leurs compagnons de service. La Bible les désigne sous le nom de “surveillants” et de “serviteurs” de la congrégation (I Tim. 3:1, 8). Ces termes sont très appropriés, car ces hommes exercent une surveillance indispensable et ils servent réellement leurs frères et sœurs spirituels. Ces “serviteurs” ne portent pas de vêtements spéciaux permettant de les reconnaître ; mais vous verrez probablement certains d’entre eux procurer à leurs compagnons des bibles et d’autres manuels utiles pour aider les gens au cœur sincère à connaître la volonté de Jéhovah. Ou bien vous les verrez en train de prendre des dispositions permettant à divers membres de la congrégation de préparer des allocutions pour les réunions. En effet, la Salle du Royaume sera pleine de personnes occupées et heureuses, et nous croyons que vous prendrez plaisir à vous trouver au milieu d’elles.

Il est évident qu’il reste d’autres choses dont nous pourrions vous parler, par exemple le programme des autres réunions qui se tiennent à la Salle et la bibliothèque qui permet aux témoins de faire des recherches. Mais nous laisserons ce soin à certains de nos amis et compagnons de service présents aux réunions.

Comme cette brève visite vous a permis de le constater, les activités à la Salle du Royaume sont toutes fondées sur les Écritures. Nous vous invitons à venir en apportant votre propre exemplaire de la Bible.

Nous pensons que votre visite à la Salle du Royaume vous fera passer des moments inoubliables et salutaires. Acceptez notre invitation, et ne tardez pas à goûter cette joie.

Montrons notre amour les uns pour les autres aux assemblées

LES assemblées chrétiennes sont une grande source d’élévation spirituelle et d’encouragement dans les “derniers jours”, difficiles à affronter, que nous traversons. Non seulement elles nous permettent d’augmenter notre intelligence de la Bible, mais elles offrent également aux serviteurs de Jéhovah l’occasion de s’édifier mutuellement par des témoignages d’amour chrétien. — Héb. 10:24, 25.

Jésus déclara : “À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous.” (Jean 13:35). L’amour, qui implique une considération désintéressée envers autrui, est indispensable pour assurer le bon déroulement des assemblées du peuple de Dieu. Par amour, les serviteurs de Jéhovah consacrent généreusement une partie de leur temps et de leurs forces à la préparation du programme, à l’aménagement des installations pour l’alimentation et l’hébergement des congressistes, et à bien d’autres activités volontaires.

Il ne faut pas entendre par là que seuls ceux qui participent à ce service volontaire font preuve d’amour aux assemblées. Tous doivent manifester l’amour chrétien, et notamment lorsque l’assistance est plus nombreuse qu’on ne l’avait prévu.

Bien que la Société Watch Tower, en organisant des assemblées, s’arrange pour assurer un logement confortable à tous les congressistes, il arrive parfois que le nombre des assistants, à une certaine assemblée, dépasse toutes les prévisions. Nous sommes heureux que ces personnes viennent, mais leur présence impose une lourde tâche aux services responsables.

En pareil cas, quelle sera, à votre avis, la conduite de ces personnes ? Lors d’une réunion sportive dans le même stade, vous ne vous attendez pas à ce que les spectateurs non guidés par les principes bibliques manifestent beaucoup d’égards, d’amabilité et de patience. Ces gens adoptent en général l’attitude de ce monde : MOI D’ABORD. Mais à une assemblée des serviteurs de Jéhovah, le principe prédominant veut que ‘l’amour (...) ne se conduise pas de manière indécente, ne cherche pas ses propres intérêts’. — I Cor. 13:4, 5.

Les égards pour autrui

Un moyen de déterminer la meilleure manière de manifester l’amour chrétien en différentes circonstances aux assemblées consiste à nous poser cette question : “Qu’aurait fait Jésus en pareil cas ?” Il se serait montré aimable, désintéressé et juste ; vous le savez. Par exemple, au moment où d’autres font la queue pour les repas ou devant le stand des publications, aurait-​il imité les gens de ce monde en bousculant les autres, afin de passer avant eux, au lieu d’attendre patiemment son tour ? Loin de là, Jésus aurait plutôt attendu avec patience, peut-être même aurait-​il offert sa place à quelqu’un nécessitant plus d’égards.

De temps en temps, nous voyons une personne qui ne manifeste pas, en pareil cas, l’amour d’un chrétien mûr. Mais il est bon d’être conscient que l’assistance aux assemblées chrétiennes n’est pas composée uniquement de chrétiens mûrs. Certains ne connaissent peut-être les lois et les principes de Jéhovah que depuis peu de temps. D’autres assistent à leur première assemblée. Enfin, il y a les enfants qui, manquant d’expérience de la vie, ne manifestent pas toujours le même degré d’amour chrétien que l’on attend des serviteurs de Jéhovah adultes. Certes, nous désirons que toutes ces personnes viennent à l’assemblée, car elle les aidera à croître spirituellement. Ceux qui ont progressé dans l’amour chrétien se doivent de donner le bon exemple, d’être les premiers à témoigner de l’amour à autrui. Le ferez-​vous ?

Les chrétiens peuvent encore manifester leur amour en maintenant propres les lieux de l’assemblée. Dans les réunions sportives de ce monde, on voit souvent les personnes n’aimant ni Jéhovah ni leurs semblables jeter des gobelets en carton vides, des papiers gras, des serviettes en papier, etc. La quantité de détritus abandonnés sur les lieux après de telles réunions est fantastique.

Mais à quoi vous attendez-​vous dans une assemblée chrétienne ? Vous vous attendez à voir les chrétiens mûrs déposer ces ordures dans les poubelles prévues pour cet usage. D’autre part, vous admirez et voulez imiter ceux qui, après les sessions de la journée, regardent sous leur siège pour voir s’il n’y a pas de détritus et qui, éventuellement, les ramassent pour aller les jeter à l’endroit prévu, même si ce sont d’autres personnes qui les ont laissé traîner. C’est là un acte empreint d’amour à imiter et qui est très apprécié des volontaires chargés du nettoyage ! Cela leur permet de passer moins de temps à ce travail et de rejoindre plus rapidement leurs amis et leur famille.

Les places

Une autre manière de démontrer son amour consiste à garder un point de vue équilibré sur la question des places. Il arrive souvent que des assistants réservent des sièges pour d’autres personnes dans les assemblées, et certains pensent que cela devrait être interdit. Mais serait-​ce pratique ?

Prenons le cas d’une femme mariée, assise à côté de ses enfants. Son mari, travailleur volontaire, se propose de rejoindre sa famille le plus tôt possible dès l’ouverture de la session. Par ailleurs, pendant les pauses, il peut arriver qu’un des enfants, ayant besoin d’aller aux toilettes, la mère le laisse aller, accompagné de son frère aîné. Cette femme agit-​elle mal en réservant trois places alors que sa famille manifeste un grand amour, comme le montre la participation volontaire du mari aux travaux de l’assemblée ?

On voit quelquefois un mari et sa femme réserver deux sièges avant le début de la session. Peut-être destinent-​ils ces places à leur fils et à leur belle-fille, tous deux serviteurs à plein temps dans un territoire éloigné du domicile paternel et travailleurs volontaires sur les lieux de l’assemblée. Les membres de cette famille ont sans doute projeté de s’asseoir les uns à côté des autres afin d’être un peu plus longtemps ensemble. Quel mal y a-​t-​il à ce que ces parents, qui ont offert leurs enfants à Jéhovah pour un service spécial, désirent s’asseoir à côté d’eux pendant l’assemblée ?

Il peut arriver aussi que des personnes s’intéressant à la Bible viennent pour la première fois à une assemblée. Aimablement, les témoins ont prévu de s’asseoir à côté d’elles afin de les mettre à l’aise ; or, ces gens, tardant à venir, leurs places restent inoccupées. N’est-​ce pas une preuve d’amour de la part de ces chrétiens de les leur réserver, du moins pendant quelques instants ?

Il est évident que la chose est toute différente si l’on retient des rangées entières de sièges, pour l’unique plaisir de pouvoir offrir une place à un chrétien connu qui viendrait à passer par là. Les places ne devraient être retenues que si nous sommes certains que ceux pour qui nous les avons réservées vont nous rejoindre.

Toutefois, que faire si après un temps raisonnable la personne attendue ne vient pas ? On fera preuve d’amour en disant à un membre du service d’ordre qu’il peut disposer de cette place. Pour certaines sessions, telles que le discours public, on peut annoncer qu’il ne sera pas possible de réserver des sièges après une certaine heure, afin que tous les assistants puissent être assis avant le début de la session.

À propos des places assises, il est bon de garder présent à l’esprit que nous pouvons également démontrer notre amour chrétien en ayant des égards pour les personnes que nous n’avons jamais vues auparavant, des frères et des sœurs chrétiens ou des gens venus pour la première fois. Comme notre cœur est réchauffé lorsque nous voyons un témoin confortablement assis se lever et offrir spontanément sa place à une personne d’un certain âge, à une mère tenant un bébé dans les bras ou à quelqu’un qui paraît peu solide ! Si vous êtes vigilant, vous pourrez certainement connaître le bonheur que procure une telle sollicitude pleine d’amour pour autrui.

L’amour chrétien manifesté par les serviteurs de Jéhovah dans toutes les activités des assemblées n’échappe pas au regard de ceux qui les observent. En 1969, après avoir assisté pendant une heure seulement à l’assemblée de Kansas City (États-Unis), un fonctionnaire de cette ville a déclaré : “Je sais que vous êtes le peuple de Dieu.” Jésus n’a-​t-​il pas dit : “À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous.” Effectivement, nous entendrons souvent pareille remarque si nous montrons notre amour les uns pour les autres lors des assemblées.

Questions de lecteurs

● Comment devons-​nous comprendre Matthieu 1:17, où il est question de trois groupes de générations (14 dans chaque) entre Abraham et Jésus-Christ, alors que les versets précédents ne donnent que quarante et une générations ?

Il existe une explication très simple à cette difficulté apparente. Il est évident que Matthieu cite David deux fois, ne prenant pas en considération le total des générations, mais uniquement l’uniformité de trois groupes de quatorze noms ou générations pour favoriser la mémoire. C’est ce qu’il montre lui-​même en ces termes : “Toutes les générations sont donc, d’Abraham à David, quatorze générations, et de David à la déportation à Babylone, quatorze générations, et de la déportation à Babylone au Christ, quatorze générations.”

Quand nous examinons les listes généalogiques rapportées dans les chapitres un à trois du premier livre des Chroniques, nous nous rendons compte qu’il y a au moins quarante-six générations entre Abraham et Jésus-Christ. Matthieu a abrégé cette liste en omettant trois rois de Juda qui descendaient du roi Joram, ainsi que la reine criminelle Athalie. Elle était la fille de la méchante reine Jézabel et usurpa le trône de Juda pendant sept années. Après avoir cité Joram, il omet donc les trois générations suivantes, ou le fruit de cette alliance inique, à savoir : Achazia (qui ne régna qu’une année), Joaz (qui commença à régner à l’âge de sept ans) et Amatzia (qui régna pendant vingt-neuf ans). En revanche, il cite ensuite Ozias, qui eut un long règne prospère jusqu’au moment où il eut la présomption de remplacer un prêtre pour offrir de l’encens au temple, ce qui lui valut d’être frappé de lèpre. Matthieu a également omis le nom de Jojakim, fils de Josias, ainsi que celui d’Hanania, le fils de Zorobabel qui lui-​même devint père d’Abiud.

Il ne faut cependant pas s’étonner de ces omissions de la part de Matthieu, car les listes généalogiques étaient parfois abrégées. Par exemple, dans sa généalogie des prêtres, rapportée dans I Chroniques 6:3-14, Esdras cite vingt-trois noms, alors qu’il n’en rapporte que seize pour la même période lorsqu’il donne sa propre généalogie dans Esdras 7:1-5.

Il faut garder plusieurs choses présentes à l’esprit quand nous examinons les listes généalogiques