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La place de la Parole de Dieu dans notre vieLa Tour de Garde 1951 | 15 octobre
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La place de la Parole de Dieu dans notre vie
“ Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. Je fais mes délices de tes statuts, je n’oublie point ta parole. ” — Ps. 119:9, 16.
1. Comment et pourquoi Dieu nous a-t-il donné sa Parole, et quelle question se pose alors concernant notre personne et elle ?
JÉHOVAH Dieu nous a donné sa Parole par écrit. Ayant passé plus de quatre mille ans pour la produire, il termina le dernier de ses soixante-six livres au premier siècle de l’ère chrétienne. Il n’a certainement pas passé tout ce temps à produire une chose qui n’aurait aucune utilité pour les hommes, surtout aujourd’hui, en cette période très critique. Il a voulu qu’elle accomplisse son digne dessein. En cela elle ne peut pas faillir. (És. 55:10, 11) La grande question est : Sa Parole accomplit-elle son dessein en chacun de nous ?
2. Quel effet marqué la Bible a-t-elle eu sur l’humanité, et pourquoi la condition dans laquelle se trouve la chrétienté ne réfute-t-elle pas cela ?
2 La Parole écrite de Dieu, la sainte Bible, a produit un effet marqué sur l’humanité. De puissantes hiérarchies religieuses, qui ont de l’influence, tout comme les autorités politiques, ont fait brûler des centaines de milliers d’exemplaires de la sainte Bible, les ont fait transformer en pâte à papier, ou les ont fait détruire de toute autre manière, ou encore les ont rendus illisibles et inaccessibles. Une telle action est un aveu indirect que cette Parole produit bien un effet sur ses auditeurs et sur ses lecteurs. Il doit y avoir une certaine force irrésistible qui émane de ce Livre sacré puisqu’il fait que ses amis l’impriment et le propagent dans toutes les parties de la terre par centaines de millions d’exemplaires en plus de onze cents langues. La plus large distribution se fait, naturellement, dans le fief de la chrétienté. On pourrait en conclure, aujourd’hui, que la chrétienté est ce que la Bible a enfanté. Le fait est que la chrétienté est le résultat dû à l’ignorance ou à l’inobservation de la Bible. La possession de ce Livre n’a pas rendu la chrétienté chrétienne. Son infidélité à la Bible en est la raison, malgré sa prétention du contraire ; elle s’est montrée infidèle quant à la force réelle qui émane de celle-ci. C’est pourquoi la chrétienté n’a pas rendu pur son sentier ; elle est complètement souillée par l’impureté de ce monde corrompu. Chrétienne de nom, elle est coupable d’hypocrisie religieuse. À cause de l’opprobre qu’elle a jeté sur le vrai christianisme, elle sera détruite sous peu par le vrai Dieu du christianisme, Jéhovah.
3, 4. Pour déterminer quoi devons-nous examiner la Bible, et comment montre-t-on l’importance de cette action ?
3 L’évolution de la situation mondiale nous a amenés au point prédit par le fondateur du christianisme, Jésus-Christ. Il a dit : “ Et il y aura des signes dans le soleil et la lune et les étoiles, et sur la terre une angoisse des nations en perplexité devant le grand bruit de la mer et des flots. ” (Luc 21:25, Da) Les nations de la chrétienté ressentent grandement cette angoisse. Ce que son clergé présente pour être la volonté de Dieu n’obtient pas sa bénédiction. La chrétienté dénature cette volonté, et les peuples errent dans l’obscurité quant à la connaissance de celle-ci ; mais en ces sombres jours il est très important d’en être instruit, car sa Parole dit : “ Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. ” (I Jean 2:17) Ce n’est qu’en examinant ce qui est écrit dans sa Parole que nous pouvons arriver à connaître sa volonté. Que cela soit bien le moyen de la déterminer, c’est ce que Jésus-Christ, son Fils, indiqua. Nous lisons en effet : “ C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit :... Alors j’ai dit : Voici je viens, — il est écrit de moi dans le rouleau du livre — pour faire, ô Dieu, ta volonté. ” (Héb. 10:5-7, Da ; Ps. 40:7-9 40:6-8, NW) Pendant son jeûne de quarante jours dans le désert, il se nourrissait de la Parole écrite de Dieu. C’est ce qui ressort clairement de son attitude lorsque Satan l’adversaire vint pour le tenter afin qu’il agît contrairement à la volonté de Dieu ; Jésus réfuta chacune des fausses suggestions du Tentateur, en disant : “ Il est écrit ”, expression qu’il complétait par une citation concernant la volonté de Dieu à son égard. — Mat. 4:1-11.
4 Pour devenir un vrai chrétien vous ne pouvez suivre les enseignements de la chrétienté. Vous devez apprendre directement de la Bible et observer ses instructions. Vous devez lire les paroles de Jésus et les écrits de ses apôtres inspirés. Un chrétien s’approche de Dieu par l’intermédiaire de Christ et se consacre pour faire sa volonté, suivant en cela l’exemple de Jésus. Avec sincérité, le chrétien prie avec les paroles du psalmiste David : “ Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite ! ” — Ps. 143:10.
5. Pourquoi des problèmes se posent-ils dans la vie d’un chrétien, et quelles questions peuvent se présenter ?
5 Une quantité de problèmes se présentent dans la vie d’un chrétien en ce monde, surtout lorsqu’il constate maintenant que le monde lui est hostile et que malgré tout il lui faut faire ce que Dieu exige de lui. De nombreuses questions personnelles l’agitent, et, dans sa perplexité, il se demande quelle est la volonté divine à son égard. Souvent, la difficulté est la suivante : La sagesse d’en haut lui trace un certain chemin qui lui assure des bénédictions et des privilèges, mais dans son cœur il nourrit quelques pensées égoïstes ; il veut prendre une autre voie qui n’est pas pour le mieux. Les questions qui se posent à lui peuvent être celles-ci : Me marierai-je ou resterai-je célibataire ? Quitterai-je mon emploi séculier pour travailler dans le champ comme proclamateur pionnier de la bonne nouvelle du royaume de Dieu ou continuerai-je à donner la plus grande partie de mon temps et le meilleur de mes forces à bien gagner ma vie ? Ou bien, quitterai-je une branche de service dans l’organisation de Dieu en abandonnant ses occasions et ses privilèges pour prendre une autre partie du travail ? La Bible n’a pas été écrite uniquement pour lui dans le but de lui indiquer chacun de ses pas ; dans ce cas, comment doit-il déterminer ce qu’est la volonté de Dieu à son égard ?
6. Comment certains pourraient-ils espérer à tort obtenir une réponse à leur problème ?
6 Celui qui cherche peut soumettre à Dieu son cas dans la prière. Mais comment obtiendra-t-il une réponse ? L’obtiendra-t-il en ouvrant simplement la Bible, après avoir prié, et en posant au hasard le doigt sur un verset, verset qu’il considérera alors comme la réponse lui indiquant ce qu’est pour lui la volonté de Dieu ? Non, car c’est abandonner la question au hasard et manier la Parole de Dieu d’une façon peu correcte ; c’est pourquoi la seconde épître à II Timothée 2:15 (Da) dit : “ Étudie-toi à te présenter approuvé à Dieu, ouvrier qui n’a pas à avoir honte, [maniant correctement, NW] la parole de la vérité. ” Devrait-il alors chercher à entendre une voix du monde invisible, chuchotant à son oreille le chemin à prendre ou le choix à faire ? Non, ce pouvoir d’entendre des voix serait une forme de spiritisme qui l’exposerait aux tromperies des démons, les anges de Satan le Diable. Doit-il donc s’attendre à l’apparition d’un ange du ciel pour lui donner directement des conseils qui lui éviteraient de commettre une faute ? Des anges ne sont-ils pas apparus à certains fidèles des temps anciens, ne leur ont-ils pas transmis des messages et ne sont-ils pas intervenus dans la vie des disciples de Christ de la première génération ? Pourquoi n’interviendraient-ils pas de nos jours ?
INTERVENTION ANGÉLIQUE
7. Quels exemples donne-t-on, montrant qu’au premier siècle des serviteurs de Dieu connurent l’intervention des anges et reçurent des visions ?
7 Nous ne pouvons la nier. Il y eut beaucoup d’apparitions d’anges chez les premiers chrétiens qu’ils instruisirent de la volonté immédiate de Dieu à leur égard. Nous ne pouvons citer aucun cas où un ange apparut à Jésus pour lui dire ce qu’il devait faire ; toutefois, nous lisons qu’immédiatement après son baptême et la descente de l’esprit de Dieu sur lui, “ Jésus fut emmené par l’[esprit] dans le désert, pour être tenté par le diable. ” Il dit à ses disciples : “ Vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. ” C’était afin que ses anges eussent la possibilité de le servir plutôt que de lui faire connaître ce qu’était la volonté de Dieu. (Mat. 4:1, 11 et Jean 1:51) Après l’arrestation et l’emprisonnement des apôtres de Jésus, à cause de leur persévérance dans l’œuvre chrétienne à Jérusalem, l’ange de Jéhovah les délivra et leur dit : “ Allez, tenez-vous dans le temple, et annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie. ” Plus tard, un ange dirigea le disciple Philippe sur le passage du char d’un fonctionnaire du gouvernement éthiopien et lui dit : “ Avance, et approche-toi de ce char. ” Après que Philippe eut prêché à cet Éthiopien qu’il baptisa, “ l’esprit de Jéhovah emmena rapidement Philippe ”, et celui-ci se trouva ensuite dans Azot. Un ange dirigea encore le centurion gentil Corneille en lui disant d’envoyer chercher Pierre à Joppé ; d’un autre côté, Dieu donna une vision à Pierre afin qu’il allât avec les messagers de Corneille et prêchât aux non-Juifs incirconcis ou gentils. L’apôtre Paul eut des visions qui le dirigèrent et le saint esprit opéra pour le guider dans sa prédication et l’assurer de l’appui de Dieu.a
8. Dans l’intervalle de telles visions et d’apparitions d’anges, comment déterminèrent-ils la volonté de Dieu concernant leurs affaires courantes ?
8 Mais nous demandons : Dans l’intervalle de ces visions ou apparitions d’anges, que firent ces mêmes disciples de Christ pour être certains qu’ils agissaient selon la volonté de Dieu dans leurs affaires quotidiennes ? Ces visions ou apparitions d’anges étaient des cas spéciaux, parce qu’alors les intérêts généraux du peuple de Dieu étaient en cause. Cela intéressait le cours que devait suivre la proclamation du message de Dieu, et ces hommes étaient des représentants qui devaient être employés en rapport avec ces questions des plus importantes. Mais dans des questions strictement personnelles et devant les problèmes quotidiens, il leur fallait déterminer la volonté de Dieu, exactement de la même manière qu’il nous faut le faire de nos jours. Le temps de ces apparitions d’anges et des directives audibles du saint esprit de Dieu est passé, tout comme l’est le temps des dons miraculeux de l’esprit. (I Cor. 13:1, 2, 8-11) Heureusement, nous avons encore avec nous le saint esprit de Dieu ou force active, et nous avons encore les services de ses saints anges sur lesquels nous pouvons compter, bien que ces derniers ne deviennent pas visibles.
9. Que ne devons-nous pas attendre de ces anges, et cependant quelles promesses avons-nous maintenant concernant leurs services ?
9 Nous ne devons pas nous attendre à ce que les anges de Dieu demeurent constamment à nos côtés et dirigent tous nos pas de peur que nous ne prenions le mauvais chemin ou ne soyons victimes d’un accident. Cependant nous avons l’assurance réconfortante que les anges de Dieu rendent un important service en notre faveur. Nous pouvons toujours tirer un réconfort personnel des paroles suivantes de Jésus : “ Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. ” Ces anges sont maintenant soumis à Jésus glorifié et nous savons qu’il les emploie pour aider et servir ses fidèles disciples afin que ceux-ci puissent obtenir le salut dans le monde nouveau à venir. “ Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? ” La réponse de l’apôtre à cette question est oui. (Mat. 18:10 et Héb. 1:14) Nous vivons au temps de la présence de Christ Jésus dans son glorieux royaume ; une des preuves visibles de ce fait c’est, pour parler un langage symbolique, la séparation en deux classes, brebis et boucs, séparation qui s’opère parmi les personnes de toutes les nations. Des anges puissants apportent une aide dans ce travail de séparation, car, au sujet de cette époque, Jésus a prophétisé ce qui suit : “ Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. ” Ces anges ne sont pas comme un ornement, mais ils accompagnent Jésus pour accomplir un service dans l’œuvre à faire. — Mat. 25:31.
10, 11. Comment sommes-nous assurés de la coopération des anges en ce temps de la moisson du blé et de l’ivraie ?
10 Nous vivons au temps de la consommation de ce système de choses. Aussi les anges sont-ils intéressés non seulement au rassemblement des brebis à la droite du Roi, un signe de son approbation, mais ils sont encore occupés à garder pure de toute imposture l’organisation des vrais chrétiens. Avec la participation immédiate de ses anges, le Roi a rassemblé hors de l’organisation visible de Dieu tous les imposteurs qui se disent les héritiers du royaume céleste de Dieu, mais qui sont en réalité des fils du méchant, le Diable ; ils n’ont pas place parmi ces héritiers. Montrant par une illustration comment de telles personnes sont arrachées comme on arrache de mauvaises herbes du champ de blé avant la moisson, Jésus dit :
11 “ La moisson c’est la consommation d’un système de choses, et les moissonneurs ce sont les anges. C’est pourquoi, tout comme les mauvaises herbes sont rassemblées et brûlées au feu, ainsi en sera-t-il lors de la consommation du système de choses. Le Fils de l’homme enverra ses anges et ils rassembleront hors de son royaume toutes les choses qui sont une occasion de chute et les personnes qui créent le désordre, et ils les précipiteront dans la fournaise ardente. C’est là que seront leurs pleurs et leurs grincements de dents. En ce temps-là, les justes resplendiront dans le royaume de leur Père avec un éclat semblable à celui du soleil. ” (Mat. 13:39-43, NW) Si maintenant nous sommes actifs dans notre travail consistant à laisser briller la lumière de la bonne nouvelle du royaume de Dieu afin qu’elle opère son action de séparation des amis de la lumière d’avec les amis des ténèbres, alors les anges, sous le commandement du Roi Jésus-Christ, coopéreront avec nous.
12, 13. Pourquoi notre époque est-elle une époque de grand péril et comment est illustré le fait que nous avons une protection surnaturelle convenable ?
12 Notre temps est très périlleux, surtout depuis la guerre dans le ciel où Satan et ses démons se virent délogés de leur position céleste et relégués à la terre. Satan le Diable est furieux de son abaissement et il sait que le temps qui lui reste jusqu’à ce que la bataille d’Armaguédon le précipite dans l’abîme pour mille ans devient de plus en plus court. C’est pourquoi il s’acharne à détruire ceux qui prêtent obéissance à Dieu et au royaume dirigé par son Christ.
13 Si vous observez les commandements de Dieu et si vous continuez le travail consistant à rendre témoignage de Jésus, vous pouvez être certains que le dragon Satan le Diable mène contre vous une guerre d’usure et manœuvre dans le dessein d’opérer un changement en vous afin que vous ne soyez plus un vrai chrétien ou de vous détruire. Pour cela, considérez l’Apocalypse 12:17 comme la vérité. Mais quelle consolation et quel encouragement cela n’est-il pas de savoir que nous avons une protection angélique encore plus puissante ! Les puissantes forces de la destruction sont retenues captives par les anges jusqu’à ce que le dernier des Israélites spirituels, les esclaves de Dieu, ait reçu le sceau de son approbation finale, et aussi jusqu’à ce que la “ grande foule ” des compagnons adorateurs de Dieu ait été rassemblée et amenée sous la surveillance du Bon Berger Jésus-Christ. C’est ce que Jean vit d’avance : “ Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre ; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu’il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. ” Jusqu’à quand ? “ Jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. ” (Apoc. 7:1-4, 9-17) C’est pourquoi le reste de ces esclaves de Dieu marqués du sceau et la grande foule de leurs compagnons témoins sortis de toutes les nations sont un objet de grand intérêt pour les anges. Nous bénéficions de leurs soins.
14. Selon le psalmiste, qui campe autour de nous, et pourquoi ?
14 Maintenant le dragon, Satan le Diable, dans la guerre acharnée qu’il livre porte tous ses efforts contre les membres du reste et leurs compagnons de témoignage. C’est pour notre époque que fut écrite et préservée la promesse bénie que voici : “ Quand un malheureux crie, [Jéhovah] entend, et il le sauve de toutes ses détresses. L’ange de [Jéhovah] campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger. ” (Ps. 34:7, 8 34:6, 7, NW) Des ennemis visibles campent en grand nombre autour de nous, soutenus par le dragon invisible et ses démons. Mais nous avons la foi pour croire qu’auprès de nous, invisible, campe l’ange de Jéhovah, celui qui vainquit le dragon et ses démons dans la guerre dans le ciel et qui aujourd’hui les maintient sous ses pieds dans le voisinage de la terre, avant de les écraser à Armaguédon. S’il n’y avait eu cette protection supérieure des anges, le reste des Israélites spirituels et leurs fidèles compagnons adorateurs auraient été écrasés et exterminés avant ce jour et cela afin d’arrêter le témoignage qu’ils rendent à Jéhovah et à son Roi Jésus-Christ.
15. De quelle responsabilité, quant à notre bien-être, cette protection angélique ne nous dégage-t-elle pas ? Et comment cela fut-il montré dans le cas de Jésus ?
15 Nous nous sommes approchés du royaume de Dieu, maintenant établi sur la montagne céleste de Sion, et aussi “ des myriades d’anges, en assemblée générale ”. Nous avons la preuve de leur aide et de leur protection. Comment ? Par la préservation de l’organisation visible des serviteurs de Jéhovah au milieu d’un monde rangé en bataille et par la prospérité de notre témoignage du Royaume. (Héb. 12:22, 23, NW) Cependant, cette garde des anges ne nous dispense pas d’être aussi attentifs que nous le pouvons afin d’éviter des accidents. Nous ne pouvons nous attendre à ce que les anges nous protègent contre notre insouciance, notre imprudence ou notre témérité. Étant au milieu des loups, on nous a enseigné d’être aussi prudents que des serpents et de nous mettre en garde contre les hommes. Nous ne devons pas mettre Dieu à l’épreuve par des choses déraisonnables. Le Diable cita une vérité biblique quand il dit à Jésus lors de la tentation dans le désert : “ Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. ” Mais le Diable ne pouvait se fonder sur ce verset pour suggérer à Jésus de défier les lois connues de la gravité, de se précipiter du haut du temple et d’obliger Dieu à sauver son Fils par l’intermédiaire des anges. C’était déraisonnable et contraire à d’autres versets. C’était tenter Dieu ou le mettre à l’épreuve au delà de ce qu’il avait réellement promis. (Ps. 91:11, 12 ; Mat. 4:5-7) Aujourd’hui, il en est de même pour nous qui sommes des enfants de Dieu moins importants que Jésus. Bien que nous ayons la protection des anges, cela dans l’intérêt de l’œuvre et de la cause de Dieu, nous n’osons cependant pas mettre Dieu à l’épreuve par des actions déraisonnables et par insouciance et espérer que malgré cela ses anges nous garderont du mal et des accidents.
UN LIVRE À CONSULTER POUR SES CONSEILS
16. En vue d’avoir quoi ne pouvons-nous pas espérer une intervention miraculeuse lorsque nous décidons de nos problèmes, et pourquoi pas ?
16 C’est pourquoi nous ne devons pas espérer que ces innombrables saints anges interviennent miraculeusement pour nous aider à décider quelle est la volonté de Dieu dans nos affaires et nos problèmes personnels. Dieu nous a donné sa Parole écrite afin que nous la consultions. Si nous ne la consultons pas, elle ne nous servira pas comme guide. Dans sa Parole, il se révèle à nous. Il nous ouvre son esprit et son cœur, en nous disant ce qu’il pense, ce qu’il a déjà fait, ce qu’il fait maintenant et ce qu’il fera encore, et il nous instruit sur ce qu’il veut que nous fassions pour gagner sa faveur et le don de la vie éternelle dans son monde nouveau. Nous avons besoin de sa Parole parce que, nous trouvant dans la chair, il nous est impossible de le voir. Il nous fait connaître que son nom est Jéhovah, nom qui signifie Celui qui fait exister ; et il nous montre ses attributs de sagesse, de justice, de puissance et d’amour et comment ces quatre attributs travaillent en harmonie. Aussi sa Parole est-elle le seul moyen qui nous permette d’obtenir de lui une connaissance exacte. En recevant une connaissance de lui par la Parole, nous apprenons à avoir une confiance de plus en plus grande en lui, à respecter ses conseils et à voir que ses ordres sont impérieux. Nous édifions notre foi sur le fait que sa Parole est droite et sans erreur. C’est pourquoi nous la consultons pour nos problèmes et acceptons ses conseils.
17. Quelle question se pose alors à nous quant à la Parole de Dieu? Et à quoi pouvons-nous nous attendre si nous l’observons, et si nous ne l’observons pas ?
17 La question qui se pose alors à nous est la suivante : Quelle place la Parole de Dieu occupe-t-elle dans notre vie ? La plaçons-nous au-dessus de la parole de n’importe quel autre homme, au-dessus des philosophies humaines, des traditions religieuses et des commandements d’hommes qui vont à l’encontre de la volonté de Dieu ? Si nous suivons la Parole de Dieu et grâce à elle gardons ses commandements, si nous prêtons attention à ses conseils, nous aurons l’approbation et la bénédiction de Dieu. Elle agira pour notre bien spirituel en maintenant toujours nos relations filiales avec Lui, en nous plaçant sous sa protection par ses anges, et en nous garantissant le don de la vie éternelle pour notre fidélité. Dieu nous donne l’assurance, comme il la donna aux Israélites des temps anciens, que si nous observons sa Parole, nous éviterons beaucoup de difficultés et de peines. Mais si nous ne consultons pas sa Parole et ne nous familiarisons pas avec elle ni ne faisons ce qu’elle dit, nous nous exposerons à des soucis et à des difficultés et nous n’aurons pas l’approbation et la bénédiction divines. w 15/6/51
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Le libre arbitre et la ParoleLa Tour de Garde 1951 | 15 octobre
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Le libre arbitre et la Parole
1. Comment Dieu nous a-t-il laissé le droit d’agir selon notre libre arbitre par rapport à sa Parole, et à qui devons-nous donc attribuer nos bénédictions, et à qui nos difficultés ?
DIEU reconnaît que nous avons le droit d’agir selon notre libre arbitre. C’est pourquoi il nous laisse le choix d’accepter sa Parole ou de la rejeter. Si nous gardons sa Parole et recevons, grâce à notre obéissance, de grandes bénédictions, alors nous pouvons attribuer ces bénédictions à Dieu. “ Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement, ni ombre de variation. ” (Jacq. 1:17) Mais si nous ne prêtons pas attention à sa Parole et suivons notre désir égoïste ou la parole de quelque créature parce que celle-ci est en accord avec ce désir et que des difficultés surviennent, il se peut alors que nous soyons enclins à dire que : “ C’est le Diable qui a fait cela ! ” Oui, le Diable a fait cela, mais rappelez-vous qu’il l’a fait par votre intermédiaire, parce que vous lui avez cédé. Vous avez été un jouet entre ses mains. Ce n’était pas nécessaire qu’il en soit ainsi.
2. Quels caractères de la Parole de Dieu nous suscitent des difficultés pour résoudre notre problème ? Qu’est-ce que cela nous permet de prouver ?
2 La difficulté pour déterminer la volonté de Dieu dans nos questions personnelles vient souvent de ce que sa Parole n’a pas été écrite pour chacun de nous en particulier. Elle a été écrite pour l’organisation de son peuple. Les conseils et les instructions de sa Parole s’appliquent donc à tous ceux qui sont dans l’organisation ou qui lui sont associés. Elle ne dit pas une chose à une personne et autre chose à une autre personne, de façon à être agréable à chacune d’elles, en répondant à leurs inclinations. Dieu ne tourne ni ne change sa loi simplement pour satisfaire les désirs égoïstes ou les inclinations de certaines personnes. Sa loi est théocratique et en accord avec sa volonté et sa règle d’action. Elle n’est pas déterminée par la volonté égoïste d’une quelconque créature. Aussi, les conseils et les instructions donnés sont-ils souvent d’ordre général ; ils établissent le principe à suivre, mais laissent à chaque individu le droit d’agir selon son libre arbitre lorsqu’il s’agit de choisir entre suivre les principes fidèles énoncés ou satisfaire son désir égoïste. De cette façon, Dieu donne à chaque individu l’occasion de prouver la mesure de l’amour et de la confiance qu’il a pour Dieu le Donateur de la Parole, et combien il est désireux d’accomplir la volonté divine. Dieu ne force aucune créature à faire sa volonté. Il veut une obéissance motivée par l’amour.
3. Que dit l’apôtre Paul au sujet du mariage et quelle est la question laissée en suspens pour chaque chrétien ?
3 Par exemple, la Bible nous donne beaucoup de conseils sur le mariage et sur les relations entre les personnes des deux sexes. L’apôtre Paul conseille que là où prévaut l’immoralité et dans le cas où un chrétien est sensitif quant au sexe et a tendance à être enflammé par la passion, celui-ci pourrait se marier et avoir une épouse légitime. Il dit aussi : “ N’es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme. Si tu t’es marié, tu n’as point péché ; et si la vierge s’est mariée, elle n’a point péché ; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair. ” Outre les tribulations, leur liberté de choix et de mouvement sera entravée. Le mari s’efforcera de plaire à sa femme, et la femme à son mari. C’est pourquoi tous deux seront quelque peu anxieux au sujet des choses de ce monde, afin d’obtenir l’approbation de l’un ou de l’autre. Mais, “ celle qui n’est pas mariée s’inquiète des choses du Seigneur, afin d’être sainte [complètement mise à part] de corps et d’esprit. ” Il n’y a pas de péché à se marier légalement. Chaque chrétien est libre de se marier, mais “ seulement dans le Seigneur ”, c’est-à-dire, seulement si le conjoint est en union avec le Seigneur. Aussi, la question ne concerne-t-elle que l’état qui est préférable, le célibat ou le mariage. Paul répond à la question comme un homme qui a l’esprit de Dieu : “ Celui qui donne sa virginité en mariage fait bien, mais celui qui ne la donne pas en mariage fera mieux. ” — I Corinthiens, chapitre 7, Seg. et NW.
4. Si un chrétien prie, ou consulte un frère au sujet du mariage, à quoi peut-il s’attendre ou ne pas s’attendre ?
4 Parfois, le mariage rendra une personne incapable d’occuper une position spéciale de service en rapport avec l’organisation visible de Dieu, parce que là on a besoin d’un célibataire. Malgré cela, un célibataire s’éprend d’une jeune fille et le désir de l’épouser naît en lui. Mettra-t-il ou non son désir à exécution ? Il se demande quelle est la volonté de Dieu ? Puis il se dit : “ Je prierai Dieu pour qu’il me montre sa volonté. ” Mais Dieu ne lui donne aucune réponse directe sur son cas particulier. Il consulte un frère chrétien. Mais Dieu n’inspire pas ce frère pour être prophète et pour lui donner un message précis disant s’il devrait ou non se marier. Tout ce que le frère peut lui conseiller, c’est de consulter la Parole écrite de Dieu, ou dire au frère perplexe ce qu’elle déclare. Ce dernier est déçu et il s’en va mécontent et froissé. Mais il n’éprouverait pas un tel sentiment s’il ne laissait pas ses désirs égoïstes prendre le dessus.
5. Dieu conseille-t-il à un chrétien de se marier, et quelle est l’idée de certains lorsqu’ils demandent conseil à d’autres pour se marier ?
5 Dieu ne va pas dire à un chrétien s’il doit ou non se marier. Il permet à chacun de prendre sa propre décision et d’en supporter les conséquences. Mais l’idée d’une personne qui veut se marier peut s’exprimer ainsi : vu la façon lamentable dont finissent, en notre temps, de nombreux mariages, il veut qu’une autre personne lui assure que tout ira ou se terminera bien s’il se marie, cette dernière prenant aussi la responsabilité de lui conseiller le mariage. Si le mariage ne finit pas bien, il n’aura pas alors à se faire des reproches pour s’être marié ; il n’aura pas fait sa volonté en prenant cette décision, non, mais il aura suivi le conseil de l’autre personne, quant à lui on ne peut rien lui reprocher.
6. Était-ce la volonté de Dieu qu’Isaac se marie ? Comment lui trouva-t-on une femme ?
6 Dieu ne prendra pas la responsabilité de nous conseiller directement de nous marier, il pourrait alors être accusé des conséquences. Nous devons garder à l’esprit que nous ne sommes pas des Isaacs et des Rébeccas. Ce ne fut pas Isaac qui décida de se marier. Son père Abraham prit cette décision ; il envoya un agent ou intermédiaire pour trouver une femme pour Isaac parmi la parenté de son frère. Était-ce la volonté de Dieu qu’Isaac se marie ? Oui ; parce que la postérité d’Abraham devait descendre de la lignée d’Isaac et c’est pourquoi Isaac devait avoir un ou plusieurs enfants ; il lui fallait donc une femme légitime. Mais elle devait être une femme prise parmi ses parents sémites. Isaac ne choisit pas son épouse. Il ne l’avait jamais vue avant que l’intermédiaire ne la lui eût présentée. Pour arrêter son choix sur la jeune fille inconnue, alors qu’il se trouvait au puits où il la rencontra, l’intermédiaire proposa un signe à Dieu. En l’accomplissant, Dieu indiqua quelle était la jeune fille qui devait être choisie. Celle-ci se trouva être une cousine au second degré d’Isaac.
7. Quelle façon d’agir biblique s’offre au chrétien qui ne veut pas se décider quant au mariage ? Qu’illustrait le choix de Rébecca ?
7 Cependant, aujourd’hui, dans les démocraties occidentales, nous ne sommes plus assujettis à de tels arrangements de mariages. Nous ne sommes pas des Isaacs, nous trouvant sous l’obligation de nous marier et d’élever des enfants afin de conserver ininterrompue la ligne de descendants jusqu’à ce que vienne Christ, la Postérité Promise d’Abraham. Le mariage est une question personnelle concernant laquelle chaque chrétien doit prendre sa propre décision. Il ne se trouve pas sous l’obligation divine de faire ainsi. S’il ne veut pas prendre la responsabilité de se décider s’il doit ou non se marier, qu’il fasse alors comme on faisait aux temps bibliques : qu’il laisse ses parents ou tuteurs prendre une décision pour lui. Si leur décision est qu’il se marie, qu’ils choisissent alors la jeune fille à sa place, même s’il ne l’a jamais vue auparavant, et qu’ils dressent le contrat qui les unira. Oui, mais dans ce cas cela restreindrait sa liberté de choisir la jeune fille qui lui plaît ! Il n’aime pas cela ! Qu’il prenne donc la responsabilité de se décider s’il veut ou non se marier et qu’il choisisse une jeune fille. La direction de Dieu dans le cas d’Isaac, lorsqu’il lui procura une femme, n’était pas une figure de la façon dont Dieu choisit une épouse pour chaque chrétien désireux de se marier. C’est une figure de la façon dont Dieu choisit une épouse pour le grand Époux, son Fils Jésus-Christ, et comment il envoie son ange pour choisir ceux qui doivent être membres de la classe de l’épouse. — Gen. 24:1-67.
8. Quels renseignements explicites Dieu donne-t-il concernant le célibat et le mariage et quelle est la volonté de Dieu à l’égard de ceux qui se marient ?
8 Si ce n’est qu’un chrétien doit se marier “ dans le Seigneur ”, Dieu n’exerce donc pas sa volonté pour décider, mais il laisse à chaque chrétien la pleine liberté de sa volonté concernant cette question. Dieu lui donne l’assurance qu’il ne commet pas de péché en se mariant “ dans le Seigneur ”, mais il lui dit quel sera son lot s’il reste célibataire et quel sera son lot s’il se marie. Il est libre de rester célibataire et de profiter d’un service à champ d’action plus étendu et des privilèges spéciaux auxquels son célibat l’adapte. Il est libre de se marier, sans pour cela pécher, et de profiter des plaisirs, bénédictions et privilèges du mariage. Mais il doit alors abandonner un certain contrôle de son propre corps et s’attendre à “ des tribulations dans la chair ”. Il n’y a pas de péché s’il réalise son désir dans ce cas. Que désire-t-il ? La volonté de Dieu est que, s’il se marie, il doit aimer sa femme, garder pur le lit conjugal en ne commettant pas l’adultère, élever ses enfants dans la discipline et selon les conseils faisant autorité de Jéhovah et prouver son intégrité envers lui en accomplissement des vœux qu’il lui a faits. — Éph. 5:22-33 ; Héb. 13:4 ; Éph. 6:4, NW. w 15/6/51
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L’esprit, l’organisation et la ParoleLa Tour de Garde 1951 | 15 octobre
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L’esprit, l’organisation et la Parole
1. Qu’est-ce qu’un chrétien est tenu de consulter et d’étudier ? Pourquoi ?
LA sainte Bible expose la volonté de Dieu. Puisque le chrétien est consacré à faire cette volonté, il a la responsabilité de consulter et d’étudier la Parole de Dieu. Ce n’est que par ce moyen qu’il peut apprendre comment gagner la vie éternelle. L’apôtre Paul écrivit à Timothée : “ Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et [complètement équipé pour toute bonne œuvre, NW]. ” — II Tim. 3:15, 16.
2. Comment est-il montré que la lecture et l’étude de la Bible ne sont pas limitées aux serviteurs ?
2 Il est vrai que ces paroles de Paul s’adressaient à un homme qui était surveillant dans l’assemblée chrétienne. Mais cela ne veut pas dire que la lecture et l’étude personnelles des saintes Écritures ne sont limitées qu’à une classe de serviteurs officiels et que le reste des membres de l’assemblée peuvent ne pas l’étudier. Timothée connaissait les saintes Écritures avant de devenir surveillant, et le fait qu’un surveillant doit être un exemple pour le troupeau signifie que les autres membres du troupeau doivent suivre son exemple en étudiant eux-mêmes la Parole de Dieu. Par ce moyen, ils peuvent déterminer si les choses qui leur sont enseignées sont vraies, c’est-à-dire en harmonie avec la volonté de Dieu et avec sa Parole.
3, 4. Un chrétien peut-il, à l’aide de la Bible seule, comprendre la Parole de Dieu ? Donnez les raisons de votre réponse.
3 Une question se pose ici. Un chrétien peut-il, à l’aide de la Bible seule, comprendre de lui-même tout ce que les Écritures enseignent ? La Bible est-elle seule tout ce dont il a besoin pour déterminer la volonté de Dieu ? Il a le droit de posséder un exemplaire personnel du Livre de Dieu, et les instructions apostoliques lui recommandent d’étudier ce livre. Mais il ne peut pas compter simplement sur lui-même pour la comprendre entièrement. Dans une lettre qui s’adressait aux chrétiens en général, l’apôtre Pierre écrivit : “ Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs ; — sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le [saint esprit] que des hommes ont parlé de la part de Dieu. ” (II Pi. 1:19-21) Puisque la Parole de Dieu est venue jusqu’à nous par l’intermédiaire d’hommes sous la puissance du saint esprit ou force active de Dieu, l’aide de l’esprit de Dieu est nécessaire pour la compréhension de cette Parole.
4 Le canon ou recueil autorisé des Écritures hébraïques inspirées fut terminé au cinquième siècle avant Christ, et cependant les Hébreux qui connaissaient la langue originale n’ont pas pu comprendre son entière signification. Les écrivains prophétiques eux-mêmes ne comprirent pas la signification des prophéties qu’ils prononçèrent et écrivirent. Alors, comment se fait-il que les premiers chrétiens parvinrent à acquérir la compréhension de ces Écritures ? Ils y parvinrent grâce à l’aide de l’esprit ou force active de Dieu agissant sur leur esprit par son pouvoir lumineux.
5. Comment Paul explique-t-il le besoin de l’esprit en rapport avec le saint secret de Dieu ?
5 Par exemple, il y a un mystère sacré contenu dans la Parole de Dieu, et qui offre l’espoir de la gloire céleste pour les chrétiens. Le pouvoir lumineux de l’esprit de Dieu est nécessaire pour sonder les profondeurs de ce secret et découvrir ce qu’il signifie pour nous. Montrant notre besoin d’aide spirituelle, Paul écrit : “ Nous prêchons la sagesse de Dieu [en un saint secret, NW] et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue car s’ils [les conducteurs Juifs possédant les Écritures hébraïques] l’eussent connue, ils n’auraient pas [cloué au bois, NW] le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’[esprit]. Car l’[esprit] sonde tout, même les profondeurs de Dieu. De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’[esprit] de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’[esprit] de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce... parce que c’est spirituellement qu’on en juge. ” — I Cor. 2:7-10, 11-14.
6, 7. a) Dans les temps apostoliques, comment l’esprit manifesta-t-il sa puissance envers les disciples ? b) De quoi le fait d’avoir l’esprit est-il un sceau ?
6 Outre la Parole écrite de Dieu, nous avons besoin de l’esprit. Faisant ressortir cela une fois de plus, Paul écrit ce qui suit : “ En les lisant, vous pouvez vous représenter l’intelligence que j’ai du [saint secret, NW] de Christ. Il n’a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l’[esprit]. ” (Éph. 3:4, 5) Dans les temps apostoliques, l’esprit de Dieu avait rendu sa Parole compréhensible aux croyants chrétiens. En outre, ils reçurent aussi les dons de l’esprit qui se manifesta de différentes manières par le pouvoir miraculeux de parler en langues étrangères, de les traduire, d’opérer des guérisons, d’effectuer des œuvres puissantes, et d’émettre des prophéties. Dans cette même lettre, l’apôtre dit comment, après avoir cru en la Parole, ils reçurent l’effusion de l’esprit de Dieu avec ses différentes manifestations. C’était comme s’ils avaient été marqués d’un sceau faisant autorité et montrant qu’ils appartenaient à Dieu et étaient sa propriété.
7 Paul écrit ce qui suit : “ Afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Christ. En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du [saint esprit] qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire. ” “ Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en [esprit]. ” — Éph. 1:12-14 ; 2:20, 22 ; II Cor. 1:21, 22.
8. Quel est le fruit de l’esprit qui nous fortifie pour supporter bien des choses ?
8 Cet esprit saint communique une joie aux croyants même dans la persécution et dans l’oppression. Paul dit que cela était vrai pour les Thessaloniciens, à qui il écrivit les paroles suivantes : “ [Vous avez accepté] la parole au milieu de beaucoup de tribulations, avec la joie du [saint esprit], en sorte que vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe. ” Un des fruits que le saint esprit produit en nous, c’est la joie au sujet de la Parole, de l’œuvre et du peuple de Dieu. Cette joie nous fortifie pour que nous supportions des choses qu’autrement nous ne pourrions endurer, et cela dans une bonne disposition d’esprit et de cœur. — I Thess. 1:6, 7 ; Gal. 5:22 ; Néh. 8:10.
9. Comment ne devons-nous pas attrister l’esprit, et de quelle aide nous est-il lorsque nous étudions la Parole de Dieu ?
9 À cause du rôle important que l’esprit joue en nous en tant que chrétiens, nous ne devons pas l’attrister en agissant contre son opération ou en vivant contrairement à son sceau, car il nous a scellés pour être la propriété de Dieu, des enfants qui lui appartiennent. “ N’attristez pas le [saint esprit] de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. ” (Éph. 4:30) Si ce saint esprit ou force active agit en nous tous, et si nous le laissons produire ses fruits par des expressions d’amour, nous sommes tous liés par une force plus puissante que les liens humains. Le fait d’avoir cet esprit ne dispense pas les chrétiens d’étudier et de consulter la Parole de Dieu pour déterminer sa volonté. Et lorsqu’ils étudient la Parole écrite, c’est alors que l’esprit de Dieu les aide à la comprendre et à l’apprécier.
SON ORGANISATION EST NÉCESSAIRE
10, 11. Outre la Parole et l’esprit, de quoi les chrétiens ont-ils besoin, et pourquoi en est-il ainsi ?
10 L’esprit de Dieu est une force active qui accomplit des choses. Il fut utilisé pour appeler les disciples Barnabas et Saul afin qu’ils fussent mis à part pour un travail missionnaire spécial. Il fut utilisé pour leur interdire de prêcher la Parole de Dieu dans le district de l’Asie. C’est également lui qui empêcha Paul de poursuivre son voyage vers l’Est en Bithynie, mais il le dirigea vers l’Ouest dans la Macédoine de l’Europe. (Actes 13:2 ; 16:6-10) Cependant, pouvons-nous nous attendre de nos jours à ce que l’esprit de Dieu nous dirige de cette façon dans les efforts individuels déployés dans le service de Dieu ? Non, car aujourd’hui l’esprit ne se manifeste pas de cette manière. Cependant, en consultant sa Parole avec diligence, nous pouvons chercher à comprendre ce qu’indiquent les commandements de Dieu. Mais si chacun de nous devait être livré à lui-même pour la bonne raison qu’il possède un exemplaire de la Bible, et s’il devait diriger ses mouvements de façon indépendante, selon sa compréhension particulière de cette Parole, qu’en résulterait-il ? Il est probable qu’une grande confusion régnerait ou qu’il y aurait de la compétition dans notre travail.
11 C’est pourquoi, bien que chacun de nous possède la Parole de Dieu, nous avons encore besoin d’une organisation théocratique. En effet, bien qu’il ait l’esprit de Dieu qui l’éclaire, un chrétien a besoin de l’organisation théocratique pour comprendre la Bible. Il a besoin d’assister aux assemblées prévues par cette organisation et d’étudier avec des compagnons chrétiens. Il a également besoin de celle-ci pour travailler en harmonie avec les desseins de Dieu et pour être bien dirigé dans ses mouvements. La raison en est que Jéhovah traite avec son organisation et non avec des individus qui demeurent en dehors d’elle, ou qui, par défi, essaient d’agir indépendamment d’elle.
12. Pourquoi est-il si nécessaire de voir qu’il y a une organisation théocratique et d’en recevoir les services ?
12 À part Jésus-Christ, la Parole prophétique de Dieu ne prédit pas le travail, la conduite ou l’activité de chaque individu. Sa Parole prédit les rapports qu’il a avec son organisation théocratique dirigée par Christ et le travail, les expériences, les persécutions, la délivrance et le triomphe de celle-ci. Par conséquent, si nous ne prenons pas en considération l’organisation, mais si nous essayons d’appliquer à notre personne les prophéties, nous ne pouvons discerner leur véritable accomplissement, ni comprendre la Parole de Dieu. Si nous ne sommes pas attachés à son organisation, ne travaillons pas en harmonie avec elle et ne partageons pas ses expériences, nous ne pouvons ni comprendre le sens de la Parole de Dieu ni accomplir convenablement l’œuvre divine. Il a fallu que Jésus, la tête de l’organisation de Dieu, ouvrît l’esprit de ses disciples pour que ceux-ci saisissent pleinement la signification des Écritures. Après l’ascension de Jésus au ciel, ce fut aux apôtres, sous la puissance de l’esprit de Dieu donné par Jésus, d’expliquer les choses profondes de la Parole de Dieu et son dessein. Les apôtres étaient les membres originaires de l’organisation visible de Dieu en ce temps-là. Aujourd’hui, Jéhovah Dieu a bâti son organisation visible avec ceux qu’il a délivrés de la grande Babylone mystique, en accomplissement de la prophétie biblique. De nos jours, les progrès continus dans la compréhension de la Parole écrite de Dieu ont été accomplis par l’intermédiaire de cette organisation théocratique remplie de son esprit.
13. Qui la prophétie d’Ésaïe désigne-t-elle comme recevant le bénéfice de l’enseignement et des rapports de Jéhovah ?
13 Jéhovah traite avec son organisation visible et il connaît ceux qui en font partie, peu importe si de corps ils peuvent être isolés, séparés des autres membres de son peuple organisé. C’est cette organisation qu’il enseigne par l’intermédiaire de son chef Jésus-Christ. Ceux qui s’attachent à elle avec amour reçoivent le bénéfice des rapports de Dieu avec elle et de son enseignement. Ce n’est pas à l’un d’entre nous, mais c’est à l’organisation son épouse qu’il dit ces paroles : “ Ton Créateur est ton époux ; Jéhovah des armées est son nom : et le Saint d’Israël est ton Rédempteur ; il sera appelé le Dieu de toute la terre. Et tous tes enfants seront enseignés de Jéhovah ; et grande sera la paix de tes enfants. ” — És. 54:5, 13, AS.
14. Pourquoi le fait de posséder une Bible n’exclut-il pas la nécessité de l’organisation pour bénéficier de la direction et des instructions de Dieu ?
14 Le simple fait de posséder la Bible et de la prendre comme votre guide et votre livre d’instruction fondamental ne vous permet pas d’agir indépendamment et de vous imaginer que vous avez des rapports directs avec Jéhovah en dehors de l’organisation théocratique, et par mépris pour elle. Sa Parole n’enseigne pas que vous pouvez marcher seul, simplement avec la Bible et avec une opération particulière du saint esprit sur vous. Il est nécessaire de voir l’ouvrage de Dieu et de reconnaître l’organisation qu’il a érigée et avec laquelle il traite. Cette organisation, remplie de son esprit et qui s’en tient strictement à sa Parole, est l’instrument qu’il utilise aujourd’hui pour nous guider dans nos efforts conjugués déployés dans le monde. Cette organisation est nécessaire pour coordonner les efforts de chacun de nous dans les nombreuses nations aux langues différentes. Elle est nécessaire pour servir à l’ensemble des croyants des révélations de la Parole de Dieu. Elle harmonise tous les proclamateurs du Royaume avec la “ langue pure ” de la vérité. Elle empêche que nous travaillions dans des buts différents, que nos efforts se doublent, que des territoires se chevauchent, que nous ayons des points faibles dus à notre manque d’unité, ou encore que d’autres choses mettent obstacle à notre accomplissement de l’œuvre de Dieu. Jéhovah dirige son organisation par son Chef, Jésus-Christ. Si nous voulons bénéficier de sa direction et de ses instructions, nous avons besoin de travailler avec l’organisation. Si l’ennemi vous isole, continuez alors comme vous avez été enseigné et entraîné par l’organisation.
15. Qu’entendons-nous derrière nous pour nous dire où aller ?
15 C’est là la chose convenable à faire plutôt que d’attendre l’apparition d’un ange, comme au temps jadis, pour nous donner des instructions précises sur ce que nous devons faire dans tel ou tel cas, ou de nous attendre à ce qu’une voix nous parle du monde invisible et nous dise que faire et où aller. Ce n’est pas ce que signifie le passage suivant d’Ésaïe 30:20, 21 (AT) : “ Votre Instructeur ne se cachera plus, mais vos yeux contempleront votre Instructeur. Et quand vous iriez à droite ou à gauche, vos oreilles entendront une voix derrière vous, disant : Voici la voie, marchez-y ! ” La voix qui est derrière nous est la voix de Dieu venant du passé, parlant par sa Parole écrite à mesure que celle-ci est rendue compréhensible par son organisation.
16. Pourquoi faisons-nous bien de nous adresser à l’organisation pour une assignation de territoire ?
16 Nous pouvons nous adresser à l’organisation théocratique visible afin de recevoir une assignation pour y travailler ; ceci nous évitera de nous égarer dans le territoire d’autrui et de causer de la confusion, de l’irritation et des frictions. Ceci amènera nos efforts en harmonie avec ceux de tous les autres proclamateurs du Royaume dans le territoire de l’assemblée locale et aura pour résultat la paix et l’unité. Cette manière d’agir plaira à Dieu, en effet il est écrit : “ Car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les [assemblées, NW] des saints,... que tout se fasse avec bienséance et avec ordre. ” — I Cor. 14:33, 40.
17. Les instructions générales reçues de l’organisation mises à part, que restons-nous libres de décider, et comment cela est-il montré selon les Écritures ?
17 Dans notre travail de collaboration avec son organisation théocratique, sous la direction générale de Dieu, celui-ci nous laisse la liberté de décider de ceux de nos mouvements qui sont d’un caractère plus particulier ou personnel. Dans nombre de cas l’apôtre Paul fut guidé directement par des interventions de l’esprit ou des visions envoyées par le Seigneur. Cela concernait sa façon d’agir en général ; mais, en d’autres circonstances, il dut dresser ses plans et décider quelles dispositions il était préférable d’adopter. Ce fut par un appel du saint esprit qu’il fut spécialement envoyé avec Barnabas dans son premier voyage missionnaire. Mais pour son deuxième voyage missionnaire, ce fut Paul qui dit à Barnabas : “ Retournons visiter les frères dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir en quel état ils sont. ” (Actes 13:1-4 ; 15:36) Un désaccord les divisa au sujet de qui devait les accompagner, et il n’y eut aucune action directe du saint esprit ou d’un ange pour trancher le différend. Une autre fois, quand le Seigneur Jésus apparut à Paul et l’informa du travail qu’il devait accomplir, il dit : “ Va, je t’enverrai au loin vers les nations. ” C’étaient là des instructions générales, mais on laissa à Paul le soin de projeter ses déplacements, de les organiser et de se rendre compte combien ils s’accordaient avec la volonté de Dieu. Il nous dit qu’il avait décidé d’aller vers un territoire totalement étranger, où Christ n’avait pas encore été prêché, de façon à ne pas bâtir sur le fondement d’un autre. — Actes 22:17-21 et Rom. 15:18-21.
“ SI JÉHOVAH LE VEUT ”
18. Après avoir fait ses projets, de quoi Paul s’en remit-il à Dieu, et comment est-il montré si Dieu permit qu’on mît obstacle aux projets de Paul ?
18 Paul ne se glorifia pas de ce qu’il allait accomplir mais il projeta ce qui semblait servir au mieux les intérêts de l’œuvre et de son extension. Il s’en remit à Dieu pour le guider en exécutant ces projets et pour le soutenir dans l’exécution de ceux-ci dans la mesure où cela était en harmonie avec le dessein de Dieu. Dieu permit-il qu’on mît obstacle aux projets de Paul ? Écrivant à l’assemblée de Rome, Paul montra que Dieu le permit, car il dit : “ C’est pourquoi aussi j’ai été souvent empêché d’aller vers vous ; mais maintenant [que je n’ai plus de territoire vierge dans ces régions, NW] et ayant depuis plusieurs années un grand désir d’aller vers vous, pour le cas où je me rendrais en Espagne... ; car j’espère que je vous verrai à mon passage et que vous me ferez la conduite de ce côté-là, quand j’aurai d’abord un peu joui de vous ; mais à présent je vais à Jérusalem, étant occupé au service des saints. ” Parlant d’un empêchement dans un autre endroit, Paul écrivit aux Thessaloniciens ce qui suit : “ Or pour nous, frères, ayant été séparés de vous pour un temps, de visage et non de cœur, nous avons d’autant plus, avec un fort grand désir, cherché à voir votre visage ; c’est pourquoi nous avons voulu aller vers vous, moi Paul, et une fois et deux fois, et Satan nous en a empêchés. ” — Rom. 15:22-25 et I Thess. 2:17, 18, Da.
19. Paul rejetait-il injustement la responsabilité de certaines choses sur le Diable, et comment le récit montre-t-il qu’il prit des décisions et s’efforça de les exécuter ?
19 Paul ne rejetait pas injustement la responsabilité de quelque chose sur le Diable. Sans aucun doute, Satan dressa par l’intermédiaire de ses dupes terrestres fanatiques de véritables barrières contre le retour de Paul à Thessalonique après que ce dernier manifesta le désir de s’y rendre. En tout cas, toutes ces choses montrent que Paul conservait une grande liberté et une grande responsabilité personnelles pour déterminer sa ligne de conduite dans la propagation de la bonne nouvelle. Il ne s’attendait pas à chaque instant à l’apparition de l’ange de Dieu, à une vision ou à une déclaration audible du saint esprit. Il prenait des décisions. Par exemple, il se proposa dans son esprit “ d’aller à Jérusalem, disant : Après que j’aurai été là, il faut que je voie Rome aussi. ” Il était si décidé de monter à Jérusalem, de quitter Éphèse où il se trouvait que, lorsque le saint esprit, par différents moyens, indiqua que Paul devait subir des tribulations à Jérusalem, il persévéra dans sa détermination. À Césarée, qui n’était éloignée que de 88 kilomètres de Jérusalem, il reçut un avertissement final du prophète Agabus. Aussi, les disciples qui se trouvaient là essayèrent-ils de le persuader. Mais Luc nous dit : “ Comme il ne se laissait pas persuader, nous n’insistâmes pas, et nous dîmes : Que la volonté [de Jéhovah, NW] se fasse ! ” Et la volonté de Jéhovah se fit. Paul alla finalement à Rome, malgré le fait qu’il s’y rendit en tant que prisonnier. — Actes 19:21 ; 20:22-24 ; 21:4, 10-14, Da.
20, 21. a) Après avoir fait nos projets, que devons-nous rechercher ? b) Quel avertissement nous est donné pour nous garder de nous glorifier de nos projets ?
20 Il en est ainsi pour nous de nos jours. Dans notre coopération avec l’assemblée théocratique du peuple de Jéhovah nous jouissons d’une grande liberté de mouvement. On nous laisse la responsabilité de projeter quelle sera notre ligne de conduite dans notre territoire. Après nous être décidé quant à notre ligne de conduite, nous pouvons rechercher la bénédiction de Jéhovah, sa direction et son utilisation de notre personne dans son service. Si nous semons beaucoup en faisant une bonne préparation, nous pouvons espérer récolter en abondance, et inversement.
21 Nous ne devons pas nous glorifier de nos projets ou compter sur notre propre force ou notre propre sagesse pour les mener à bien. Jacques prévient contre cette façon d’agir par les franches paroles suivantes : “ À vous maintenant, qui dites : Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous y gagnerons ! Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! Car qu’est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. — Vous devriez dire au contraire : Si [Jéhovah, NW] le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela Mais maintenant, vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C’est chose mauvaise de se glorifier de la sorte. Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. ” — Jacq. 4:13-17.
22. Après avoir fait nos projets, à la volonté de qui devons-nous les soumettre, et comment devrions-nous considérer nos expériences pendant que nous allons de l’avant ?
22 En accord avec cela, après avoir fait nos projets quant au lieu, à l’époque et à la manière dont nous allons nous montrer actifs dans le champ en qualité de témoin public du Dieu Très-Haut, nous devrions dire : “ Si Jéhovah le veut, j’accomplirai ce travail à telle époque et en tel lieu ”. Si vous trouvez grâce devant lui et s’il vous permet d’y aller et de le servir, vous pouvez le remercier de ce privilège. Si vous avez des expériences agréables et obtenez comme fruit de vos efforts des résultats encourageants, vous pouvez le remercier de telles manifestations de sa faveur, car tout don excellent et tout présent parfait viennent de lui, le Père des lumières célestes. Si de l’opposition se manifeste ou que surviennent des épreuves, si des résultats favorables ne se montrent pas rapidement, vous pouvez étudier la question et déterminer jusqu’à quel point Satan est responsable, comme dans le cas de Paul, ou dans quelle mesure la faute vous en incombe par suite de votre manque de préparation pour le service, par suite de votre manque de tact, à cause du blâme que vous faites tomber sur le message par votre conduite privée, ou d’autres raisons. Ne vous laissez pas décourager par les tribulations, l’opposition ou la persécution, pas plus que ne l’étaient Jésus ou Paul. Mais, sachant que vous faites la volonté de Dieu, continuez fidèlement votre service et par votre persévérance déjouez les intentions de l’ennemi.
UNE ARMURE
23. Pourquoi et comment l’organisation collabore-t-elle avec vous dans votre œuvre ?
23 Vous tenez directement de sa Parole votre autorité pour faire l’œuvre de Dieu en qualité de proclamateur de la bonne nouvelle de son Royaume. Son organisation théocratique reconnaît votre autorité venant de sa Parole, la Bible. Aussi vous utilise-t-elle comme l’un de ses représentants dans le champ et elle collabore avec vous, supplée à vos besoins et vous prête assistance. Elle vous accorde le bénéfice de toute l’assistance et de toute la protection légales qu’elle peut vous fournir. Elle vous aide à combattre pour la vérité en union avec vos frères sur toute la terre.
24. Ainsi, de quelle façon sommes-nous prévenus que nous devons combattre ? Mais contre qui ne devons-nous pas combattre ?
24 Vous ne pouvez rester seul. Vous devez combattre côte à côte avec vos compagnons-témoins, comme Paul le décrit : “ Vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme [côte à côte, NW] pour la foi de l’Évangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu, car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat que vous m’avez vu soutenir, et que vous apprenez maintenant que je soutiens. (Phil. 1:27-30) Il ne vous faut pas combattre physiquement contre des hommes ou des femmes en dehors de l’organisation. À plus forte raison ne devez-vous pas agir ainsi à l’intérieur de l’organisation. C’est l’ennemi commun que vous devez combattre et non vos frères. En tous temps “ [efforcez-vous] de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix [entre les frères]. Il y a un seul corps et un seul [esprit]... un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tout, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. ” C’est cette unité qui assure la victoire ! — Éph. 4:3-6.
25. Toute notre défense repose-t-elle entre les mains de l’organisation et des anges ? Quel est l’instrument qui joue un rôle ?
25 L’organisation théocratique nous offre beaucoup d’aide et de protection, sans parler de ce que font les saints anges invisibles sous le commandement de Christ. Il existe cependant des mesures défensives personnelles que chacun de nous doit prendre. La Parole écrite de Dieu joue dans ces mesures un rôle nécessaire et vital ; elle agit puissamment pour notre protection. Paul met ceci en évidence dans les paroles suivantes qu’il adressa à l’assemblée d’Éphèse avec laquelle il plaidait en faveur de l’unité chrétienne.
26. Qui sont nos véritables ennemis ? Aussi, de quoi chacun de nous doit-il faire usage ?
26 Nous sommes dans un véritable combat, et Paul indique quels sont les véritables ennemis que nous devons combattre en disant : “ Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde des ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. ” À la lumière de ces paroles, songez contre quoi nous luttons — toute cette grande armée invisible est contre nous ! Elle travaille de façon organisée par l’intermédiaire de l’organisation visible du Diable avec toute sa propagande et tout le pouvoir que celle-ci possède pour exercer une pression sur nous afin de détruire notre foi, de nous séduire ou de nous entraîner par la force loin du service de Dieu. Nous tremblerions de terreur si nous n’étions assurés que Dieu a pourvu à notre protection. Mais nous ne pouvons pas laisser à Dieu l’entière responsabilité de nous protéger. Il a prévu certaines choses pour que nous les utilisions afin de nous protéger et de protéger nos frères, et nous devons utiliser ces choses. Quelles sont-elles ? Ce sont les pièces qui forment l’armure spirituelle complète. Ne pas l’utiliser, c’est demeurer exposé.
27. Dans cet équipement, que sont notre ceinture, notre cuirasse, nos chaussures ?
27 “ C’est pourquoi ”, continue Paul “ prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister [à tous les esprits ennemis ci-dessus mentionnés] dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : [comment ?] ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix. ” La justice est une cuirasse protégeant notre cœur et le message pacifique de l’évangile équipe nos pieds pour aller de l’avant dans le service du champ d’une manière paisible. Favorisant la paix plutôt que de susciter, sans aucun tact, la lutte, nous couvrirons plus facilement de longues distances. Vous avez appris la justice et la bonne nouvelle de paix par la Bible et avec l’aide de l’organisation théocratique.
28. Quel est notre bouclier et comment est-il agrandi ?
28 “ Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. ” Notre foi, qui repose sur notre intelligence de la Parole de Dieu et sur la connaissance que nous avons de lui et de ses œuvres empêche les traits brûlants des paroles amères de blâme et de fausses accusations de pénétrer en nous et d’infliger une blessure mortelle à notre état spirituel. Plus nous connaissons la Parole de Dieu, plus nous sommes familiarisés avec les actions divines, et plus notre bouclier de la foi s’agrandit. — Ps. 64:4 64:3, NW ; Jér. 9:8.
29, 30. Que sont notre casque et notre épée ? Comment sont-ils fournis ?
29 Mais vous avez besoin d’autre chose encore : “ Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’[esprit], qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l’[esprit] toutes sortes de prières et de supplications. ” Comme protection pour notre tête ou esprit Dieu a pourvu au casque du salut ou “ espoir de salut ”. En engendrant de son esprit le “ petit troupeau ” de disciples de Christ, le Père céleste a suscité en eux un espoir de salut céleste. Mais aujourd’hui, au moyen de sa Parole et de son organisation, Dieu fait connaître à la “ grande foule ” d’autres brebis un espoir de salut pour la vie dans la perfection humaine sur une terre paradisiaque. En persévérant fidèlement comme chrétiens, gagnant ainsi l’approbation de Dieu, nous augmentons notre espérance de recevoir les choses que nous désirons, selon sa promesse. Avec cet espoir de salut discerné par notre intelligence, nous continuons à combattre avec “ l’épée de l’[esprit] qui est la parole de Dieu ”.
30 C’est une épée spirituelle pour lutter corps à corps avec l’ennemi. L’esprit de Dieu a forgé cette épée, l’a trempée, lui a donné une forme et l’a aiguisée, car les écrivains de cette Parole n’étaient que des hommes et par conséquent avaient besoin de l’esprit ou force active de Dieu pour les pousser à écrire le message de Dieu. C’est pourquoi l’esprit de Dieu nous parle par cette Parole et celle-ci est une expression de l’esprit de Dieu. Son esprit est invincible et c’est ce qui rend cette épée invincible contre l’homme et le Diable. — Éph. 6:11-18 ; I Thess. 5:8, 9.
31. Comment Jésus nous donna-t-il l’exemple d’un tireur d’épée ? Comment priait-il ?
31 Jésus nous donne l’exemple dans l’utilisation de cette épée spirituelle, la Parole de Dieu. Quand le Diable le mit à l’épreuve dans le désert, Jésus para chaque coup des suggestions du Diable avec l’épée de la Parole de Dieu en disant : “ Il est écrit ”. Et quand le Diable et tous ses démons organisés attaquèrent Jésus par l’intermédiaire de leur organisation visible méchante et assaillirent son message et sa ligne de conduite, il fit face à leurs assauts par un coup de l’épée spirituelle, citant la Parole écrite de Dieu. L’expression “ Il est écrit ” tua ou arrêta net les arguments traditionalistes, les philosophies du monde ou les raisonnements antiscripturaux des dupes religieuses des démons. Mais, outre son utilisation experte de cette épée de Dieu, Jésus priait. Il priait régulièrement, sincèrement et en parfait accord avec le dessein de Dieu exposé dans sa Parole écrite. Aussi ses prières étaient-elles entendues.
32. Pourquoi ce jour est-il le “ mauvais jour ” ? Que rend-il urgent ?
32 Avec Satan et ses démons précipités maintenant du ciel, suscitant le malheur sur la terre et combattant contre ceux qui appartiennent à la femme ou organisation de Dieu, nous sommes dans le mauvais jour. Nous devons lutter avec décision contre les puissants ennemis spirituels. Il nous faut donc revêtir et conserver toute l’armure de Dieu. L’armure est la même pour chacun de nous ; avec elle, nous pouvons tenir ferme dans l’unité, tenir l’ennemi en échec et repousser ses assauts. Aussi, conservez chaque pièce. Gardez votre cœur attaché à la justice de Dieu, cela pour votre protection. Conservez fermement votre foi et agrandissez-la comme un bouclier. Continuez à marcher avec l’équipement de la bonne nouvelle de paix pour vous préserver des dures aspérités du chemin. Ceignez-vous de la ceinture de la vérité pour que vous ayez la force de porter le fardeau et de persévérer. Que votre tête demeure coiffée du casque du véritable espoir qui ne conduit à aucune déception. Tenez fermement l’épée de l’esprit, la Parole de Dieu. À présent que nous en sommes arrivés au corps à corps avec l’ennemi, apprenez à manier cette épée. Détournez grâce à elle tout coup dangereux et plongez cette arme à deux tranchants dans les parties vitales de la propagande, des traditions, de la philosophie et dans les arguments trompeurs de l’ennemi.
33. Ainsi, pouvons-nous, étant détenus, combattre et prier ? Comment cela ?
33 Si nous sommes ainsi cuirassés, nous n’aurons jamais à reculer devant nos assaillants, et le Diable et toute son armée de démons ne pourront nous faire le moindre mal spirituel. Nous pouvons perdre la vie par suite de leur influence invisible sur leurs agents terrestres, mais Dieu sauvegardera et préservera notre héritage de vie dans le monde nouveau en nous accordant une résurrection au temps qu’il a fixé. Nous pouvons être mis en prison ou dans un camp de concentration à cause des hommes et des gouvernements démoniaques, mais nos ennemis ne peuvent nous ôtes notre armure spirituelle. Nous pouvons toujours conserver cette armure et combattre avec elle-même en détention. Paul la portait dans sa prison à Rome quand il nous écrivit de la porter. Et, tandis que nous combattons avec elle, nous pouvons rester en communication avec Dieu et avec son organisation invisible par la prière, sous quelque forme que ce soit, louange, actions de grâces, appréciation, requêtes, supplications ardentes pour nous et pour nos frères, nos compagnons d’armes. La prière nous fait sentir la proximité de l’aide divine.
34. Par conséquent, quelle place devons-nous donner à la Parole de Dieu, et avec quel résultat ?
34 Tout bien considéré, nous ne pouvons sous-estimer la valeur, l’importance et la puissance de la Parole de Dieu. Nous devons lui ménager, même sous la persécution, une place permanente dans notre vie, avant les paroles et les commandements de n’importe quel homme, qui annuleraient et rendraient vaine la Parole de Dieu. Pour notre gouverne, le Psaume 119:161 dit : “ Des princes me persécutent sans cause ; mais mon cœur ne tremble qu’à tes paroles. ” Ainsi, nous nous attachons à la Parole écrite de Dieu et lui obéissons. En prêtant attention à sa Parole, nous pouvons purifier notre voie, la conserver immaculée au milieu de ce monde souillé. La Parole gardée dans notre cœur et dans notre mémoire peut renouveler notre esprit et de cette façon transformer notre vie en nous détournant de toute tendance à imiter ce système de choses corrompu et en nous faisant suivre une voie agréable à Dieu, en harmonie avec lui, voie conduisant à la vie éternelle dans son monde nouveau. — Rom. 12:1, 2. w 15/6/51
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Textes quotidiens et commentairesLa Tour de Garde 1951 | 15 octobre
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Textes quotidiens et commentaires
JEUDI 1er NOVEMBRE
Enfin ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la parole, qui la reçoivent et portent des fruits : un grain, trente, un autre, soixante, un autre cent. — Marc 4:20, Sy.
Les graines de différentes céréales produisent d’autres graines, et chaque variété produit sa propre espèce. Les graines que le Semeur sème à la volée, c’est la Parole du royaume de Dieu. Ainsi donc, le fruit qu’elles produisent consiste à porter le message ou à témoigner du Royaume à d’autres. Une graine du Royaume produit sa propre espèce dans la prédication du Royaume. (I Cor. 15:36-38) La personne qui est semblable à la “ bonne terre ” reçoit la semence de la Parole dans son cœur et y croit pour la justice ; mais c’est de la bouche que sans crainte elle fait une proclamation publique pour le salut. C’est de l’abondance du cœur que la bouche est obligée de parler. Ayant eu la faveur de recevoir le message du Royaume dans un cœur honnête et bon, nous devons offrir “ toujours à Dieu un sacrifice de louanges, c’est-à-dire, le fruit des lèvres qui font une proclamation publique à son nom ”. Aussi, lorsque nous recevons la graine et que nous saisissons le sens de la Parole de Dieu, nous avons ainsi implanté en nous la mission de la prêcher. wF 1/6/51
VENDREDI 2 NOVEMBRE
Que toute âme soit soumise aux autorités supérieures, car il n’y a pas d’autorité, sauf par Dieu ; les autorités qui existent sont placées dans leurs positions respectives par Dieu. — Rom. 13:1, NW.
Les puissances politiques de ce monde ne sont pas les “ autorités supérieures ” auxquelles les âmes chrétiennes doivent être soumises pour chaque chose qu’elles exigent. À toutes les lois et statuts qui sont en accord avec la justice, les véritables chrétiens obéiront d’une façon exemplaire. Mais à toute loi ou exigence en contradiction avec la loi et les commandements supérieurs de Dieu, ils n’obéiront pas, car cela signifierait rendre à César ce qui appartient à Dieu. Les apôtres de Jésus adoptèrent cette position. Lorsque le Sanhédrin juif demanda aux apôtres de cesser de prêcher Christ, Pierre et les autres apôtres dirent : “ Nous devons obéir à Dieu comme étant celui qui gouverne plutôt qu’aux hommes... Et nous sommes témoins. ” (Actes 5:29-32, NW) Mais pour ce refus d’obéir à l’ordre de la Cour suprême juive, ordre qui s’opposait à Dieu, Pierre et les autres apôtres ne pouvaient être accusés d’être des anarchistes ou des subversifs. Dieu leur donna son esprit. wF 1/5/51
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