunies à cette occasion (Actes 2:1-4), la prophétie de Joël s’est réalisée complètement à notre époque. L’effusion définitive de l’esprit de Dieu sur ses serviteurs voués en ce “temps de la fin” garantit la réalisation du reste de cette prophétie qui annonce la destruction de l’organisation mondiale ennemie de Jéhovah et de son Royaume (Joël 2:30-32 ; Dan. 12:4). Ceux qui se font baptiser doivent reconnaître ce fait et servir en harmonie avec l’esprit saint en se tenant à l’écart du monde des hommes non voués à Jéhovah.
Le mérite de la foule des disciples
14. Comment le principe renfermé dans le texte de I Pierre 4:12-14 s’applique-t-il à la “grande foule” mentionnée dans Révélation 7:9, 10 ?
14 “Bien-aimés, ne soyez pas intrigués, comme s’il vous survenait une chose étrange, par l’incendie qui est au milieu de vous, lequel vous arrive pour vous éprouver. Au contraire, continuez de vous réjouir, étant donné que vous êtes des participants aux souffrances du Christ, afin que vous vous réjouissiez aussi et soyez transportés de joie durant la révélation de sa gloire. Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’esprit de gloire, oui l’esprit de Dieu, repose sur vous.” (I Pierre 4:12-14). Le principe renfermé dans ces paroles adressées à la congrégation chrétienne primitive s’applique à ceux qui deviennent aujourd’hui des disciples. Ils n’ont pas à être intrigués. Ils comprennent la situation et discernent l’action menée par Jéhovah contre ses ennemis. Ils retirent le maximum de bienfaits du privilège de la prière, afin d’être soutenus par Jéhovah pour maintenir leur intégrité, démontrant ainsi le mérite de la grande foule dont il est question dans Révélation 7:9, 10. “Après ces choses je vis, et voici, une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toutes nations, et de toutes tribus, et de tous peuples, et de toutes langues, se tenant devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches ; et il y avait des palmes dans leurs mains. Et ils ne cessaient de crier à haute voix, disant : ‘Le salut, nous le devons à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.’”
15. Comment l’origine de la “grande foule” de Révélation 7:9, 10, confirme-t-elle le commandement de Jésus relatif au baptême ?
15 L’origine des membres de la “grande foule”, — ‘tous les peuples’, — démontre qu’en obéissance au commandement de Jésus des disciples ont été faits de gens de toutes les nations. La “grande foule” de Révélation, chapitre sept, se compose de personnes vouées et baptisées, disciples du Christ, ayant l’espérance de vivre sur une terre paradisiaque. Si vous voulez figurer dans cette classe privilégiée, il vous faut faire ces différents pas dans le culte de Dieu.
16. Quel est le mérite de la “grande foule” de Révélation 7:9, 10 ?
16 Les disciples voués deviennent l’objet des persécutions de Satan le Diable par le moyen de son organisation. C’est donc en maintenant leur intégrité et en endurant les tribulations, en continuant fidèlement de louer Jéhovah Dieu, le Souverain suprême, et en attribuant leur salut à Dieu et à son Agneau, que les membres de la “grande foule” obtiendront finalement le salut, en survivant à la bataille imminente d’Harmaguédon. Leur position actuelle et future est privilégiée. C’est une prouesse remarquable et méritoire de leur part que de préserver leur foi et de rester fidèles, ce qui leur vaudra le salut.
17. Quel genre de fidélité est requis du disciple, et comment la prière l’aidera-t-elle dans ce sens ?
17 En réalité, un disciple de Jésus ne doit pas seulement apprendre la Parole, mais rester dans celle-ci. “Si vous demeurez dans ma parole, vous serez vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous fera libres.” (Jean 8:31, 32). La prière est un moyen essentiel pour garder l’intégrité ; il nous faut prier pour la sanctification du nom de Dieu (Luc 11:2), pour son Royaume (Luc 11:2), pour que sa volonté soit faite (Mat. 6:10 ; 26:42), pour nos besoins matériels du jour (Luc 11:3), pour obtenir le pardon (Luc 11:4 ; Dan. 9:19), pour être délivrés des tentations du mauvais (Mat. 6:13), pour obtenir la connaissance de la volonté divine, la sagesse et l’intelligence (Phil. 1:9 ; Jacq. 1:5 ; Ps. 119:34) et pour recevoir l’esprit de Dieu (Actes 8:14, 15 ; Luc 11:13). Même au moment de son baptême, le candidat doit se trouver dans une disposition favorable à la prière, à l’exemple de Jésus lors de son baptême (Luc 3:21). Cela l’aidera à produire les fruits de l’esprit de Dieu. — Gal. 5:22, 23.
Certains se font rebaptiser
18. Expliquez les circonstances qui amènent quelqu’un à se faire rebaptiser.
18 À notre époque où l’œuvre d’enseignement s’effectue dans tous les pays, parmi toutes sortes de gens, et où ceux qui aiment la justice réagissent favorablement à la proclamation du message concernant le Royaume établi de Jéhovah, de nouveaux disciples se présentent pour recevoir le baptême préconisé par la Bible. Il est possible que certaines de ces personnes aient déjà reçu un baptême par immersion, par aspersion ou par infusion ; elles ont pu également être plongées dans les eaux du Gange ou employer l’eau d’une manière quelconque par une cérémonie religieuse. D’autres encore ont peut-être été baptisées par la congrégation chrétienne théocratique, mais sans avoir étudié au préalable le livre “Ta parole est une lampe pour mon pied” et sans avoir compris ce que signifie se vouer à Dieu. De telles personnes ont pu se demander si elles devaient se faire baptiser ou être rebaptisées. Effectivement, cela est nécessaire si elles ne s’étaient pas réellement vouées à Dieu avant de se faire baptiser et si maintenant elles sont des disciples ayant connaissance de la vérité contenue dans la Parole de Dieu et ayant fait l’offrande de leur personne à Jéhovah pour accomplir sa volonté. Cela est nécessaire si leur baptême antérieur n’a pas été administré d’une manière conforme aux Écritures, c’est-à-dire sous forme d’immersion totale par l’intermédiaire d’un témoin chrétien de Jéhovah voué. Ainsi, si quelqu’un pense que dans ce domaine il y a eu contradiction avec les saintes Écritures et qu’il n’a pas reçu le baptême valide qui doit être administré aux disciples, il doit alors recevoir le baptême chrétien devant témoins, en symbole et comme preuve de l’offrande de sa personne à Jéhovah.
Une cérémonie joyeuse
19. Décrivez la cérémonie du baptême.
19 Au moment prévu pour le baptême, le nouveau disciple se réunira avec d’autres membres de la congrégation. Il est bien qu’un ministre voué et qualifié parle à l’assistance et revoie pendant une vingtaine de minutes environ les pensées principales concernant l’offrande de sa personne et le baptême. Ceci permet à ceux qui ont déjà fait l’offrande de leur personne avant de venir au lieu prévu pour le baptême de répondre à haute voix à des questions profondes ; une réponse affirmative indiquera que les candidats sont des disciples qualifiés et remplissent les conditions requises ; ils devront alors être baptisés. Une telle révision par un discours au moment du baptême procure des bienfaits spirituels. Elle développe chez tous les assistants un état d’esprit approprié et dirige leur cœur sur l’importante signification symbolique de ce qui va avoir lieu. À la fin du discours, les candidats doivent se lever et répondre à voix haute à chacune des deux questions qui leur seront posées par celui qui préside le service du baptême.
20. Analysez les deux questions profondes posées aux candidats au baptême.
20 Les deux questions qui touchent le cœur et l’esprit de chaque candidat sont les suivantes : 1) Avez-vous admis devant Dieu que vous êtes un pécheur ayant besoin du salut et avez-vous reconnu devant lui que ce salut procède de lui, le Père, par son Fils Jésus-Christ ? 2) Sur la base de cette foi en Dieu et en son moyen de salut, vous êtes-vous voué sans réserve à Dieu pour faire désormais sa volonté telle qu’il vous la révèle par Jésus-Christ et par la Bible sous la puissance illuminatrice du saint esprit ? Ceux qui répondent à ces deux questions par un “oui” dont les autres assistants peuvent être témoins doivent être baptisés.
21. Comment les choses se déroulent-elles avant le baptême proprement dit ?
21 Il est bien également que les candidats au baptême restent debout pendant que l’orateur fait la prière à leur intention particulière. Tous les témoins réunis doivent s’incliner pour la prière pendant que celui qui préside le service du baptême demande à Jéhovah de bénir l’assemblée, tout spécialement ceux qui seront baptisés, et que sa volonté se fasse maintenant et dans les jours à venir. Après la prière, toutes les instructions nécessaires seront données aux candidats, afin qu’ils sachent comment se rendre au lieu du baptême.
22. a) Quels points d’eau sont appropriés pour le service du baptême ? b) Quelle attitude est raisonnable à ce moment-là sur les lieux du baptême ?
22 Ensuite, ceux qui procéderont au baptême, tous obligatoirement des ministres chrétiens voués et baptisés, membres masculins de la congrégation, les candidats au baptême, hommes et femmes, et tous ceux qui apporteront leur aide ou assisteront à la cérémonie, se rendront sur les lieux de l’immersion. Il s’agira d’un point d’eau approprié : le bord de la mer, d’un lac, d’une rivière ; une piscine couverte ou encore, si les circonstances l’obligent, un réservoir d’eau plus petit, mais dans tous les cas suffisamment grand pour permettre une immersion complète. En cette occasion joyeuse, solennelle et sérieuse, il ne serait pas convenable que certains se mettent à jouer sur les lieux du baptême. Lorsque Jésus s’est fait baptiser, il priait et ne jouait pas. Il n’a pas sauté dans l’eau pour nager ou faire quelque autre chose peu appropriée. De même aujourd’hui, en une telle occasion, personne ne plongera dans la piscine, le réservoir ou le fleuve, pour faire quelques brasses en attendant que les candidats soient prêts, mais chacun agira avec dignité et gardera présente à l’esprit la cérémonie qui va se dérouler ainsi que sa raison d’être, ce qui aidera les candidats à faire de même.
23, 24. Quel est le rapport entre le baptême et l’ordination ?
23 Chaque candidat devrait noter soigneusement la date de son baptême. Cet événement est la conséquence de son obéissance aux commandements de Dieu rapportés dans sa Parole ; aussi la date du baptême peut être considérée comme celle de son ordination chrétienne ; des occasions futures peuvent nécessiter l’utilisation ou la vérification de cette date. Elle est reconnue par la congrégation des témoins de Jéhovah et la Société Watch Tower. Pour les besoins des écritures, le baptême administré par un des leurs est considéré par les témoins de Jéhovah comme une cérémonie d’ordination valable, compte tenu des lois du pays. Pour prouver qu’on est un ministre fidèle on peut, comme l’apôtre Paul, identifier à des lettres de recommandation les personnes qui, grâce aux efforts d’un disciple, se sont à leur tour vouées à Jéhovah Dieu en devenant elles-mêmes des disciples. — II Cor. 3:1-3.
24 Il est donc bien que dans les congrégations chrétiennes des témoins de Jéhovah du monde entier la question du baptême soit examinée. Il est également très approprié que lors des congrès organisés par les témoins de Jéhovah, qu’il s’agisse d’assemblées de circonscription, de district, nationales ou internationales, des dispositions soient prises pour permettre aux nouveaux disciples de symboliser l’offrande de leur personne à Dieu par la cérémonie du baptême ordonnée par lui.
25. a) Quelle est la valeur des exigences de Jéhovah ? b) Quelle assurance cela donne-t-il aux disciples de Jésus ?
25 Ceux qui commencent une nouvelle vie en se vouant à Dieu peuvent le faire avec une entière confiance dans le présent et l’avenir. Leur décision de servir la grande Source de la vie est très sage. Ils se sont rendu compte ou se rendront compte que la conduite préconisée par les Écritures en toute circonstance est la meilleure qui soit. Jéhovah désire voir son peuple suivre la voie la plus sûre, et ses exigences sont, de par leur propre valeur, les plus excellentes qu’on puisse concevoir. Les chrétiens savent qu’il ne s’agit pas de faire quelque chose parce que la Bible l’exige alors qu’on préférerait agir autrement. En d’autres termes, il ne suffit pas d’adopter une certaine ligne de conduite uniquement parce que Dieu l’exige des chrétiens, tout en préférant faire autrement. Non, car ce que Jéhovah requiert de son peuple est la meilleure chose qui soit. Non seulement nous agirons ainsi parce que Dieu nous le demande, ce qui est une raison suffisante, mais aussi parce que quoi qu’il exige de nous cela est juste. Voilà qui doit donner confiance aux nouveaux disciples. Lorsque les pensées des hommes s’opposent à la Parole de Dieu, nous affirmons sans hésitation que cette dernière a raison ; ce sont les pensées humaines qui sont mauvaises. Quel merveilleux privilège que d’être voué à un Dieu comme Jéhovah et de pouvoir le servir !
[Illustration, page 531]
À Melbourne, en Australie, après le discours sur le baptême, 347 candidats se sont levés et écoutent les deux questions qui leur sont posées pour sonder leur cœur et leur esprit.
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Qu’attendez-vous de la vie ?La Tour de Garde 1970 | 1er septembre
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Qu’attendez-vous de la vie ?
SI VOUS êtes adolescent, comment répondez-vous à cette question ? Consciemment ou non, votre conduite révèle quelle est votre réponse. Ce que vous faites maintenant affecte inévitablement votre vie future. Quoi que vous semiez aujourd’hui, vous le récolterez immanquablement plus tard. ‘Vous vous nourrirez du fruit de votre voie.’ — Prov. 1:31 ; Gal. 6:7.
Bien que vos années d’adolescence ne constituent qu’une période de temps relativement courte comparée à une vie normale, ce que vous faites durant ces années de formation aura une influence profonde sur ce que vous recevrez de la vie. Sous ce rapport, vous ressemblez à un jeune arbre qui, s’il ne pousse pas droit durant les premières années, restera tordu toute sa vie. Aussi, quelle direction suivez-vous ? Quel genre de fondation posez-vous pour votre vie future ? Selon ce qu’indiquent vos actions, qu’attendez-vous de la vie ?
À la recherche d’une “vie heureuse”
Quand on considère la conduite d’un grand nombre de jeunes gens à notre époque, il apparaît que ceux-ci ne sont pas convaincus qu’il y aura un avenir qui mérite d’être vécu. Leur attitude est apparemment celle-ci : “Vivons au jour le jour, car il n’y aura peut-être pas de lendemain.” Pour beaucoup de jeunes gens, il n’y a effectivement pas de lendemain. Ils choisissent inconsciemment cette voie, souvent en accomplissant un seul acte regrettable. Peut-être feront-ils un “voyage hors du monde” en prenant du LSD, mais pour certains ce sera un “voyage sans retour”.
D’autres jeunes gens, à la recherche d’une “vie heureuse”, fument de la marijuana. Mais à quoi conduit ce genre de “distraction” ? Un étudiant de Vancouver, âgé de vingt et un ans, s’est rendu compte que les autorités canadiennes avaient sur la marijuana un point de vue différent de celui des jeunes gens qui en font usage. Avant qu’il ait pu s’en rendre compte, il fut ‘jeté dans une cellule crasseuse, dans un état proche de l’hystérie, se demandant ce qu’il allait dire à ses parents’. Bien que ce jeune homme ait été condamné à deux ans de prison avec sursis, le juge lui rappela qu’au Canada les personnes coupables d’usage de marijuana étaient passibles d’une peine d’emprisonnement très forte. Est-ce là ce que vous attendez de la vie ?
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