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Êtes-vous partisan du gouvernement divin ?La Tour de Garde 1973 | 15 avril
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de la Société Watch Tower expliqua qu’il ne s’agissait pas d’une classe céleste, comme celle qui est décrite dans les huit premiers versets du chapitre Rév 7:1-8, mais plutôt de personnes à qui Dieu donnait l’espérance de vivre éternellement dans un paradis terrestre. Ce jour-là, des centaines de personnes se sentirent poussées à se présenter spontanément pour être baptisées. — Rév. 7:9-17.
L’œuvre doit être achevée avec succès
Dans la vision d’Ézéchiel, l’œuvre consistant à marquer au front eut une fin. L’œuvre correspondante à notre époque s’achèvera tout aussi sûrement avec succès après avoir préparé tous ceux qui exercent la foi pour la justice et qui font avec la bouche la déclaration publique pour le salut. Ézéchiel nous dit : “Et voici que l’homme vêtu de lin, aux hanches duquel il y avait l’écritoire, rendit compte, en disant : ‘J’ai fait exactement comme tu me l’as ordonné.’” — Ézéch. 9:11, NW.
Et si l’homme de la vision, c’est-à-dire, pour notre époque, l’“homme” au sens collectif, ne s’acquittait pas de sa mission ? Il devrait rendre des comptes pour le sang de ceux qui périraient lors de la “grande tribulation”. C’est ce que Jéhovah montra clairement à Ézéchiel qu’il établit comme guetteur pour avertir ses semblables de l’exécution des jugements divins. Mais les chrétiens oints encore sur la terre se sont acquittés de la tâche qui leur a été confiée. Ils n’ont pas cessé de prêcher aux hommes et de les aider à acquérir la connaissance vitale de la Bible. Cela n’a pas été facile à cause de l’opposition et de la persécution ardentes dont ils furent l’objet. Toutefois, ils ont obéi au commandement prophétique de Jésus, savoir : “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” — Mat. 24:14.
Aussi, quand la “fin” viendra, l’œuvre de ‘marquage’ sera achevée. Les frères spirituels de Jésus-Christ, revêtus de l’onction, qui se trouvent encore sur la terre attendent avec impatience le moment où ils pourront déclarer à Jéhovah Dieu, qui leur a confié cette mission : ‘Nous avons fait exactement comme tu nous l’as ordonné.’
Si vous faites partie de la “grande foule” innombrable, vous voudrez coopérer avec les chrétiens oints. Vous défendrez et soutiendrez de tout cœur le gouvernement divin. Vous veillerez à garder la “marque”, preuve que vous êtes un disciple voué et baptisé de Jésus-Christ et que vous avez une personnalité semblable à celle du Christ, ce qui vous différencie de tous les “chrétiens” hypocrites. Vous aiderez d’autres personnes à recevoir et à garder cette “marque”. Vous vous identifierez ainsi à un esclave fidèle du Dieu tout-puissant, entretenant l’espérance certaine de continuer à le servir dans le nouvel ordre de choses dirigé par l’Agneau Jésus-Christ.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1973 | 15 avril
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Questions de lecteurs
● Que signifie le texte de I Corinthiens 7:1 disant : “Il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme” ?
Ces paroles de l’apôtre Paul introduisent une discussion dans laquelle il recommande le célibat comme un don plus excellent que le mariage à ceux qui ont la maîtrise de soi et sont déterminés à se consacrer entièrement à la progression du vrai culte (I Cor. 7:6-9). Utilisé de la même façon dans les Écritures hébraïques, le mot “toucher” concerne les relations sexuelles. Par exemple, à propos de Sara, femme d’Abraham, Jéhovah déclara à Abimélec : “Aussi t’ai-je empêché de pécher contre moi. C’est pourquoi je n’ai pas permis que tu la touchasses. Maintenant, rends la femme de cet homme.” (Gen. 20:6, 7). De même, le texte de Proverbes 6:29 utilise le verbe “toucher” pour parler des relations sexuelles, il dit : “Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain : Quiconque la touche ne restera pas impuni.”
Conformément à l’utilisation biblique du verbe “toucher”, quand Paul conseille “de ne pas toucher de femme”, il veut dire rejeter tout contact sexuel ou sensuel avec une femme. Les relations sexuelles ne sont honorables que dans le cadre du mariage. C’est pourquoi, en écrivant qu’“il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme”, Paul voulait dire qu’il est avantageux pour un chrétien “de ne point prendre de femme”, comme le montre la façon dont ce texte est traduit dans la Version synodale. L’apôtre explique ensuite cette pensée.
Il est intéressant de remarquer que l’exhortation à “ne pas toucher de femme” vient après un puissant avertissement contre la fornication (I Cor. 6:15-20). En une certaine occasion, Jésus-Christ déclara : “Je vous dis que quiconque ne cesse de regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle, a déjà commis avec elle un adultère dans son cœur.” (Mat. 5:28). On voit donc qu’il est mal pour un homme de regarder une femme avec passion. S’il en avait la possibilité, il passerait aux actes pour satisfaire le désir adultère de son cœur (voir II Samuel 11:2-4). Par extension, l’action de “toucher” une femme peut inclure tout contact physique provoqué par la passion ou qui excite celle-ci, car il s’agit déjà d’autre chose qu’un simple regard.
Par conséquent, un homme qui s’efforce de rester célibataire d’une manière honorable doit éviter toute action qui pourrait susciter en lui la passion ou le conduire à pratiquer la fornication. S’il juge que cela est trop difficile, il est alors préférable pour lui de se marier. L’apôtre Paul écrivit : “Cependant, à cause de la généralité de la fornication, que chaque homme ait sa propre femme et que chaque femme ait son propre mari.” — I Cor. 7:2.
● La crise traversée actuellement par la religion est-elle attribuable au caractère peu pratique du christianisme ?
Quand on considère cette question, il est nécessaire de se rappeler que le prétendu christianisme des Églises de la chrétienté n’est pas celui de la Bible. Le fait qu’une forme de christianisme est peu pratique ne signifie pas inévitablement que l’autre l’est aussi.
Beaucoup de personnes croient que pour être pratique une religion doit prendre une part active aux affaires politiques, sociales et économiques de l’époque. Elles sont d’avis que l’échec des Églises sous ce rapport prouve le caractère peu pratique du christianisme.
Mais les Églises de la chrétienté n’ont-elles pas participé activement aux affaires du monde ? Dans de nombreux pays, elles ont exercé une influence politique considérable, au point de dominer les dirigeants. Évidemment, l’attitude des systèmes religieux à l’égard de la politique a souvent favorisé les riches. Néanmoins, les Églises prétendent aider les pauvres. Elles ont construit des hôpitaux, dirigé des campagnes de bienfaisance et encouragé leurs ouailles à prendre une part active aux réformes sociales. Malgré les bienfaits que de tels efforts ont pu procurer, les résultats obtenus ont-ils été meilleurs ? Ont-ils changé la vie des gens ? Ont-ils produit des maris et des femmes meilleurs, des pères, des mères et des enfants meilleurs ? En fait, il est triste de constater que bien souvent les membres des Églises ne se distinguent guère des autres par leur conduite. Les prisons regorgent d’individus appartenant à ces organisations religieuses. Cela ne prouve-t-il pas qu’il faut quelque chose de plus que la participation aux réformes sociales et aux autres activités du même genre ?
L’attitude des Églises de la chrétienté est contraire aux enseignements du fondateur du christianisme. Jésus-Christ a dit de ses disciples : “Ils ne font pas partie du monde.” (Jean 17:16). D’autre part, l’apôtre Jean a écrit : “Nous savons que nous venons de Dieu et que le monde entier gît au pouvoir du mauvais.” (I Jean 5:19). Ainsi donc, peu importe le bien censé être accompli, le chrétien qui prendrait une part active aux affaires du monde accorderait en fait son soutien à un système désapprouvé par Dieu. Pareille conduite n’aura jamais l’approbation ni la bénédiction divines, comme le prouvent de façon éloquente les multiples tentatives infructueuses des hommes pour améliorer le monde. C’est comme si l’on voulait vider l’eau d’une barque en train de couler avec une cuiller. On n’obtient aucun résultat valable.
D’autre part, la conduite de Jésus avait un caractère pratique. Il donna aux personnes sincères toute raison d’adopter un mode de vie meilleur. Il les aida à connaître Dieu en tant que personne, à apprécier toute l’étendue de son amour, de sa miséricorde, de sa bienveillance et de sa bonté imméritée. Ses auditeurs étaient invités à devenir des imitateurs de Dieu.
De même aujourd’hui, quand les gens en viennent à reconnaître combien la loi de Dieu est juste et à apprécier l’amour que Jéhovah manifesta en donnant son Fils bien-aimé en rançon, ils sont incités à conformer leur vie aux commandements divins. Ils suivent l’exhortation inspirée qui les encourage à ‘faire mourir leurs membres du corps en ce qui concerne la fornication, l’impureté,
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