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    • armée et la fermeté avec laquelle elle veillait à l’application de sa loi dans toutes les provinces de son vaste empire. Rome fut, bien sûr, l’instrument politique qui servit à mettre à mort le Messie, Jésus Christ, et à persécuter la congrégation chrétienne primitive. L’Empire romain subsista près de mille ans sous différentes formes, après quoi il se morcela en plusieurs nations, dont la Grande-Bretagne qui finit par dominer les autres. Dans son livre Abrégé de l’Histoire du Monde, l’historien H. Wells souligne le caractère particulier de l’Empire romain en écrivant: “La nouvelle puissance romaine qui devait régner sur le monde occidental au second et au premier siècle avant J.-C. était, sous plus d’un aspect, différente des grands empires qui avaient jusque-​là dominé le monde civilisé. Ce n’était au début ni une monarchie, ni la création d’un grand conquérant. (...) Rome fut cependant la première république qui échappa à la destruction et qui se développa. (...) Sa population compta moins d’éléments hamitiques et sémitiques qu’aucune autre puissance jusqu’ici. (...) Il [l’Empire romain] fut donc une puissance aryenne, de type nouveau dans l’histoire. (...) Il n’atteignit jamais aucune stabilité. Cette expérience [administrative] fut en un sens un échec, elle resta incomplète et l’Europe et l’Amérique d’aujourd’hui n’ont pas encore résolu l’énigme insondable qu’est l’art de gouverner un État, problème que les Romains cherchèrent les premiers à élucider.” — Chapitre XXXIII, “Le développement de la puissance de Rome”, pp. 133-135.

      Le bélier et le bouc

      Dans la vision que Daniel reçut deux ans plus tard (Dan. 8:1), les puissances représentées par deux autres bêtes symboliques sont clairement identifiées. Le royaume médo-perse est symbolisé par un bélier qui a deux cornes, la plus grande s’étant élevée la deuxième. L’Histoire montre effectivement que les Mèdes furent d’abord les plus puissants et qu’ensuite les Perses prirent l’ascendant sur eux, même si les deux peuples restèrent unis pour former une double puissance. Le bouc, qui traverse la terre à toute allure, représente la Puissance mondiale grecque (Dan. 8:3-8, 20, 21). La vision prophétique montre que la “grande corne” entre les yeux du bouc, laquelle corne symbolisait le premier roi, fut brisée “dès qu’il devint puissant”. Il fut remplacé par quatre rois beaucoup moins puissants (Dan. 8:5, 8, 21, 22). Nous avons déjà parlé de la rapidité extraordinaire avec laquelle Alexandre vainquit les Mèdes et les Perses, et de la division de son empire entre ses quatre généraux.

      Il est digne de remarque qu’une même nation peut être représentée par différents animaux symboliques dans plusieurs prophéties. Ainsi, Babylone (comme l’Assyrie) est représentée par des lions en Jérémie 50:17, alors qu’en Ézéchiel 17:3-17 Babylone et l’Égypte sont symbolisés par de grands aigles. Ailleurs, Ézéchiel compare le pharaon d’Égypte à “un grand monstre marin” qui est étendu au milieu des canaux du Nil (Ézéch. 29:3). Par conséquent, l’Empire médo-perse et la Grèce, qui sont représentés par certains symboles du chapitre 8 du livre de Daniel, peuvent aussi être représentés par d’autres symboles dans une vision antérieure (chapitre 7) ou postérieure.

      La bête sauvage à sept têtes qui monte de la mer

      Dans la vision que reçut l’apôtre Jean et qu’il consigna en Révélation chapitre 13, une bête sauvage ayant sept têtes et dix cornes monte de la mer. Elle ressemble à un léopard, mais ses pieds sont ceux d’un ours, et sa gueule comme celle d’un lion. Elle est donc une combinaison de quelques-uns des symboles qui apparaissent dans la vision des quatre bêtes que rapporte Daniel. Elle reçoit son autorité et sa force du dragon qui, en Révélation 12:9, est identifié à Satan le Diable (Rév. 13:1, 2). Les sept têtes de cette bêtes (qui a en plus dix cornes) la distinguent des bêtes à une seule tête de la vision de Daniel. Sept et dix sont généralement considérés comme des symboles bibliques de ce qui est complet. Cela est confirmé par l’étendue du territoire de cette bête qui exerce son autorité, non pas sur une seule nation ou sur un seul groupe de nations, mais “sur toute tribu et peuple et langue et nation”. (Rév. 13:7, 8; comparez avec 16:13, 14.) Attirant l’attention sur ces différentes caractéristiques, un dictionnaire biblique écrit: “La première de ces bêtes [de Révélation chapitre 13] réunit en elle les caractéristiques communes aux quatre bêtes de la vision de Daniel. (...) Par conséquent, cette première bête représente les forces combinées de toute domination politique opposée à Dieu dans le monde.” — The Interpreter’s Dictionary of the Bible t. I, p. 369.

      La bête à deux cornes qui monte de la terre

      Jean vit ensuite une bête à deux cornes comme celles d’un agneau inoffensif, mais qui parlait comme un dragon. Elle exerce toute l’autorité de la première bête sauvage décrite juste avant. Elle ordonne de faire une image de la bête à sept têtes qui domine toute la terre et elle force tous les humains à accepter la “marque de cette bête. — Rév. 13:11-17.

      On peut se rappeler que le bélier à deux cornes, décrit en Daniel chapitre 7, représentait une puissance double: l’Empire médo-perse. Évidemment, cette puissance avait disparu depuis longtemps aux jours de l’apôtre Jean qui, dans sa vision, vit aussi des choses encore à venir (Rév. 1:1). D’autres puissance doubles ont fait leur apparition depuis l’époque de Jean, mais l’une d’elles est très remarquable et subsiste très longtemps: il s’agit de l’association historique entre la Grande Bretagne et les États-Unis.

      Autre caractéristique importante de cette bête à deux cornes, elle parle comme un dragon, ce qui nous rappelle la corne extraordinaire de la quatrième bête de Daniel 7 (vv. :8, 20-26), laquelle avait “une bouche qui proférait des choses grandioses”. La bête à deux cornes “égare” les habitants de la terre, tromperie que l’on peut comparer à celle “du roi farouche” décrit en Daniel 8:23-25. — Rév. 13:11, 14.

      La bête sauvage de couleur écarlate

      En Révélation 17, l’apôtre rapporte sa maladie d’une autre bête ayant sept têtes et dix cornes, mais qui a une couleur écarlate. Sur elle est assise une femme symbolique, “Babylone la Grande”. Elle ressemble à la première bête de Révélation 13 ou en est l’image, mais elle diffère de celle-ci par sa couleur écarlate et par le fait qu’elle ne porte pas de couronne sur ses dix cornes. Alors que Jean regarde la bête, un ange lui dit que cinq des sept rois que représentent les sept têtes sont déjà tombés; l’un existe, et le septième est encore à venir. La bête écarlate est elle-​même un huitième roi, mais elle procède ou est née des sept rois qui l’ont précédée. Les “dix rois” représentés par les dix cornes existent et exercent l’autorité pendant une courte période de temps avec la bête de couleur écarlate. Ces dix rois, qui font la guerre contre l’Agneau, Jésus Christ, et contre ceux qui sont avec lui, seront finalement vaincus. — Rév. 17:3-5, 9-14.

      Comme dans le livre de Daniel, ces “têtes” ou “rois” représentent des puissance mondiales. Notons que les Écritures hébraïques mentionnent par leur nom cinq puissance mondiales: l’Égypte, l’Assyrie, Babylone, l’Empire médo-perse et la Grèce; et les Écritures grecques chrétiennes, une sixième: Rome, qui exerce sa domination aux jours de Jean. Le septième “roi” n’est donc pas nommé, ce qui s’explique par le fait qu’il n’a pas encore paru au moment où Jean écrit la Révélation. Le huitième roi, c’est-à-dire la bête symbolique de couleur écarlate, réunit d’une certaine manière ces sept têtes tout en procédant en même temps des sept.

  • Béth
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    • BÉTH

      {Article non traduit.}

  • Béthabara
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    • BÉTHABARA

      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

  • Béthanie
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    • BÉTHANIE

      (peut-être maison d’Ananiah ou maison des affligés).

      1. Village situé à trois kilomètres environ de Jérusalem, l’unité de mesure utilisée par le rédacteur de l’Évangile étant le stade romain; il mentionne en effet “quinze stades”, ce qui équivaut à 2,8 kilomètres (Jean 11:18, NW, éd. de 1950, note en bas de page). Ce village se trouvait sur le versant oriental du mont des Oliviers, sur l’ancienne route qui reliait Jérusalem à Jéricho et au Jourdain (Marc 10:46; 11:1; Luc 19:29). Le site de Béthanie est aujourd’hui marqué par le petit village de el-ʽAzariyéh, nom arabe qui signifie “le village de Lazare”. Ce village est pauvre, mais les oliviers, les figuiers et les amandiers contribuent à la beauté des alentours.

      Si Capernaüm était ‘la maison’ de Jésus en Galilée (Marc 2:1), on peut dire que Béthanie était sa ‘maison en Judée’. C’est le “certain village” que Jésus visita lors de son dernier ministère en Judée (approximativement d’octobre à décembre 32 de notre ère), là où habitaient Marthe, Marie et Lazare, qui devinrent les amis personnels de Jésus (Luc 10:38). C’est à Béthanie que par la suite Jésus ressuscita miraculeusement Lazare (Jean 11:1, 38-44). Six jours avant l’ultime Pâque observée par Jésus (soit le 8 Nisan de l’an 33 de notre ère), il vint de Jéricho à Béthanie; la nouvelle de son arrivée fit affluer une foule de Juifs dans le village, tous désirant le voir, lui, ainsi que Lazare, le ressuscité (Jean 12:1, 9). Dès lors et jusqu’au dernier jour de sa vie terrestre, Jésus déploya son activité dans Jérusalem; toutefois, à la nuit tombée, il quittait la grande ville en compagnie de ses disciples pour se rendre dans le modeste village de Béthanie, sur le mont des Oliviers, où il logeait sans doute chez Marthe, Marie et Lazare. — Marc 11:11; Mat. 21:17; Luc 21:37.

      Pour sa marche triomphale vers Jérusalem (9 Nisan), Jésus a dû franchir le mont des Oliviers en empruntant le chemin qui venait de Béthanie (Mat. 21:1-11; Marc 11:1-11; Luc 19:29-38). C’est en allant de Béthanie à Jérusalem, le 10 Nisan, qu’il maudit le figuier stérile, lequel se dessécha complètement, comme ses disciples et lui le constatèrent le lendemain (11 Nisan) (Marc 11:12-14, 19, 20). De retour à Béthanie, le soir du 12 Nisan, Jésus prit un repas dans la maison de Simon le lépreux, Marthe, Marie et Lazare étant parmi les convives. C’est en cette occasion que Marie oignit le Christ d’une huile coûteuse, geste qui suscita les objections hypocrites de Judas et le blâme que Jésus lui infligea. Il semble que de Béthanie Judas s’en alla trahir le Maître. — Mat. 26:6-16; Marc 14:1-10; Jean 12:2-8.

      Quarante jours après sa résurrection, quand le moment fut venu pour lui de quitter ses disciples, Jésus les conduisit, non au temple que Dieu avait abandonné, mais plutôt “jusqu’à Béthanie”, sur le mont des Oliviers, d’où commença son ascension. — Luc 24:50-53; Actes 1:9-12.

      De l’avis général, la ville benjaminite d’Ananiah (Néh. 11:32) était l’ancien site du village de Béthanie au temps de Jésus.

      2. Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, n’est mentionnée qu’une seule fois dans les Écritures (Jean 1:28); c’est là que Jean baptisait, et que, selon toute apparence, il identifia Jésus à “l’Agneau de Dieu” en présence de ses disciples (Jean 1:35, 36). Au troisième siècle, Origène substitua le nom Béthabara à Béthanie et l’Authorized Version a suivi cette leçon; mais dans les manuscrits les plus sûrs, on lit Béthanie. Le site de cette Béthanie-​là, qui se trouve au delà du Jourdain, sur la rive orientale, est incertain.

      [Illustration, page 198]

      Béthanie aux temps modernes.

  • Beth-Anoth
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    • BETH-ANOTH

      {Article non traduit.}

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