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Le baptême selon la volonté divineLa Tour de Garde 1960 | 15 septembre
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Le baptême selon la volonté divine
“ La patience de Dieu attendait aux jours de Noé, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit âmes, furent transportées sans dommage à travers l’eau. Ce qui y correspond vous sauve aussi maintenant, à savoir le baptême. ” — I Pierre 3:20, 21, NW.
1. Quel appel Jéhovah envoie-t-il avant Harmaguédon ? Quelle réponse reçoit-il ?
IL NE fait pas de doute que nous vivons des temps très graves. Tout un monde, le présent système de choses, court à sa ruine, qui se consommera à la guerre universelle d’Harmaguédon, quand la question de la suprématie et de la souveraineté universelle de Jéhovah sera tranchée une fois pour toutes. Mais du sein de ce monde condamné le Dieu tout-puissant appelle des hommes de bonne volonté de toute nation, de toute tribu et de toute langue, les invitant à venir chercher refuge dans le monde nouveau de la justice qu’il est en train de créer. Des milliers et des milliers de personnes, venant des quatre coins de la terre, répondent chaque année à l’appel et prennent position pour Jéhovah et pour son royaume. Ensuite elles apprennent qu’il faut se faire baptiser selon la volonté divine, que c’est leur privilège et leur obligation.
2, 3. De quelle importance est le baptême en rapport avec le dessein de Jéhovah de sauver des hommes ?
2 Quel rapport y a-t-il entre le baptême et les possibilités d’être sauvé de ce monde mourant et d’entrer dans un monde sans fin ? L’apôtre Pierre fit allusion à la prophétie d’Ésaïe sur les nouveaux cieux et une nouvelle terre. Voici ce qu’elle dit : “ Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit (...) Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit (Jéhovah). ” (És. 65:17-25). Aussi Pierre écrivit-il : “ Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. ” Puis il poursuivit : “ Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut. ” En un autre endroit, cité ci-dessus, il dit que la patience de Dieu attendait aux jours de Noé et que huit âmes furent transportées sans dommage à travers l’eau. Puis il déclare : “ Ce qui y correspond vous sauve aussi maintenant, à savoir le baptême, (non pas l’enlèvement de la souillure de la chair, mais la demande faite à Dieu d’une bonne conscience), par la résurrection de Jésus-Christ. ” — II Pierre 3:12, 13, 15 ; I Pierre 3:20, 21, NW.
3 La parole du Maître nous montre que cela s’applique maintenant, car il a dit que ce qui arriva aux jours de Noé arriverait de même aux jours du Fils de l’homme (Mat. 24:37). En ce temps-là, Jéhovah anéantit par un déluge le système de choses d’alors, mais il sauva huit personnes, qui avaient écouté son avertissement. En d’autres termes, le baptême du monde entier dans l’eau apporta la mort à la majorité et ne sauva que la minorité. Il en sera de même quand le présent ordre de choses sera dissous : les impies seront exterminés mais les hommes ayant écouté le message de Jéhovah seront sauvés. C’est à quoi Pierre fait allusion quand il parle du baptême qui sauve.
4, 5. Que devaient faire ceux qui furent sauvés aux jours de Noé ? Quelles sont les conditions requises correspondantes pour être sauvé à notre époque ?
4 Il ne voulait pas dire, cependant, que l’acte d’immersion dans les eaux d’un fleuve ou d’un lac est le moyen de salut, mais la condition d’être exclusivement dévoué à Dieu, dont le baptême d’eau est un symbole. Comment cela ? Ceux qui étaient avec Noé dans l’arche et qui furent baptisés en lui, quand l’arche se trouva entourée par les eaux qui tombaient du ciel, ces personnes-là durent d’abord croire au message d’avertissement de Jéhovah, qui leur parvint par l’intermédiaire de Noé. Puis elles durent travailler avec Noé sur l’arche et démontrer ainsi leur foi en la parole de Dieu et leur empressement à lui obéir. Puis elles durent continuer dans cette condition jusqu’au jour où Jéhovah ferma la porte sur Noé et ceux qui étaient entrés avec lui dans l’arche. — Genèse 7:13-16.
5 Qu’est-ce qui correspond de nos jours à l’arche dans laquelle Dieu sauva Noé ? C’est la disposition de protection que Jéhovah Dieu bâtit par l’intermédiaire de son Fils, Jésus-Christ glorifié, c’est-à-dire “ le nouveau système de choses ”. Sur la terre ce nouveau système de choses est représenté actuellement par les témoins de Jéhovah, qui y sont entrés et qui sont organisés en société d’un monde nouveau pour porter témoignage au nom et aux desseins de Jéhovah, à son Roi et à son royaume, et pour mener une vie conforme à la volonté divine, montrant ainsi aux hommes de bonne volonté le chemin du salut.
6. Le baptême est-il une question de choix pour ceux qui veulent faire la volonté divine ?
6 Tous ceux qui viennent à cette société du monde nouveau afin de connaître le chemin de la vie et qui se vouent à Jéhovah doivent se faire baptiser selon cet ordre de Jésus dans Matthieu 28:19, 20 (Jé) : “ Allez donc me faire des disciples dans toutes les nations ; vous les baptiserez au nom du Père et du Fils et du saint esprit, et vous leur apprendrez à observer tout ce que je vous prescris. Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin du monde (consommation du système de choses, NW). ” Donc le baptême d’eau n’est pas une question de choix pour ceux qui désirent faire la volonté divine, car Jéhovah fait toujours des disciples de gens de toutes les nations, mais c’est une condition requise qu’il faut observer. Un nombre toujours plus grand de personnes prend le baptême chaque année. Un exemple frappant en fut donné lors de l’Assemblée internationale de la volonté divine, organisée par les témoins de Jéhovah à New-York, en été 1958. À cette occasion 7 136 personnes se firent immerger dans l’eau.
QUI PEUT SE FAIRE BAPTISER ?
7, 8. De quoi le baptême est-il un symbole, comme le montre le cas de Jésus ?
7 Quant à savoir qui doit se faire baptiser selon la manière prescrite, afin d’être en harmonie avec la volonté divine, Pierre a dit que le baptême est ce qui sauve, non pas un enlèvement de la souillure de la chair mais “ la demande faite à Dieu d’une bonne conscience ”. Ainsi le baptême des enfants est exclu dès l’abord, car l’enfant ne peut faire une telle demande à Dieu. Le baptême est en fait un symbole, un acte de confession de ce qui s’est déjà passé dans le cœur du baptisé : qu’il s’est voué à Dieu pour mener désormais une vie conforme à la volonté divine. C’est ce que signifiait le baptême de Jésus. Il est le grand exemple à suivre par tous ceux qui veulent servir Jéhovah Dieu.
8 Matthieu nous dit que Jean-Baptiste immergeait des Juifs qui s’étaient repentis de leurs péchés contre l’alliance de la Loi, que Jéhovah avait conclue avec la nation. Un jour Jésus vint vers Jean pour se faire baptiser. Mais Jean hésita à le baptiser, car Jésus n’avait pas transgressé l’alliance. Jésus lui dit alors qu’il fallait le faire afin d’accomplir “ ainsi tout ce qui est juste ”. (Mat. 3:15.) Et l’apôtre Paul écrit, dans Hébreux 10:9, qu’à cette époque Jésus accomplit les paroles du psaume : “ Je viens pour faire ta volonté ”, Ô Dieu ! (Psaume 40:8, 9 40:7, 8, NW.) Jésus s’était voué à Dieu pour faire l’œuvre spéciale que la volonté divine lui avait prescrite “ dans le rouleau du livre ”, c’est-à-dire dans les Écritures hébraïques, qui contenaient les saintes déclarations de Dieu (Rom. 3:1, 2, NW). Donc, quand Jean immergea Jésus entièrement dans les eaux du Jourdain, c’était un acte symbolique qui attestait que Jésus était mort à la vie terrestre qu’il avait menée jusque-là.
9. Comment doit se faire l’acte du baptême pour constituer le symbole voulu ?
9 On a un modèle en Jésus pour ce qui est de se faire baptiser de cette façon, par une immersion totale, afin que cela soit une image, un symbole. En étant immergé tout entier, le baptisé est “ enseveli ” dans l’eau. Que telle était la façon de baptiser de Jean, cela ressort, outre le fait que le mot grec se traduisant par “ baptiser ” signifie “ plonger, submerger ”, des paroles suivantes que l’on trouve dans le récit de Jean : “ Jean (le Baptiste) aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau. ” (Jean 3:23). Mais le baptiseur ne laisse pas la personne immergée, pour qu’elle meure dans l’eau. Il la sort de l’eau comme un symbole du fait que la personne doit désormais marcher dans une vie nouvelle et être entièrement dévouée à Jéhovah Dieu, dont la volonté doit être son guide. Ceux qui se font baptiser attestent par là qu’ils se sont libérés de ce monde, dans lequel ils sont nés comme enfants imparfaits d’Adam et qui se trouve sous la domination de Satan, le grand adversaire de Dieu et de son royaume ; et qu’ils sont venus chercher refuge dans la disposition que Jéhovah a prise pour les croyants et qui correspond à l’arche du temps de Noé.
10-12. a) Que faut-il entendre par le fait que le baptême s’effectue “ au nom du Père ” ? b) au nom “ du Fils ” ? c) au nom “ du saint esprit ” ?
10 Quand Jésus ordonna de faire des disciples de gens de toutes les nations, il a dit que ces disciples devraient être baptisés “ au nom du Père, du Fils et du saint esprit ”. L’acte du baptême doit donc être une confession du fait que le baptisé sait que Jéhovah est le Dieu suprême, le Créateur tout-puissant et l’Auteur de la vie, le Dieu juste et infiniment sage et Celui qui sauve du péché et de ses terribles conséquences. Il doit encore avoir compris la grande question qui domine tout dans le monde et qui se réglera bientôt pour l’éternité, à la louange éternelle de Jéhovah, à savoir la question de la domination universelle : “ Est-ce Jéhovah Dieu qui gouvernera l’univers ou le Diable ? ” Il s’y rattache une autre question de moindre importance : “ Les hommes peuvent-ils servir Dieu d’une manière intègre quand ils sont soumis aux épreuves et aux persécutions ? ” Pourvu de cette connaissance, celui qui va se faire baptiser selon la volonté divine s’est voué à Jéhovah, étant prêt à faire sa volonté, quel qu’en soit le prix. — Job 1:9-11 ; Jude 25.
11 Aujourd’hui le baptisé confesse encore qu’il a compris que Jéhovah a donné à son Fils unique bien-aimé, Jésus-Christ, le nom qui est au-dessus de tout nom, de sorte qu’il n’y a de salut en aucun autre. Jésus-Christ est le Roi élu de Jéhovah et il est venu maintenant dans la gloire de son royaume et comme Juge intègre. Tous ceux qui désirent vivre doivent “ baiser le fils ”, c’est-à-dire l’acclamer comme Roi et obéir à ses ordres, et à l’heure marquée il deviendra leur Père éternel. — Actes 4:12 ; Mat. 25:31 ; Ps. 2:12 ; És. 9:5 9:6, NW.
12 Le baptême se fait aussi au nom du saint esprit. Il faut entendre par là que le baptisé atteste qu’il sait que le saint esprit est la force agissante du Dieu vivant, que Jéhovah envoie par l’intermédiaire de son Fils Jésus-Christ et qui opère parmi le peuple de Jéhovah, illuminant et dirigeant aujourd’hui l’organisation théocratique comme elle a fait aux jours des apôtres. L’immergé atteste encore qu’il s’est soumis à cette sainte force. — Actes 1:8 ; 20:28 ; Joël 2:28, 29.
13. Que fit Jésus après qu’il eut reçu le saint esprit ?
13 C’est ce saint esprit ou force génératrice de lumière et de puissance procédant de Dieu qui vint sur Jésus quand il sortit des eaux du Jourdain. Voyez ce qu’il fit par la suite. Après qu’il eut passé quarante jours dans le désert où le Diable l’avait tenté, il se mit à proclamer : “ Le royaume de Dieu s’est approché : repentez-vous et croyez à l’évangile (bonne nouvelle). ” (Marc 1:15, Da). Le Diable avait offert à Jésus tous les royaumes du monde, mais Jésus refusa tout rapport avec lui, car “ c’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré ”. (Luc 4:6-8, NW.) C’est le royaume de Jéhovah qu’il désirait, c’est pour lui qu’il allait travailler, rendre témoignage et endurer la persécution, et il était même prêt à donner sa vie pour ce royaume. Et pourquoi fut-il mis à mort ? C’est à cause de son absolue loyauté au royaume de Jéhovah, qui est l’instrument qui doit justifier le saint nom de son Père et apporter le salut aux créatures obéissantes, au moyen du sang rédempteur de Jésus. — Jean 18:33-37 ; 19:12-16.
14. Quelles questions se posera celui qui envisage le baptême ?
14 Devant cet exemple de fidélité, celui qui envisage le baptême doit se poser ces questions : Est-ce que je suis disposé à faire comme le Christ, à proclamer le royaume des cieux et à faire preuve de loyauté à son égard ? Est-ce que je me vois comme faisant partie de la grande foule que Jean décrivit dans l’Apocalypse et qui, se tenant devant le trône, crie bien haut : “ Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau ” ? Les membres de cette foule sont représentés comme ayant des palmes dans les mains. Il en fut ainsi quand, assis sur un ânon, Jésus fit son entrée triomphale dans Jérusalem. La foule qui était alors rassemblée prit des branches de palmiers et alla au-devant de lui, en criant : “ Béni soit celui qui vient au nom de Jéhovah, le roi d’Israël ! ” C’est à la grande foule d’adorateurs qui va actuellement “ au-devant de lui ” pour l’acclamer publiquement qu’appartient quiconque se voue à Jéhovah Dieu. — Apoc. 7:9, 10 ; Jean 12:12-15.
15. a) De quoi le baptême marque-t-il le début ? b) Que doit faire le baptisé pour vivre éternellement ? Quels conseils l’apôtre Paul donna-t-il sous ce rapport ?
15 Le baptême ou immersion marque la proclamation publique de quelque chose de nouveau. Voici un homme qui a voué sa vie à Jéhovah Dieu. Par le baptême, il scelle pour ainsi dire le contrat qui le lie à Jéhovah, celui par lequel il s’est engagé dans la prière à faire sa volonté et à soutenir sa noble cause. Il faut que ce soit maintenant un homme qui, selon Jacques 1:25 (NW), accomplit l’œuvre et il doit être heureux dans cette activité. Le salut ne vous est pas assuré une fois que vous avez franchi le pas du baptême, mais vous devez, comme le dit Paul, “ (travailler) à votre salut avec crainte et tremblement ”. (Phil. 2:12.) Quand quelqu’un s’est offert à Jéhovah pour être son esclave, il ne doit pas quitter le service de Dieu, — cela signifie sa vie et c’est pour la vie ! Pour vivre éternellement, il faut être éternellement l’esclave obéissant de Jéhovah. Aussi est-il nécessaire de se joindre maintenant à la société du monde nouveau, qui est sous les ordres et la direction du grand Noé, Jésus-Christ. Pour cela, il faut étudier la Parole de Dieu en privé et dans les réunions organisées dans ce but et qui nous maintiennent spirituellement en état de répandre la bonne nouvelle du royaume. L’apôtre Paul a donné de bons conseils sous ce rapport quand il écrivit aux Hébreux (10:23-25) : “ Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. ” Le jour dont il est ici question est très proche. Il ne faut jamais l’oublier.
16. a) À quoi veillera le baptisé ? b) En période de persécution, quelle conduite a l’approbation de Jéhovah ?
16 Celui qui prend le baptême doit encore se souvenir qu’il faut résister à l’attrait des biens matériels et ne pas se laisser détourner de la voie du dévouement exclusif à Jéhovah, pas même pour obtenir quelques avantages économiques temporaires en usant des méthodes de ce monde égoïste. Il faut toujours avoir conscience du danger de se laisser séduire jusqu’à accorder plus d’importance aux choses matérielles qu’aux principes élevés qui déterminent le mode de vie du monde nouveau. Il ne faut jamais se laisser détourner de la voie droite par des menaces de persécution ou une mauvaise réputation, parce qu’on prend part à l’œuvre de témoignage. L’apôtre nous conseille de considérer Jésus qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs. Songez à l’apôtre Jean, qui a fidèlement servi Jéhovah même dans sa vieillesse, bien qu’il fût exilé et mis aux travaux forcés comme prisonnier dans l’île de Patmos. Voyez comment Paul persévéra fidèlement au milieu de grandes et continuelles persécutions (Héb. 12:2, 3 ; Apoc. 1:9 ; II Cor. 11:23-27). Pensez aux témoins de Jéhovah dans l’Allemagne du temps d’Hitler et à ceux qui sont derrière le Rideau de fer et sous diverses dictatures. Les souffrances et les privations les ont déterminés à faire preuve d’un zèle encore plus grand et Jéhovah a abondamment béni leurs efforts.
17. Quel avertissement spécial Jésus a-t-il donné pour notre époque ?
17 Il ne faut jamais être sûr de soi jusqu’à penser qu’il ne nous arrivera jamais d’être tenté de quitter le service de Jéhovah pour une raison ou une autre. Il faut se rappeler que Jésus-Christ lui-même a donné cet avertissement dans Matthieu 24:12, 13, Jé : “ Par suite de l’iniquité croissante, l’amour se refroidira chez le grand nombre. Mais celui qui aura résisté jusqu’au bout, celui-là sera sauvé. ” Il faut encore se souvenir des choses apparemment petites ayant trait à l’œuvre de Jéhovah. Par exemple, la nécessité de tenir ce qui a été convenu dans le cadre du programme de formation en cours dans les assemblées des témoins de Jéhovah, la nécessité de rapporter les résultats de service, etc.
18. Faut-il penser à la vérité seulement aux réunions ?
18 Dans Apocalypse 12:9, 17 il est dit que “ le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan ”, qui est actuellement relégué dans le voisinage de la terre est en colère et fait la guerre à ceux “ qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus ”. Il est donc d’autant plus nécessaire de se tenir sur ses gardes, de revêtir toutes les armes de Dieu et d’apprendre à faire usage de l’épée de l’esprit, qui est la Parole de Dieu, pour se défendre et pour passer à l’offensive contre l’ennemi (Éph. 6:11-18). L’offensive est, en fait, la meilleure défense. Dans la guerre spirituelle que livrent les témoins de Jéhovah, cela signifie qu’il faut aller parler aux hommes de notre grand Dieu et leur montrer le chemin de la vie. Le chrétien ne doit pas seulement penser à la vérité quand il est aux réunions. Il faut que la vérité soit dans son cœur. Le psalmiste a écrit : “ Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation. ” (Ps. 119:97). Non seulement le jour, mais également la nuit : “ Ô Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche (...) Lorsque je pense à toi sur ma couche, je médite sur toi pendant les veilles de la nuit. ” (Ps. 63:2, 7 63:1, 6, NW). Quand le cœur est rempli de la vérité, il n’est pas difficile d’en parler, et telle est notre obligation car “ c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut ”, dit Paul dans Romains 10:10. Et Pierre déclare que les chrétiens doivent toujours être “ prêts à (se) défendre, avec douceur et respect, devant quiconque (leur) demande raison de l’espérance qui est en (eux) ”. — I Pierre 3:15 ; Luc 6:45.
19. Qu’est-ce qui doit nous déterminer à nous vouer à Dieu et à prendre le baptême ? Comment cette force se manifeste-t-elle de nos jours ?
19 Si par amour vous vous vouez à Dieu et obéissez à l’ordre de se faire baptiser, il vous sera facile de garder les autres commandements de Dieu, tels que celui de la proclamation publique de sa foi et la fréquentation des réunions, car ces choses sont également des fruits de l’amour. En mettant l’amour en pratique parmi nos frères chrétiens, nous apprécierons encore mieux les conditions requises par Dieu. Le proverbe dit : “ Le fer aiguise le fer, ainsi un homme en aiguise un autre. ” (Prov. 27:17, NC). Ne pas aller dans le service après le baptême, tout comme ne pas se faire baptiser, nous laisse en dehors du cercle de l’intimité avec Dieu. Dans Actes 2:46, 47 on lit que les apôtres et les autres chrétiens “ étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple (...) louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple ”. Aujourd’hui une grande foule d’“ autres brebis ”, qui se sont jointes au reste des cohéritiers du Christ, se sont fait baptiser et prennent part à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume.
20. a) Quel cantique les chrétiens entonnent-ils de nos jours contre Satan ? b) Qui sera sauvé quand Gog lancera l’assaut final ?
20 Ces soldats spirituels entonnent aussi le cantique ironique contre Satan, le maître tyrannique de ce monde, disant aux hommes que son temps est limité et que le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, celui qui justifiera Jéhovah, va envoyer le Diable et ses hordes dans l’abîme. Mais avant cet événement, Satan, qui est le Gog de la prophétie d’Ézéchiel, lancera un assaut final et désespéré contre le peuple de Jéhovah, ainsi que le prophète nous le décrit aux Éz chapitres 38 et 39. Alors seuls seront sauvés ceux qui auront confessé devant les hommes leur foi au Christ, le Roi. — És. 14:3-20 ; Luc 12:8, 9.
21. Pourquoi convient-il que celui qui envisage le baptême s’examine ? Que doit-il voir ?
21 Quant à savoir s’il convient de se faire baptiser, il faut se souvenir que Jéhovah sonde les cœurs et juge la pensée de ceux qu’il accepte pour le baptême. Dans Proverbes 21:2 il est dit : “ Celui qui pèse les cœurs, c’est (Jéhovah) ”. C’est devant lui que nous nous tenons debout ou que nous tombons, c’est à lui qu’il faut rendre compte. Il convient donc que chaque homme qui envisage le baptême s’examine à la lumière de la Parole de Dieu pour voir s’il y a vraiment quelque chose qui l’empêche de se faire immerger. C’est de quoi il va être question dans les paragraphes suivants.
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“ Qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ”La Tour de Garde 1960 | 15 septembre
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“ Qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ”
1, 2. Pourquoi Philippe n’empêcha-t-il pas l’Éthiopien nouveau converti de prendre le baptême ?
LA GRANDE œuvre consistant à faire des disciples de gens de toutes les nations et à les baptiser compta parmi les premiers convertis un ministre du gouvernement de l’Éthiopie, un prosélyte juif, qui retournait dans son pays après un voyage à Jérusalem où il était allé adorer dans le temple. L’homme était assis sur son char et lisait la prophétie d’Ésaïe. L’ange de Jéhovah dit à Philippe d’approcher et de prêcher. Après que Philippe lui eut expliqué que la prophétie d’Ésaïe qu’il lisait s’appliquait à Jésus, l’eunuque avait pris sa décision. Aussi lit-on dans Actes 8:36-38 : “ Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. ”
2 Philippe n’empêcha pas l’eunuque éthiopien de se faire baptiser. Il savait qu’en tant que prosélyte juif cet homme avait suffisamment de connaissance et de compréhension pour savoir ce qu’il faisait. Philippe savait que sa décision n’avait pas été prise sous l’impulsion du moment. Il savait aussi que l’Éthiopien remplissait les conditions requises comme candidat au baptême en ce qui concerne la pureté des mœurs. Ne rentrait-il pas d’une visite au temple et n’avait-il pas fait un voyage fatigant pour aller adorer en ce lieu ? Philippe n’avait-il pas été appelé par l’ange pour aller rendre témoignage à cet homme, ce qui montre que Dieu avait “ pesé le cœur ” de l’Éthiopien et l’invitait à venir dans son organisation de service ? En effet. Pourquoi Philippe empêcherait-il dans ce cas le baptême ?
3-5. Quelles conditions doit remplir une personne pour pouvoir se faire baptiser ?
3 Aucun homme ne peut en empêcher un autre de se faire baptiser si ce dernier remplit les conditions requises par Dieu. C’est Jéhovah qui décide quelles conditions doivent remplir les candidats au baptême. Ceux qui ne répondent pas aux exigences de Jéhovah sont automatiquement écartés par Dieu comme non admissibles. Le baptiseur, ou un ministre chrétien baptisé et ordonné qui est au courant des faits, expliquera alors à la personne pourquoi elle n’est pas admissible. Ceux qui désirent accomplir la volonté divine doivent venir à Dieu en se conformant à ses conditions et en observant ses exigences. Seules les personnes qui reconnaissent la souveraineté universelle de Jéhovah, qui ont foi à la rançon et qui sont purifiées, qui se soumettent à la royauté du Fils de Jéhovah, Jésus-Christ, et qui se placent sous la conduite de l’esprit saint, seules ces personnes-là sont admissibles au baptême. Sous ce rapport, il convient de noter que comprendre et accepter ces doctrines fondamentales est même une nécessité plus grande qu’une connaissance biblique technique en ce domaine. Une connaissance plus étendue et plus détaillée des Écritures peut venir, et vient souvent après le baptême. Paul a dit concernant les chrétiens de son temps : “ Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’esprit de notre Dieu. ” — I Cor. 6:11.
4 Une autre condition requise des candidats au baptême se trouve dans Ésaïe 52:11 : “ Partez, partez, sortez de là ! Ne touchez rien d’impur ! Sortez du milieu d’elle ! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de (Jéhovah) ! ” Il est clair donc que ceux qui désirent faire la volonté divine doivent se séparer de ce monde et être purs. Il leur faut prendre les mesures nécessaires dans leur vie pour se conformer aux principes moraux consignés dans la Parole de Dieu.
5 Les conditions requises pour le baptême peuvent donc se résumer comme suit : 1o) avoir suffisamment de connaissance et de compréhension pour savoir ce que l’on accepte et 2o) être moralement pur. Dans certains pays l’organisation des témoins de Jéhovah a dû prendre des mesures afin que ces conditions soient remplies. Si quelqu’un ne comprend pas encore tout ce qu’implique le baptême, ce ne sont pas alors les surveillants de l’organisation qui l’empêchent de prendre l’immersion. Mais le baptême est provisoirement ajourné parce que le candidat est inadmissible. Il ne comprend pas les conditions de Dieu et ne peut pas s’y conformer. De même, un enfant qui n’a pas atteint l’âge de raison n’est pas admissible au baptême, parce qu’il n’en comprend pas la signification. On note parfois chez certains adultes qu’ils ne comprennent pas l’importance du pas qu’ils font. Dans les pays où cela est fréquent, l’organisation exige une certaine période d’étude avant qu’un candidat soit admissible. De même, les personnes ayant besoin d’apporter des changements dans leurs mœurs pour se conformer aux exigences morales de Dieu ne devraient pas être baptisées avant que ces changements aient eu lieu.
6, 7. a) Quant à savoir s’il y a un empêchement au baptême, qui doit répondre à cette question ? b) Quand doivent avoir lieu l’offrande de soi et le baptême ?
6 Mais pour tous ceux qui ont atteint le stade voulu, c’est-à-dire ceux qui ont accepté la vérité et se sont préparés à venir à Jéhovah comme des vases purs, le moment est venu de se poser la même question que l’eunuque éthiopien : “ Qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ” Sa question dénote qu’il s’était examiné lui-même. Chacun doit répondre à la même question avec une bonne conscience envers Dieu.
7 Si l’on reconnaît la vérité que Jéhovah existe et que son Fils règne, que la rançon s’applique à soi et que le Christ dispense le saint esprit en rapport avec l’organisation visible de Dieu ; si l’on n’a aucun problème concernant la pureté des mœurs, lequel demanderait un certain temps pour être réglé ; si l’on a songé sérieusement à offrir sa vie au service de Dieu, que peut-on répondre en toute conscience à la question : “ Qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ” Rien, si ce n’est que d’exprimer la même conclusion que l’Éthiopien : Il n’y a aucun empêchement ! Dès l’instant que l’on comprend que rien n’empêche qu’on soit baptisé, il faut obéir à Dieu et ne pas ajourner le baptême.
8, 9. a) Pourquoi certaines personnes vouées ajournent-elles le pas du baptême ? b) Pareil ajournement aidera-t-il à s’acquitter des responsabilités ?
8 Il est des personnes vouées qui pour une raison ou une autre ajournent leur baptême. Dans certaines régions du globe, jusqu’à 28 % de ceux qui publient le royaume de Dieu ne se sont pas encore fait baptiser. Si ces personnes sont vouées à Dieu par Jésus-Christ, quelles sont leurs raisons ? Qu’est-ce qui les empêche ? Certaines sont des enfants sous le rapport de la connaissance et de la compréhension et elles devraient étudier davantage afin d’acquérir l’appréciation voulue. D’autres, nouvelles dans la vérité, n’ont pas encore eu le temps de se défaire des habitudes impures de ce monde ou de régler leur façon de vivre avec l’autre sexe. Ces personnes-là doivent d’abord régler leur situation, se rendre pures et le demeurer. Mais le plus grand nombre de ces personnes ont suffisamment de connaissance pour voir l’importance du pas de l’offrande de soi. Elles sont pures. Si elles se sont vouées et ajournent néanmoins le baptême, elles désobéissent à un commandement. Si elles ne se sont pas encore vouées, alors la réponse est simple : Elles doivent se vouer totalement à Dieu et ne plus se retenir.
9 Qu’est-ce qui empêche une personne pure ? Rien. Il suffit d’un peu de réflexion. Il ne faut pas croire qu’en reportant l’offrande de soi à plus tard, on sera mieux à même d’assumer les responsabilités. Il n’en est pas ainsi. En Asie, en Afrique et en beaucoup de pays où les gens sont dépourvus de toute instruction chrétienne, ceux qui désirent faire la volonté divine sont arrivés à la conclusion qu’il leur fallait adopter le mode de vie chrétien pour obtenir le salut. Certes, la personne livre une violente lutte intérieure pendant quelque temps, mais dès que ce combat a cessé et qu’elle comprend que c’est la vérité, elle se voue sans retard à Jéhovah et se fait immerger. Mais n’oubliez pas que le baptême est un symbole ; ce n’est pas l’offrande de votre personne. Ce n’est pas le fait d’être immergé dans l’eau qui apporte le changement. Il faut changer le cœur. En nombre de cas, ce changement a lieu en l’espace de quelques mois. Puis il faut tenir ses promesses d’offrande.
10. Pourquoi ne faut-il pas avoir peur de se vouer, malgré l’infidélité de quelques-uns ?
10 Comment peut-on répondre alors à Dieu en toute conscience qu’il y a quelque bonne raison de différer l’offrande de soi et le baptême ? On ne peut lui répondre de la sorte. Certains se disent qu’ils connaissent quelqu’un qui s’est voué à Dieu et qui n’a pas tenu son engagement. Cela se peut, mais que dire des milliers et des milliers de voués qui restent fidèles à leur offrande de soi et au baptême au sein de grandes difficultés et dans les persécutions de toutes sortes ? Il y a certainement un plus grand nombre d’exemples de personnes qui se vouent et qui réussissent que de personnes qui font le contraire. Il n’y a donc aucune raison de craindre plus longtemps. Si quelqu’un sait qu’il doit se vouer à Dieu et se faire baptiser et ne le fait pas, la responsabilité devant Jéhovah est la même que s’il l’avait fait. Celui qui s’est voué et qui échoue ne survivra pas à Harmaguédon, pas plus que celui qui a ajourné son offrande de soi et qui n’a jamais franchi les pas qui mènent à la vie. Tous deux perdront la vie. Pourquoi se trouver dans l’une ou l’autre de ces classes ?
11. Y aura-t-il un temps plus favorable que le temps présent ?
11 Ne se fait-on pas baptiser parce qu’on attend un moment plus favorable pour se vouer à Dieu, du fait qu’on est peu disposé à renoncer aux plaisirs de ce monde ? Il n’y aura jamais un temps plus favorable que maintenant. À propos du caractère d’urgence du temps et des plaisirs de ce monde, l’apôtre a écrit dans I Jean 2:17 : “ Le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. ” Il n’y a pas de raison d’attendre plus longtemps, mais il y a tout lieu de prendre la décision de faire la volonté divine tout entière. Il n’y aura jamais un temps plus favorable et plus pressant que le temps présent.
12, 13. Montrez par des exemples que des membres de diverses confessions ont rompu leurs anciennes attaches et pris fermement position pour la pure adoration de Jéhovah.
12 Celui qui prend le baptême a rompu ses anciennes attaches avec la chrétienté ou le monde païen. Ce pas apparemment difficile est franchi tous les jours. En Afrique, l’influence des sorciers et la peur du vaudou sont brisées par la détermination des chrétiens qui se vouent et prennent le baptême. En Orient, la puissante emprise du culte des ancêtres est secouée même par des grand-mères, qui adoraient leurs ancêtres depuis de longues années. Ce pas leur a fait perdre de vieux amis et des relations, ce qui ne fut pas facile, car pour la plupart des Orientaux la considération dont on jouit parmi les amis et les voisins a plus d’importance que toute autre chose dans la vie. Des hommes de toutes les croyances sont venus se vouer à Dieu et ont symbolisé leur offrande par l’immersion. Puis ils marchent dans le chemin de l’intégrité. Ils ont fait ce que les Écritures leur prescrivent dans II Corinthiens 6:17 : “ Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. ”
13 C’est précisément ce que Jéhovah fait de nos jours. Il est merveilleux et impressionnant de voir l’esprit de Dieu opérer sur l’esprit d’hommes asservis auparavant à des coutumes païennes et les faire renoncer au culte des démons pour les transformer en ardents adorateurs de Jéhovah. Il leur faut renouveler leur esprit et parfois changer de situation, mais rien ne les décourage de se vouer et ensuite de prendre le baptême. Certains de ces baptisés étaient des disciples de Bouddha, qui cherchaient à atteindre le néant de la non-existence. D’autres étaient des confucianistes qui croyaient que la meilleure manière de vivre consiste à suivre la voie passive du développement du caractère. D’autres encore étaient des shintoïstes nationalistes, qui adoraient l’empereur du Japon ; d’autres étaient des taôistes, des musulmans, des hindous, des adorateurs de démons et des athées. Jéhovah les a tous accueillis. L’offrande de soi et le baptême ont été la porte par laquelle ils ont été accueillis. Toute personne vouée qui songe à ajourner son baptême devrait réfléchir à ces merveilleux exemples modernes de fidélité dans toutes les parties de la terre. En allant de l’avant, ces hommes ont surmonté tous les obstacles qui auraient pu les empêcher de prendre le baptême.
14. Pourquoi ne faut-il jamais se vouer en ayant le cœur partagé ?
14 L’offrande de soi n’est pas un pas qui doit se franchir d’une manière hésitante. Dans Psaume 119:113 (Jé) il est écrit : “ Je hais les cœurs (ou les esprits) partagés. ” Ceux qui comprennent la nécessité de se vouer et de prendre le baptême mais qui pour une raison ou une autre hésitent, ont l’esprit partagé. D’un côté ils se sentent poussés à faire l’offrande de leur personne, de l’autre ils sont influencés à rester attachés aux plaisirs de ce monde. Le plus grand des deux commandements que Jésus a donné est d’aimer Jéhovah, “ ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme ”. (Mat. 22:37.) Il n’y a pas de place ici pour une offrande de soi hésitante. Jacques (4:8) conseille aux “ irrésolus ” de s’approcher de Dieu et “ il s’approchera de vous ”. Ceux qui se retiennent restent en dehors de ces étroites relations avec notre Créateur que crée une entière offrande de soi-même.
15. Pourquoi faut-il susciter dans le cœur des hommes de bonne volonté le désir de se vouer et de prendre le baptême ?
15 C’est aux chrétiens fidèles de l’assemblée primitive que Jésus donna l’ordre d’aller faire des disciples de gens de toutes les nations. Ces hommes enseignèrent aux nouveaux convertis l’importance du baptême. Il en est de même de nos jours. Les chrétiens mûrs ont pour devoir d’enseigner l’importance du baptême. Cela fait partie de l’édification des faibles, dont les forts sont responsables envers le grand Berger. Par un exemple et un enseignement patients et pleins de tact, ils suscitent chez la nouvelle personne le désir de se faire baptiser. Cela se fait progressivement, mais déjà à partir de l’étude biblique à domicile qui se fait chez l’homme de bonne volonté. Paul dit : “ Car quiconque invoquera le nom du Seigneur (Jéhovah, NW) sera sauvé. Et comment (...) entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? ” (Rom. 10:13-15). Et comment les personnes de bonne volonté sauront-elles transformer la vérité apprise en mode de vie d’un monde nouveau et en offrande de soi, si le chrétien mûr ne suscite pas ce désir dans leur cœur ?
16, 17. a) Peut-on pousser trop loin l’encouragement au baptême ? b) Pourquoi faut-il se garder du baptême prématuré ?
16 On peut pousser trop loin l’encouragement à prendre le baptême, de sorte que la décision de se faire immerger n’est plus celle de la personne. C’est une chose à éviter. Tous les chrétiens s’intéressent à leurs futurs frères et désirent les voir franchir ce pas d’obéissance qui mène à la vie, en se faisant baptiser. Cependant aucun chrétien ne pressera une personne à prendre le baptême contre sa volonté. Le baptême suit une offrande de soi faite dans le cœur, pour faire la volonté de Jéhovah. Ce doit être une détermination prise librement. Celui qui prend pareille décision doit bien savoir ce qui est impliqué et être prêt à accepter les responsabilités de service qui accompagnent son acte. La pratique d’obéir aux anciens qui existe en maints pays orientaux ne peut s’appliquer quand il s’agit de prendre une décision relative au baptême. Il ne faut jamais se faire baptiser pour plaire aux parents ou au chef de la famille au cas où ceux-ci seraient des témoins de Jéhovah.
17 Il faut également se garder du baptême prématuré. Le baptême prématuré sans compréhension véritable produit des personnes à l’esprit partagé qui regardent vers le monde et désirent les choses laissées derrière elles. La première chose que doit comprendre la personne, c’est la nécessité de se séparer du monde. Jésus a dit : “ Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. ” (Luc 9:62). En 1959 il y eut 86 345 personnes qui mirent la main à la charrue. Puissent-elles ne jamais regarder en arrière !
18, 19. Quelle responsabilité incombe aux surveillants et aux chrétiens mûrs envers les nouveaux intéressés ?
18 Dans le cas de l’eunuque éthiopien, quand Philippe l’entendit lire la prophétie d’Ésaïe, il lui demanda : “ Comprends-tu ce que tu lis ? ” (Actes 8:30). Philippe soumettait l’Éthiopien à un examen puis, en lui expliquant les Écritures, il s’assura de sa connaissance. Un ministre ayant du discernement est capable d’indiquer à l’étudiant les points qu’il doit savoir, de telle manière que la personne voit la nécessité de se vouer, sans qu’il ait jamais besoin de lui demander d’offrir sa personne à Dieu. Un ministre adroit saura comment procéder. Dans Proverbes 20:5 (Da) il est écrit : “ Le conseil dans le cœur de l’homme est une eau profonde, et l’homme intelligent y puise. ” Le ministre mûr n’aura aucune timidité à faire connaître au futur candidat au baptême quelles sont les exigences morales de Jéhovah. La personne recherchera alors conseil auprès de lui. Ceux qui portent les vases de Jéhovah doivent être purs. Quand il est nécessaire de changer les pratiques morales pour les conformer aux principes bibliques, le ministre commencera tôt à puiser avec tact dans les eaux profondes des conseils afin que le candidat puisse mettre sa vie en ordre. Si un ministre n’a abordé que timidement ces choses, le candidat se trouvera en face de la question d’une manière trop soudaine et cela peut lui faire l’effet d’une douche froide.
19 Les surveillants et les conducteurs d’étude de l’assemblée s’intéressent également aux nouvelles personnes de bonne volonté. Dans la première épître aux Thessaloniciens, au chapitre deuxième, versets 3 à 12 1Th 2:3-12 (Da), se trouve résumé le rôle du surveillant et du conducteur mûrs : “ Car notre exhortation n’a eu pour principe ni séduction, ni impureté (...) nous n’avons jamais usé de parole de flatterie, comme vous le savez, ni de prétexte de cupidité (...) nous nous sommes conduits (...) irréprochablement envers vous (...) pour que vous marchiez d’une manière digne de Dieu qui vous appelle à son propre royaume et à sa propre gloire. ” Le désir d’offrir sa vie à Dieu en se vouant à lui est développé patiemment par les ministres, les surveillants et les conducteurs mûrs de l’assemblée.
20. a) Quel conseil est donné dans Ecclésiaste 5:3, 4 5:5, 6, NW ? b) Qui de nos jours parle, en fait, comme les apôtres dans Jean 6:68 ?
20 Avant qu’une personne décide de faire partie des serviteurs obéissants de Jéhovah, quoi qu’il puisse lui arriver par la suite à cause de son acte, il faut qu’elle en ait calculé le prix. Dans le livre de l’Ecclésiaste ou Kohéleth (5:3, 4 Ec 5:5, 6, NW) il est dit : “ Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. ” Il n’y a aucune contrainte de la part de Dieu en cette affaire. Mais si quelqu’un a goûté que Jéhovah est bon, il désirera se trouver de son côté, comme les apôtres, qui dirent à Jésus : “ Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. ” — Jean 6:68.
PAR QUI ?
21. Qui doit baptiser pour que cela soit conforme à la volonté divine ?
21 Par qui la personne doit-elle se faire baptiser ? En ces jours du Royaume établi, qui publie les paroles de la vie éternelle ? Il n’y a aucun doute à ce sujet : ce sont les témoins de Jéhovah, les hommes sur lesquels il a plu à Dieu de placer son nom et à qui il a confié les intérêts du royaume. Il convient donc que l’immersion en symbole de l’offrande de soi se fasse par un de ces témoins et non par un autre homme. Des dispositions pour le baptême sont toujours prises à chacune de leurs assemblées de circuit et de district, et parfois dans les assemblées locales en cas de circonstances spéciales.
22-24. a) Faut-il poser des questions aux candidats avant de les admettre au baptême ? b) Que dit en substance la première question ? c) Que demande la seconde ?
22 Avant que les candidats soient admis au baptême, il convient de leur faire répondre à deux questions, afin que tous ceux qui sont présents en cette circonstance puissent être des témoins ayant entendu de la bouche des candidats qu’ils comprennent la portée de leur acte et qu’ils ont franchi les pas requis. Ceux qui peuvent répondre aux questions par l’affirmative devraient dire “ oui ” après chaque question, et le dire à haute voix et en même temps que les autres.
23 Voici la première question : Avez-vous admis devant Jéhovah Dieu que vous êtes un pécheur ayant besoin du salut et avez-vous reconnu devant lui que ce salut procède de lui, le Père, par son Fils Jésus-Christ ?
24 La seconde question demande ceci : Sur la base de cette foi en Dieu et en son moyen de salut, vous êtes-vous voué sans réserve à Dieu pour faire désormais sa volonté telle qu’il vous la révèle par Jésus-Christ et par la Bible sous la puissance illuminatrice du saint esprit ?
25. De quoi doit se souvenir le baptisé ?
25 Tous ceux qui répondent “ oui ” à ces deux questions sont admissibles au baptême et devraient se faire immerger à cette assemblée de circuit ou de district. Les baptisés devraient se rappeler ce jour. C’est le jour où ils ont symbolisé leur offrande de soi, à cause de laquelle ils reçoivent une ordination pour prêcher la bonne nouvelle du royaume des cieux. Ils devraient noter cette date, le jour et l’année, de peur de jamais l’oublier. Ils devraient encore se souvenir que ce jour de joie profonde n’est pas un jour pour l’hilarité ou le fanatisme. C’est une occasion grave et celui qui prend le baptême devrait avoir une attitude de prière, de même que Jésus, dont il est dit qu’il priait quand il sortit de l’eau. — Luc 3:21.
26. Que doivent faire tous ceux qui apprennent la vérité et qui prennent position pour Dieu ?
26 En conclusion, disons qu’il convient que tous ceux qui apprennent la vérité sur Jéhovah Dieu et son Fils, le Rédempteur et le Sauveur de l’homme, et qui prennent position en se vouant et en se mettant du côté du Créateur, se fassent baptiser pour symboliser leur offrande, conformément à la volonté divine, et persévèrent ensuite dans l’obéissance à cette volonté. Car “ celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement ”. — I Jean 2:17.
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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1960 | 15 septembre
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Comment je poursuis le but de ma vie
Raconté par Harald A. Morris
À L’ÂGE de dix-huit ans, un jeune homme est plein d’ambitions qu’il espère réaliser un jour. La vie est devant lui. La vieillesse, la faiblesse et la mort n’occupent point ses pensées. Très souvent, il se croit plus intelligent qu’il ne l’est en réalité. Il est peu probable qu’il tienne alors compte du conseil que donna le sage roi Salomon, à moins qu’il ne soit conscient de ses besoins spirituels. “ Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse ”, dit Salomon. Quant à moi, j’étais l’un de ceux qui ne tiennent aucun compte de ce conseil. Certes, j’avais été élevé dans ce qu’on appelle une famille chrétienne et, pourtant, il me manquait beaucoup de choses sur le plan spirituel.
Alors que mes camarades passaient leur baccalauréat, j’étais à l’hôpital pour me faire opérer d’urgence de l’appendicite. Mon séjour à hôpital se prolongea d’un mois et, enfin, il me fallut rester un autre mois à la maison, en convalescence. Étant donné que cet automne-là, je ne pus entrer au collège, je me rendis dans une autre ville, pour y travailler. C’est là que je fis la connaissance d’un témoin de Jéhovah et que j’appris à connaître les merveilleux desseins de Jéhovah de rétablir le paradis sur la terre. À plusieurs reprises, je me rendis chez ce témoin pour m’imprégner d’une plus grande connaissance des merveilleuses vérités contenues dans la Parole de Dieu. C’est cette connaissance qui procura à ma vie un but qui en valait la peine.
Un soir, le témoin m’invita à me rendre avec lui à l’étude de La Tour de Garde. Je m’empressai d’accepter cette invitation. Ayant l’habitude d’aller régulièrement à l’église, la première étude de La Tour de Garde me laissa une étrange impression. Néanmoins, il était évident que tous les assistants étaient des étudiants de la Bible. Leur sincérité et leur bonté étaient bien différentes de ce que j’avais vu auparavant. Après l’étude, l’assemblée prit des dispositions pour assister à une assemblée de zone qui allait avoir lieu à Indianapolis, deux semaines plus tard. Cette assemblée-là me laissa une profonde impression. Jamais auparavant je n’avais vu tant de gens heureux et pleins d’égards. Cela aida à me convaincre qu’ils formaient le peuple de Jéhovah. Six mois plus tard, à l’assemblée de zone suivante, je fis un pas important en vue de poursuivre le but de ma vie, en prenant le baptême.
Me voyant dresser des plans pour devenir pionnier, mes parents pensèrent que j’avais perdu la tête. Ils ne purent comprendre que je renonce à une bonne situation pour aller prêcher. Ils trouvaient que c’était pousser la religion trop loin. Un jeune frère de l’assemblée décida d’aller avec moi à Greenville, dans la Caroline du Nord. J’éprouvais le merveilleux sentiment de m’être libéré afin de poursuivre le but de ma vie dans l’œuvre de prédication à plein temps, en qualité de serviteur de Jéhovah ! Cela se passait à la mi-février, en 1942. J’avais l’intention de continuer le service de pionnier aussi longtemps que possible. Or, je suis
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