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  • Je suis reconnaissant à Jéhovah de sa bonté et de sa miséricorde
    La Tour de Garde 1971 | 1er septembre
    • La formule comportait, entre autres, cette question : “Combien de temps désirez-​vous rester ?” J’ai répondu : “Aussi longtemps qu’il plaira au Seigneur.” Il est évident que Jéhovah me témoignait sa bonté imméritée en m’offrant ce privilège !

      Une nouvelle vie

      J’ai commencé à travailler au Béthel le 12 mai 1924, et depuis, j’ai toujours habité le 124 Columbia Heights, sans jamais désirer m’en aller. Affecté au service des abonnements, au 18 Concord Street, j’ai reçu pour tâche de couper les stencils des adresses, dont certains étaient destinés à l’envoi du Broadcaster. Ce bulletin de quatre pages, envoyé comme pli non urgent, devait atteindre, nous l’espérions, des centaines de milliers de personnes par la poste. Plus tard, l’envoi de cet auxiliaire a été interrompu, car de nombreux numéros n’arrivaient pas à destination. Partout, les témoins étaient invités à apporter leur concours à la diffusion de L’Âge d’Or, périodique dont le tirage s’élève actuellement, non pas à des centaines de milliers, mais à des millions d’exemplaires. Nous le connaissons aujourd’hui sous le nom de Réveillez-vous !

      Pour quelqu’un qui avait une si grande habitude des sports et du mouvement, l’adaptation à cette nouvelle occupation a été difficile au début. Mais un changement a eu lieu quand il m’a été offert de choisir entre le service des clichés et celui des expéditions. Comme la question des bateaux et des cargaisons m’était un peu plus familière, je suis allé au service des expéditions. Plus tard, la Société ayant ouvert un bureau pour l’Europe septentrionale, à Copenhague, j’ai pensé y aller, mais la Société a décidé que je resterai à Brooklyn.

      Au service des expéditions, lequel englobe les opérations de réception, d’expédition, d’importation et d’exportation, j’ai eu le privilège d’observer l’expansion de l’organisation pendant plus de quarante-cinq ans : depuis les imprimeries louées en 1924 jusqu’aux imprimeries modernes, appartenant à la Société et couvrant la superficie de quatre pâtés de maisons en 1969 ; depuis le bâtiment de résidence, style du XIXe siècle, datant de 1924, jusqu’aux grands immeubles d’habitation qui se dressent actuellement des deux côtés de Columbia Heights. Aujourd’hui, dans quelque 200 pays, plus de 25 400 congrégations sont approvisionnées en Bibles et en manuels bibliques. Quel flot extraordinaire de connaissances bibliques sort d’ici !

      Alors qu’autrefois la majeure partie de nos envois s’effectuait par petits colis postaux, aujourd’hui ce sont d’immenses cargaisons qui sont expédiées vers les quatre coins de la terre. L’Administration des Postes juge même avantageux de venir chercher nos colis avec de grandes remorques plutôt que d’attendre que nos propres camions viennent les lui livrer.

      En outre, songez aux énormes quantités de publications distribuées en l’espace d’un jour ou deux, lors de nos grandes assemblées ! Cela aussi m’a fasciné ! Par exemple, à Saint Louis, en 1941, plus de 125 000 livres Enfants ainsi que près d’un demi-million de brochures Consolation pour les affligés ont été distribués. En 1958, à l’assemblée de New York, la mise en circulation de nouveaux livres reliés a atteint le chiffre record de 670 000, outre les centaines de milliers de brochures intitulés Le royaume de Dieu est entré dans son règne — La fin du monde est-​elle proche ?

      Un des agréables privilèges qui m’ont été accordés dans le passé concernait “l’Heure scandinave”, programme hebdomadaire organisé par un petit groupe de proclamateurs scandinaves du Royaume. Des discours, accompagnés de beaux intermèdes musicaux, étaient radiodiffusés en norvégien, en suédois et en danois par la station de radio WBBR appartenant à la Société.

      La vie au Béthel

      J’ai vécu jusqu’ici dans le célibat, en harmonie avec le conseil de l’apôtre Paul : “Ainsi donc, celui qui donne sa virginité dans le mariage fait bien, mais celui qui ne la donne pas dans le mariage fait mieux.” (I Cor. 7:38). Cela n’a pas été très facile ; mais selon ce que Jésus lui-​même a dit lorsqu’on lui a demandé s’il était judicieux de ne pas se marier, “que celui qui peut faire place à cela, fasse place à cela”. — Mat. 19:12.

      Par ailleurs, au Béthel, j’ai eu le bonheur de jouir de l’agréable compagnie de frères et de sœurs, et parmi certains de mes frères dans la foi, en dehors du Béthel, je compte de nombreux pères, mères, frères et sœurs spirituels, conformément à la promesse de Jésus (Luc 18:29, 30). En fait, dans certains foyers, j’ai eu le privilège d’aller et de venir comme un membre de la famille. Puisse Jéhovah les récompenser pour l’amour et la bonté qu’ils m’ont témoignés au cours des années !

      Durant plus de quarante-cinq années, j’ai vu un grand nombre de nouveaux se joindre à la famille du Béthel, et d’autres membres s’en aller pour une raison ou pour une autre. Je me suis toujours attristé de voir partir certains de ceux avec lesquels j’avais été étroitement uni dans le travail, car je ne pouvais effacer le souvenir agréable des longues et dures heures passées ensemble pour faire face à certaines situations critiques. J’ai perdu tout contact avec nombre d’entre eux, mais j’espère fermement que, quel que soit le lieu où ils se trouvent, ils continuent de fréquenter joyeusement les proclamateurs du Royaume.

      Je sais que “le pieux dévouement” est plus utile que “l’exercice corporel” ; néanmoins, j’ai encore la joie pendant quelques jours de faire du ski quand la température descend à -6° au-dessous de zéro (I Tim. 4:8). Bien que très intéressé par les sports, je n’ai jamais été fort dans le domaine de la compétition sportive. Toutefois, je me rappelle que peu de temps après mon entrée dans la famille du Béthel, j’ai rencontré un autre membre de celle-ci qui avait participé avec moi aux jeux de Christiania en 1920. Il faisait partie de l’équipe de l’American Olympic (Anvers), alors en visite en Norvège. Je me souviens qu’il avait remporté la course. Au Béthel, j’ai gagné beaucoup à fréquenter ce frère à cause de ses qualités d’homme et de chrétien.

      J’ai toute raison d’exprimer ma gratitude à Jéhovah pour sa longanimité, car il m’a attiré doucement par son message du Royaume ; pour la bonté qu’il m’a manifestée en ne tenant pas compte de l’indifférence que j’avais montrée, dans une certaine mesure ; pour sa bienveillance, car il a pourvu à tous mes besoins chaque fois que je me déchargeais sur lui de mes fardeaux. Certes, pendant mes premières années au Béthel, nous n’avions pas la diversité et l’abondance des choses matérielles dont nous jouissons à présent, mais nous n’avons jamais eu faim. Chose plus importante, nous n’avons jamais été privés de la riche nourriture spirituelle. Pour ce qui est de l’avenir de magnifiques récompenses nous attendent de la part de Jéhovah, à la fin de notre course fidèle. Puissions-​nous ne jamais renoncer à le louer et à lui rendre grâces !

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1971 | 1er septembre
    • Questions de lecteurs

      ● Comment devons-​nous comprendre le texte d’Hébreux 1:6 où il est dit que tous les anges reçoivent l’ordre d’adorer Jésus ?

      Dans Hébreux 1:6, nous lisons : “Mais quand il introduit de nouveau son Premier-né sur la terre habitée, il dit : ‘Et que tous les anges l’adorent !’” Le rédacteur de l’épître aux Hébreux cite ici une partie du Psaume 97:7, qui dit : “Tous les dieux se prosternent devant lui.” Le rédacteur a sans doute cité la Version des Septante qui rend ainsi ce psaume : “Vous tous, ses anges, adorez-​le.” — AC, n.m.

      Ces textes soulèvent apparemment un problème, car ils paraissent en contradiction avec les paroles très claires que Jésus adressa à Satan le Diable, savoir : “Il est écrit : ‘C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré.’” — Mat. 4:10.

      Le mot grec rendu par “adorer” dans Hébreux 1:6 est proskunéô. On le rencontre également dans Psaume 97:7 selon la Septante, traduisant le mot hébreu shahhah. Que signifient donc ces mots hébreu et grec ?

      Shahhah signifie fondamentalement “incliner”. (Prov. 12:25, NW.) Quelqu’un peut s’incliner en signe de respect devant une autre personne, un roi (I Sam. 24:9 24:8, NW ; II Sam. 24:20) ou un prophète par exemple (II Rois 2:15). Abraham s’inclina devant des Cananéens, les fils de Heth, à qui il désirait acheter une sépulture (Gen. 23:7). La bénédiction qu’Isaac accorda à Jacob indiquait que des groupes nationaux et les propres “frères” de Jacob s’inclineraient devant lui. — Gen. 27:29 ; voir Genèse 49:8.

      Les exemples ci-dessus indiquent clairement que ce terme hébreu n’implique pas forcément un sens religieux ou un acte d’adoration. Cependant, dans de nombreux cas, il est employé en rapport avec le culte, qu’il soit rendu au vrai Dieu (Ex. 24:1 ; Ps. 95:6) ou à de faux dieux. — Deut. 4:19 ; 8:19.

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