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  • Un problème bien réel
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 avril
    • Un problème bien réel

      JOSEPH vit dans un pays d’Asie du Sud-Est. Le pont qui l’abrite de la pluie battante est aussi son seul refuge. C’est même là qu’il passe ses nuits, couché sur une paillasse crasseuse. Une boîte de conserve rouillée lui sert de timbale. Depuis ses dix ans, époque à laquelle il s’est enfui de chez son tuteur, Joseph ne vit que de rapines. Le vol lui rapporte chaque année l’équivalent de 250 FF, soit plus que le revenu annuel moyen de la plupart des habitants de son pays, qui compte près de cent quarante millions d’âmes.

      Mais n’allez pas croire qu’une telle pauvreté ne touche qu’une fraction infime des habitants du globe; elle constitue le lot quotidien de près de la moitié de l’humanité. Dans plus de trente pays à forte densité de population, le revenu annuel moyen par tête se situe en dessous de 450 FF. Si l’on en croit la revue belge To the Point International, “800 millions d’êtres humains ont si peu pour vivre que toutes leurs fonctions biologiques en paient les conséquences”.

      Même dans les pays où les revenus sont beaucoup plus élevés, des millions d’hommes connaissent l’indigence et la faim. C’est notamment le cas de ceux que le jeu, l’alcoolisme ou d’autres vices plongent dans une situation financière précaire. Et quand ce sont des déshérités qui s’adonnent à de telles pratiques, ils ne font qu’aggraver leur condition. Arrêtons-​nous d’ailleurs sur les quelques exemples suivants:

      Un cultivateur rhodésien d’un certain âge se rend à Salisbury pour vendre ses poulets. Il en tire un bon prix et décide de jouer pour augmenter ses gains. Par deux fois, il gagne. Son pécule a plus que doublé. Un instant il pense à rentrer chez lui, mais l’attrait du jeu est le plus fort. Or, voici que maintenant il perd. Il s’obstine pourtant à jouer et perd jusqu’à son dernier sou. Alors, il joue sa veste et il perd encore. Finalement, après s’être adressé en vain à la police, il rentre chez lui les mains vides.

      Voyons aussi le cas de ce jeune Anglais, élégant, intelligent et promis au plus brillant avenir. La faculté de Liverpool vient de lui discerner le diplôme de médecin qui va lui permettre de faire carrière. Au cours de la Première Guerre mondiale, ses actes de bravoure lui valent la médaille militaire. Mais, dans le même temps, il se met à boire, au point que ses excès finissent par ruiner sa carrière de médecin. Il entretient alors son vice avec de l’alcool dénaturé et tombe gravement malade. Pour finir, il meurt dans un complet dénuement sans personne pour le pleurer.

      Quant à Wilfred, c’est un jeune instituteur hollandais. Soumis à de fortes pressions d’ordre familial et professionnel, il cherche refuge dans la drogue. Chaque année, son vice lui coûte des sommes énormes. Il finit par devenir un véritable clochard, dormant parfois sur le trottoir. Il vit dans la terreur d’être découvert et dénoncé aux autorités. Cela ne l’empêchera pas de perdre quand même son emploi.

      Ce menuisier ghanéen est un homme d’âge mûr, propriétaire de sa maison et de son atelier où il emploie de nombreux ouvriers. Mais ce qu’il a ne lui suffit pas. Dans son désir forcené d’augmenter ses biens, il achète à prix d’or une colombe prétendument dotée du pouvoir d’accroître miraculeusement la fortune de son propriétaire. Un jour, l’oiseau s’envole pour ne plus revenir, réduisant à néant les espoirs de son maître. Pour compenser cette perte, le menuisier loue les services d’un magicien à qui il demande de faire surgir du néant une importante somme d’argent qu’il déposera sur son compte en banque. Le magicien se fait payer d’avance. Mais, au moment d’aller à la banque, le menuisier constate avec désespoir qu’il ne détient, en fait d’argent, que de simples morceaux de papier. Plus tard, à la suite de son refus réitéré de comparaître devant un tribunal pour y répondre du non-paiement de ses impôts, un mandat d’amener est délivré contre lui. Pris de panique, le menuisier s’enfuit, abandonnant sa maison, sa famille et son atelier.

      Il ne s’agit pas là de récits imaginaires, mais de drames vécus. Existe-​t-​il vraiment une source où nous pourrions puiser les conseils et les motivations qui nous éviteront d’aussi tristes expériences? La réponse est oui. Cette source se trouve dans une collection d’écrits traduits à l’heure actuelle, en partie ou en totalité, en plus de 1 600 langues. La portion la plus récente de ce livre date de près de 19 siècles. On en a imprimé des centaines de millions d’exemplaires dans le monde entier au cours de notre XXe siècle. Ce livre remarquable, c’est la Bible. Nous vous invitons à examiner en notre compagnie comment les principes élevés qu’elle renferme peuvent contribuer efficacement à résoudre vos problèmes matériels.

  • À quoi sert de mener une vie “d’ostentation”?
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 avril
    • À quoi sert de mener une vie “d’ostentation”?

      ENTRE autres excellents conseils, la Bible nous invite à mener une vie exempte de toute “ostentation”. (I Jean 2:16, Verdunoy.) Voilà une recommandation qui reste souvent lettre morte!

      Dans de nombreux pays, quantité de gens se privent des choses les plus importantes pour pouvoir acheter la télévision en couleurs ou d’autres articles coûteux. Tantôt on se prive sur les vêtements, tantôt on ne dispose même pas d’installations sanitaires décentes, tantôt on remet constamment, par manque d’argent, les travaux indispensables à l’entretien du logement, y compris le remplacement des carreaux cassés. Quant à ceux qui recourent au crédit pour acquérir des articles de luxe, ils risquent d’être particulièrement gênés quand il leur faudra régler les dépenses vraiment essentielles.

      Vivre au-dessus de ses moyens est passé dans les mœurs. Certains se donneront par exemple beaucoup de mal pour entretenir, au bord de la mer ou à la campagne, la résidence secondaire qui prouvera leur réussite sociale. Tablant sur une future augmentation de salaire ou sur une autre source de revenus tout aussi hypothétique, d’autres contracteront des dettes avant même d’avoir acquis la certitude que leurs espoirs se matérialiseront.

      Mais quand surgissent des revers financiers, comme c’est souvent le cas, les problèmes familiaux se multiplient. Le chef de famille risque alors d’être considéré comme un “raté” par sa femme et par ses enfants, dont il ne peut plus satisfaire les goûts dispendieux. Peut-être ces derniers vont-​ils établir des comparaisons peu flatteuses avec tel ou tel parent ou ami qui gagne mieux sa vie. Voilà un type de situation qui a réduit bon nombre de gens au désespoir. Prenons par exemple le cas de ce Brésilien qui habitait une grande et belle maison d’un quartier résidentiel de São Paulo. Un jour, il fondit en larmes devant un homme qu’il ne connaissait ni d’Ève ni d’Adam, et lui dit: “Ou je me suicide ou je deviens fou!” Pourquoi? Parce que sa femme ne pouvait plus se contenter de ses revenus, certains membres de sa famille gagnant deux fois plus d’argent que lui.

      En voulant mener une vie d’“ostentation”, certains ont ruiné leur foyer. C’est ce qui est arrivé à un petit fermier rhodésien. Bien qu’avancé en âge, il voulait passer pour jeune. Comme il désirait à tout prix posséder une voiture à lui, il vendit plusieurs têtes de bétail pour en acheter une d’occasion. Au moment de rentrer chez lui, il dut confier le volant à quelqu’un d’autre, car il n’avait pas de permis de conduire. Il allait bientôt s’apercevoir dans quelle affaire ruineuse il s’était engagé. Le coût des réparations nécessaires pour maintenir la voiture en état de marche dépassa le prix d’achat initial. Cet homme dut alors abandonner l’exploitation de sa ferme pour prendre un travail en ville, loin des siens. Au début il rentrait chez lui à la fin de la semaine, mais, à la longue, il cessa de le faire et finit par sombrer dans la débauche. Le prix est décidément bien cher payé pour une voiture d’occasion!

      Efforçons-​nous donc de suivre les directives données dans les Écritures, et nos besoins matériels seront satisfaits. Souvenons-​nous que les biens matériels ne durent pas. Leur attacher trop d’importance peut conduire à la ruine, comme l’exprime clairement cette mise en garde biblique: “Tout ce qui est dans le monde, — le désir de la chair, le désir des yeux et l’exhibition de ses ressources, — ne provient pas du Père, mais provient du monde. Et le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” — I Jean 2:16, 17.

  • Être honnête, travailler dur — Est-ce vraiment payant?
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 avril
    • Être honnête, travailler dur — Est-​ce vraiment payant?

      DANS le présent monde, la malhonnêteté est devenue la règle. La Bible ne tolère pourtant aucune exception sur le chapitre de l’honnêteté, puisque “avoir deux poids et deux mesures, c’est un sujet d’horreur pour le Seigneur”. (Prov. 20:10, Maredsous.) Tout en ne niant pas que les gens indélicats puissent connaître la prospérité matérielle, les Écritures nous mettent en garde contre la tendance à croire que le mépris de la loi est une attitude payante (Ps. 73:3-28). Elles nous présentent l’honnêteté et l’ardeur à l’ouvrage comme des qualités essentielles pour mener une vie satisfaisante et heureuse. Par ailleurs, la réalité des faits démontre à l’évidence qu’un travailleur honnête et courageux pourvoit convenablement à ses besoins matériels.

      Les escroqueries au pesage

      Voici le témoignage d’un chef de famille australien: “Ma femme et moi tenions autrefois une entreprise de boucherie en gros. Nous n’avions jamais aucun problème pour nos approvisionnements en bétail, car les éleveurs étaient contents d’avoir affaire à nous, sachant que nous n’essaierions pas de les tromper sur le poids de la viande sur pied. Les abattoirs voisins rencontraient parfois des difficultés dans ce domaine et étaient obligés de faire venir les bêtes de près de 500 kilomètres. Mais quant à nous, nous arrivions toujours à nous fournir sur place. Nous livrions à l’époque de nombreux détaillants de la ville toute proche de Geraldton. Comme les livraisons avaient lieu en dehors des heures d’ouverture, tous nos clients nous confiaient les clés de leur boutique en nous demandant de déposer nous-​mêmes la viande dans les chambres froides.

      “Quand nous avons vendu notre fonds, en 1975, les nouveaux propriétaires ont rompu avec la réputation d’honnêteté que nous nous étions acquise. Au bout de deux ans, ils connaissaient déjà de sérieuses difficultés financières. Les éleveurs locaux leur refusaient la vente, et ils devaient s’astreindre à de longs déplacements pour se procurer des animaux de boucherie. Il leur fallut finalement vendre l’affaire. Les fermiers de l’endroit ne se privent pas de dire que le jour où nous avons arrêté notre commerce ne leur a pas été bénéfique et qu’ils regrettent beaucoup le temps où ils pouvaient vendre leurs bêtes à des gens honnêtes.”

      Cette autre anecdote, qui a eu pour cadre une place de marché d’Accra, au Ghana, prouve elle aussi que l’honnêteté paie. À l’insu de ses clientes, un exploitant d’Agona Swedru s’avisa un jour de peser ses légumes avant de les apporter au marché. Après quoi, selon son habitude, il laissa les ménagères peser elles-​mêmes leurs achats. Mais il constata qu’une seule d’entre elles se montrait honnête. Par la suite, il n’autorisa plus que cette cliente-​là à peser elle-​même ses achats, ce qui lui permit d’être désormais servie en priorité.

      Les autres femmes étaient furieuses, car elles devaient maintenant attendre pour être servies que le marchand pèse lui-​même les légumes au lieu de leur laisser ce soin. Elles lui reprochèrent de faire preuve de favoritisme. Mais il leur répondit en substance ceci: “Elle, elle est honnête. Mais vous, ce n’est pas le cas. Il est donc normal que j’agisse différemment avec cette femme.”

      D’autres principes bibliques importants

      Le fait même d’avoir de quoi se nourrir ou au contraire de connaître la faim dépend parfois de l’observance ou de la non-observance de certaines autres règles bibliques, notamment celles-ci: “Que le voleur ne vole plus, mais plutôt qu’il travaille dur en faisant de ses mains ce qui est de la bonne besogne.” (Éph. 4:28). “Celui qui travaille d’une main nonchalante sera peu fortuné.” (Prov. 10:4). “Le paresseux se montre rempli de désirs, mais son âme n’a rien. Cependant l’âme des diligents engraissera.” — Prov. 13:4.

      Le sort du voleur n’est guère enviable

      Ce sont là des principes dont un Canadien prénommé Arthur a pu vérifier la justesse à ses dépens. Il nous a raconté son histoire devant une tasse de café.

      “Je n’ai qu’à me féliciter, dit-​il, des changements considérables qui sont intervenus dans mon existence au cours des quatre années écoulées. J’ai passé derrière les barreaux quinze des trente-six premières années de ma vie, pour me retrouver en fin de compte totalement démuni dans tous les domaines, aussi bien financier que matériel ou spirituel.

      “Mais où en suis-​je aujourd’hui, après quatre ans d’un travail assidu et conforme aux principes bibliques? Eh bien, je peux dire que Jéhovah m’a vraiment béni. J’ai un foyer, un emploi régulier, une charmante femme et un petit garçon qui fait ma joie et ma fierté. Évidemment, tout ne va pas toujours tout seul. On n’efface pas son passé en un jour. C’est pourquoi je garde constamment présentes à l’esprit ces recommandations de la Bible: ‘Qu’aucun de vous ne souffre comme (...) voleur’, et: ‘Que le voleur ne vole plus, mais plutôt qu’il travaille dur.’ Quand il est dit qu’un voleur souffre, c’est tout à fait exact. Pour ma part je sais ce que cela veut dire, bien que je n’en aie pas été pleinement conscient à l’époque. — I Pierre 4:15; Éph. 4:28.

      “Un jour, poursuit Arthur, j’avais cambriolé un magasin de vêtements avec un copain et emporté pour quelque 10 000 dollars (environ 43 000 FF) de marchandise. Nous n’avons tiré du produit de ce vol que 1 500 dollars (6 500 FF). La journée n’était pas encore terminée que j’avais déjà tout dilapidé en beuveries et autres folies, si bien qu’il ne me restait même plus de quoi payer le taxi qui me reconduisait chez moi.” Que fit-​il alors? Laissons Arthur poursuivre: “Je dus laisser en gage au chauffeur la montre qui me venait de ma propre mère, jusqu’à ce que je puisse régler les trois dollars de la course. Cette fameuse montre, je ne l’ai jamais récupérée. Quant à savoir jusqu’où un homme peut descendre dans sa propre estime et dans celle qu’il a pour autrui, jugez-​en vous-​même. Un jour que j’étais à court d’argent je suis allé jusqu’à voler le téléviseur de ma mère!”

      Mais parlons un peu des voleurs qui parviennent à échapper à la police. Leur mépris de la loi leur procure-​t-​il vraiment des avantages? Voyons le cas de ce jeune Anglais aux cheveux blonds prénommé Alfie. Pendant cinq ans, il ne vécut que de rapines. Mais avec quels résultats? “Plus je volais, dit-​il, plus je perdais le sens des valeurs. Ces biens trop facilement acquis ne me procuraient aucun plaisir. Un jour que ma mère et moi nous nous disputions pour une coupure de cinq livres (environ 40 FF), je pris le billet et le déchirai en petits morceaux, tant il me paraissait stupide de se quereller pour si peu. Quand on me faisait un cadeau qui ne valait que quelques livres, je n’en faisais aucun cas. Vivre de rapines, c’est rouler sur l’or un jour et n’avoir rien à manger le lendemain. En effet, même s’il ne me restait que vingt livres en poche, il fallait que j’aille acheter des choses dont je n’avais nul besoin. Je me disais qu’il me suffirait de commettre un nouveau larcin pour restaurer mes finances. Momentanément à sec, je me retrouvais alors à la charge de ma famille.”

      Les clés de la réussite: l’honnêteté et le travail

      Combien est différent le sort des travailleurs assidus et honnêtes! La ligne de conduite qu’ils adoptent contribue bel et bien à résoudre leurs problèmes matériels, comme l’atteste l’histoire de cette société canadienne de marchandisage, fondée il y a une quinzaine d’années à Toronto. L’affaire eut de modestes débuts. L’unique employé était Témoin de Jéhovah. Un autre Témoin fut bientôt engagé pour le seconder. Sous l’influence de ces deux chrétiens, la société tout entière fit sienne la règle biblique suivante: “Nous avons la conviction d’avoir une conscience honnête, désireux que nous sommes de nous conduire honnêtement en toutes choses.” (Héb. 13:18). La clientèle se faisait de plus en plus nombreuse à mesure que s’étendait la bonne réputation de la maison. Elle connut une expansion rapide et ses activités s’étendirent bientôt aux dix provinces du Canada. L’honnêteté des employés et leur ardeur au travail permettaient à la fois de réduire les frais généraux et d’augmenter les bénéfices. Voici quelques années, la société fut rachetée par un vaste consortium international qui tint à maintenir en poste les anciens employés. L’entreprise groupe aujourd’hui quatre-vingts personnes. Ses activités s’exercent sur l’ensemble du marché canadien, à partir de ses entrepôts et des diverses succursales qu’elle a fondées.

      Un Nigérien nommé Diamond a su, lui aussi résoudre ses problèmes matériels grâce à son honnêteté et son assiduité au travail. Ses attributions consistaient au début à charger les camions qui assurent le transport des marchandises depuis les entrepôts de la société jusqu’aux points de vente. Le sérieux avec lequel il s’acquittait de sa tâche incita son supérieur hiérarchique à lui donner plus de responsabilités en le nommant livreur. Désormais, il voyagerait dans le camion pour livrer leurs commandes aux clients. À la différence de son prédécesseur, notre homme refusa de se faire complice de certains détournements opérés par le chauffeur. Son honnêteté lui valut d’être bientôt transféré au magasin en qualité de réceptionnaire, ce qui mit un terme au chapardage qui était pratiqué jusque-​là. Ses employeurs avaient une telle confiance en lui qu’ils préféraient s’adresser à lui plutôt qu’à son supérieur hiérarchique pour toutes les opérations impliquant de gros mouvements de fonds. Notons que cet employé honnête n’avait pas reçu d’instruction. Toutefois, son observation scrupuleuse des principes bibliques revêt une valeur supérieure aux yeux de ses chefs. D’ailleurs, il occupe aujourd’hui un poste de confiance assorti de responsabilités plus étendues que celles qui sont dévolues à ses collègues plus instruits. Il est le seul à pouvoir signer les bons de sortie des marchandises.

      L’honnêteté peut aider à trouver un emploi

      L’honnêteté et l’ardeur au travail ouvrent souvent des portes qui sinon resteraient closes. L’île de Thursday, en Australie, connaît l’un des taux de chômage les plus élevés du pays. Les demandeurs d’emploi y sont légion. Et pourtant, le directeur d’une banque locale retint pour l’entretien des bureaux une certaine famille qui présentait une particularité. Laquelle? La réputation d’honnêteté qui s’attachait à chacun de ses membres. En Suède, certaines sociétés où les postes vacants sont rares embauchent volontiers les Témoins de Jéhovah, car ils sont connus pour être des ouvriers consciencieux. Cela est tellement vrai que le chef du personnel d’une de ces entreprises, qui compte 1 400 employés, voulut un jour savoir s’il lui serait possible de faire paraître des offres d’emploi dans le périodique La Tour de Garde, organe principal des Témoins de Jéhovah! Même dans le nord de la Suède, où les possibilités de trouver du travail sont rares, les Témoins de Jéhovah ne connaissent pratiquement pas le chômage.

      Partout dans le monde, le travailleur honnête et consciencieux se voit donner la préférence. Bon nombre d’employeurs sont disposés à payer le prix pour obtenir un travail de qualité. Dans certaines régions, les artisans sérieux, qu’ils soient peintres en bâtiment électriciens, mécaniciens ou autres, ont un programme si chargé qu’il leur arrive de refuser du travail par manque de temps.

      Le refus de travailler: une attitude négative et frustrante

      Il est des gens qui choisissent délibérément de vivre aux crochets de l’État. On croirait que c’est la belle vie, mais leur existence ne leur procure pas de satisfaction véritable. Bien souvent, ils trompent leur ennui en dépensant inconsidérément leur argent au jeu, en buvant à l’excès, etc. Les gens qui persistent à décliner les offres valables qui leur sont faites afin de profiter plus longtemps des allocations de chômage, tournent souvent à la morosité et à l’énervement. Ils s’enfoncent progressivement dans la paresse et le laisser-aller. Certains deviennent de plus en plus exigeants. Bien souvent, ceux qui perçoivent ainsi de l’argent qu’ils ne se sont pas donné la peine de gagner finissent par perdre le respect d’eux-​mêmes et par ne pas faire plus de cas de ce qu’ils possèdent que de ce qui appartient à autrui.

      Le refus d’effectuer une tâche qui réclame des efforts peut, lui aussi, avoir des conséquences dramatiques. Un jeune homme qui travaillait autrefois sur une exploitation de cacaotiers en a fait l’amère expérience. Pendant quelques années, il s’acquitta consciencieusement de sa tâche, jusqu’au jour où lui-​même et ses collègues se mirent en tête que le fait de transporter des seaux d’eau pour arroser les plants de cacao était déshonorant. Le jeune homme donna finalement sa démission et se tourna vers le jeu. Ses amis lui conseillaient de reprendre son emploi, mais il ne voulut rien savoir. Un jour qu’il s’adonnait au jeu, une querelle éclata et, dans la bagarre qui s’ensuivit, il poignarda l’un de ses partenaires. Maintenant, ce jeune homme purge une peine de prison. Nul doute qu’il lui eût été plus profitable de persévérer dans son travail!

      Oui, nul ne devrait sous-estimer la valeur d’une bonne réputation de probité, d’ardeur au travail et de conscience professionnelle. Même dans les pays où les emplois bien rémunérés sont rares et où le revenu moyen est particulièrement bas, les travailleurs honnêtes et consciencieux s’en sortent mieux que les autres. Même si leur condition est modeste, au moins ils ont généralement le nécessaire et ils connaissent la joie de manger du fruit de leur travail. Ainsi, l’observation des conseils bibliques relatifs à l’honnêteté et à l’assiduité au travail peut résoudre efficacement les problèmes matériels, tout en aidant chacun à garder sa dignité.

      [Illustration, page 9]

      POSTES VACANTS à pourvoir

  • Défaites-vous de vos vices et de vos travers
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 avril
    • Défaites-​vous de vos vices et de vos travers

      DANS un supermarché, une fillette tombe en extase devant un étalage d’oranges. “Achètes-​en, dis, maman”, réclame-​t-​elle. Pleine de bons sentiments, la mère, dont la mise est plus que modeste, demande à la vendeuse combien elles coûtent. En entendant le prix, elle se tourne vers sa fille et lui dit: “C’est trop cher pour nous.” Déçue, la fillette baisse la tête. Après s’être ravisée, la mère s’adresse de nouveau à la vendeuse... et lui achète un paquet de cigarettes!

      Des scènes semblables ont lieu tous les jours. Il est des parents qui n’ont pas de quoi nourrir convenablement leurs enfants, mais qui trouvent de l’argent pour acheter des cigarettes, de l’alcool, des billets de loterie, etc. Pour certaines festivités qu’il faut bien qualifier d’orgies, ils dépensent des sommes folles. D’autres sont acculés par la drogue à la misère.

      Ce genre de problèmes pourraient très bien être évités. Il suffirait pour cela d’appliquer les conseils bibliques suivants: “Purifions-​nous donc de toute souillure de la chair et de l’esprit.” (II Cor. 7:1). “Ne vous enivrez pas de vin: il s’y trouve de la débauche.” (Éph. 5:18). “Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin (...). Car l’ivrogne (...) [tombera] dans la pauvreté.” (Prov. 23:20, 21). “Vous êtes ceux qui quittent Jéhovah (...), ceux qui dressent une table pour le dieu de la Chance.” (És. 65:11). “Que (...) [l’on] travaille dur en faisant de ses mains ce qui est de la bonne besogne.” (Éph. 4:28). “Qu’ils travaillent dans le calme et qu’ils mangent le pain qu’ils auront eux-​mêmes gagné.” (II Thess. 3:12). “Marchons avec décence, comme en plein jour, non pas dans les orgies ni les beuveries.” Rom. 13:13.

      Notez bien que la Bible condamne sans la moindre équivoque les orgies et les excès de boisson. S’il est vrai que les Saintes Écritures ne mentionnent pas expressément la toxicomanie et le tabac, vous en savez tout de même assez pour juger si le tabac est ou non un vice, tout comme la toxicomanie qui, outre ses effets pernicieux, entraîne un état comparable à l’ivresse. Le jeu, lui non plus, n’est pas cité dans la Bible, mais ne fait-​il pas appel à la chance, ne provoque-​t-​il pas de l’avidité et ne va-​t-​il pas à l’encontre des préceptes bibliques qui invitent le chrétien à manger le pain qu’il a lui-​même gagné?

      Le piège de la cigarette

      Peut-être vous demanderez-​vous dans quelle mesure on résout ses problèmes matériels en adoptant le point de vue biblique sur toutes ces questions. Eh bien, prenons l’exemple du tabac. Un Suédois qui fume de 20 à 25 cigarettes par jour dépense en un an un peu plus de 2 500 FF. Comme le fisc suédois prélève environ 50 pour cent de son salaire, cela revient à dire que notre fumeur doit gagner au moins 5 000 FF pour payer son vice, soit plus que ce que gagne un ouvrier moyen en un mois. Si jamais sa femme et ses enfants fument aussi, c’est plus du cinquième de son revenu qui partira en fumée. En clair, cela signifie que l’on se privera sur la qualité de la nourriture pour continuer de fumer.

      Dans les pays où les salaires sont moindres, beaucoup de gens dépensent en tabac proportionnellement autant, sinon plus, qu’en Suède. Écoutons par exemple K..., qui vit en Inde: “Ma famille et moi vivions sur un petit commerce de bétela qui me rapportait 35 roupies [environ 20 FF] par semaine. Mais dix pour cent de ces gains passaient dans la cigarette.”

      Lorsque ce chef de famille se mit à étudier la Bible avec les Témoins de Jéhovah, en 1972, il se rendit vite compte que fumer était contraire au précepte qui dit de se garder ‘pur de toute souillure de la chair et de l’esprit’. Il était également conscient que s’il voulait aider son prochain à se purifier de cette souillure, il n’était pas logique de continuer à vendre du bétel. Que fit-​il donc? Laissons-​le poursuivre: “Pour conformer ma vie à la Bible, j’ai arrêté mon commerce et je m’en suis remis complètement à Jéhovah Dieu.”

      Mais de quoi ce chef de famille allait-​il vivre? A-​t-​il pu résoudre ses problèmes matériels en se conformant aux principes de la Bible? Eh bien oui, il a effectivement amélioré sa situation. Il trouva un emploi de vendeur chez un marchand de primeurs, avec un salaire hebdomadaire de 50 roupies [environ 28 FF], soit 15 roupies de plus qu’avant. Comme il avait cessé de fumer, il faut encore ajouter dix pour cent de son budget à ce gain. Et ce n’est pas tout.

      “Après m’avoir éprouvé à plusieurs reprises sur des questions d’honnêteté, ajoute-​t-​il, mon patron a fini par avoir une confiance totale en moi, si bien qu’aujourd’hui c’est moi qui gère sa boutique et ses fonds. Jusque-​là, il n’avait jamais laissé un employé faire ce travail. Sa confiance est si grande qu’il m’offre gratuitement des légumes et qu’il couvre une partie de mes frais. Depuis que je suis devenu Témoin de Jéhovah, j’ai pu me faire construire une maison et améliorer mon niveau de vie. À présent, nous jouissons d’une vie de famille heureuse et nous connaissons une profonde joie intérieure.”

      La toxicomanie

      Dans le même ordre d’idées, la toxicomanie étant un vice ruineux, le drogué qui s’en affranchit améliore d’autant sa situation matérielle. Deux jeunes gens, un Anglais, Eoin, et une Allemande, Angelika, ont pu s’en rendre compte par eux-​mêmes.

      Eoin a commencé à se droguer en 1966. Deux ans plus tard, il arrêtait son travail et dépensait de 25 à 30 livres par semaine (210 à 255 FF) en haschisch et en LSD. Avec l’inflation, cela représenterait aujourd’hui 70 livres, soit 600 FF, mais, à l’époque, cette somme correspondait aux trois quarts de son “revenu”, si l’on peut appeler ainsi le produit de ses larcins et de la revente de la drogue. Ajoutons, pour compléter le tableau, les 40 à 50 cigarettes qu’il fumait chaque jour.

      Disposant de peu d’argent pour subvenir à ses besoins, Eoin dormait souvent dans le métro. Ou encore il s’installait dans une maison où l’on se droguait en groupe. “C’est une vie d’escroc, nous confia-​t-​il, qui consiste à se joindre à un groupe de drogués jusqu’à ce qu’ils en aient assez de vous, et à se rabattre ensuite sur un autre groupe.” Âgée de dix-sept ans, Angelika quitta l’un de ces groupes, en Allemagne, pour s’incruster dans un autre, à Londres. Toxicomane et éthylique, elle connut rapidement les mêmes difficultés financières qu’Eoin. Elle s’en sortit tant bien que mal en convertissant son appartement en lieu de rencontre pour acheteurs et revendeurs de drogues.

      Eoin finit par en être réduit à avoir pour tout bien les vêtements qu’il portait sur lui. Angelika, elle, n’avait qu’un seul et unique vêtement: sa robe de chambre. Tout son avoir tenait dans une petite valise.

      Or, deux semaines après avoir commencé à étudier la Bible, nos deux jeunes gens cessèrent de fumer et de se droguer. Une semaine après, Eoin travaillait sur un chantier. Le temps passant, sa compagne et lui économisèrent de quoi verser l’acompte de leur nouvel appartement, puis ils se marièrent. Cela se passait en 1973. Depuis qu’ils ont conformé leur vie aux principes de la Bible, ces deux jeunes gens ont fait de leur appartement un foyer coquet qui fait plaisir à voir et où ils sont chez eux. Nul doute que la Parole de Dieu les a aidés efficacement à résoudre leurs problèmes matériels.

      Les excès de boisson

      Beaucoup de gens connaissent des embarras financiers à cause des excès de boisson. Par exemple, rien qu’en boissons alcooliques, on a dépensé plus de 30 millions de marks (70 millions de FF) en RFA et à Berlin-Ouest au cours de l’année 1974. Au Japon, un rapport révèle que plus de deux millions d’habitants frisent l’alcoolisme. Les alcooliques confirmés sont dix millions aux États-Unis et quatre millions en Italie. Plus d’un million d’Australiens dépensent l’équivalent de 500 FF par mois en boissons alcooliques, somme qui représente le cinquième du salaire net d’un ouvrier. Dans le budget familial, plus d’argent part en boissons que dans la viande, les fruits et les légumes réunis. Beaucoup des gros buveurs d’Australie dépensent plus de la moitié de leur salaire en alcool. En Suède, un buveur moyen consomme près de dix pour cent de son revenu en boissons alcooliques. Inutile de dire que les conseils de modération renfermés dans la Bible pourraient aider ces millions de gens à améliorer tant la quantité que la qualité de la nourriture qu’ils absorbent.

      Le problème prend des proportions particulièrement critiques lorsqu’une famille vit dans la gêne parce que le père dépense presque tout son salaire en boisson. À peine ont-​ils touché leur paye que, dans le monde entier, des millions de salariés se précipitent au bar. Ils rentreront chez eux ivres, parfois sans le moindre sou. Leur femme devra alors emprunter de l’argent pour régler les factures et donner à manger aux enfants. Dans les pays où ce fléau sévit, les catégories sociales aux revenus les plus faibles sont frappées d’une indigence extrême.

      C’était le cas de cette famille mexicaine miséreuse qui vivait dans une crasse sordide, à tel point qu’elle ne possédait même pas une table pour manger. Quand ses différents membres apprirent les principes de la Bible, les choses commencèrent à changer. D’abord, le chef de famille cessa de boire, ce qui permit d’acheter une table et des chaises. Ensuite, le petit réchaud à pétrole fut remplacé par un réchaud à gaz. Enfin, la maison prit de plus en plus bel aspect, à mesure que se poursuivaient les efforts pour la nettoyer.

      Quand l’usage du tabac s’ajoute aux excès de boisson, les problèmes financiers ne font qu’empirer. Laissons d’ailleurs parler Jim, un jeune Canadien aux cheveux bruns. “À vrai dire, reconnaît-​il, je dépensais entre un quart et un tiers de mon salaire en tabac et en alcool. Si seulement j’avais économisé tout cet argent, qu’est-​ce que nous aurions mieux mangé et combien nous aurions été mieux habillés!” La conversation est interrompue par Carole, sa femme: “Parfois, la journée finie, nous étions là à nous détendre. Tout à coup, je découvrais avec agacement que nous n’avions plus une seule cigarette. Je ne décolérais pas tant que mon mari ne sortait pas en acheter. De son côté, il se plaignait qu’il n’avait plus d’argent. ‘Évidemment, pensais-​je en moi-​même, tu l’as dépensé à boire.’ Finalement, je m’énervais tant qu’il récupérait toutes les bouteilles de lait dans la maison et allait les rapporter à l’épicerie pour pouvoir acheter du tabac. Pour mon mari, c’était très gênant, d’autant plus que cela voulait dire la plupart du temps que les enfants devraient se passer de lait jusqu’à ce que nous soyons de nouveau en fonds.”

      La passion du jeu

      Un autre vice qui pose bien des problèmes à ceux qui s’y adonnent, et ils sont légion, est le jeu. L’Australien lui consacre dix pour cent de son salaire. En Allemagne, il faut compter les sommes versées au jeu en millions de marks, car on n’hésite pas à miser le salaire de toute une semaine, voire d’un mois entier, parfois même plus. Aux États-Unis, le jeu draine à lui seul 20 milliards de dollars (84 milliards de FF). Le tirage de Noël rapporte à la loterie espagnole 32,5 milliards de pesetas (2 milliards de FF). Sur cette somme, l’État prélève 30 pour cent et il redistribue le reste en billets gagnants. Or, un billet coûte 20 000 pesetas (1 200 FF), soit un mois entier de salaire pour un manœuvre. Évidemment, on peut aussi n’acheter que des dixièmes.

      Les pertes enregistrées au jeu sont à peine croyables. Une héritière iranienne a laissé l’équivalent de près de 25 millions de FF dans les casinos d’Europe. En Australie, un joueur de poker yougoslave a perdu en trois jours tout l’argent qu’il avait économisé en six ans. Il ne s’en remit d’ailleurs pas et mourut quatre jours plus tard. Avec l’argent que Pedro, un jeune Espagnol, consacrait au jeu, il aurait pu loger et nourrir une famille de quatre personnes. Il n’empêche qu’à la fin du mois, il devait souvent emprunter de quoi s’acheter à manger.

      Les joueurs professionnels, vivant des pertes des autres, sont parfaitement insensibles aux drames qui se nouent devant eux avec les joueurs qui perdent toute leur fortune, qui se suicident ou qui règlent leurs dettes en se prostituant. Ronald avoue qu’à l’époque où il travaillait dans un tripot d’Amsterdam, il n’aurait pas “hésité à s’asseoir avec sa mère à une table de jeu pour la saigner à blanc”.

      Mais la Bible peut aider un joueur à s’affranchir de son vice, témoin le cas de Friedel, un Hollandais né en Indonésie qui, à 38 ans, devint le directeur de sa propre société d’importation, avec un bénéfice net de 2,3 millions de FF par an. Il gagnait 6 000 roupies par mois (3 500 FF), une véritable fortune à cette époque d’après-guerre. Malheureusement, il avait la passion du jeu et, pour la satisfaire, il devait vendre ses marchandises avec 300 pour cent de bénéfice, ce qui l’obligeait à risquer sa vie pour aller jusque dans les régions qui étaient entre les mains des terroristes Pemoedas.

      Apparemment, notre homme était mal parti. Mais la Bible l’aida à s’affranchir de sa passion dévorante du jeu. Il se rendit compte à la lumière des Écritures que le jeu rend malhonnête, indifférent à autrui, et qu’il est incompatible avec une vie de famille heureuse.

      La voie de la sagesse est donc de ne pas s’adonner au jeu. Si plus de joueurs le reconnaissaient, ils subviendraient bien mieux aux besoins des leurs. Plus d’un Brésilien, par exemple, verse chaque année à la loterie une somme qui lui permettrait d’acheter au moins 110 litres de lait.

      Des fêtes ou des bacchanales?

      En Amérique du Sud, on a dépensé des sommes astronomiques pour des fêtes que l’on considère chrétiennes, puisque l’Église les approuve. Il n’empêche que ces fêtes ne sont pas d’origine chrétienne et qu’elles se caractérisent par des excès dans le manger et le boire. Elles entrent donc en réalité dans la catégorie des orgies et vont à l’encontre des principes bibliques. La Parole de Dieu renferme des vérités qui épargneraient à bien des gens de grever davantage leur budget par des dépenses excessives lors de ces festivités.

      Pour avoir une idée des sommes dilapidées lors de ces fêtes, prenons le cas d’Eladio, riche Mexicain à qui deux fêtes organisées par ses soins revinrent à 180 000 pesos (60 000 FF). Il avait également coutume de financer des réceptions qui duraient de trois à quatre jours et pour lesquelles il dépensait à chaque fois entre 5 000 et 7 000 pesos (1 150 à 1 600 FF) en boissons alcooliques. Après avoir appris ce qu’enseigne la Parole de Dieu, Eladio cessa de dilapider ses biens et il choisit plutôt de les utiliser sagement à aider son prochain à recevoir des bienfaits spirituels.

      Des avantages concrets

      Nul ne niera que des millions de gens mèneraient une vie meilleure s’ils cessaient de jouer, de fumer et de se droguer, de se livrer à des excès de boisson et à des orgies contraires à la Parole de Dieu. Quand on se défait de tels vices et de tels travers, on contribue indéniablement beaucoup à la solution de ses problèmes d’argent.

      [Note]

      a Masticatoire à base de feuilles de bétel, de cachou, de chaux et parfois aussi de feuilles de tabac.

      [Illustration pleine page, page 13]

  • Gérez intelligemment vos biens
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 avril
    • Gérez intelligemment vos biens

      L’ARGENT n’a rien de mauvais en soi. C’est l’amour qu’on lui porte qui est néfaste. D’ailleurs, la Bible adopte un point de vue très réaliste sur la question, car, si elle nous met en garde contre l’amour de l’argent, elle précise également que “le pain est pour le rire des travailleurs, et le vin réjouit la vie; mais c’est l’argent qui est le bienvenu en tout”. (Eccl. 10:19.) Nul ne songe à nier qu’un bon repas fait plaisir, mais si l’on veut manger et boire, il faut de l’argent. Puisque nous vivons dans un monde où rien ne se fait sans argent, il faut gérer intelligemment ce bien précieux.

      En disant: “Bonne est la sagesse avec un héritage, car la sagesse sert à la protection comme l’argent sert à la protection; mais l’avantage de la connaissance, c’est que la sagesse garde en vie ses possesseurs”, la Bible souligne l’importance de faire preuve de sagesse avec les biens matériels (Eccl. 7:11, 12). Effectivement, un héritage représente quelque chose de précieux, mais si on ne sait pas le gérer intelligemment, on se retrouve rapidement sans le sou. L’argent, c’est vrai, nous met dans une certaine mesure à l’abri de la pauvreté et du cortège de maux qu’elle trame avec elle, mais la sagesse offre une protection bien plus grande, car elle permet d’user intelligemment de ses ressources et d’éviter tout ce qui pourrait nuire à notre bonheur ou à celui de notre famille.

      Outre qu’elle souligne l’importance de la sagesse, la Bible donne les principes qui permettent d’en faire montre, à condition bien sûr de les appliquer, car, autrement, que ce soit par ignorance ou par négligence, on pourrait se trouver devant de sérieux problèmes.

      Prenez le cas de ce couple australien qui achète tout à crédit. Ils travaillent tous les deux pour faire face à leurs dépenses. Le salaire du mari s’élève à l’équivalent de 3 000 FF par mois, somme sur laquelle il ne touche que 200 FF, le reste servant à éponger des dettes. Ce couple s’est mis tellement de crédits sur le dos que l’argent qu’il verse sert non pas à rembourser le montant capital, mais les intérêts composés des achats. Devant la tension qui règne dans les relations familiales, le mari oublie ses difficultés financières dans l’alcool. Mais, quand il est ivre, il casse tout: les meubles, les appareils électroménagers, etc. Ensuite, il faut bien les remplacer, au prix évidemment de nouvelles difficultés financières.

      Quels principes bibliques pourraient venir au secours de cet homme et de tous ceux qui endossent comme lui des obligations qu’ils ne peuvent assumer? En voici quelques-uns: “Celui qui emprunte est le serviteur de l’homme qui prête.” (Prov. 22:7). “Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres.” (Rom. 13:8). “Qui d’entre vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assoit pas d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer? Sinon, il pourrait en poser les fondements mais se trouver incapable de l’achever, et tous les spectateurs commenceraient à se moquer de lui, en disant: ‘Cet homme a commencé à bâtir mais a été incapable d’achever.’” — Luc 14:28-30.

      La voie de la sagesse est donc de déterminer à l’avance si l’on peut s’engager dans des frais. Sinon, comme le dit la Bible, on deviendrait esclave du prêteur, avec le risque de s’endetter irrémédiablement. Combien il vaut mieux ‘ne rien devoir à personne’!

      Les gens qui ne disposent que d’un budget limité doivent veiller particulièrement à ne pas trop tirer dessus pour des dépenses superflues. N’ayant pas les moyens de se permettre des écarts financiers, ils ont tout avantage à suivre les conseils bibliques qui les exhortent à être travailleurs, à éviter le gaspillage et à acheter intelligemment. (Lire Proverbes 31:14, 15.) Autrement, voici quelques problèmes qui peuvent se poser:

      Pourquoi, quand on n’est pas riche, appeler le taxi pour un court trajet quand on pourrait le faire à pied? Pourquoi téléphoner au loin, alors qu’on peut écrire? Pourquoi dépenser beaucoup d’argent en boissons gazeuses, gâteaux secs, amuse-gueule, bonbons et autres aliments préemballés et précuits? C’est triste à dire, mais ce sont surtout les enfants qui en pâtissent, car cette nourriture vite préparée grève le budget et ne fait aucun bien à la santé.

      Certaines familles brésiliennes pauvres achètent des yaourts vendus avec 200 pour cent de bénéfice. Imaginez un peu tout ce qu’une ménagère économiserait en faisant elle-​même ses yaourts et autres aliments de ce genre! D’autres laissent pourrir des bananes, des noix de coco et des oranges dans leur jardin, et ils vont acheter ces mêmes articles chez le marchand. D’autres enfin dépensent pas mal d’argent en vermifuges, alors que des papayes pourrissent dans le jardin. Or, les papayes sont sous les tropiques l’un des meilleurs agents antiparasitaires.

      Arrêtons-​nous par contre sur le cas de ce chef de famille qui met en pratique les principes bibliques. Malgré la modestie de sa paye, il arrive à faire vivre toute sa famille. (Ils sont quatre.) Il paie sa viande moins cher, car il l’achète le lendemain de l’abattage. Quant aux primeurs, il se rend au marché peu avant la fermeture et les achète au moment où les marchands les bradent pour s’en débarrasser. Ces fruits et légumes sont tout aussi sains que ceux qui étaient vendus le matin, mais, ayant perdu leur bel aspect, ils sont vendus moins chers. Ainsi, en achetant intelligemment, notre homme parvient à ne dépenser que le tiers de ce que les gens consacrent en moyenne aux mêmes achats.

      Prenons aussi l’exemple de cet autre chef de famille, Bruce, un grand gaillard canadien qui travaillait dix heures par jour, six jours par semaine, durant la grande dépression des années 30, et cela pour un salaire mensuel équivalent à 200 FF. Cela ne l’empêcha pas de pourvoir honnêtement aux besoins des siens. Ils eurent toujours la nourriture, le logement et le vêtement. Mais comment arrivait-​il à joindre les deux bouts avec un salaire qui, même à cette époque critique, était minime?

      Il observait un principe que Jésus lui-​même appliqua après avoir nourri 5 000 personnes, lorsqu’il déclara à ses disciples: “Recueillez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu.” (Jean 6:12). Bruce avait adopté ce principe et il l’inculqua dans l’esprit et le cœur des siens, en attirant leur attention sur l’illustration de Jésus où il est question d’un intendant qui avait perdu sa charge à cause de sa négligence (Luc 16:1, 2). Voilà une famille épanouie qui prit, grâce à ces leçons de gestion, l’habitude de ne rien gaspiller ni en nourriture, ni en vêtements et en biens d’équipement, ni en chauffage ou en source d’énergie. Tous prenaient soin de leurs affaires.

      En ce qui concerne les dons en argent à des tiers, la Bible donne des principes qui éviteraient bien des embarras financiers à pas mal de gens. Certaines âmes sensibles accordent des prêts sans la moindre garantie ou encore se portent caution pour leur prochain. C’est souvent comme cela qu’elles perdent de l’argent et qu’ensuite elles se trouvent gênées aux entournures. Il y aurait tout intérêt dans ce cas à faire siens les principes bibliques suivants: “Il arrivera assurément malheur à qui s’est porté garant d’un étranger.” (Prov. 11:15.) “Il est dépourvu d’intelligence l’homme qui prend des engagements, qui se porte caution pour son prochain.” (Prov. 17:18, Liénart). Quant aux individus qui ne veulent pas s’assumer, aux paresseux et à tous ceux qui refusent un travail qui est dans leurs cordes, il ne faut leur accorder aucun secours financier, conformément à cette règle biblique: “Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus!” (II Thess. 3:10). Par contre, la Bible encourage tant et plus le chrétien à venir en aide aux gens qui sont réellement dans le besoin. — Éph. 4:28.

      N’y aurait-​il pas intérêt à ce que davantage de personnes connaissent et appliquent les principes bibliques qui traitent des questions d’argent? Nul doute que cela les aiderait à résoudre leurs problèmes matériels.

  • Ne soyez pas difficile — votre vie changera du tout au tout
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 avril
    • Ne soyez pas difficile — votre vie changera du tout au tout

      “Nous n’avons rien apporté dans le monde, et nous n’en pouvons non plus rien emporter. Si donc nous avons nourriture et vêtement, nous nous contenterons de cela. Mais ceux qui sont résolus à être riches tombent dans la tentation, dans un piège et dans beaucoup de désirs insensés et funestes, qui plongent les hommes dans la destruction et la ruine. Car l’amour de l’argent est la racine de toutes sortes de choses mauvaises, et quelques-uns, en aspirant à cet amour, (...) se sont eux-​mêmes transpercés partout de beaucoup de douleurs.” — I Tim. 6:7-10.

      La Bible nous met par là en garde contre l’amour de l’argent. Elle ramène à de justes proportions la possession de biens matériels. Non, le luxe n’est pas indispensable à la vie. Tout le monde s’accorde sur le fait que la nourriture doit être saine, mais cela n’exige pas les mets les plus coûteux. Quant au logement et au vêtement, ce sont également des nécessités vitales, mais on ne vivra pas plus longtemps parce qu’on possède une garde-robe bien garnie ou une belle maison meublée avec raffinement.

      Ce qui précède est l’évidence même. Il n’empêche que quantité de gens continuent de courir après la richesse et d’axer leur vie sur elle. Il n’est pas rare de les retrouver ruinés, sans même de quoi manger.

      Une protection contre les impulsions déraisonnables

      Il est normal qu’un chef de famille veuille subvenir aux besoins des siens. La Bible ne dit-​elle pas: “Si quelqu’un ne prend pas soin des siens et, en particulier, des membres de sa maison, il a renié la foi et il est pire qu’un homme sans foi.” (I Tim. 5:8). Quand l’occasion d’avoir un meilleur emploi se présente, un chef de famille ne voudra donc peut-être pas la laisser passer, même si cela implique qu’il faudra déménager. Ceci est encore plus vrai dans l’éventualité où toute la famille en tirerait profit. Mais de telles décisions ne sont pas à prendre à la légère. Le livre biblique des Proverbes déclare: “Quiconque est inexpérimenté ajoute foi à toute parole, mais le sagace considère ses pas.” (Prov. 14:15). Si l’on ne réfléchit pas à l’avance à quoi on s’engage, on risque de sérieux ennuis.

      Parlons par exemple de ce Ghanéen qui était charpentier dans son village. Il fut convaincu par son beau-frère qu’il gagnerait beaucoup plus d’argent à Accra, la capitale. Il n’avait aucun travail sûr en vue, mais cela ne l’empêcha pas de faire la sourde oreille à un ami qui lui conseillait de suivre plutôt le principe biblique qui invite chacun à jouir du fruit de son dur travail. Au moment de quitter le village, le charpentier lança: “Il n’y a que les retardés pour rester toute leur vie dans un village!”

      Mais revoici notre homme, quelques mois plus tard. Hâve et décharné, il chemine clopin-clopant, appuyé sur son bâton, un baluchon en équilibre sur la tête. Derrière lui marchent ses deux fils. La vie citadine est trop chère et il n’a pas pu trouver un emploi convenable, alors, il rentre au village. Au fait, et sa femme? Incapable de supporter la vie que son mari lui offrait à Accra, elle l’a quitté.

      Partout dans le monde, et ce n’est pas nouveau, des milliers de gens dont on ne parle jamais ont de la peine à joindre les deux bouts, faute de savoir se contenter du nécessaire. Ils vont vendre leur lopin de terre à la campagne pour se rendre en ville, mais combien réaliseront leur espoir de trouver un bon emploi? Leurs maigres économies auront fondu en peu de temps. Ensuite, quand bien même ils voudraient rentrer au pays, ils n’en auront plus les moyens. Alors, ils resteront en ville, dans les taudis et les bidonvilles.

      Il convient de noter que la Bible nous met en garde contre l’idée de déménager pour gagner de l’argent sans réfléchir auparavant aux circonstances qui pourraient se présenter. Elle dit: “À vous maintenant qui dites: ‘Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons un an, nous commercerons et nous ferons des profits’, alors que vous ne savez même pas quelle sera, demain, votre vie. Vous êtes en effet une brume qui apparaît pour un peu de temps et puis disparaît.” (Jacq. 4:13, 14). Si seulement beaucoup de gens acceptaient et comprenaient que la voie de la sagesse consiste à se contenter de son sort et à tout prévoir lorsqu’on fait des projets, beaucoup de gens ne connaîtraient pas la pauvreté et ils auraient largement de quoi manger.

      Certains sont persuadés que même si la situation d’autres personnes qui se sont déplacées sans réfléchir a mal tourné, il n’en ira pas de même pour eux. Il ne faudrait pas perdre de vue que même ceux qui donnent l’impression d’avoir réussi ont souvent dû sacrifier leur bonheur et la satisfaction de leurs besoins profonds à leur succès.

      Le prix élevé de la réussite

      Geoffrey est un Anglais déjà avancé en âge qui travaille dans une société de courtage d’assurances. Écoutons-​le nous parler d’un de ses collègues:

      “Il s’agit d’un Écossais, un garçon très grand et très mince. Il était responsable d’un petit bureau, à l’époque où je suis entré dans cette société. L’œil vif derrière ses petites lunettes dorées, il me confiait souvent que son but était de devenir un jour administrateur. C’était un véritable bourreau de travail. Il restait tard le soir, emmenait des dossiers chez lui et ne prenait pas de vacances. Finalement, devenu chef de service, il se crut obligé d’emmener sa femme et ses enfants dans un quartier plus résidentiel de l’Essex. Il ne pouvait pas non plus faire autrement que de mettre ses enfants dans une école privée.

      “Comme il vivait au-dessus de ses moyens, il jugea que sa voiture lui revenait trop cher, la laissa au garage et fit ses déplacements en vélo ou à pied. Un jour, il me montra ses souliers: il avait mis du carton pour en boucher les trous, sous prétexte qu’il n’avait pas les moyens de les faire réparer! Pour faire la soudure, il lui arrivait souvent de demander une avance sur salaire avant la fin du mois.

      “Enfin, avec le temps, il devint administrateur. Nanti d’un salaire plus élevé, il lui fallait forcément prendre un logement plus grand, changer sa voiture et mettre les enfants dans une école plus prestigieuse. D’autre part, sa femme avait pris des goûts de luxe et elle voulait tout ce qu’il y a de mieux. Mon collègue se plongea donc encore plus dans le travail et il devint administrateur de plusieurs filiales de notre société. Finalement, son mariage se termina par un divorce et il eut désormais deux maisons coûteuses sur les bras. À l’époque où j’ai quitté cette société, il me regarda, songeur, et me dit: ‘Tout cet argent et cette belle situation, à quoi cela m’a-​t-​il servi?’”

      Le cas de dix célèbres financiers qui se trouvaient dans les années 20, parmi les plus grands brasseurs d’argent du monde, révèle que la poursuite effrénée de l’argent entraîne des conséquences dramatiques. Un seul d’entre eux n’eut pas la tête tournée par ses dons d’homme d’affaires. Trois se suicidèrent; deux furent jetés en prison; un autre devint fou et les trois derniers moururent dans la misère.

      Une protection contre les combinaisons malhonnêtes

      Quand on ne pense pas qu’à gagner de l’argent, on risque moins de tomber dans les griffes de gens véreux. Certains aigrefins montent des opérations frauduleuses, telles que ces systèmes de vente dite “pyramidale” qui se développent aux États-Unis et au Japon et qui ont piégé plus d’un. Leur principe consiste à céder à un particulier, contre une certaine somme d’argent le droit exclusif de distribuer les produits d’une société et de recruter d’autres commissionnaires. Mais beaucoup ne voient l’astuce qu’après avoir versé l’argent, car ils doivent alors se rendre à l’évidence: le produit est invendable, le recrutement de nouveaux investisseurs est ardu et bien souvent, les financiers sans scrupules qui commanditaient l’opération ont disparu avec l’argent.

      Lors de la faillite d’une de ces fameuses sociétés de vente “pyramidale”, le gouvernement japonais a apposé les scellés sur le stock de marchandises pour pouvoir récupérer les arriérés d’impôts non payés, mais le problème n’a fait qu’empirer, puisque la location du dépôt revient à l’équivalent de 5 250 FF par jour. Quant aux investisseurs, ils ont tout perdu.

      Le piège de l’occultisme

      Savoir se contenter de ce que l’on a évitera de se compromettre avec des adeptes de l’occultisme. Désireux d’accroître leurs biens sans travailler, d’aucuns font appel aux magiciens pour doubler leur fortune. Voici justement un cas qui se déroule en Afrique occidentale, avec un homme à qui les magiciens ont conseillé de ne plus parler à sa femme et de tenir le secret sur toutes ses activités. Il doit se rendre au cimetière certains jours précis et offrir des prières dans la tenue qu’on lui a prescrite. Plus tard, les magiciens lui remettent un paquet qu’il ne devra ouvrir qu’à minuit, un certain dimanche. On lui garantit qu’en l’ouvrant, il trouvera multiplié tout l’argent qu’il a investi. L’heure dite arrive. Notre homme défait rapidement le paquet... et en fait d’argent trouve une liasse de journaux! Quel coup! Pour un peu notre pigeon irait se suicider, mais sa femme parviendra non sans mal à l’empêcher d’attenter à ses jours.

      Si seulement cet Africain avait su et suivi ce que dit la Bible, il aurait évité une grosse perte financière ainsi qu’une amère désillusion. Les Écritures nous invitent en effet non seulement à ne pas nous montrer trop difficiles, mais aussi à fuir tout ce qui touche à l’occultisme, témoin ces recommandations données aux Israélites: “Vous ne devrez pas chercher de présages et vous ne devrez pas pratiquer la magie.” (Lév. 19:26). “On ne devra trouver chez toi (...) personne qui emploie la divination, ni magicien, ni quelqu’un qui cherche des présages, ni sorcier, ni celui qui ensorcelle autrui par un sortilège, ni quelqu’un qui consulte un médium.” — Deut. 18:10-14

      Tout cela fait ressortir la sagesse pratique de la Bible, qui nous invite à ne pas faire les difficiles sur la nourriture et le vêtement. La mise en application de ces conseils nous aide d’une part à éviter les problèmes matériels, d’autre part à savoir profiter de la vie.

  • Un Créateur qui pourvoit à nos besoins
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 avril
    • Un Créateur qui pourvoit à nos besoins

      TOUT autour de nous, les preuves abondent que le Créateur se soucie non seulement de la famille humaine, mais aussi de tout ce qui vit en général. Notre planète est merveilleusement agencée pour satisfaire les besoins des plantes, des animaux et des hommes. Si l’humanité n’avait pas si mal géré les ressources du globe et si mal réparti la nourriture, la vie serait plus agréable pour tout le monde. On a calculé que si l’on utilisait au maximum les possibilités agricoles de notre globe, celui-ci pourrait nourrir une population dix fois supérieure à celle qu’il contient actuellement. Dieu a donc pourvu avec générosité à nos besoins essentiels, sans compter que la terre renferme tout ce qu’il faut de variété et de beauté pour ravir tous nos sens.

      Devant tant de preuves de la sollicitude du Créateur, on peut être certain qu’il n’abandonnera jamais ses serviteurs. La Bible ne dit-​elle pas: “Observez attentivement les oiseaux du ciel, car ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent dans des magasins; cependant votre Père céleste les nourrit. Ne valez-​vous pas plus qu’eux?” (Mat. 6:26). Pensez à tous ces oiseaux qui peuplent le ciel. Combien d’entre eux meurent de faim? Si Dieu se soucie à ce point de ses petites créatures, il ne voudra jamais laisser tous ses serviteurs périr d’inanition. Au contraire, il exaucera la prière suivante: “Donne-​nous aujourd’hui notre pain pour ce jour.” — Mat. 6:11.

      Nombre d’exemples prouvent que, même dans les pires conditions, les serviteurs de Dieu ont pu survivre.

      Arrêtons-​nous sur le cas de Mart, un Témoin de Jéhovah de dix-sept ans jeté dans un camp de concentration nazi. Il voyait de nombreux prisonniers prêts à n’importe quoi pour obtenir un peu de nourriture supplémentaire. Certains échangeaient leur petite ration de nourriture pour du tabac ou un ersatz de tabac. Ensuite, pressés par la faim, ils volaient de quoi manger. Lorsque d’autres prisonniers les surprenaient, certains de ces voleurs étaient battus à mort. Quant à Mart, il ne cessait de s’appuyer sur Jéhovah pour qu’il le soutienne dans cette terrible situation.

      Lors de son incarcération, Mart pesait 78 kilos. Onze mois plus tard, ce grand garçon n’était plus qu’un squelette de 41 kilos. D’ailleurs, son père, qui fut envoyé à cette époque dans le même camp, ne le reconnut pas. Comme ce dernier avait eu suffisamment à manger quand il était encore libre, il partagea ses rations avec son fils. En dix semaines, Mart reprit 5 kilos. Il reçut également de la nourriture dans des circonstances insolites, comme en témoigne le fait suivant:

      “Une fois, tout le groupe du baraquement où je me trouvais a dû faire l’exercice sous une pluie battante depuis 6 heures du soir jusqu’à minuit, et notre nourriture a été donnée aux cochons. Finalement, nous sommes retournés au baraquement et j’ai senti que quelqu’un me glissait un morceau de pain dans la main. C’était un Témoin d’une autre section du camp. Ce soir-​là, j’étais le seul à avoir un peu de nourriture.”

      Bien d’autres Témoins allemands ont connu des expériences semblables sous le régime hitlérien. En effet, 1 687 Témoins ont perdu leur travail, 284 leur affaire, et 735 leur maison. Ajoutons que 457 d’entre eux furent contraints de cesser leur commerce, 129 virent leurs biens confisqués, 826 ne reçurent plus leur pension et 329 subirent d’autres pertes encore. Des 2 000 Témoins qui ont souffert des traitements inhumains dans les camps de concentration, la majorité en a réchappé. Malgré les efforts concertés pour les priver de leurs moyens d’existence, la plupart de ces Témoins de Jéhovah ont survécu, à l’intérieur comme à l’extérieur des camps. À qui ont-​ils attribué leur survie?

      Voici l’avis unanime exprimé par un groupe de 230 Témoins rescapés des camps de concentration: “Grâce à l’aide du Seigneur et à son soutien bienveillant, les desseins de l’ennemi, qui voulait nous faire abandonner notre intégrité, ont échoué, bien qu’il ait recouru à d’innombrables méthodes violentes et diaboliques et à des milliers de pratiques dignes de l’Inquisition du Moyen Âge, en nous torturant physiquement et mentalement, ou bien en nous flattant et en nous tendant des pièges.”

      Si ces Témoins ont survécu, c’est grâce à leur attachement aux principes directeurs de la Bible et à leur loyauté envers Dieu. Il ne fait aucun doute que la même fidélité envers les principes bibliques permettra à d’autres personnes qui se trouvent dans des conditions plus favorables de pourvoir à leurs besoins matériels. En êtes-​vous convaincu?

      La motivation nécessaire

      Grâce à leur foi solide en l’existence de Dieu et en sa sollicitude envers l’humanité, des dizaines de milliers de gens ont modifié et amélioré leur vie. Cette foi, ils l’ont acquise en examinant attentivement la Bible et en constatant les bienfaits que l’application de ses principes procure à chacun. Cette conviction a aidé beaucoup de personnes à se défaire de vices, tels que la boisson, la drogue, le jeu, la malhonnêteté, etc. D’autres ont appris à se contenter de ce qu’elles possèdent et à en faire le meilleur usage possible. Convaincues par l’expérience de l’excellence des principes bibliques, elles font des efforts pour les suivre encore de plus près.

      Elles ont également appris que vivre selon les principes bibliques leur vaudra bien plus que des avantages présents. Dans sa grande bienveillance pour le genre humain, Dieu lui a préparé un avenir magnifique. La Bible dit en effet ceci. “Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu.” — Rév. 21:4.

      Oui, nous avons tout intérêt à suivre les directives de la Bible. Elle offre le meilleur mode de vie dans les conditions actuelles, et surtout un avenir débarrassé des souffrances, de la maladie et de la mort, quand Dieu aura fait toutes choses nouvelles. — Rév. 21:5.

      Si vous n’examinez pas encore régulièrement la Bible avec les Témoins de Jéhovah, pourquoi ne pas le faire? C’est entièrement gratuit. Vous vous rendrez compte par vous-​même de la valeur pratique de la Bible et vous verrez comment l’application de ses conseils peut vous aider à subvenir à vos besoins. Nous vous invitons à en savoir plus sur le merveilleux avenir que Dieu réserve à ceux qui aiment la justice et à connaître de quelle façon vous pouvez en bénéficier.

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