BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • L’étonnante influence exercée par la Bible — influence qui échappe à beaucoup de gens
    Réveillez-vous ! 1982 | 8 juin
    • L’étonnante influence exercée par la Bible — influence qui échappe à beaucoup de gens

      DES millions de gens y ont conformé leur vie et beaucoup sont morts pour elle. D’autres, par contre, pour des motifs politiques et religieux, ont nourri une haine farouche contre elle et ont pourchassé, torturé et tué ceux qui y croyaient. C’est d’un livre dont il s’agit et, pour bien des gens, du LIVRE par excellence.

      Que la Bible ait pu engendrer de telles passions laisse présager que ce livre sort de l’ordinaire. Cet ouvrage, dont le nombre de pages en petits caractères dépasse largement un millier, doit être bien singulier pour qu’on l’ait traduit, dans son intégralité, en 275a langues et, en partie, dans pas moins de 1 710 langues et dialectes.

      La Bible est le livre qui, de tout temps, a connu le plus gros succès. On en aurait imprimé 2 500 000 000 d’exemplaires. Qui plus est, on la traduit sans cesse dans de nouveaux dialectes et de nouvelles traductions paraissent dans les principales langues du monde, ceci afin d’extraire toute la quintessence du texte original écrit en hébreu, en araméen et en grec. Pourquoi tous ces efforts si la Bible n’était “qu’un livre parmi tant d’autres”?

      Aucun autre livre n’a inspiré l’œuvre d’autant d’artistes. Nombre des plus grands chefs-d’œuvre connus au monde — qu’il s’agisse d’opéras et d’oratorios, de sculptures et de mosaïques, de peintures et de vitraux, de poèmes, d’œuvres dramatiques et d’autres écrits — ont été composés sur des thèmes bibliques. Des encyclopédies complètes, des commentaires et des dictionnaires en plusieurs volumes, des concordances exhaustives ont été rédigés avec pour intention d’aider les gens à pénétrer la signification du contenu de la Bible. Quel autre livre a donné naissance à des travaux d’érudition aussi importants et à des écrits aussi nombreux?

      Le domaine de la linguistique a offert tout au long des siècles la preuve de l’influence exercée par la Bible dans la vie des gens. La langue anglaise est parsemée de mots et d’expressions idiomatiques qui ont la Bible pour origine. L’allemand moderne est redevable à la traduction des Saintes Écritures de Luther et il en est de même pour les langues scandinaves. Le plus vieux dictionnaire en langue française (VIIIe siècle de notre ère) est un lexique latin-​français des mots de la Bible et il existe aussi un ouvrage entier que l’on a consacré à l’influence de la Bible sur la langue française. Quel autre livre a modelé la façon de parler et le mode de pensée humain dans autant de langues?

      D’ailleurs, l’édition 1979 de l’Encyclopédie britannique dit à ce sujet:

      “La Bible a introduit son concept de Dieu, de l’univers et de l’homme dans les principales langues parlées en Occident; elle a ainsi influé sur le développement de la pensée de l’homme occidental. (...) Des millions de nos contemporains qui ne se disent pas croyants accordent cependant leur adhésion à des prémisses fondamentales qui trouvent leur origine dans le récit biblique. On ne saurait estimer la portée de telles prémisses sur l’évolution des idées et du comportement des gens en Occident, pour ce qui est de la nature et des buts d’un gouvernement, des institutions sociales et des théories économiques.”

      Napoléon reconnut un jour que la Bible est un livre “avec une puissance qui envahit tout ce qui s’oppose à son extension”. Comme d’autres personnes ont elles aussi pris conscience de l’énorme influence exercée par la Bible sur le comportement des gens, il n’y a rien d’étonnant à ce que des hommes puissants aient eu de l’aversion pour ce livre et qu’ils aient persécuté ceux qui aimaient la Bible et s’y conformaient. Chose étonnante, cela s’est aussi vérifié dans le domaine religieux, ce que montrera le contenu des articles suivants.

  • L’Église catholique — Son attitude d’hier envers la Bible
    Réveillez-vous ! 1982 | 8 juin
    • L’Église catholique — Son attitude d’hier envers la Bible

      UN OUVRAGE (A Guide to Catholic Reading) fait cet intéressant commentaire: “Une majorité de laïques appartenant à la vieille génération admettront que lire la Bible sans surveillance était autrefois désavoué par un grand nombre de prêtres et de religieuses catholiques. Fort heureusement, cette situation a complètement changé. Aujourd’hui, de toutes parts, on presse et on exhorte les catholiques à lire ce livre par excellence.”

      Il est incontestable que l’attitude de l’Église catholique envers la Bible a “complètement changé” au cours des dernières décennies. On a publié pendant les 30 années écoulées plus de traductions de la Bible en langue moderne qu’au cours des siècles passés. Mais que représentent 30 ans dans l’histoire d’une Église qui prétend remonter à l’époque des apôtres? Quelle attitude l’Église a-​t-​elle adoptée tout au long des siècles? A-​t-​elle témoigné de l’amour pour la Bible en la rendant accessible aux catholiques et en les encourageant à la lire, ou bien a-​t-​elle haï ceux qui s’éprenaient de la Bible?

      Avant et après Charlemagne

      En toute impartialité, il faut signaler qu’au départ, l’Église de Rome facilita la traduction des Saintes Écritures en langue vulgaire (forme de langue connue de tous). Le grec était alors la langue commune aux premiers chrétiens et il le resta pendant plusieurs siècles après que l’apostasie survint à la mort des apôtres. Le premier concile œcuménique qui se tint à Nicée en 325 de notre ère en fournit la preuve: lors des sessions, la langue utilisée fut le grec et non le latin. En outre, le célèbre symbole de Nicée, considéré comme “la base inébranlable” de la foi catholique, fut lui aussi rédigé en grec.

      Au quatrième siècle, une rivalité opposa Rome à Byzance (Constantinople) avec pour enjeu le titre de capitale religieuse de l’Église. Bien entendu, le problème de la langue ne fut pas étranger à cet antagonisme. La partie orientale de l’Église, placée sous l’égide du patriarche de Constantinople, employait le grec dans sa liturgie et disposait de toute la Bible en langue grecque (la traduction des Écritures hébraïques, version des Septante, et les Écritures grecques chrétiennes). Toutefois la langue populaire parlée dans la partie occidentale n’était pas le grec, mais le latin. Différentes versions des Écritures existaient en “vieux latin”, mais aucune d’entre elles ne s’était imposée comme traduction courante. Vers la fin du quatrième siècle, Damase, évêque de Rome, chargea un érudit du nom de Jérôme de donner une version courante de la Bible en latin.

      Jérôme n’employa pas le latin classique, mais le latin vulgaire ou latin populaire — la langue du commun peuple. Sa traduction finit par prendre le nom de Vulgate (editio vulgata, version répandue ou populaire) et elle devint la Bible courante de l’Église catholique. Elle le resta pendant plus d’un millénaire, bien après que le latin fut une langue morte. On retiendra de tout cela que la Vulgate latine était à l’origine une Bible en langue populaire.

      Avec la chute de l’Empire romain et la disparition de l’enseignement laïque qui prédominait à cette époque, le haut clergé de l’Église catholique détenait de fait le monopole de l’éducation. Le plus triste, c’est qu’il laissa échapper l’occasion de la donner, ce qui contribua à la propagation de l’ignorance qui marqua tout le haut moyen âge.

      Vers la fin du huitième siècle, Charlemagne regretta vivement l’ignorance grossière du peuple et du bas clergé de son empire. On dit de lui que ce fut le “promoteur de l’éducation médiévale”. Il fit venir à sa cour des érudits, tel le théologien anglais Alcuin qui révisa le texte altéré de la Vulgate de Jérôme. Charlemagne donna ordre d’ouvrir, dans les monastères, des scriptoria ou salles d’écriture pour la copie des manuscrits. Les efforts de Charlemagne pour encourager l’enseignement eurent pour principaux bénéficiaires le clergé et la noblesse, les manuscrits étant rédigés en latin. En effet, à cette époque, parmi les peuples d’Europe, les langues vulgaires s’étaient substituées au latin.

      Le peuple s’accommode des miettes

      Il est vrai que sous l’influence de Charlemagne le concile de Tours, qui siégea en 813, décréta que les homélies ou sermons devaient être traduits dans la langue locale. Cependant, aucun acte ne fut publié concernant la traduction de la Bible en langue vulgaire. À titre d’excuse, l’Encyclopédie catholique (angl.) déclare:

      “Seuls les livres écrits à la main existaient alors. Ils étaient d’un prix élevé et au-dessus des ressources de la plupart des gens, sans compter que même si un grand nombre de personnes avaient pu posséder des livres, elles n’auraient pu les lire, puisqu’en ces temps reculés l’éducation était l’apanage d’une minorité. Presque personne ne pouvait lire, à l’exception du clergé et des moines.” Mais à qui la faute si les masses demeuraient analphabètes? Pourquoi l’Église catholique attendit-​elle le règne de Charlemagne pour encourager l’éducation, même parmi le bas clergé?

      Plutôt que de contribuer à l’enseignement des masses et d’encourager la traduction de la Bible dans les langues locales, l’Église catholique favorisa la production des “livres de l’ignorant”: il s’agissait de Bibles en images (telle la Biblia pauperum, ou Bible des pauvres), d’histoires bibliques, de drames sacrés, de statues et de sculptures, de peintures murales et de vitraux reprenant les thèmes de la Bible. Ce furent là les miettes que les membres du clergé catholique laissèrent tomber d’une table abondamment garnie de la connaissance de la Bible, table à laquelle eux seuls et quelques privilégiés, rois et nobles, pouvaient s’asseoir.

      Des conséquences fortuites

      La campagne d’éducation entreprise par Charlemagne eut pour l’Église catholique des conséquences fortuites. Après la mort du souverain, l’enseignement se propagea parmi les nobles et le bas clergé, et les manuscrits de la Bible en latin circulèrent. Les prêtres et les moines, les rois et les reines, les seigneurs et les grandes dames s’interrogèrent sur la doctrine catholique qu’ils mettaient en parallèle avec la Bible. Ces gens réclamèrent à grands cris la Bible en langue vulgaire, et à cette époque l’Église romaine autorisa la traduction de certaines parties des Écritures pour le clergé et la noblesse.

      Parmi ceux qui lisaient la Bible — y compris certains membres du clergé — on vit apparaître les premiers dissidents d’avant la Réforme. Citons entre autres Bérenger de Tours (mort en 1088), Pierre de Bruys (mort en 1140) et Henri de Lausanne ou de Cluny (mort en prison après 1148). Il s’agissait de prêtres français qui mirent la Bible au-dessus du dogme catholique et qui souffrirent pour ce livre.

      En outre, lorsque les gens du peuple entendirent les sermons dans leur langue maternelle et virent les illustrations des thèmes de la Bible dans les Bibles en images (écrites en latin) et dans diverses œuvres d’art religieux, leur appétit pour la connaissance biblique fut aiguisé. On vit alors circuler des traductions “non autorisées” de parties de la Bible, et des groupes dissidents, comme les Vaudois, commencèrent à prêcher la vérité biblique en France, en Espagne, en Italie et dans d’autres pays européens. Voilà quelque chose que Rome n’avait pas prévu! Aussi, à partir des XIIe et XIIIe siècles, l’attitude de l’Église catholique envers la Bible va-​t-​elle complètement changer. Pour Rome, ce livre devient dangereux. D’ailleurs, les témoignages historiques qui suivent le montreront.

      [Illustration, page 4]

      Jérôme fut chargé par Damase, l’évêque de Rome, de traduire la Bible en latin vulgaire.

      [Illustrations, page 5]

      Les principaux bénéficiaires du programme d’éducation prôné par Charlemagne furent le clergé et la noblesse.

      [Illustration, page 6]

      Lorsque les dissidents commencèrent à prêcher la Bible, l’attitude de l’Église envers ce livre changea du tout au tout.

  • Historique de l’opposition à l’enseignement de la Bible
    Réveillez-vous ! 1982 | 8 juin
    • Historique de l’opposition à l’enseignement de la Bible

      1179 Le pape Alexandre III interdit la prédication des Vaudois. Ils prêchaient en employant une traduction de parties de la Bible en langue vulgaire.

      1184 Lors du concile de Vérone, en Italie, le pape Lucius III, soutenu par l’empereur romain Frédéric Ier Barberousse, décrète que tous les “hérétiques” qui aiment la Bible et qui persistent à penser ou à enseigner autre chose que le dogme catholique seront excommuniés et remis au pouvoir séculier pour être punis (d’ordinaire le bûcher).

      1199 Le pape Innocent III condamne la traduction en français des Psaumes, des Évangiles et des épîtres de Paul et interdit les réunions tenues dans le diocèse de Metz, en France, dans le “but coupable” d’étudier les Écritures. Des moines cisterciens brûlèrent toutes les traductions en langue vulgaire qu’ils trouvèrent.

      1211 Par ordre du pape Innocent III, l’évêque de Metz, Bertram, organise une croisade contre tous les lecteurs de la Bible en langue vulgaire et toutes les Bibles découvertes sont brûlées.

      1215 Les trois premiers canons du IVe concile du Latran se rapportent aux hérétiques qui, avec audace, “s’attribuent l’autorité de prêcher”. Le “Dictionnaire de Théologie Catholique” reconnaît que cette mesure était principalement dirigée contre les Vaudois, qui prêchaient avec des Bibles en langue vulgaire.

      1229 Le canon 14 promulgué par le concile de Toulouse, en France, déclare: “Nous prohibons aux laïques d’avoir les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, à l’exception d’un psautier, et des portions de Psaumes contenues dans un bréviaire, ou les heures de la bienheureuse Vierge. Mais nous leur défendons très rigoureusement d’avoir en langue vulgaire même les livres ci-dessus.”

      1246 Le canon 36 du concile de Béziers, en France, dit expressément: “Vous veillerez entièrement, selon tout ce que vous saurez être juste et légal, à ce que les livres théologiques ne soient pas possédés, même en latin, par des laïques, ni en langue vulgaire par les clercs.”

      1559 “[Le pape] Paul IV range parmi les ‘Biblia prohibita’ (livres interdits) toute une série de Bibles latines. Il ajoute que toutes les Bibles en langue vulgaire ne peuvent ni être imprimées ni être gardées sans une permission du Saint-Office. C’était en pratique la prohibition de la lecture des Bibles en langue vulgaire.” — “Dictionnaire de Théologie Catholique”, volume 15, colonne 2 738.

      1564 La quatrième règle de l’Index (des livres interdits) publié par le pape Pie IV déclare: “L’expérience prouve que si l’on permet indistinctement la lecture de la Bible en langue vulgaire, il en arrivera par la témérité des hommes plus de mal que de bien.”

      1590 Le pape Sixte-Quint fait savoir expressément que personne ne peut lire la Bible en langue vulgaire sans une “permission spéciale du Siège apostolique”.

      1664 Le pape Alexandre VII incorpore à l’index des livres interdits toutes les Bibles en langue vulgaire.

      1836 Le pape Grégoire XVI prévient les catholiques que la quatrième règle de l’Index publié en 1564 par Pie IV reste toujours en vigueur.

      1897 Le pape Léon XIII, dans sa constitution apostolique “Officiorum” a promulgué les règles suivantes relatives à l’emploi des Bibles en langue vulgaire: “Toutes les versions en langue indigène, même celles qui sont publiées par des catholiques, sont absolument prohibées, si elles n’ont pas été approuvées par le Siège apostolique, ou éditées sous la surveillance des évêques avec des annotations tirées des Pères de l’Église et d’écrivains doctes et catholiques. (...) Sont interdites encore toutes les versions des Saints Livres composées par des écrivains non catholiques quels qu’ils soient, en toute langue vulgaire — et notamment celles qui sont publiées par les Sociétés bibliques que plus d’une fois les pontifes romains condamnèrent.”

      1955 Résumant les raisons de l’opposition de l’Église catholique à l’enseignement de la Bible, l’auteur catholique français Daniel-Rops écrivit dans son livre “Qu’est-​ce que la Bible?” qui obtint le “nihil obstat” et l’“imprimatur” des autorités ecclésiastiques: “Luther, et à côté de lui, les autres ‘réformateurs’, en rendant au Livre [la Bible] sa suprématie et son retentissement, commirent l’inexpiable erreur de le séparer de la Tradition qui avait garanti son texte et avait tant contribué à l’élucider. Devenu pour l’homme unique source de foi et de vie spirituelle, la Bible offrait le moyen de se passer de l’Église (...). L’Église catholique (...) réagit par les mesures de protection que prit le Concile de Trente [1545-​1563], notamment par l’interdiction aux fidèles de lire la Sainte Écriture dans des traductions en langue vulgaire qui n’auraient pas été approuvées par elle et qui ne seraient pas accompagnées de commentaires conformes à la Tradition catholique. (...) Il devint courant d’entendre répéter que ‘la Bible est à l’Index’, qu’un ‘catholique ne doit pas lire la Bible’.”

  • Comment le protestantisme a sapé le respect pour la Bible
    Réveillez-vous ! 1982 | 8 juin
    • Comment le protestantisme a sapé le respect pour la Bible

      QUE l’Église catholique se soit opposée pendant des siècles à la lecture de la Bible en langue vulgaire par les gens du peuple a amené nombre de catholiques sincères à croire que la Bible est un “livre protestant”. Bien sûr, les protestants eux-​mêmes considèrent que leur religion est basée dans son intégralité sur la Bible. Sur ce point, une autorité déclare: “On ne s’y trompe pas quand on pense que son fond même est toujours la Bible, document de la Parole de Dieu, qu’elle est le livre de l’Église, du foyer comme de la personne, auquel le protestant se réfère pour conduire pratiquement sa vie morale et sa vie sociale, et, intellectuellement, sa pensée quand il s’agit pour lui de réfléchir à ce qu’est l’homme, à ce que sont sa nature, sa destinée, ses rapports avec Dieua.”

      Dans l’Encyclopédie britannique (édition de 1979), un article savant consacré à l’histoire du protestantisme contient le sous-titre “Le rôle de la Bible”. On y lit: “Dans le protestantisme le principe courant a été l’acceptation de la suprématie de la Bible sur les Églises: la croyance selon laquelle la hiérarchie et le ministère de l’Église devaient être examinés à la lumière de la Bible, la Parole de Dieu; la doctrine affirmant que l’on doit trouver dans l’Écriture Sainte tous les éléments indispensables au salut.”

      Ainsi, le plus souvent, le protestant moyen se sent plus près de la Bible que ne l’est le catholique ordinaire. Celui-ci sait qu’il est tenu d’ajouter autant de foi à la tradition de l’Église qu’aux Saintes Écritures. Mais est-​il vrai que les doctrines protestantes ont pour “fond même” la Bible? Le protestant ordinaire (qu’il soit membre du clergé ou laïque) se réfère-​t-​il encore à la Bible “pour conduire pratiquement sa vie morale”?

      On a trop présumé de son attachement à la Bible

      Les faits révèlent que depuis les premiers temps de la Réforme, on a beaucoup surestimé l’étroite adhésion du protestantisme à la Bible. Bien que son nom soit associé pour toujours à sa traduction de la Bible, Luther, dans sa théologie, plaça “ses impulsions personnelles” au-dessus du contenu explicite de la Bible. En s’évertuant à établir “la justification par la grâce au moyen de la foi”, Luther éleva à un rang supérieur certains livres de la Bible comme les épîtres aux Romains et aux Galates, et minimisa des livres canoniques comme l’épître aux Hébreux, Jacques, Jude et l’Apocalypse ou Révélation, établissant ainsi ce qu’on a appelé “un canon à l’intérieur du canon de la Bible”.

      De même, Jean Calvin loua en paroles la Bible. Cependant, avec la publication de son œuvre capitale Institution de la religion chrétienne, il exposa des doctrines non bibliques comme la trinité (premier livre), l’homme né sans disposer du libre arbitre (deuxième livre), la prédestination absolue (troisième livre) et le baptême des enfants (quatrième livre). Il fut en partie responsable de l’arrestation et de la mort sur le bûcher d’un autre réformateur du nom de Michel Servet qui ne partageait pas la conception trinitaire de Calvin. Est-​ce ainsi une façon d’admettre “la suprématie de la Bible”, lorsqu’elle conseille, par exemple en Romains 12:17-21, de ne pas se venger? Que non!

      En outre, les réformateurs et les Églises protestantes auxquelles ils ont donné naissance n’ont cessé de soutenir les croyances émises lors d’anciens conciles œcuméniques de l’Église catholique. Citons les symboles de Nicée et d’Athanase qui instituèrent des doctrines non bibliques comme la trinité et les tourments de l’enfer. Le protestantisme a montré sa propre moisson de symboles, entre autres lors de la Confession luthérienne d’Augsbourg, de la Seconde Confession Helvétique des Églises réformées et par les XXXIX Articles des Églises anglicane et épiscopalienne. Toutes ces confessions de foi exigent la croyance dans des doctrines non bibliques telles que la trinité. Plus récemment encore, les Églises protestantes ont fait connaître la nécessité de confesser que Jésus “est Dieu”, comme “condition” pour devenir membre du Conseil oecuménique des Églises. Il ressort de tout cela que depuis ses origines jusqu’à nos jours, on a beaucoup surestimé l’attachement doctrinal du protestantisme à la Bible. — Voir Jean 17:3; I Corinthiens 8:6; Actes 3:23 et Psaume 146:4, où la Bible énonce clairement que le “seul vrai Dieu” n’est pas Jésus, mais son Père, et que l’âme ne demeure pas en vie lorsqu’un humain meurt.

      Le protestantisme et la Haute critique

      Par sa nature même, le protestantisme, né de la rébellion contre la tradition et l’autorité du pape de Rome, a été rendu plus vulnérable que l’Église catholique, gardienne de la tradition, aux attaques du rationalisme et aux aspects négatifs de la critique biblique. Sans doute est-​il judicieux d’expliquer ici ce qu’on entend par la critique biblique. Celle-ci se divise en deux branches: la basse critique est l’étude savante des manuscrits de la Bible; elle se soucie de leur origine, de la façon dont ils ont été transmis et de leur valeur en comparaison avec les manuscrits primitifs qui ne sont plus disponibles. Elle porte parfois le nom de critique textuelle. La Haute critique porte ses recherches sur les auteurs, la date de rédaction et l’exactitude historique de la Bible à la lumière de l’Histoire et des découvertes archéologiques.

      La basse critique a contribué pour beaucoup à l’érudition biblique. Elle a élagué les ajouts erronés et a donné des textes de qualité et dignes de confiance qui servent d’appui à de meilleures traductions de la Bible. Par contre, la Haute critique a donné lieu à une foule d’œuvres de pseudo-érudition qui ont eu pour effet de saper la confiance des gens en la Bible.

      Au sujet de la vulnérabilité du protestantisme face au rationalisme et aux effets destructeurs de la Haute critique, on peut lire ce qui suit dans l’Encyclopédie britannique (édition de 1979):

      “Ce fut dans les universités allemandes que se posa pour la première fois la question de la critique biblique; quelqu’un pouvait-​il être chrétien, voire un bon chrétien, tout en doutant de la véracité de certaines parties de la Bible? Telle fut au XIXe siècle la question capitale posée au protestantisme, pour ne pas dire à l’ensemble de la chrétienté. (...) Le protestantisme allemand montra de la souplesse et une telle absence de parti pris en présence de la nouvelle connaissance, que celle-ci exerça sur le développement des Églises chrétiennes une aussi grande influence que les découvertes de la Réforme à ses origines. En partie à cause de l’exemple allemand, les Églises protestantes de pure tradition — luthérienne, réformée, anglicane, congrégationaliste, méthodiste et de nombreuses communautés baptistes — s’adaptèrent sans trop de difficultés (du point de vue intellectuel) au développement scientifique, à l’idée de l’évolution et aux progrès dans le domaine de l’anthropologie et de l’analyse religieuse.”

      En qualifiant certaines parties de la Bible de mythes, bien des membres du clergé protestant ont jeté le doute sur l’ensemble de la Bible. Un commentaire biblique protestant en 12 volumes (Interpreter’s Bible), déclare dans son introduction, sous le titre “La Bible: Sa signification et son autorité”: “De cette enquête succincte, il s’ensuit qu’il ne serait nullement contraire à l’Écriture ni à rien d’essentiel à la foi chrétienne, mais plutôt en accord avec la Bible, de cesser totalement de parler des Écritures comme de la Parole de Dieu.”

      De telles déclarations détruisent l’influence exercée par la Bible dans la vie des gens avec une efficacité bien plus redoutable qu’une bulle papale interdisant la lecture de la Bible.

      Les fondamentalistes — Pas de vrais amis de la Bible

      Une ramification du protestantisme a cependant résisté à l’assaut de la Haute critique. Elle porte le nom de fondamentalisme. En voici une définition: “Mouvement conservateur actif dont l’origine remonte au début du XXe siècle; il s’oppose au modernisme et fait valoir comme étant fondamentales au christianisme l’interprétation littérale des Écritures et l’absence totale d’erreurs dans leur contenu.”

      Les fondamentalistes ont raison lorsqu’ils affirment que la Bible est inspirée de Dieu. Les luttes qu’ils mènent contre les effets destructeurs de la Haute critique et les théories pseudo-scientifiques comme l’évolution sont louables. Mais en prétendant qu’il faut prendre au sens littéral tout ce qui est écrit dans la Bible, les fondamentalistes soutiennent-​ils l’autorité de la Bible dans l’esprit des gens raisonnables? Servent-​ils les intérêts de la Bible lorsqu’ils déclarent que la terre a été créée en six jours de 24 heures, alors que la Bible utilise elle-​même le même mot “jour” pour désigner des périodes de temps dont la durée est variable? — Comparer Genèse chapitre 1 avec Genèse 2:4 et Gn 5:1; voir aussi II Pierre 3:8.

      De plus, les fondamentalistes sont-​ils de vrais amis de la Bible lorsque, tout en prétendant s’en tenir strictement aux Écritures, ils enseignent des doctrines non bibliques comme la trinité (comparer avec Deutéronome 6:4; Jean 14:28), l’immortalité de l’âme (Ézéchiel 18:4) et les tourments de l’enfer (Jérémie 7:31; Romains 6:23)? Par leur interprétation purement littérale de la Bible et l’enseignement de doctrines qui déshonorent Dieu, les protestants fondamentalistes sapent le pouvoir de la Bible dans l’esprit de beaucoup de gens.

      Le protestantisme et l’attachement au monde

      Jésus déclara à ses disciples: “Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait parce que vous seriez à lui. Mais je vous ai choisis et tirés du monde et vous n’appartenez pas au monde: c’est pourquoi le monde vous hait.” (Jean 15:19, Nouveau Testament, Bonnes Nouvelles aujourd’hui). Pourtant, il est manifeste que les principales Églises protestantes prennent part activement aux systèmes politiques du monde, certaines d’entre elles étant même des “religions d’État”. À ce propos, l’Encyclopédie britannique déclare: “Il est permis de parler de l’apport du protestantisme au nationalisme moderne. (...) Tous [les protestants,] à l’exception des ultras, furent enclins à attacher beaucoup d’importance au loyalisme pour l’État. Les protestants fournirent souvent un fondement idéologique à chaque nouvel État, lorsque celui-ci s’éveillait au sentiment de souveraineté — comme ce fut le cas en Prusse et aux États-Unis.”

      Le début de cet article contenait la déclaration d’un écrivain protestant, déclaration selon laquelle la Bible est “le livre (...) auquel le protestant se réfère pour conduire pratiquement sa vie morale”. Peut-​on dire que ces paroles sont véridiques lorsqu’un nombre toujours plus important de membres du clergé appartenant aux principales Églises protestantes font des déclarations qui excusent les relations sexuelles avant le mariage, l’adultère, l’homosexualité et l’avortement? Dans le quotidien français Le Monde, un article intitulé “De nombreuses Églises ont ouvert le dossier de l’homosexualité”, et basé sur un rapport publié à Genève par le Conseil oecuménique des Églises, révélait que plusieurs grandes Églises protestantes toléraient en leur sein des pasteurs homosexuels. Pourtant, la Bible déclare: “Ne vous y trompez pas: les gens immoraux ou adorateurs d’idoles, ou adultères, ou homosexuels, (...) ne recevront pas le Royaume de Dieu.” — I Corinthiens 6:9, 10, Nouveau Testament, Bonnes Nouvelles aujourd’hui.

      Certes, le protestantisme n’a pas accumulé autant de haine contre la Bible et contre ceux qui la lisaient en langues vulgaires, que l’Église catholique ne l’a fait au cours des siècles. Cependant, par la croyance en des doctrines non bibliques, par l’acceptation de la Haute critique et de théories pseudo-scientifiques, par son attachement au monde et par la tolérance d’une morale permissive, le protestantisme porte une lourde responsabilité dans la baisse de l’influence exercée par la Bible dans la vie de millions de gens.

      Toutefois, bien que le catholicisme se soit opposé pendant des siècles à la lecture de la Bible par les gens du peuple et que le protestantisme ait sapé la Parole de Dieu de façon plus subtile, mais aussi dévastatrice, la Bible ne suscite que rarement de l’indifférence. On l’aime ou on la déteste. Pourquoi en est-​il ainsi et en quoi cela vous concerne-​t-​il? Voilà des questions qui seront examinées dans le dernier article de cette série.

      [Note]

      a Histoire du protestantisme, J. Boisset, page 6.

      [Illustration, page 9]

      Pour soutenir ses idées, Luther éleva à un rang supérieur certains livres de la Bible et en minimisa d’autres.

  • Pourquoi la Bible est-elle aimée ou haïe?
    Réveillez-vous ! 1982 | 8 juin
    • Pourquoi la Bible est-​elle aimée ou haïe?

      UN LIVRE qui a eu un impact si considérable sur l’Histoire, l’art, la langue et les idées, ne peut inspirer que le respect. Un livre pour lequel les gens ont été disposés à mourir parce qu’ils s’obstinaient à le traduire et à le répandre mérite assurément que l’on se penche sur son contenu.

      Que la Bible ne soit pas seulement aimée, mais aussi haïe, voilà qui la rend différente! Nombre de personnes de langue anglaise aiment Shakespeare, beaucoup d’Allemands apprécient Goethe, tandis que Cervantès ravit bon nombre de lecteurs de langue espagnole. Mais les œuvres de ces auteurs n’éveillent pas la haine. Les gens ne sont pas morts pour avoir lu Shakespeare, Goethe ou Cervantès. Les gouvernements n’ont pas voté de lois et les autorités religieuses n’ont publié ni bulles ni ordonnances contre les œuvres de ces auteurs, ni d’ailleurs contre des ouvrages religieux comme les Védas ou le Coran. Pourquoi la Bible a-​t-​elle donc suscité des sentiments aussi forts — bienveillants ou haineux — au cours de tant de siècles?

      Les raisons de la haine contre la Bible

      Napoléon eut raison de dire que la Bible a “une puissance qui envahit tous ceux qui s’opposent à son extension”. En raison de tous les efforts accomplis pour la détruire, aujourd’hui l’existence même de la Bible relève du miracle.

      La Bible elle-​même déclare: “La Parole de Dieu est vivante et agissante. Plus acérée qu’aucun glaive à double tranchant, elle pénètre (...) l’âme et l’esprit, (...) elle passe au crible les désirs et les pensées du cœur de l’homme.” (Hébreux 4:12, Nouveau Testament, Pierre de Beaumont). Oui, “la Parole de Dieu” que la Bible contient est vivante. Elle conduit irrésistiblement à l’accomplissement des promesses faites par Dieu. De même qu’elle fait cela, de même elle agit profondément sur la vie d’hommes et de femmes et en amène un bon nombre à placer la fidélité à Dieu au-dessus de toute autre chose. Voilà pourquoi tant de dictateurs et de régimes totalitaires haïssent la Bible, l’interdisent et persécutent ceux qui s’y conforment.

      Les responsables religieux de l’Église catholique et de certaines Églises orthodoxes se sont aussi fortement opposés à la diffusion de la Bible et ont tenté de mettre fin à la lecture de ce livre dans les langues vulgaires. Quelle en est la raison? C’est parce que les gens qui ont lu la Parole de Dieu ont été libérés de traditions qui déshonorent Dieu et de dogmes que l’on ne trouve nulle part dans la Bible et qui sont contraires à ses enseignements.

      Ne vous méprenez pas sur la Bible

      Ne commettez pas l’erreur de juger la Bible en fonction de ceux qui la citent. À propos des chefs religieux perfides de son temps, Jésus déclara: “Vous avez annulé la parole de Dieu au nom de votre tradition. Hypocrites! Isaïe a joliment bien prophétisé de vous, quand il a dit: Ce peuple m’honore des lèvres, mais, leur cœur est loin de moi. Vain est le culte qu’ils me rendent: les doctrines qu’ils enseignent ne sont que préceptes humains.” — Matthieu 15:6-9, Bible de Jérusalem.

      Aujourd’hui encore, les ecclésiastiques de la chrétienté ont la Bible aux lèvres. L’enthousiasme que l’Église catholique s’est découvert pour les traductions nouvelles de la Bible et la concession assez récente faite aux catholiques du droit de lire ce livre en témoignent. Cependant, l’Église enseigne toujours des doctrines basées sur les traditions qui ‘annulent la parole de Dieu’.

      Les protestants aiment déclarer que la Bible est le “fond même” de leur religion, mais ils croient aussi en de nombreuses doctrines qui n’ont pas la Bible pour origine. En outre, un grand nombre de pasteurs jugent que de grandes portions de la Bible appartiennent aux mythes et des millions de protestants — y compris certains religieux — ont abandonné les critères moraux élevés de la Bible.

      De même, il est impossible de juger la Bible en fonction des actions des catholiques et des protestants au cours des siècles. Chacun des groupes a parfois employé des méthodes inquisitoriales contre l’autre groupe, et catholiques et protestants ont répandu du sang lors des guerres de religion. La violence que l’on constate en Irlande aujourd’hui révèle que de telles religions ne sont pas vraiment basées sur la Bible. — Voir Ésaïe 2:4.

      Découvrez ce que la Bible enseigne vraiment

      Tant par leurs enseignements que par leurs actes, les catholiques et les protestants ont travesti la Bible. C’est pourquoi une personne honnête se doit de chasser ses préjugés et de découvrir elle-​même ce qu’est la Bible et pourquoi ce livre est si remarquable.

      La Bible n’enseigne pas la doctrine de la trinité. Le Créateur n’est pas un dieu en trois personnes, mais un Dieu Tout-Puissant (I Corinthiens 8:4, 6; Deutéronome 6:4). Son nom est Jéhovah, que l’on transcrit parfois par Yahvé (Exode 6:3; Psaume 83:18, Bible de Jérusalem; Osty). Jésus est le Fils de Jéhovah et il est soumis à son autorité (II Jean 3; I Corinthiens 11:3). Le Père, Jéhovah, nous propose la vie éternelle par le moyen de son Fils (Jean 3:16). Le choix qui s’offre à nous est la vie ou la mort, et non la vie ou les tourments éternels (Romains 6:23; Révélation 21:7, 8). Ce choix est bien réel (Deutéronome 30:19). La doctrine calviniste selon laquelle Dieu prédestine certains au salut et d’autres à la damnation déshonore le Dieu de patience et d’amour. — II Pierre 3:9; I Jean 4:8-10.

      Apprenez à aimer Dieu et sa Parole

      Plus vous connaîtrez les enseignements véritables de la Bible et plus vous en viendrez à aimer Dieu et sa Parole. Non seulement la Bible vous libérera des dogmes et des fausses traditions qui vous ont peut-être éloigné de Dieu, mais ce livre ouvrira devant vous de nouvelles perspectives insoupçonnées — une glorieuse espérance de la vie éternelle sur une terre paradisiaque sous la domination de Dieu. C’est ce dont il est question dans le “Notre Père”: “Que ton Règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme elle l’est dans le ciel.” (Matthieu 6:10, Le Nouveau Testament, Bonnes Nouvelles aujourd’hui). En apprenant quel est le dessein de Dieu pour la terre et quelles dispositions bienveillantes il a prises, par l’intermédiaire de son Fils, pour vous permettre de goûter à son nouvel ordre juste, vous en viendrez à coup sûr à aimer Dieu, plutôt que d’éprouver pour lui une crainte morbide. — Révélation 21:3-5; I Jean 4:16-19.

      De plus, votre amour pour la Parole de Dieu grandira en découvrant les justes principes contenus dans la Bible. Dès maintenant, vous pouvez les mettre en application, car ils aident à mener une vie heureuse qui a un sens. Votre existence prendra une signification nouvelle et votre manière de vivre sera transformée, ne serait-​ce que parce que vous ne vivrez plus pour vous-​même selon vos préceptes (II Corinthiens 5:14, 15; Colossiens 3:9, 10). La sagesse supérieure contenue dans la Parole de Dieu vous protégera et vous enseignera “tous les cheminements de ce qui est bon”, “tous les sentiers qui mènent au bonheur”. — Proverbes 2:1-9, Traduction du monde nouveau; Jé.

      Cependant, en premier lieu, il vous faut de l’aide pour vous familiariser avec la Bible. Pourquoi ne pas accepter l’aide des Témoins de Jéhovah qui se sont révélés être de vrais défenseurs de la Bible? Ils ont évité deux extrêmes: le modernisme, dont le manque de foi a jeté le doute sur la Bible, et le fondamentalisme, qui, en raison de son interprétation trop littérale des Écritures, a détaché de la Bible bon nombre de personnes réfléchies. Pour commencer, nous vous suggérons de demander à un Témoin de Jéhovah ou aux éditeurs de ce périodique de mettre à votre disposition le livre La Bible est-​elle vraiment la Parole de Dieu? Notre désir est de vous aider à connaître la réponse à cette question par vous-​même. — I Thessaloniciens 2:13.

      [Illustration, page 13]

      La Bible vous offre la magnifique perspective de la vie éternelle sur une terre transformée en un paradis sous la domination de Dieu.

      [Illustration, page 14]

      Par l’application des principes de la Bible, votre vie prendra une signification nouvelle.

  • Un examen sérieux
    Réveillez-vous ! 1982 | 8 juin
    • Un examen sérieux

      Un président de la Cour suprême des États-Unis, Salmon Chase, décida d’examiner la Bible avec impartialité. Quel fut son jugement?

      “Vint un temps dans ma vie où j’ai mis en doute la divinité des Écritures et je résolus en tant qu’homme de loi et juge, d’examiner ce livre de la même manière que je jugeais les affaires portées devant la cour, c’est-à-dire en pesant le pour et le contre. Ce fut une étude longue, sérieuse et profonde. J’ai appliqué les mêmes principes pour examiner les preuves sur cette question religieuse que lorsque je dois juger des affaires profanes. Or, je suis arrivé à la conclusion que la Bible est un livre surnaturel qui vient de Dieu et que, pour la race humaine, la seule voie sûre est de suivre ses enseignements.” — “Une introduction au Livre des livres”, p. 194 (angl.).

      Mais pourquoi vous fier aux avis des autres, qu’ils soient favorables ou défavorables? Pourquoi ne pas examiner les faits par vous-​même?

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager