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Gardez votre joie !La Tour de Garde 1961 | 15 juin
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compagnie, afin que vous ayez la joie de dire : “ Je me confie en (Jéhovah), je ne chancelle pas. Mon pied est ferme dans la droiture : je bénirai (Jéhovah) dans les assemblées. ” — Ps. 26:1, 12.
21. a) Comment saisira-t-on fermement la vie véritable ? b) Quelle voie nous vaudra “ la richesse, la gloire et la vie ” ?
21 “ La joie en Jéhovah est votre force. ” (Néh. 8:10, AC). La joie de connaître Jéhovah Dieu, de comprendre ses glorieux desseins de création, de servir comme ses témoins à la fin du monde, tout cela ajoute à une joie surabondante ! Voyez tout ce que manquent les hommes de ce monde. Ils manquent aussi l’occasion de la vie éternelle. Assurez-vous de bien saisir la vie réelle. Ayant trouvé cette joie, veillez à ne pas la perdre. “ Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. ” (I Thess. 5:16-18). Réjouissez-vous de pouvoir participer, même si c’est dans une petite mesure, à l’accomplissement de la volonté divine à l’époque où il crée de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Forgez un maillon incassable avec son organisation terrestre. Servez Jéhovah en toute humilité et faites-lui confiance, sachant que “ le fruit de l’humilité, de la crainte de (Jéhovah), c’est la richesse, la gloire et la vie. ” — Prov. 22:4.
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Dédicace du Béthel de BrooklynLa Tour de Garde 1961 | 15 juin
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Dédicace du Béthel de Brooklyn
“ NOUS VIVONS à l’époque de l’accroissement ! ” Ces paroles impressionnantes furent prononcées par N. H. Knorr, président de la Watch Tower Bible and Tract Society, lundi soir, le 10 octobre 1960, lors de la dédicace du nouveau Béthel à Brooklyn, New-York. “ Ce nouvel édifice de douze étages ”, a dit frère Knorr, “ est un symbole de la bénédiction de Jéhovah sur son organisation. ”
Les membres de la famille du Béthel de Brooklyn et les frères qui avaient contribué à l’érection du nouvel immeuble étaient rassemblés, au nombre de 630, dans la belle Salle du Royaume du nouvel édifice. “ C’est au travail de vos mains que cet immeuble doit sa beauté ”, leur déclara frère Knorr ; car, bien qu’un contrat ait été passé avec une entreprise de construction pour exécuter une grande partie du travail, les frères rassemblés là s’étaient occupés du nettoyage, de la peinture, de la pose du carrelage et autres besognes pour faire du bâtiment une véritable merveille. Oui, ils avaient accompli une importante partie des travaux, réalisant ainsi une économie appréciable et assurant un ouvrage de meilleure qualité.
“ L’organisation est en plein développement ”, souligna frère Knorr, et le nouvel édifice est une réelle nécessité. En 1950, la famille du Béthel comptait 355 membres seulement ; en 1955, 445 ; aujourd’hui, en 1960, elle en compte 607, et les chambres sont combles.
DÉTAILS RELATIFS À LA CONSTRUCTION
Frère Knorr relata quelques faits touchant le nouveau bâtiment : la démolition des immeubles installés sur l’emplacement commença le 8 décembre 1958 ; elle fut achevée le 8 avril 1959. Le 21 mai 1959, on se mit à couler le béton — 11 667 tonnes furent utilisées — un béton armé de 435 tonnes d’acier ; quelque 230 000 briques furent nécessaires pour revêtir l’extérieur du bâtiment. Un tunnel, l’un des ouvrages peu communs que comportait le plan de construction, relie le nouveau Béthel à l’ancien situé au 124, Columbia Heigths.
Le nouveau bâtiment revêt la forme d’un L. La grande aile va de Columbia Heigths à Willow Street en longeant Orange Street, tandis que la petite aile borde Willow Street. Les murs du premier et du deuxième étages sont tout de marbre et de verre ; c’est là que les bureaux et les différentes salles de classe sont installés.
Frère Knorr parla ensuite de la cour et des jardins, charmantes annexes du nouvel édifice. De chaque côté de l’entrée donnant sur Columbia Heigths, deux piliers de briques soutiennent une grille en fer forgé à deux battants ; ces piliers supportent à l’extérieur une clôture également en fer forgé. Pour entrer dans le bâtiment, après avoir franchi la grille, on marche sur des carreaux de céramique bleue. Au centre de la cour, qui mesure 38 mètres de long sur 13,50 mètres de large, est aménagée une pièce d’eau toute carrelée de céramique bleue. “ La cour deviendra un magnifique jardin, un véritable petit bocage ”, a déclaré frère Knorr. Outre les multiples plates-bandes fleuries, on y verra diverses essences d’arbres, le bouleau blanc, la sapinette, l’érable à sucre et un cerisier de Corée.
L’ÉCOLE ET SES INSTALLATIONS
Le nouveau bâtiment héberge l’école biblique de Galaad qui, ainsi que l’a expliqué frère Knorr, a été transférée au Béthel. Au deuxième étage, quatre belles salles de classe longent Willow Street et, donnant sur la cour, une vaste salle de conférences peut contenir tous les étudiants. Directement au-dessus de ces classes, au troisième étage, se trouve la bibliothèque de l’école, divisée en six parties, et une salle pour les étudiants. Les chambres des étudiants sont situées aux troisième, quatrième et cinquième étages.
Dès le 17 octobre, ainsi que l’expliqua le président de la Société, les serviteurs de circonscription et de district des États-Unis et du Canada furent invités à venir suivre au Béthel de Brooklyn les cours de l’École du ministère du Royaume, cours que les serviteurs d’assemblée suivent actuellement à l’École du ministère du Royaume à South Lansing. Vers le 1er janvier 1961, les étudiants arrivèrent de toutes les parties de la terre ; chaque année une centaine d’entre eux suivront les nouveaux cours à l’école de Galaad. Ils doivent rester au Béthel pendant un an environ ; toutefois, les cours s’échelonnent effectivement sur dix mois. La formation des étudiants est telle que n’importe lequel d’entre eux peut remplir dans les filiales de la Société toutes les fonctions imposées par la nécessité. En dehors des cours réguliers, ils reçoivent une formation pratique dans les bureaux, l’imprimerie et la maison.
Les membres de la famille du Béthel étaient curieux de connaître le lieu où leur famille, si vite agrandie, allait manger, l’actuelle salle à manger se révélant trop petite. Frère Knorr leur apprit que la Salle du Royaume située au 136, Columbia Heights, serait transformée en seconde salle à manger.
Frère Knorr prononça alors un discours fort encourageant touchant le nouveau bâtiment et l’expansion de la société du monde nouveau : “ Nous sommes profondément reconnaissants à Jéhovah de nous avoir donné ce bâtiment ”, a-t-il dit pour terminer, et, dans sa prière, il remercia Jéhovah Dieu pour le bâtiment et les bienfaits reçus ce jour-là. La famille du Béthel apprécia particulièrement les dispositions prises par la Société en la circonstance, y compris la visite de l’imprimerie, du nouveau Béthel et le repas spécial pour les collaborateurs du Béthel.
UN CYCLE DE DISCOURS
Avant d’entendre le discours de dédicace prononcé par frère Knorr, tous les assistants eurent le plaisir d’écouter trois orateurs appartenant à la famille du Béthel. Le premier à monter sur l’estrade, après le cantique et la prière, fut A. H. Macmillan, associé avec la Société depuis 1900. Ce frère raconta comment, il y a cinquante et un ans, la Société quitta Allegheny, en Pennsylvanie, pour s’installer à Brooklyn, à une époque où la famille du Béthel ne comptait que trente membres. Quel contraste avec aujourd’hui ! Frère Macmillan souligna la formation que Jéhovah donne maintenant à son peuple. Le nouvel édifice, a-t-il dit, a été donné pour une œuvre de formation, et cette formation se poursuivra jusque dans le monde nouveau. Faisant allusion à ses nombreuses années de service en qualité de représentant spécial de la Société, frère Macmillan montra à quel point il appréciait ses privilèges lorsqu’il dit : “ Si j’avais à revivre mes soixante années de service, je travaillerais avec plus d’acharnement, plus d’assiduité encore. ”
Le secrétaire-trésorier de la Société, Grant Suiter, prit la parole après frère Macmillan. Il expliqua comment la Société s’était procuré au cours des années les fonds nécessaires pour ses bâtiments. Il souligna le fait que c’est au sein de la société du monde nouveau que l’argent nécessaire a toujours été trouvé. Les banques et les institutions de ce monde ont offert des avances de fonds mais la Société n’eut jamais à recourir à de telles offres car les frères ont fourni l’argent, sous forme de fonds et de prêts. Ce sont les témoins de Jéhovah eux-mêmes qui ont toujours supporté tous les frais de construction des immeubles de la Société.
F. W. Franz, vice-président de la Société, parla ensuite : “ N’est-ce pas là un curieux contraste ? ” dit-il pour commencer. “ Nous voici à Willow Street et nous venons justement de chanter un des cantiques de Sion. Remercions Jéhovah de ne pas être sur les bords des fleuves de Babylone et de ne pas avoir suspendu nos harpes aux saules (willows, en anglais) du pays ! Nous sommes à Willow Street, mais nous avons commencé à chanter les cantiques de Sion en tant que peuple libre, rendant témoignage à la bonté de Jéhovah Dieu. ” — Ps. 137:1-4.
Parlant de l’expansion de l’organisation de Jéhovah, frère Franz dit : “ Ce lieu est le symbole de la situation existant dans le monde entier ”, une situation caractérisée par l’expansion et la gloire. “ Le nouveau bâtiment ”, dit-il, est “ d’une remarquable beauté ” ; il nous rappelle les paroles du psalmiste : que, dans le temple de Jéhovah, tous disent sa gloire. La nouvelle Salle du Royaume, pouvant contenir 750 personnes, présente une atmosphère agréable, seyant à la société du monde nouveau. Sa magnificence est rehaussée par des lambris de noyer qui en font le tour, par une estrade en forme de demi-cercle au nord, décorée en deux endroits par des plantes vertes.
Faisant allusion aux deux Béthels, frère Franz dit : “ Ce ne sont pas de simples dortoirs, mais des bâtiments voués à un seul usage : instruire et éduquer. C’est l’établissement d’enseignement le plus important de toute la terre.
Le président de la Société prononça ensuite le principal discours, celui de la dédicace. Tout le programme se déroula en deux heures et demie. Après la prière finale prononcée par frère Knorr, et une pause de dix minutes, à 22 h 25 la famille du Béthel inaugura la Salle du Royaume en l’utilisant pour le but auquel elle avait été destinée, c’est-à-dire en étudiant La Tour de Garde, comme chaque lundi. Ce fut une journée très heureuse pour tous ses membres, et la dédicace du Béthel de Brooklyn souligne les paroles de frère Knorr : “ Nous vivons à l’époque de l’accroissement ! ”
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La repentance qui compte pour DieuLa Tour de Garde 1961 | 15 juin
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La repentance qui compte pour Dieu
Chaque année, des milliers de personnes se repentent de leurs péchés en entendant la prédication de quelque évangéliste. Cela suffit-il ? Que dit la Bible ?
“ REPENTEZ-VOUS, car le royaume des cieux s’est approché. ” C’est par ces paroles vibrantes que Jean-Baptiste inaugura son ministère, et Jésus-Christ prêcha le même message après l’emprisonnement de Jean. Trois ans environ après que Jésus eut commencé de prêcher ce message en Galilée, il dit à ses disciples que “ la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem ”. Tout d’abord l’apôtre Pierre, puis Paul, et aujourd’hui des centaines de milliers de témoins chrétiens de Jéhovah accomplirent et accomplissent ces paroles de Jésus. — Mat. 3:1, 2, NW ; 4:17, NW ; Luc 24:47.
La repentance est un enseignement scriptural élémentaire mentionné en relation avec des doctrines fondamentales telles que la foi en Dieu et le baptême. Elle est exigée de toutes les créatures qui désirent être sauvées. — Héb. 6:1, 2.
Selon Webster, se repentir signifie “ changer sa façon de penser ou sa disposition de cœur pour ce qui est des actions passées ou projetées, de conduite, etc... ” Cela signifie “ éprouver du regret, de la contrition ou du remords pour ce qu’on a fait ou omis de faire ”. La repentance va plus loin que la pénitence, nous dit-on, en ce qu’elle comprend la décision de poursuivre un nouveau but ; elle nécessite un changement bien net.
Le mot presque invariablement traduit par “ repenti ” dans les versions les plus connues des Écritures hébraïques
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