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  • Berger
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    • Dans la Bible, le terme “berger” désigne parfois les chefs et les conducteurs d’Israël, fidèles et infidèles (És. 63:11; Jér. 23:1-4; 50:6; Ézéch. 34:2-10; comparez avec Nombres 27:16-18; Psaume 78:70-72), ainsi que ceux des autres nations (Jér. 25:34-36; 49:19; Nahum 3:18; comparez avec Ésaïe 44:28). Il semble qu’en Jérémie 6:3, les “bergers” représentent les commandants des armées d’invasion. Il est aussi question de bergers avec leurs troupeaux dans une prophétie de restauration (Jér. 33:12), tandis que la désolation complète de Babylone est représentée par le fait que ‘pas même un berger n’y fera plus coucher son troupeau’. — És. 13:20.

      En Révélation 12:5, il est question des nations que l’on fera ‘paître’ avec une baguette de fer, ce qui signifiera leur destruction. — Comparez avec Psaume 2:9; voir BREBIS; ENCLOS DES BREBIS.

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    • BÊTES SYMBOLIQUES

      De temps immémorial, les hommes ont observé les caractéristiques et les habitudes des animaux, et ils les ont appliquées dans un sens figuré ou symbolique aux hommes, aux gouvernements ou à des organisations humaines. La Bible elle-​même fait un bon usage de ce genre d’illustration très édifiante. Les deux tableaux reproduits dans cet article donnent quelques exemples d’animaux dont les qualités propres ou celles que suggèrent leurs caractéristiques sont utilisées dans un sens symbolique.

      SYMBOLES DE GOUVERNEMENTS

      La Bible cite nommément quelques-unes des principales puissances mondiales qui sont apparues au cours de l’Histoire et qui, comme d’autres nations, ont pris des animaux comme symboles de leur domination. En Égypte, le serpent occupait une place de choix. L’Uraeus, l’aspic sacré, figurait sur la coiffe des pharaons. Mais l’Égypte avait aussi pour symbole le taureau, tout comme l’Assyrie d’ailleurs. L’Empire médo-perse se servit de l’aigle (un aigle doré figurait sur les boucliers des Mèdes; un aigle était fixé à l’extrémité de la lance des Perses). On représentait Athènes par un hibou et Rome par un aigle. Le symbole de la Grande-Bretagne est le lion; celui des États-Unis, l’aigle. Outre ces puissances mondiales, la Chine est symbolisée depuis des temps immémoriaux par le dragon, et on connaît aussi très bien l’“ours” russe et l’“aigle à deux têtes” allemand.

      LES BÊTES SAUVAGES DE DANIEL ET DE LA RÉVÉLATION

      Il est évident que les bêtes décrites dans ces deux livres représentent des royaumes ou des gouvernements politiques dans l’exercice de leur domination (Dan. 7:6, 12, 23; 8:20-22; Rév. 16:10; 17:3, 9-12). Un examen de ces textes bibliques révèle que si ces ‘bêtes sauvages’ politiques diffèrent les unes des autres quant à leur forme symbolique, elles ont néanmoins des caractéristiques communes. Toutes s’opposent à la domination de Dieu sur les humains par l’entremise du Royaume messianique. On les voit aussi lutter contre les “saints” de Dieu, c’est-à-dire contre son peuple, avec qui il a contracté une alliance, d’abord la nation juive, puis la congrégation chrétienne. Les royaumes mentionnés par leur nom (l’Empire médo-perse, la Grèce) étaient de grandes puissances mondiales. Quant aux autres, auxquels la Bible attribue un vaste territoire ou dont elle décrit les actions, ceux-là non plus n’étaient pas des royaumes de moindre importance (notons que les royaumes sont parfois symbolisés par des cornes). Toutes ces bêtes sont agressives et cherchent à dominer les nations et les peuples en y mettant toutes leurs forces. — Comparez avec Daniel 7:17, 18, 21; 8:9-11, 23, 24; Révélation 13:4-7, 15; 17:12-14.

      De nombreux exégètes s’efforcent de limiter l’accomplissement des visions des bêtes consignées dans le livre de Daniel de manière à ce qu’il n’aille pas au delà de l’époque de la présence de Jésus sur la terre, lorsque l’empire romain dominait le monde. Cependant, les prophéties elles-​mêmes montrent clairement que la réalisation de ces visions va au delà de cette époque. Elles indiquent que les formes que revêtent finalement ces bêtes symboliques se prolongent jusqu’à ‘ce que le temps déterminé arrive où les saints prennent possession du royaume’, au “temps fixé de la fin”. C’est alors que le Messie réduit à néant et pour toujours cette opposition bestiale (Dan. 7:21-27; 8:19-25; voir aussi Révélation 17:13, 14; 19:19, 20). Notons que Jésus Christ annonça expressément que l’opposition au Royaume messianique continuerait jusqu’au temps de la fin, de sorte que ses disciples qui prêcheraient alors ce Royaume seraient “les objets de la haine de toutes les nations”. (Mat. 24:3, 9-14.) Évidemment, aucune nation, et aucune puissance mondiale surtout, ne peut être écartée lorsqu’on cherche à identifier l’une ou l’autre des formes ou expressions finales que revêtent ces bêtes sauvages symboliques.

      Daniel voit en vision des bêtes qui montaient de la mer

      Après que l’Égypte et l’Assyrie eurent cessé de dominer le monde, vers la fin de l’Empire babylonien Jéhovah Dieu donna à Daniel une vision de “quatre bêtes énormes” qui montaient de la mer (Dan. 7:1-3). On notera avec intérêt qu’en Révélation 17:15, les “eaux” symbolisent “des peuples et des foules et des nations et des langues”, c’est-à-dire les humains qui couvrent toutes les parties habitables de la terre, comme les eaux couvrent les fonds marins. Ésaïe (57:20) fait une comparaison semblable quand, décrivant les hommes éloignés de Dieu il dit: “Mais les méchants sont comme la mer agitée, quand elle ne peut se calmer, dont les eaux projettent sans trêve des algues et de la boue.”

      Les commentateurs de la Bible rapprochent généralement cette vision de celle de l’image immense que Daniel rapporte au chapitre 2 de son livre. Une comparaison des deux chapitres (2 et 7) révèle qu’il y a effectivement des similitudes. La statue immense comportait quatre parties principales qui peuvent être comparées aux quatre bêtes. La première partie métallique de la statue est en or, le métal le plus précieux, et les suivantes sont en métaux de moins en moins précieux. La vision des bêtes, elle, commence avec le lion majestueux. Dans les deux visions, la quatrième partie, ou le quatrième “royaume”, est l’objet d’une attention toute particulière. Elle présente la forme la plus complexe, introduit de nouveaux éléments et subsiste jusqu’au moment où le jugement divin s’exécute sur elle parce qu’elle s’oppose à la domination de Dieu.

      Voici, très brièvement, quelles sont les quatre bêtes: un lion, qui a d’abord des ailes d’aigle qu’il perd ensuite pour recevoir des qualités humaines; un ours (moins majestueux, mais plus lourd que le lion), qui dévore beaucoup de chair; un léopard avec quatre ailes (qui augmentent sa vitesse déjà grande) et quatre têtes; enfin une quatrième bête sauvage qui ne ressemble à aucun animal connu; elle est extraordinairement forte, a de grandes dents de fer, dix cornes et une autre corne qui croît et qui a des yeux et une “bouche qui profère des choses grandioses”. Une grande partie du chapitre est consacrée à la quatrième bête et à sa corne extraordinaire. Ces bêtes sont “chacune différentes des autres”, surtout la quatrième. — Dan. 7:3-8, 11, 12, 15-26.

      Évidemment, les biblistes expliquent de diverses manières la signification symbolique de ces bêtes. Toutefois, il est utile d’examiner simplement ce que l’Histoire et la Bible nous révèlent concernant les principales puissances qui, depuis l’époque de Daniel, ont été en contact direct avec le peuple que Dieu a admis dans une alliance avec lui.

      Quand le prophète reçut cette vision, Babylone dominait alors le Moyen-Orient. Après l’avoir emporté sur l’Assyrie, l’Empire babylonien étendit rapidement sa domination sur la Syrie et la Palestine, renversant le royaume de Juda et la dynastie des rois qui, descendant de David, étaient assis sur le trône glorieux de Jéhovah, à Jérusalem (I Chron. 29:23). Notons que lorsqu’il avertit Juda de sa chute prochaine devant Babylone, le prophète Jérémie compara le futur conquérant à ‘un lion qui sort d’un fourré’, (Jér. 4:5-7; Comparez avec 50:17.) Après la chute de Jérusalem, Jérémie déclara que les armées de Babylone avaient été “plus rapides que les aigles” pour poursuivre les Judéens (Lament. 4:19). L’Histoire montre que l’extension de la domination babylonienne, qui s’exerça à un moment donné jusque sur l’Égypte, ne tarda pas à marquer le pas et, dans la dernière période de l’empire, les monarques de Babylone ne manifestèrent guère l’agressivité de leurs prédécesseurs.

      Babylone fut finalement vaincue par le royaume médo-perse dont le territoire d’origine était situé dans les collines à l’est de la Mésopotamie. L’Empire médo-perse, tout à fait différent de l’Empire babylonien sémite, était en fait la première puissance japhétique (ou aryenne) à dominer le Moyen-Orient. Bien qu’ayant été autorisés à retourner en Juda, les Juifs n’en continuèrent pas moins d’être assujettis au joug médo-perse (Néh. 9:36, 37). Cet empire montra un appétit de conquête plus grand encore que Babylone puisqu’il étendit sa domination “depuis l’Inde jusqu’à l’Éthiopie”. — Esther 1:1.

      La domination des Mèdes et des Perses prit fin avec la conquête éclair menée par les armées grecques conduites par Alexandre le Grand. En quelques années, celui-ci édifia un empire qui s’étendit en Europe, en Asie et en Afrique. Ce fut le premier empire né en Europe qui devint puissance mondiale. Après la mort d’Alexandre, ses généraux se disputèrent le pouvoir, et quatre d’entre eux se partagèrent l’empire. Les deux royaumes rivaux des Séleucides et des Ptolémées se combattirent et dominèrent tour à tour la Palestine.

      L’Empire grec fut finalement écrasé par Rome qui surpassa tous les empires précédents, non seulement en étendue (Rome dominait sur tout le bassin méditerranéen, atteignant même à un certain moment les îles britanniques), mais aussi par l’efficacité de son armée et la fermeté avec laquelle elle veillait à l’application de sa loi dans toutes les provinces de son vaste empire. Rome fut, bien sûr, l’instrument politique qui servit à mettre à mort le Messie, Jésus Christ, et à persécuter la congrégation chrétienne primitive. L’Empire romain subsista près de mille ans sous différentes formes, après quoi il se morcela en plusieurs nations, dont la Grande-Bretagne qui finit par dominer les autres. Dans son livre Abrégé de l’Histoire du Monde, l’historien H. Wells souligne le caractère particulier de l’Empire romain en écrivant: “La nouvelle puissance romaine qui devait régner sur le monde occidental au second et au premier siècle avant J.-C. était, sous plus d’un aspect, différente des grands empires qui avaient jusque-​là dominé le monde civilisé. Ce n’était au début ni une monarchie, ni la création d’un grand conquérant. (...) Rome fut cependant la première république qui échappa à la destruction et qui se développa. (...) Sa population compta moins d’éléments hamitiques et sémitiques qu’aucune autre puissance jusqu’ici. (...) Il [l’Empire romain] fut donc une puissance aryenne, de type nouveau dans l’histoire. (...) Il n’atteignit jamais aucune stabilité. Cette expérience [administrative] fut en un sens un échec, elle resta incomplète et l’Europe et l’Amérique d’aujourd’hui n’ont pas encore résolu l’énigme insondable qu’est l’art de gouverner un État, problème que les Romains cherchèrent les premiers à élucider.” — Chapitre XXXIII, “Le développement de la puissance de Rome”, pp. 133-135.

      Le bélier et le bouc

      Dans la vision que Daniel reçut deux ans plus tard (Dan. 8:1), les puissances représentées par deux autres bêtes symboliques sont clairement identifiées. Le royaume médo-perse est symbolisé par un bélier qui a deux cornes, la plus grande s’étant élevée la deuxième. L’Histoire montre effectivement que les Mèdes furent d’abord les plus puissants et qu’ensuite les Perses prirent l’ascendant sur eux, même si les deux peuples restèrent unis pour former une double puissance. Le bouc, qui traverse la terre à toute allure, représente la Puissance mondiale grecque (Dan. 8:3-8, 20, 21). La vision prophétique montre que la “grande corne” entre les yeux du bouc, laquelle corne symbolisait le premier roi, fut brisée “dès qu’il devint puissant”. Il fut remplacé par quatre rois beaucoup moins puissants (Dan. 8:5, 8, 21, 22). Nous avons déjà parlé de la rapidité extraordinaire avec laquelle Alexandre vainquit les Mèdes et les Perses, et de la division de son empire entre ses quatre généraux.

      Il est digne de remarque qu’une même nation peut être représentée par différents animaux symboliques dans plusieurs prophéties. Ainsi, Babylone (comme l’Assyrie) est représentée par des lions en Jérémie 50:17, alors qu’en Ézéchiel 17:3-17 Babylone et l’Égypte sont symbolisés par de grands aigles. Ailleurs, Ézéchiel compare le pharaon d’Égypte à “un grand monstre marin” qui est étendu au milieu des canaux du Nil (Ézéch. 29:3). Par conséquent, l’Empire médo-perse et la Grèce, qui sont représentés par certains symboles du chapitre 8 du livre de Daniel, peuvent aussi être représentés par d’autres symboles dans une vision antérieure (chapitre 7) ou postérieure.

      La bête sauvage à sept têtes qui monte de la mer

      Dans la vision que reçut l’apôtre Jean et qu’il consigna en Révélation chapitre 13, une bête sauvage ayant sept têtes et dix cornes monte de la mer. Elle ressemble à un léopard, mais ses pieds sont ceux d’un ours, et sa gueule comme celle d’un lion. Elle est donc une combinaison de quelques-uns des symboles qui apparaissent dans la vision des quatre bêtes que rapporte Daniel. Elle reçoit son autorité et sa force du dragon qui, en Révélation 12:9, est identifié à Satan le Diable (Rév. 13:1, 2). Les sept têtes de cette bêtes (qui a en plus dix cornes) la distinguent des bêtes à une seule tête de la vision de Daniel. Sept et dix sont généralement considérés comme des symboles bibliques de ce qui est complet. Cela est confirmé par l’étendue du territoire de cette bête qui exerce son autorité, non pas sur une seule nation ou sur un seul groupe de nations, mais “sur toute tribu et peuple et langue et nation”. (Rév. 13:7, 8; comparez avec 16:13, 14.) Attirant l’attention sur ces différentes caractéristiques, un dictionnaire biblique écrit: “La première de ces bêtes [de Révélation chapitre 13] réunit en elle les caractéristiques communes aux quatre bêtes de la vision de Daniel. (...) Par conséquent, cette première bête représente les forces combinées de toute domination politique opposée à Dieu dans le monde.” — The Interpreter’s Dictionary of the Bible t. I, p. 369.

      La bête à deux cornes qui monte de la terre

      Jean vit ensuite une bête à deux cornes comme celles d’un agneau inoffensif, mais qui parlait comme un dragon. Elle exerce toute l’autorité de la première bête sauvage décrite juste avant. Elle ordonne de faire une image de la bête à sept têtes qui domine toute la terre et elle force tous les humains à accepter la “marque de cette bête. — Rév. 13:11-17.

      On peut se rappeler que le bélier à deux cornes, décrit en Daniel chapitre 7, représentait une puissance double: l’Empire médo-perse. Évidemment, cette puissance avait disparu depuis longtemps aux jours de l’apôtre Jean qui, dans sa vision, vit aussi des choses encore à venir (Rév. 1:1). D’autres puissance doubles ont fait leur apparition depuis l’époque de Jean, mais l’une d’elles est très remarquable et subsiste très longtemps: il s’agit de l’association historique entre la Grande Bretagne et les États-Unis.

      Autre caractéristique importante de cette bête à deux cornes, elle parle comme un dragon, ce qui nous rappelle la corne extraordinaire de la quatrième bête de Daniel 7 (vv. :8, 20-26), laquelle avait “une bouche qui proférait des choses grandioses”. La bête à deux cornes “égare” les habitants de la terre, tromperie que l’on peut comparer à celle “du roi farouche” décrit en Daniel 8:23-25. — Rév. 13:11, 14.

      La bête sauvage de couleur écarlate

      En Révélation 17, l’apôtre rapporte sa maladie d’une autre bête ayant sept têtes et dix cornes, mais qui a une couleur écarlate. Sur elle est assise une femme symbolique, “Babylone la Grande”. Elle ressemble à la première bête de Révélation 13 ou en est l’image, mais elle diffère de celle-ci par sa couleur écarlate et par le fait qu’elle ne porte pas de couronne sur ses dix cornes. Alors que Jean regarde la bête, un ange lui dit que cinq des sept rois que représentent les sept têtes sont déjà tombés; l’un existe, et le septième est encore à venir. La bête écarlate est elle-​même un huitième roi, mais elle procède ou est née des sept rois qui l’ont précédée. Les “dix rois” représentés par les dix cornes existent et exercent l’autorité pendant une courte période de temps avec la bête de couleur écarlate. Ces dix rois, qui font la guerre contre l’Agneau, Jésus Christ, et contre ceux qui sont avec lui, seront finalement vaincus. — Rév. 17:3-5, 9-14.

      Comme dans le livre de Daniel, ces “têtes” ou “rois” représentent des puissance mondiales. Notons que les Écritures hébraïques mentionnent par leur nom cinq puissance mondiales: l’Égypte, l’Assyrie, Babylone, l’Empire médo-perse et la Grèce; et les Écritures grecques chrétiennes, une sixième: Rome, qui exerce sa domination aux jours de Jean. Le septième “roi” n’est donc pas nommé, ce qui s’explique par le fait qu’il n’a pas encore paru au moment où Jean écrit la Révélation. Le huitième roi, c’est-à-dire la bête symbolique de couleur écarlate, réunit d’une certaine manière ces sept têtes tout en procédant en même temps des sept.

      [Tableau, page 194]

      SYMBOLES DE CHOSES DÉSIRABLES

      CARACTÈRE

      ANIMAL OU QUALITÉ SYMBOLE

      Agneau Animal qui convenait Jésus Christ, “l’Agneau de

      pour un sacrifice Dieu” (Jean 1:29;

      Rév. 5:6; 14:1, 22:3)

      Aigle Perspicacité Sagesse, qualité d’une

      “créature vivante” près

      du trône de Jéhovah

      (Rév. 4:7)

      Discernement, prévision

      prophétique des

      serviteurs de Dieu

      (Mat. 24:28; Luc 17:37)

      Ailes Vol puissant Force rafraîchissante,

      d’aigle endurance (Ps. 103:5;

      És. 40:31)

      Sollicitude, Sollicitude de Jéhovah

      protection pour Israël (Ex. 19:4) et

      pour sa “femme”

      (Rév. 12:14)

      Âne Capacité d’accomplir La tribu d’Issacar se loue

      un dur travail pour travailler

      (Gen. 49:14, 15)

      Biche Rapidité La tribu de Nephtali est

      rapide dans la bataille;

      élégante (Gen. 49:21)

      Sûreté du pied Jéhovah rend sûrs ou guide

      nos pas (II Sam. 22:34;

      Ps. 18:33)

      Qui mérite d’être L’épouse de sa jeunesse

      aimée (Prov. 5:19)

      Brebis Humilité, docilité; Le troupeau des serviteurs

      sociable de Jéhovah (Ps. 79:13;

      Jean 10:7; Héb. 13:20)

      Les hommes qui font le bien

      envers les frères

      spirituels du Christ et

      qui hériteront les

      bénédictions du Royaume

      (Mat. 25:32-34)

      Cheval Monture de guerre Guerre juste

      (Rév. 19:11, 16)

      (blanc)

      Colombe Qui mérite d’être Jeune fille sulamite

      (tourterelle) aimée; beauté, (Cant. 1:15; 5:2)

      innocence Les serviteurs de Dieu

      innocents; observent la

      loi (Mat. 10:16)

      Qui revient au Le peuple de Jéhovah se

      colombier rassemble (És. 60:8)

      Gazelle Beauté; aimable Le berger, amoureux de la

      (et animaux Sulamite (Cant. 2:9)

      apparentés) Rapidité Rapidité des guerriers

      gadites (I Chron. 12:8)

      Lion Majesté, courage; Justice, qualité d’une

      destruction des “créature vivante” près

      ennemis du trône de Jéhovah

      (Rév. 4:7)

      Jésus roi, majesté royale,

      exécuteur de la justice

      (Gen. 49:9; Rév. 5:5)

      Jéhovah (És. 31:4;

      Osée 11:10)

      Le peuple de Jéhovah

      (Michée 5:8)

      Loup Combattant La tribu de Benjamin combat

      les ennemis de Dieu

      (Gen. 49:27)

      Poisson Certains poissons Hommes justes, excellents,

      purs selon la Loi dignes du Royaume

      (Lév. 11:9-12) (Mat. 13:47-50)

      Poule Protection des Tendres soins de Jésus

      jeunes (Mat. 23:37; Luc 13:34

      Serpent Prudence (Gen. 3:1) Prudence des serviteurs de

      Dieu (Mat. 10:16)

      Taureau Force, puissance Qualité d’une “créature

      (Job 39:9-11) vivante” près du trône de

      Jéhovah (Rév. 4:7)

      Jeune Animal qui convenait Fruit des lèvres,

      taureau pour le sacrifice sacrifices de louange

      (veau) (Osée 14:2; Héb. 13:15)

      Vipère Dangereuse Tribu de Dan, arrière-garde

      cornue efficace pour Israël

      (serpent) (Gen. 49:17)

      [Tableau, page 195]

      SYMBOLES DE CE QUI EST MAL ET INDÉSIRABLE

      ANIMAL CARACTÈRE OU DÉFAUT SYMBOLE

      Aigle Rapace, prédateur Rois de Babylone et

      d’Égypte

      (Ézéch. 17:3, 7, 12, 15)

      Âne Désir sexuel puissant Juda l’infidèle qui se

      tourne vers l’Assyrie et

      l’Égypte (Ézéch. 23:20)

      Animaux en Dépourvus de Méchants (II Pierre 2:12;

      général raison Jude 10)

      Chameau Cherche çà et là Israël l’infidèle va auprès

      (femelle) à satisfaire ses des nations païennes et

      désirs de leurs dieux

      (Jér. 2:23)

      Cheval Utilité dans la La guerre et les armes de

      bataille guerre (Ps. 33:17;

      (Job 39:19-25) 147:10; És. 31:1;

      Désir sexuel Jér. 4:13)

      puissant Folie sexuelle des

      Israélites aux jours de

      Jérémie (Jér. 5:8)

      Chèvre Obstination, esprit Ceux qui se montrent

      d’indépendance, hostiles aux frères

      tendance à la spirituels du Christ; les

      rébellion ‘maudits’ qui vont à la

      destruction

      (Mat. 25:32, 41, 46)

      Chien Férocité, impureté; Ennemis méchants de David

      attaque en meute; (Ps. 22:16; 59:6, 14)

      désir sexuel Méchants (Phil. 3:2;

      insatisfait Rév. 22:15)

      Pervertis sexuels

      (Deut. 23:18)

      Individus indignes

      (II Sam. 16:9)

      Méchants bergers d’Israël

      (És. 56:10, 11)

      Attitude des Juifs anciens

      envers les non-Juifs

      incirconcis

      (Mat. 15:26, 27)

      Apostats (II Pierre 2:22)

      Colombe Facilement distraite, Royaume des dix tribus

      instable, naïve d’Israël (Osée 7:11)

      Crocodile Hautain, dur; Pharaon, roi d’Égypte

      (“monstre inspire la terreur (Ézéch. 29:3-5)

      marin”. — (Job 41:9, 15,

      És. 27:1, 41:24, 25)

      MN)

      Dragon Dévore, écrase, Satan le Diable (Rév. 12:9)

      engloutit Le roi de Babylone

      (Jér. 51:34, Jé)

      Léopard Rapidité Rapidité de la conquête

      chaldéenne (Hab. 1:8)

      Lion Violent, rapace, Ennemis méchants de David

      prédateur (Ps. 22:13)

      Le Diable (I Pierre 5:8)

      Loup Féroce, rapace, Faux prophètes (Mat. 7:15)

      méchant, sournois Faux chrétiens méchants;

      faux enseignants

      (Actes 20:29)

      Méchants du monde

      (Mat. 10:16)

      Ours Féroce Chefs méchants

      (Prov. 28:15)

      Poisson Certains poissons Méchants, indignes du

      impurs selon la Royaume

      Loi (Lév. 11:9-12) (Mat. 13:47-50)

      Renard Rusé, sournois Le roi Hérode Agrippa,

      traître (Luc 13:32)

      Serpent Fourbe, trompeur Satan le Diable (Rév. 12:9)

      (II Cor. 11:3)

      Taureau Féroce Ennemis méchants de David

      (Ps. 22:12)

      Truie Impure Apostats (II Pierre 2:22)

      Ver de Vil, faible, Israël (Jacob), la nation

      terre insignifiant de Dieu, faible en

      elle-​même, forte grâce à

      la puissance de Dieu

      (És. 41:13-15)

      Zèbre Satisfait ses L’infidèle Israël va auprès

      (femelle) désirs sexuels des nations païennes et

      n’importe où de leurs dieux

      (Jér. 2:24)

  • Béth
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    • BÉTH

      {Article non traduit.}

  • Béthabara
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    • BÉTHABARA

      {Article non traduit.}

  • Beth-Anath
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    • BETH-ANATH

      {Article non traduit.}

  • Béthanie
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    • BÉTHANIE

      (peut-être maison d’Ananiah ou maison des affligés).

      1. Village situé à trois kilomètres environ de Jérusalem, l’unité de mesure utilisée par le rédacteur de l’Évangile étant le stade romain; il mentionne en effet “quinze stades”, ce qui équivaut à 2,8 kilomètres (Jean 11:18, NW, éd. de 1950, note en bas de page). Ce village se trouvait sur le versant oriental du mont des Oliviers, sur l’ancienne route qui reliait Jérusalem à Jéricho et au Jourdain (Marc 10:46; 11:1; Luc 19:29). Le site de Béthanie est aujourd’hui marqué par le petit village de el-ʽAzariyéh, nom arabe qui signifie “le village de Lazare”. Ce village est pauvre, mais les oliviers, les figuiers et les amandiers contribuent à la beauté des alentours.

      Si Capernaüm était ‘la maison’ de Jésus en Galilée (Marc 2:1), on peut dire que Béthanie était sa ‘maison en Judée’. C’est le “certain village” que Jésus visita lors de son dernier ministère en Judée (approximativement d’octobre à décembre 32 de notre ère), là où habitaient Marthe, Marie et Lazare, qui devinrent les amis personnels de Jésus (Luc 10:38). C’est à Béthanie que par la suite Jésus ressuscita miraculeusement Lazare (Jean 11:1, 38-44). Six jours avant l’ultime Pâque observée par Jésus (soit le 8 Nisan de l’an 33 de notre ère), il vint de Jéricho à Béthanie; la nouvelle de son arrivée fit affluer une foule de Juifs dans le village, tous désirant le voir, lui, ainsi que Lazare, le ressuscité (Jean 12:1, 9). Dès lors et jusqu’au dernier jour de sa vie terrestre, Jésus déploya son activité dans Jérusalem; toutefois, à la nuit tombée, il quittait la grande ville en compagnie de ses disciples pour se rendre dans le modeste village de Béthanie, sur le mont des Oliviers, où il logeait sans doute chez Marthe, Marie et Lazare. — Marc 11:11; Mat. 21:17; Luc 21:37.

      Pour sa marche triomphale vers Jérusalem (9 Nisan), Jésus a dû franchir le mont des Oliviers en empruntant le chemin qui venait de Béthanie (Mat. 21:1-11; Marc 11:1-11; Luc 19:29-38). C’est en allant de Béthanie à Jérusalem, le 10 Nisan, qu’il maudit le figuier stérile, lequel se dessécha complètement, comme ses disciples et lui le constatèrent le lendemain (11 Nisan) (Marc 11:12-14, 19, 20). De retour à Béthanie, le soir du 12 Nisan, Jésus prit un repas dans la maison de Simon le lépreux, Marthe, Marie et Lazare étant parmi les convives. C’est en cette occasion que Marie oignit le Christ d’une huile coûteuse, geste qui suscita les objections hypocrites de Judas et le blâme que Jésus lui infligea. Il semble que de Béthanie Judas s’en alla trahir le Maître. — Mat. 26:6-16; Marc 14:1-10; Jean 12:2-8.

      Quarante jours après sa résurrection, quand le moment fut venu pour lui de quitter ses disciples, Jésus les conduisit, non au temple que Dieu avait abandonné, mais plutôt “jusqu’à Béthanie”, sur le mont des Oliviers, d’où commença son ascension. — Luc 24:50-53; Actes 1:9-12.

      De l’avis général, la ville benjaminite d’Ananiah (Néh. 11:32) était l’ancien site du village de Béthanie au temps de Jésus.

      2. Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, n’est mentionnée qu’une seule fois dans les Écritures (Jean 1:28); c’est là que Jean baptisait, et que, selon toute apparence, il identifia Jésus à “l’Agneau de Dieu” en présence de ses disciples (Jean 1:35, 36). Au troisième siècle, Origène substitua le nom Béthabara à Béthanie et l’Authorized Version a suivi cette leçon; mais dans les manuscrits les plus sûrs, on lit Béthanie. Le site de cette Béthanie-​là, qui se trouve au delà du Jourdain, sur la rive orientale, est incertain.

      [Illustration, page 198]

      Béthanie aux temps modernes.

  • Beth-Anoth
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    • BETH-ANOTH

      {Article non traduit.}

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