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Un réconfort pour les affligésLa Tour de Garde 1979 | 15 janvier
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des cas bien précis d’hommes, de femmes et d’enfants qui furent ressuscités (I Rois 17:21-23; II Rois 4:32-37; Marc 5:41-43; Luc 7:11-15; Jean 11:38-45; Actes 9:36-42; 20:9-12). La résurrection la plus remarquable fut celle de Jésus Christ qui apparut ensuite à plus de 500 témoins (I Cor. 15:6). Cet événement était si incontestable que l’apôtre Paul a pu dire que nier la résurrection revenait à rejeter totalement la foi chrétienne. Nous lisons: “Si vraiment il n’y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n’a pas été relevé. Mais si Christ n’a pas été relevé, assurément notre prédication est vaine et notre foi est vaine. Et il se trouve même que nous sommes de faux témoins de Dieu, car nous avons attesté contre Dieu qu’il a relevé le Christ, alors qu’il ne l’a pas relevé si en fait les morts ne doivent pas être relevés. Car si les morts ne doivent pas être relevés, Christ non plus n’a pas été relevé. Et si Christ n’a pas été relevé, votre foi est inutile.” — I Cor. 15:13-17
Pour l’apôtre Paul comme pour des millions d’autres personnes, une foi inébranlable en la résurrection des morts a été une source de grand réconfort. Il en est de même aujourd’hui. Bien sûr, certaines personnes peuvent se moquer quand on leur parle de la résurrection et dire qu’elles n’ont jamais vu personne revenir d’entre les morts. Mais leur incrédulité les aide-t-elle à affronter la mort? En niant ainsi les faits historiques que constituent les résurrections du passé, quelle consolation peuvent-elles offrir à ceux qui sont endeuillés? Et quand elles-mêmes perdent un parent ou un ami qui leur est cher, leur incrédulité apaise-t-elle leur douleur? Les faits répondent d’eux-mêmes.
Lorsque vous êtes affligé, continuez donc à puiser du réconfort dans la promesse infaillible de Dieu mise en relief dans la Bible, celle d’une résurrection. Il n’y a pas d’autre espérance. Ne la lâchez pas. Trouvez aussi votre plaisir à consoler les affligés en leur communiquant à votre tour ce message biblique concernant la résurrection.
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Vivre infirmeLa Tour de Garde 1979 | 15 janvier
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Vivre infirme
LE ROI David était gravement malade, et ses ennemis espéraient sa mort. Ses visiteurs lui souhaitaient hypocritement de se rétablir, mais ils guettaient le moindre symptôme qui aurait trahi une aggravation de son état. Sortis de chez lui, ils se délectaient à faire part aux autres de leurs observations pessimistes. “Un mal mortel, disent-ils, vient de l’atteindre; le voilà couché pour ne plus se relever.” Même son ami intime, son conseiller en qui il avait confiance, Ahithophel, le trahit. — Ps. 40:6-10, Bible de Maredsous (Ps 41:6-10 dans la Traduction du monde nouveau).
Où David trouva-t-il la force d’endurer cette pénible situation? Il ne perdit pas l’espoir ni ne se laissa paralyser par la crainte. Il conserva plutôt une solide confiance en Dieu, comme en témoignent ces paroles: “Jéhovah lui-même le soutiendra [son serviteur] sur le divan de douleur; durant sa maladie tu changeras assurément tout son lit.” (Ps. 41:3). Et David se remit finalement de sa maladie.
Mais comment le Très-Haut soutient-il ses serviteurs? Par le moyen de son esprit, Jéhovah Dieu insuffle à l’esprit du malade des pensées propres à le réconforter et à fortifier son espérance. Or, ce que Dieu fait là est indispensable au rétablissement d’une personne. C’est pourquoi David pouvait dire que Jéhovah change le lit de l’affligé, qu’il fait du lit de douleur un lit de guérison.
Il est d’ailleurs intéressant de noter que la médecine moderne en est elle aussi venue à reconnaître l’importance de l’espoir dans la guérison. Par exemple, le docteur Karl Menninger écrit dans son livre L’équilibre vital (angl.): “Nos connaissances scientifiques ne nous permettent pas encore de reconnaître ni de définir toutes les forces qui travaillent à la guérison, ni d’en déterminer les véritables causes, pas plus que nous ne connaissons toujours toutes les forces que nous combattons. Ce que nous savons, c’est que parfois le malade désespère et meurt, alors que dans d’autres cas, il persiste à espérer, et l’impossible survient.”
À propos des méfaits du désespoir et de la crainte, nous lisons ceci dans l’Encyclopédie américaine: “L’action de la crainte sur l’esprit, si l’on n’y remédie pas, entraîne souvent les plus graves conséquences, principalement chez les malades ou chez ceux que menace une affection. Dans de nombreux cas, la crainte a des effets bien pires que la plus redoutable des maladies. La terreur qu’inspire une épidémie est souvent aussi mortelle que l’infection elle-même. Elle paralyse l’organisme; elle prive le corps de ses ressources nerveuses naturelles et l’esprit du pouvoir tonifiant de l’espérance. Elle tue ceux à qui leur âge ou leurs forces donnaient toutes les chances de s’en sortir. La crainte est un poison mental et le plus puissant adversaire de la santé et de la médecine.”
Celui qui possède une foi inébranlable en Dieu et en ses promesses renfermées dans sa Parole ne risque pas de succomber à une crainte aussi pernicieuse. Il est au contraire réconforté de savoir que toute souffrance a une fin. Même si cette fin s’avère être la mort, la promesse divine de la résurrection le soutient et empêche la crainte de l’envahir. Dans la détresse, il demande à Jéhovah de l’aider à endurer. Alors, l’esprit ou force active de Dieu lui communique la force dont il a besoin. Qui plus est, ce malade attend avec confiance la réalisation de la promesse biblique que voici: “[Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu.” — Rév. 21:4.
L’espoir que fait naître cette merveilleuse promesse peut aider quelqu’un à rester optimiste dans l’affliction qu’engendre la maladie ou un accident. Prenez le cas de Robert, 43 ans, qui était atteint d’un cancer de la colonne vertébrale dans sa phase terminale. Les médecins lui donnaient environ une semaine à vivre. Mais quelque quatre mois plus tard et malgré sa grave maladie, il s’arrangea pour assister à une assemblée des Témoins de Jéhovah. Allongé sur son lit, il put écouter plusieurs des sessions. Les spécialistes trouvaient tout simplement incroyable qu’il ait pu garder pareil moral. ‘Mon
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